Les raisons de la hausse du prix du ciment en Côte d’Ivoire (enquête)

Les prix du ciment en Côte d’Ivoire connaissent une hausse due au renchérissement des frais d’expédition et de déchargement des matières pemières, et des coupures électriques que traverse le pays, selon une enquête menée par APA.

Le ciment, dans sa composition, comprend le calcaire (80%) et l’argile (20%), broyés et cuits à très haute température pour obtenir le clinker, la principale matière première, qui est ensuite broyée avec des ajouts chimiques. 

D’après l’enquête de terrain menée, cette hausse résulte d’un relèvement sur le marché international du prix du clinker dont la tonne de cette principale matière première utilisée pour la fabrication du ciment a « augmenté de 10 euros », soit 6.559 Fcfa. 

Un négociant du clinker, ayant requis l’anonymat, rapporte qu’il y a en outre « une augmentation des coûts des transports internationaux liés à la pandémie de Covid-19 », ce qui grève les frais d’expédition et de déchargement des matières premières. 

Et d’ajouter, le Port autonome d’Abidjan fait face en ce moment à des « retards de livraison de marchandises » liés aux facteurs de transport et de déchargement des matières premières, toute chose qui créé une pression financière « répercutée directement sur le prix du ciment ».    

La troisième raison, elle, est liée à la « coupure générale du courant qui touche quelque 146 entreprises en Côte d’Ivoire qui sont diminuées au tiers de leurs productions ». Le « rationnement » de l’électricité affecte fortement les sociétés de cimenterie.  

Impacts 

Selon une source opérant dans le secteur, le cimentier « Lafarge qui produit 6.000 tonnes jour (avant la crise énergétique), se retrouve aujourd’hui avec 1.800 tonnes par semaine ». Ce qui réduit considérablement son niveau de production. 

Le marché ivoirien, de ce fait, connaît un approvisionnement insuffisant en dépit de l’existence de plusieurs usines de ciment. Par ailleurs, le pays dépend fortement de l’importation de la matière première. 

Le relèvement du prix du ciment impacte fortement les particuliers et les entreprises engagées dans des projets de construction, car cette situation vient créer un dépassement de leurs devis prévisionnels et des délais de livraison.  

Fort de cette situation, le cimentier Prestige ciment Côte d’Ivoire, avait annoncé à ses distributeurs une hausse de 7.000 Fcfa TTC (Toutes taxes comprises) par tonne, dès le 1er mai 2021, du fait que « le coût de production global du ciment est devenu très élevé ».

Avant le 11 mai 2021, date de plafonnement des prix du ciment par le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, la tonne de ciment à Abidjan était cédée à 90.000 Fcfa voire 100.000 Fcfa contre « 65.000 Fcfa il y a un mois », confie Sidibé Siaka, un détaillant. 

Plafonnement du prix 

Interpellé sur l’envolé des prix, le ministère du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique, arrêté les prix maxima du ciment sur toute l’étendue du territoire pour assurer un approvisionnement régulier du marché.

Le ciment de type CPJ 32.5, à la sortie d’usine a été fixé à 73.000 Fcfa TTC la tonne contre 80.000 Fcfa TTC au prix de détail pour Abidjan/San Pedro (Sud-Ouest) et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail est fixé à 95.000 Fcfa. 

Pour le ciment de type CPJ 42.5, le prix sortie usine est de 75.000 Fcfa TTC la tonne contre 90.000 Fcfa TTC le prix de détail pour Abidjan/San Pedro et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail revient à 95.000 Fcfa.

L’arrêt de prix maxima « aura un impact au niveau du producteur », toutefois l’Etat devra être vigilant parce qu' »après vous avez des redistributeurs qui ne vont pas respecter la chaîne de prix » dans ce contexte de pénurie de ciment, fait observer un acteur de la filière. 

