Le Maroc met en garde l’Espagne contre l’exfiltration du chef du polisario

Le Maroc, par la voix de son ambassadeure en Espagne, Mme Karima Benyaich, a mis en garde l’Espagne contre une exfiltration du chef de polisario, Brahim Ghali, admis en catimini dans un hôpital à Saragosse, pour se soigner d’une infection liée à la Covid-19.Dans des déclaration vendredi aux médias espagnols, la diplomate marocaine a affirmé que le recours au même procédé pour l’exfiltration du dénommé Brahim Ghali de la même manière avec laquelle il est entré en Espagne est « un choix pour le statu quo et l’aggravation de la crise ».

Selon elle, la grave crise actuelle entre Madrid et Rabat suite à l’accueil en catimini sur le sol espagnol du chef des séparatistes du polisario sous une fausse identité constitue un test de la fiabilité et de la sincérité du discours, véhiculé depuis des années, en faveur du bon voisinage et du partenariat stratégique qui ont toujours prévalu entre les deux pays.

 Cette crise représente également un test pour l’indépendance de la justice espagnole, « en laquelle nous avons confiance », ainsi que pour l’état d’esprit des autorités espagnoles quant à leur volonté d’opter pour le renforcement des relations avec le Maroc ou de coopérer avec ses ennemis, a souligné l’ambassadeure marocaine.

Et d’ajouter que l’Espagne a disgracieusement opté pour l’opacité, en manoeuvrant derrière le dos du Maroc, et ce en accueillant et en protégeant ce criminel et bourreau, en invoquant des considérations humanitaires, ce qui constitue une offense à la dignité du peuple marocain.

Face à la grave crise actuelle avec l’Espagne, le Maroc ne cherche aucune faveur ou complaisance, a-t-elle soutenu, faisant savoir que le Royaume demande seulement le respect de l’esprit du partenariat stratégique le liant à l’Espagne et l’application du droit espagnol.

En effet, la personne à qui l’Espagne a permis l’entrée sur son territoire avec un faux passeport et sous une identité usurpée, est poursuivie par la justice espagnole pour crimes contre l’humanité, graves violations des droits de l’Homme et viol, a-t-elle rappelé, notant que ses victimes sont de nationalité espagnole et que certains des actes qui lui sont reprochés ont été commis sur le sol espagnol.

Foot : un Mondial tous les deux ans à l’étude

La Fédération internationale de football association (Fifa) a donné son accord, ce vendredi 21 mai, pour la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur l’organisation biennale de la Coupe du monde.Cette question, inscrite à l’ordre du jour du 71e Congrès de l’instance faîtière du football planétaire, a relégué toutes les autres au second plan. En visioconférence, la Fifa a approuvé, par 166 voix sur 188 votes validés, la requête de l’une de ses associations membres.

En effet, elle a précisé sur son site que la demande d’« une étude de faisabilité sur les conséquences de l’organisation de la Coupe du monde (masculine et féminine) tous les deux ans » émane de la Fédération saoudienne.

Gianni Infantino, le président de la puissante organisation dont le siège se trouve à Zurich (Suisse), s’est prononcé sur le sujet : « Arsène Wenger (ancien coach d’Arsenal) a lancé l’idée il y a quelques mois. C’est une discussion intéressante. On doit tout analyser. De toute façon, nos décisions seront prises avec l’élément sportif, et non commercial, comme priorité. La considération sportive avant tout ». Dans le cadre de ces discussions, le successeur de Sepp Blatter a assuré que « toutes les critiques seront intégrées ».

La Fifa, que d’aucuns accusent d’œuvrer pour le foot business, a déjà adopté une nouvelle formule pour la Coupe du monde des clubs. A partir de l’édition de cette année, prévue en Chine, vingt-quatre formations seront en lice. L’ancienne version de cette compétition intercontinentale opposait sept clubs dont le vainqueur de la Ligue africaine des champions.