Maroc : retour dimanche à l’horaire GMT+1

Le Maroc va repasser à l’heure GMT+1 dans la nuit de samedi à dimanche 16 mai, a annoncé le ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.Ce fuseau horaire (GMT+1), est maintenu par le Maroc tout au long de l’année, sauf pour la période de Ramadan.

Selon l’Exécutif, qui a décidé le maintien du fuseau horaire GMT +1 en 2018, le but étant de « maintenir l’heure d’été en vigueur actuellement afin d’éviter les changements opérés à maintes reprises durant l’année et leurs répercussions à plusieurs niveaux ».

Au Parlement, le chef de gouvernement, Saad Eddine El Otmani, avait assuré que le passage à GMT+1 permettrait d’économiser 240 millions de dirhams de facture énergétique.

Ouattara à Paris pour le sommet sur le financement des économies africaines

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, samedi, pour Paris (France) où il prendra part au sommet sur le financement des économies africaines.

Selon la présidence ivoirienne, ce sommet vise à mettre en place un soutien financier massif aux économies africaines durement éprouvées par la pandémie de Covid-19, et à poser les bases d’un nouveau cycle de croissance sur le continent.

La question de la restructuration des dettes des pays africains sera également abordée au cours de cette rencontre.

En marge de ce sommet, le chef de l’Etat ivoirien aura des entretiens avec ses homologues et plusieurs personnalités.

Interdiction à Abidjan de deux manifestations simultanées du FPI et des victimes

Le préfet d’Abidjan Adama Doumbia a pris un arrêté portant interdiction de deux réunions simultanées du Front populaire ivoirien (FPI) et du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévues ce samedi au stade au stade de Gonzagueville dans le sud de la capitale économique ivoirienne, évoquant des «risques d’affrontements et de trouble à l’ordre public ».

 « Considérant que les deux réunions sont programmées pour se tenir sur le même site, le même jour et aux mêmes heures, considérant les risques d’affrontements et trouble à l’ordre public, la réunion du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévue le samedi 15 mai 2021 au stade de Gonzagueville est interdite », stipule l’arrêté.

Le meeting de  « mobilisation pour le retour de Laurent Gbagbo »  organisé au stade de Gonzagueville, commune de Port-Bouët, le samedi 15 mai 2021 est également interdit, selon le préfet d’Abidjan.

L’administrateur civil a par ailleurs, précisé à l’article 3 de cet arrêté que  « tout contrevenant à ces interdictions est passible des sanctions prévues par la législation en vigueur  ».

Côte d’Ivoire: démarrage du concours du CAFOP 2021 avec 55 000 candidats

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a lancé samedi à Abidjan le Concours du CAFOP (Centre d’animation et de formations pédagogiques) session 2021 qui met en compétition plus de 55 000 candidats.

« Il y a un peu plus de 55 000 candidats pour 5 000 places. Seul le mérite devrait pouvoir nous aider à distinguer les candidats », a déclaré Mme Mariatou Koné à la suite d’une visite des centres du Lycée moderne de Treichville et du Lycée classique d’Abidjan.

Sur plus de 55 000 candidats enregistrés pour le concours de CAFOP session 2021, l’on dénombre 27 000 femmes, a fait savoir la ministre, indiquant que tous les candidats sont répartis dans 113 centres à travers le pays.

« C’est par le travail que les candidats seront admis (…) Peu importe le statut social des parents », a-t-elle lancé, estimant que « quand on a bien travaillé à ce concours, c’est-à-dire qu’ on a eu le maximum de points, on devrait réussir ». 

« Beaucoup de candidats à l’approche du concours, au lieu de se concentrer sur les matières requises à l’épreuves, cherchent des parrains. Je ne vous dis pas, moi-même en tant que ministre, le nombre d’appels que j’ai reçu hier », a révélé le ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Pour Mme Mariatou Koné, « seul le travail paie ». Et il n’est pas question de faire du favoritisme à des candidats, car « ce sont eux qui vont former les enfants; il n’y a pas de mauvais élèves, il y a de mauvais enseignants ». 