Sous la houlette d’Infantino, la Coupe du monde passera, dès 2026, de 32 à 48 équipes. L’organisation de ce Mondial a été confiée au trio Etats-Unis, Canada et Mexique. L’Afrique devrait y doubler le nombre de ses représentants. En attendant, elle comptera cinq sélections à la prochaine grand-messe du foot mondial. Ce sera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Côte d’Ivoire: 112 milliards Fcfa d’énergie gaspillée dans les ménages et services par an

Le gaspillage de l’énergie dans les ménages et les services en Côte d’Ivoire est estimé à environ 112 milliards Fcfa, selon des études de Lynays, une structure spécialisée dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie.

Selon Emmanuel Yéo, le président directeur général de cette entreprise qui s’exprimait, jeudi, face à la presse, dans les ménages, le gaspillage d’énergie, représente « 715.759.000 kWh × 77,88 Fcfa/KWh » par an, soit 55,74 milliards Fcfa, tandis que dans les services, l’on a un volume de « 813.691.000 kWh × 69,09 Fcfa/KWh par an ce qui équivaut à 56,2 milliards Fcfa.

Le total du gaspillage dans les services/commerces et les ménages donnent 1.529.450 Mwh par an, soit environ 112 milliards Fcfa. L’entreprise estime par conséquent qu' »une centrale d’environ 218 MW serait suffisante pour combler le déficit énergétique aujourd’hui » en Côte d’Ivoire.

Le cumul du gaspillage d’énergie dans les  services, les bâtiments  et le secteur tertiaire par an est de 813.691 Mwh  (2.324.831 Mwh ×0,35). L’étude ressort en outre que le total du gaspillage dans les commerces-services et les ménages est de 1.529.450 Mwh/an.

Pour M. Yéo, « s’il y a beaucoup de gaspillages d’énergie électrique, la demande augmente anormalement et il y a un déficit qui contraint à un effacement (coupure) d’une partie de la demande pour équilibrer la demande et la production ».

Face à cette situation, cette structure a développé des technologies innovantes pour les bâtiments administratifs, les entreprises, les sites industriels et résidentiels. Et ce, pour permettre une économie d’énergie.

Près de 75% des pays sur le continent souffre de problèmes énergétiques. « Pour s’industrialiser, il faut être champion dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie. Si on le fait, on pourra s’industrialiser à moindre coût », a expliqué le patron de Lynays.

3Chacun de nous doit faire un effort pour réduire sa consommation », a-t-il plaidé, soulignant que le programme de 60 000 logements en Côte d’Ivoire, nécessitera une capacité de 120 à 130 Mgw. 

Avec son coffret électrique intelligent, une solution spéciale pour les bâtiments, les personnes morales et physiques peuvent réduire leur consommation d’électricité de 15 à 45% ainsi que leur facture d’électricité de 10 à 50%.

Outre l’hydroélectricité et thermique utilisées principalement en Côte d’Ivoire, Emmanuel Yéo exhorte au développement de l’énergie solaire, de la biomasse, de l’énergie éolienne et la géothermie pour combler efficacement le gap énergétique que traverse la Côte d’Ivoire.

Sa structure recommande ailleurs le coffret hydro intelligent, une autre solution pour l’économie d’eau potable. Un équipement qui permet de réduire sa consommation d’eau de 15 à 45% et ses factures de 10 à 50%.

La Côte d’Ivoire traverse actuellement une crise énergétique due à des incidents au niveau de la production électrique et à un assèchement des barrages hydroélectriques dû aux changements climatiques. Le pays connaît aujourd’hui un rationnement électrique.

Kagamé, Mactar Diop et la Dg de l’OMC à un panel sur l’Afrique

Le panel virtuel est prévu le 25 mai à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique.La rencontre réunira, entre autres panélistes, le président rwandais, Paul Kagamé, le Directeur général de la Société financière internationale (IFC), Mactar Diop, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, le Président du groupe United Bank for Africa (Uba), Tony O. Elumelu.

Le panel sera axé sur le thème « L’Afrique vers le monde » et tenu dans le cadre de l’édition 2021 de « Uba Conversations ».

« À une époque où le leadership africain dans les organisations internationales est sans précédent, les +UBA’s Africa Conversations+ offrent l’opportunité à un public africain et mondial d’écouter directement nos éminents panelistes aborder la relation de l’Afrique avec le monde, les opportunités et des défis », rapporte un communiqué de presse.