« Si on a de bons enseignants, des enseignants responsables, les enfants devront bien travailler à l’école », a-t-elle poursuivi, rappelant que les résultats des épreuves écrites tenues ce jour sont attendus pour le mois de juillet.

Suite à une question d’un journaliste, elle a répondu qu’il y aura des réformes du concours du CAFOP, mais dans le cadre des états généraux de l’éducation annoncés, où « chaque Ivoirien sa s’exprimer sur ce qu’ il souhaite voir changer dans le système éducatif ».

Mondial 2022 : ce que cachent les multiples reports des matches des éliminatoires zone Afrique

La Fifa et la Caf, sous prétexte de vouloir améliorer le protocole sanitaire lié au Covid-19 sur le continent, ont, pour une énième fois, reporté le début des qualifications du mondial qatari. La raison de ce report est cependant ailleurs : la Fifa, qui a acquis l’intégralité des droits Tv et marketing des fédérations africaines de football, n’a pas encore trouvé d’acheteur.

Les récents arrangements faits – sous l’égide de la Fifa – entre les différents candidats à la présidence de la Confédération africaine de football pour laisser passer la candidature unique du businessman sud-africain Patrice Motsepe ont laissé un arrière-goût d’ingérence et de subordination de la Caf à la Fifa ; avec au final l’impression que le continent africain est celui où tout le monde peut venir dicter sa volonté.

A peine sortie de la parodie de scrutin du 12 mars 2021 au Maroc, la Fifa vient une fois de plus de démontrer qu’elle a une mainmise totale sur le football africain. Selon les volontés de l’instance planétaire du football, la campagne africaine de qualification pour le Mondial 2022 ne débutera pas en juin, comme initialement prévue. « La Commission d’urgence de la Caf, en concertation avec la Fifa, a décidé de reporter les éliminatoires africaines de la Coupe du Monde », a en effet annoncé dans un communiqué l’organisation africaine la semaine dernière. Ajoutant au passage que les « éliminatoires se tiendront désormais durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 », sans plus de précisions sur le calendrier.

La décision prend en compte les « défis que représente la gestion de la pandémie du Covid-19, et le souci de garantir des conditions de jeu optimales », selon la Caf qui a dit « (réévaluer) ses protocoles (…) notamment les tests d’avant-match ». La pandémie du Covid-19 est désormais le paravent utilisé pour tout masquer.  Comment peut-on évoquer comme argument le protocole lié au Covid-19 pour justifier le report des matchs sur le continent le moins affecté ? L’Euro, la Copa América et les éliminatoires du Mondial 2022, zone Asie, vont se disputer courant juin 2021. Plusieurs sélections africaines vont profiter pour disputer les matchs amicaux sur le continent…

La réalité c’est que  la Fifa rétrocède à chaque fédération ses droits d’images et marketing  de ses matchs à domicile des éliminatoires de la Coupe du monde. A partir de l’édition de 2014 quand cette décision a été prise, la Caf a suggéré pour des raisons d’équité, parce qu’il y a des fédérations qui pourraient se faire largement de l’argent et d’autres pas du tout, qu’il y ait une centralisation des droits médias, notamment  les droits télé.

Les trois critères 

Le principe de la centralisation étant que chaque fédération abandonne ses droits médias à la Caf qui se chargerait de les commercialiser dans un package.  Une redistribution devant être faite par la suite suivant trois critères : d’abord, il y avait un minimum de base pour chaque fédération participant aux éliminatoires, puis une deuxième variable liée à la performance et une dernière variable était liée au marché de chaque fédération. C’est-à-dire qu’on avait attribué un coefficient à chaque pays en fonction de son niveau de développement économique, et surtout de l’état du marché des droits TV dans ce pays-là.