Il souligne qu’ayant comme modérateur Tony O. Elumelu, Président du groupe UBA et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, les discussions porteront sur le développement de l’Afrique dans les domaines de l’économie et de la finance, du commerce, de la santé et sur l’unité du continent.

La Journée mondiale de l’Afrique est célébrée depuis 1963 tous les 25 mai sur le continent africain et dans le monde entier. Cette journée a été instituée par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue l’Union africaine (UA) pour promouvoir l’unité, la diversité et la beauté de l’Afrique et de ses habitants.

L’Afrique du Sud va-t-elle légaliser la polyandrie ?

Une proposition du gouvernement sud-africain de légaliser la polyandrie divise fortement l’opinion nationale ces dernières semaines et ouvre un conflit entre les valeurs patriarcales et matriarcales.La polyandrie est à la mode en Afrique du Sud, après que le ministère de l’Intérieur a publié au début du mois de mai, un livre vert pour la loi sur le mariage.

Entre autres propositions, le gouvernement propose la reconnaissance de la polyandrie comme forme de mariage. La polyandrie est une union dans laquelle une femme a plus d’un mari, semblable à la polygamie qui permet aux hommes d’avoir autant d’épouses qu’ils veulent.

La polygamie est déjà reconnue en Afrique du Sud, où l’ancien président Jacob Zuma faisait la Une des journaux pour ses nombreuses épouses.

L’opinion publique sud-africaine a jusqu’au 30 juin pour commenter le livre vert du ministère de l’Intérieur qui a déclenché de vifs échanges au parlement ainsi que sur Twitter.

Au cours de l’un de ces débats parlementaires, le chef du parti Al Jama-ah, Ganief Hendricks, a été critiqué par le Responsable de la discipline de l’Alliance démocratique (DA, opposition), Natasha Mazzone, après qu’il a soutenu que les mariages polyandres allaient semer la confusion chez les enfants.

« Vous pouvez imaginer quand un enfant naîtra, plus de tests ADN seront nécessaires pour découvrir qui est le père. Le problème ne fera qu’empirer », a averti Hendricks.

Une position rejetée par Mazzone qui affirme que les commentaires de Hendricks étaient insultants pour les femmes et qu’il devrait faire l’objet d’une enquête de la Commission parlementaire sur l’éthique.

« De nos jours, en 2021, penser qu’un représentant public de ce pays oserait se lever au parlement de l’Afrique du Sud et dire quelque chose comme ça est une grande honte », a déclaré Mazzone.

Les opinions sont également partagées parmi les Sud-africains ordinaires, certains, pour la plupart des hommes, étant contre la proposition.

« La polyandrie est une attaque contre l’institution du mariage », a écrit un utilisateur de Twitter.

D’autres, cependant, soutiennent que les arguments contre la polyandrie sont enracinés dans la haine et basés sur le maintien des valeurs patriarcales en Afrique du Sud.

« Pourquoi est-ce même un débat alors que la polygamie ne l’est pas ? », S’est demandé un autre utilisateur de Twitter.

Un autre a poursuivi : « Plus que tout, la polyandrie est une question de choix, personne ne dit que toutes les femmes d’Afrique du Sud doivent avoir deux maris, mais légaliser la polyandrie donnera aux femmes qui le souhaitent le droit de le faire légalement. S’opposer à cela signifie que vous refusez ce choix aux femmes ».

Le ministre de l’Intérieur, Aaron Motsoaledi, a cherché jeudi à désamorcer les tensions, expliquant que le livre vert n’était pas la position politique officielle du gouvernement.

« Il articule uniquement les options ou propositions politiques possibles qui sont basées sur les contributions reçues des parties prenantes au cours des dialogues ministériels. Ces propositions seront soumises à un examen public », a déclaré Motsoaledi.

Il a expliqué qu’après avoir entamé des dialogues ministériels sur une nouvelle politique du mariage pour le pays en août 2019, les chefs religieux et traditionnels, les communautés, les universitaires, les militants du genre et les militants sociaux ont présenté des propositions sur la façon dont la politique pourrait être améliorée.

Motsoaledi a par ailleurs indiqué que le ministère avait enregistré tout ce que les parties prenantes avaient dit dans ces dialogues et les avait publiés sous la forme d’un livre vert pour permettre à la société d’entamer un dialogue national avant qu’il ne soit présenté au parlement.

« C’est avec une très profonde déception que le dialogue national envisagé s’est transformé en une guerre des mots et du cynisme sur une et une seule question soulevée par le dialogue ministériel, à savoir la polyandrie », a poursuivi Motsoaledi.

L’Afrique du Sud deviendra le seul pays africain à légaliser formellement la polyandrie, si la proposition est adoptée pour entrer dans la loi révisée sur le mariage. Dans la plupart des pays africains, les lois sur le mariage interdisent la polyandrie.

Toutefois, il y a eu des cas isolés de polyandrie dans certains de ces pays. Au Kenya, deux hommes ont fait la Une des journaux en 2013 lorsqu’ils ont conclu un accord pour épouser la même femme.

Le Groupe UBA célèbre la 3ème édition des Conversations africaines de UBA le 25 mai prochain

Le Groupe UBA, a annoncé dans un communiqué la célébration  de la 3ème édition des Conversations africaines de UBA le 25 mai prochain, avec comme pour inviter de marque parmi les panélistes, le Président rwandais Paul Kagame.

Le Groupe UBA célébrera  durant cette date la journée de l’Afrique en commémoration de l’unité africaine avec la troisième édition des UBA Africa Conversations, animée par des leaders internationaux originaires d’Afrique, dont le Président  rwandaais, Paul Kagame,  Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice Générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC); Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et  Makhtar Sop Diop, Directeur Général de la  Société financière internationale (SFI). Les échanges se tiendront en ligne sur www.ubagroup.com/ africaday.

À une époque où le leadership africain dans les organisations internationales est sans précédent, les UBA Africa conversations offrent à un public africain et mondial l’opportunité d’écouter directement nos éminents panelistes discuter des sujets en  relation avec l’Afrique et le monde, des opportunités et des défis, et de leurs parcours personnels.

Ayant comme modérateur Tony O. Elumelu, président du groupe, UBA et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, les discussions porteront sur le développement de l’Afrique dans les domaines de l’économie, de la finance, du commerce, de la santé et de l’unité du continent.

Le thème de cette année est : « Bringing Africa to the world » (intégrer l’Afrique au monde), comme en témoigne le brillant parcours international des orateurs. L’événement se tiendra virtuellement le mardi 25 mai 2021 à 12h GMT.

Pour rappel, la journée mondiale de l’Afrique est célébrée depuis 1963 tous les 25 mai sur tout le continent africain et dans le monde entier. Cette journée a été instituée par l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), l’ancêtre de l’Union africaine (UA), en vue de promouvoir l’unité, la diversité, la beauté de l’Afrique et de ses habitants.

Source : Com UBA Gabon

Gabon : Biendi Maganga dévoile la stratégie de réduction de 50% des importations des denrées alimentaires d’ici 2023

Dans le secteur agricole, le ministre gabonais de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou table sur une réduction de 50% des importations des denrées alimentaires au Gabon.

La nouvelle politique mise en marche dans le pays, sur le Plan d’accélération de la Transformation (PAT),  vise à faire progresser positivement les indicateurs de croissance dans tous les secteurs économiques précisément dans le secteur agricole.

Pour attendre cet ambitieux objectif,  Beinda Maganga ministre est allé à l’Assemblée nationale le 14 mai dernier pour faire adopter une loi sur la politique semencière du pays.

L’ambition est d’augmenter la production par hectare grâce à des semences à haut rendement et plus résistantes aux nuisibles et aux virus des plantes.

Libreville espère une production passant de 6 tonnes/ha/an à un objectif minimum de 25 tonnes/ha/an pour le manioc par exemple. Un tel rendement permettra de diminuer la pression sur les surfaces cultivées tout en amoindrissant le recours aux pesticides et aux fongicides.