Ce sont ces trois paramètres-là qui étaient pris en compte. Cette centralisation a été faite lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, avec toutes les 54 fédérations membres de la Caf. Et l’expérience devait être renouvelée pour les éliminatoires du Mondial de 2018, à partir de 2015. Il y a des réticences qui se sont exprimées, notamment des grands pays qui considéraient que le montant qu’ils recevaient n’était pas suffisant et qu’ils auraient pu faire mieux en gérant eux-mêmes lesdits droits pour leurs matchs à domicile.

Ce fut le cas notamment de quatre pays qui ne souhaitaient pas la centralisation : l’Egypte, le Maroc, l’Algérie et l’Afrique du Sud. Cette dernière est finalement revenue sur sa décision.  Mais les trois autres sont restés campé sur leur position. Le minimum garanti c’était 24 millions de dollars globaux pour l’ensemble des 54 fédérations. Les droits télés étaient attribués à Befort-sport et Sport V (devenu entre-temps Lagardère) qui ont fait une soumission commune et ont atteint les objectifs, permettant d’ailleurs de faire quelques économies, puisqu’il y a une prime sur la performance. Mais deux pays qui étaient en dehors de la centralisation se sont qualifiés pour ce Mondial (Maroc et Egypte) et n’étaient pas éligibles à la clé des répartitions puisqu’ils ne sont pas entrés dans la centralisation dès l’entame.

A la suite de son élection en 2017, l’ancien président de la Caf Ahmad Ahmad avait indiqué que la centralisation n’était pas le rôle de la Confédération et qu’il fallait y mettre un terme. Or, ce système permettait aux petites nations de s’en tirer à bon compte. Il y avait en effet une sorte de péréquation mise en place pour satisfaire tout le monde. Lors de l’Assemblée extraordinaire de la Caf à Charm el-Cheikh en septembre  2018, et sur proposition du Comité exécutif, l’instance faitière du football continental confirme l’abandon de la centralisation. Les fédérations reprennent donc leurs droits médias et marketing et doivent les commercialiser eux-mêmes pour les matches à domicile des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Injonction de la Fifa

Mais sans explication, au mois de novembre 2018, la Fifa, à travers une correspondance adressée à la Caf, fait son entrée en lice dans l’affaire. L’instance mondiale demande aux fédérations africaines de céder leurs droits à la Fifa afin qu’elle les centralise. Nombre d’entre elles cèdent et retournent à la case centralisation. D’autres émettent des réserves, parce que contrairement à ce qui se faisait avec la Caf, où chaque fois que la Caf ouvrait l’appel d’offres il y a un minimum garantie pour lesquelles il fallait s’engager, la Fifa n’a pas promis de minimum  garantie et elle ne s’est engagée sur rien du tout.

Elle a juste demandé à avoir le mandat pour aller négocier  les droits télés au nom des fédérations africaines. Ce qui est plus grave, c’est qu’avant, la Caf ne contrôlait que les droits télé, or la Fifa  a pris les droits  télé et marketing. Ce qui peut ouvrir des situations contentieuses pour beaucoup de fédérations. C’est-à-dire que les fédérations dans la plupart de leurs contrats de sponsoring garantissent à leurs sponsors qu’ils ont une certaine visibilité sur les matches de l’équipe à domicile.

Or, en cédant tous les droits  à la Fifa, on peut se retrouver dans des situations où les fédérations n’ont plus le droit d’afficher leur sponsor et donc de violer des contrats qui existent déjà ! La Fifa a récupéré ces droits-là en menaçant d’ailleurs certaines fédérations qui étaient réticentes à céder.

Des prétextes fallacieux

Ce qui n’est pas un engagement logique, parce qu’en 2018 avec moins de pays engagés dans la centralisation, on avait quand même réussi à avoir exactement le montant qui était prévu en minimum garanti avec tous les pays. C’est-à-dire que l’appel d’offres avait été passé pour 54 pays avec un minimum garanti de 24 millions de dollars, même quand trois pays se sont retirés, le minimum garanti a été maintenu et il a été atteint sans ces trois pays-là.