Outre l’introduction des nouvelles semences à forte capacité germinative, les députés gabonais ont adopté deux lois concernant l’élevage. Le but est d’améliorer le suivi sanitaire des élevages et la lutte contre les zoonoses.

Mozambique : la crise sécuritaire engendre une crise sanitaire

Plus de 1,2 million de personnes ont un besoin urgent d’assistance sanitaire dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, où les récentes attaques armées ont provoqué de nouveaux déplacements de population et aggravé une crise humanitaire prolongée.Plusieurs communautés sont privées de services de santé de base pour les besoins sanitaires d’urgence pour le traitement du VIH, du paludisme et de la tuberculose ainsi que la vaccination et l’accouchement sans danger au Cabo Delgado.

Dans cette partie du pays en proie à des attaques jihadistes, la violence et l’insécurité ont endommagé ou forcé la fermeture de près d’un tiers des 132 établissements de santé, informe dans un communiqué parvenu vendredi à APA l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« Le sort de milliers de familles s’aggrave et bon nombre des personnes touchées par la violence dépendent de l’aide humanitaire pour survivre. Nous devons rapidement intensifier l’aide pour sauver des vies et atténuer les souffrances », a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, citée par le document.

« Nous appelons à un soutien accru des donateurs pour fournir des services de santé essentiels et d’autres fournitures de secours dont on a désespérément besoin », a-t-elle poursuivi.

Selon l’OMS, les besoins humanitaires ont augmenté à la suite des attaques armées de mars dans le district de Palma de Cabo Delgado, qui ont contraint 52 000 personnes à fuir leurs maisons. Quelque 3,5 millions de dollars sont nécessaires pour fournir une assistance sanitaire. L’organisation dit avoir mobilisé 1,77 million de dollars pour soutenir le gouvernement et les organisations partenaires dans la réponse d’urgence.

Par ailleurs, l’OMS soutient avoir intensifié son assistance sanitaire et a mis en place trois centres de traitement du choléra et construit un centre de santé provisoire pour accueillir les personnes déplacées à l’intérieur du pays et la communauté hôte dans le district de Chiuri à Cabo Delgado et déployé 17 membres du personnel dans le district de Pemba. L’OMS a également fourni des articles de santé essentiels, notamment des kits de traitement du choléra et de traumatologie.

« Il est urgent de garantir un accès complet aux services de santé essentiels dans tous les districts accessibles et de mettre en place des mécanismes pour améliorer l’accès à la santé de toutes les personnes vulnérables dans les districts difficiles d’accès », a déclaré le Dr Joaquim Saweka, Représentant de l’OMS au Mozambique.

En outre, l’OMS dit réviser son plan d’intervention et déploiera des ressources humaines et matérielles supplémentaires à Cabo Delgado et à d’autres points chauds d’urgence sanitaire du pays dès que des ressources supplémentaires seront mobilisées.

UA : Dramani Mahama n’est plus médiateur pour la Somalie

L’ancien président ghanéen, John Dramani Mahama s’est retiré de ses fonctions de médiateur en chef dans la crise politique en Somalie face à l’absence de soutien du gouvernement fédéral somalien.Mahama avait accepté le 7 mai dernier, d’être l’Envoyé spécial de l’UA pour contribuer aux efforts de médiation pour mettre fin à la crise politique en Somalie qui a été le mois dernier, la source de plusieurs tensions à Mogadiscio, la capitale.

Cependant, l’ancien président du Ghana, âgé de 62 ans, a publié jeudi un communiqué déplorant le fait qu’il n’ait pas réussi à obtenir le « soutien sans faille » du gouvernement fédéral somalien et se retire donc de son rôle de médiateur.

Il a déclaré que profiter de la coopération de toutes les parties prenantes dans la crise somalienne était impératif pour le succès futur de son rôle de médiateur en chef, mais comme cela n’a pas été possible en raison de problèmes de confiance, il valait mieux pour lui de démissionner.

Malgré les assurances répétées de l’UA, le gouvernement de Mogadiscio a soulevé des questions concernant l’impartialité de Mahama étant donné ses prétendus « liens étroits » avec le Kenya, avec lequel la Somalie a eu des relations plutôt tendues. Des allégations catégoriquement rejetées par le Kenya.

Mogadiscio avait donc rejeté Mahama comme médiateur, affirmant qu’il ne pouvait pas être considéré comme impartial dans la conclusion d’un accord global acceptable pour toutes les parties somaliennes.

La Somalie et son voisin kenyan ont vu leurs relations se détériorer ces derniers mois, Mogadiscio accusant Nairobi de « s’immiscer ouvertement » dans ses affaires intérieures.

Politique, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur la crise entre Rabat et Madrid, le flux migratoire, les résultats de l’OCP et la participation des clubs marocains aux coupes africaines de football.Au sujet de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, +Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a indiqué que Rabat n’accepte pas les tentatives de Madrid d’occulter la véritable origine de la crise.

L’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains, a-t-il ajouté.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a précisé le ministre, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

Dans le même sillage, +Al Akhbar+ estime qu’il faut dépasser la logique du « professeur et de l’élève » dans les relations qu’entretiennent ces pays avec le royaume. Une logique dépeinte par les dernières déclarations du vice-président de la commission européenne qui a accusé Rabat de faire du chantage dans le dossier de l’immigration.

Car au moment où le Maroc respecte les accords et les conventions qui le lient avec l’UE dans les domaines de l’immigration, de la criminalité transatlantique et de la lutte contre le terrorisme, l’UE n’a pas cessé de saborder cette coopération.

Les pays européens ne ratent, effectivement, aucune occasion pour jouer la carte du chantage en essayant de faire pression sur le royaume via le dossier de son intégrité territoriale et en agitant la menace de suspension de son aide. Cette attitude est malheureusement confirmée par l’absence de toute réaction après les derniers développements que connaît le dossier du Sahara marocain. C’est à croire que ces pays ne veulent pas que ce dossier soit résolu, sachant pourtant que la communauté internationale s’oriente vers le soutien à la solution de l’autonomie proposée par le Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Groupe OCP, acteur majeur de l’industrie des engrais, a réalisé un chiffre d’affaires de 14,288 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) au premier trimestre de 2021, en hausse de 16% par rapport à celui enregistré une année auparavant.

Cette performance a été soutenue par la hausse des volumes ainsi que la progression des prix de vente sur les trois segments par rapport au premier trimestre 2020, explique le Groupe OCP dans un communiqué sur ses résultats trimestriels.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ informe que les deux clubs de Casablanca visent la qualification en demi-finale en Ligue des champions et en Coupe de la CAF. Le Wydad et le Raja ont arraché le nul contre leurs adversaires algérien et sud-africain en match aller.

Le Wydad tentera ce samedi de battre le Mouloudia Club d’Alger pour se qualifier en demi-finale de la Ligue des Champions d’Afrique et empocher la prime 8,7 millions DH réservée par le Confédération africaine de football (CAF) aux équipes qui se hissent au carré d’or.

Le vainqueur de cette édition 2020-2021 remportera la somme de 2,5 millions de dollars, contre 1,2 million de dollars pour son dauphin. Les demi-finalistes partiront avec un chèque de 8,7 MDH et ceux qui sortent des quarts de finale 6,5 MDH.

En match allez, le Mouloudia d’Alger et le Wydad de Casablanca se sont quittés sur le score d’un but partout. Les joueurs de Benzarti ont ouvert le score par Jabrane (66′) sur penalty et les coéquipiers de Ben Saha ont égalisé par Rebiai à la 83ème minute.

Le Wydad conserve ainsi toutes ses chances de qualification en demi-finale, d’autant plus que le club a algérien a fait montre de capacités limitées pour menacer les Rouges.

Le Raja, lui, a décroché un nul précieux en Afrique du Sud face à Orlando Pirates dimanche 16 mai, en match aller des quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Le match retour du Raja face aux Sud-Africains aura lieu le dimanche 23 mai à Casablanca. Le Raja bénéficiera des services d’Abdelilah Hafidi et Mohcine Metouali. Ce dernier semble avoir dépassé son différend passager avec l’entraîneur tunisien Lassaad Chabbi, tandis que Hafidi s’est rétabli de sa blessure.