Pour 2022, la Fifa a décidé de faire la centralisation et depuis lors on n’a aucun communiqué de presse annonçant la signature du moindre contrat de retransmission des matches des éliminatoires de la Coupe du monde, zone Afrique. Les renvois successifs du début des qualifications, zone Afrique, sont essentiellement dus au fait que la Fifa n’a pas encore pu signer jusqu’ici des contrats de retransmission de droits télé. Dites-vous bien que ça fait plus d’un an que l’Afrique subit ces renvois sous des prétextes fallacieux, puisque dans le même temps, sous d’autres cieux, les matchs des éliminatoires du mondial qatari se jouent, bien que très souvent à huis clos.

Il faut peut-être préciser que lors de la phase préliminaire des éliminatoires, zone Afrique, pour laquelle la centralisation n’était pas prise en compte, les pays gardaient leurs droits et la Fifa qui détenait déjà les droits à choisi de faire les diffusions sur ses plateformes numériques.

Covid-19 : l’Afrique du Sud redoute une troisième vague

Le pays a enregistré plus 3.000 cas de Covid-19 en une seule journée, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Sur 42.073 tests effectués au cours des dernières 24 heures, 3.221 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,7%, a précisé M. Mkhize. Cela porte le nombre de cas confirmés à 1.605.252 dont 55.012 décès depuis le début de la pandémie en mars 2020. 

« Si la nouvelle courbe des cas confirmés est inquiétante, le pays n’a pas encore franchi le seuil national d’une nouvelle vague », a rassuré le ministre de la Santé.

 « Nous voulons assurer aux Sud-Africains que nous n’avons pas encore atteint la troisième vague. Cependant, nous sommes en danger. Nous devons donc faire preuve d’une vigilance accrue en tant que pays », a déclaré Mkhize. 

Cependant, l’institut sud-africain des maladies transmissibles (NICD) a estimé que la récente augmentation rapide du pourcentage de tests positifs pour la Covid-19 et la moyenne mobile sur sept jours des cas confirmés au niveau national constituaient une source d’inquiétude.

Le directeur exécutif par intérim du NICD, Adrian Puren, a prévenu que si la trajectoire ascendante des nouveaux cas se poursuivait, l’Afrique du Sud allait probablement franchir le seuil d’une nouvelle vague dans les semaines à venir. 

M. Puren a appelé les Sud-Africains à mettre rapidement en œuvre l’application « méticuleuse » de la distanciation sociale et à adhérer à des mesures autres que pharmaceutiques, ce qui, selon lui, permettrait de réduire les transmissions actuelles et de retarder la troisième vague. 

A ce jour, l’Afrique du Sud a vacciné 455.169 professionnels de la santé sur un objectif de 1,5 million de personnes. L’objectif final est de vacciner 46 millions de Sud-Africains afin d’atteindre une immunité collective permettant de ralentir la pandémie.

LDC : Le Wydad de Casablanca ramène un nul précieux face au Mouloudia d’Alger (1-1)

Le club marocain du Wydad de Casablanca (WAC) a ramené, vendredi, un nul précieux face au Mouloudia d’Alger (1-1) en match comptant pour les quarts de finale aller de la Ligue des champions.Le WAC a ouvert la marque à la 65ème minute du jeu par le biais de Yahya Jabrane pour le WAC, alors que Miloud Rebiai a inscrit le but d’égalisation à la 83e minute pour le Mouloudia d’Alger.

Le match retour est prévu pour le 22 mai au Complexe Mohammed V de Casablanca.

L’autre derby maghrébin de ces quarts de finale de la Ligue des champions mettra aux prises samedi les Algériens de CR Belouizdad aux Tunisiens de l’Espérance Tunis.

Le Maroc envoie une aide d’urgence au profit des Palestiniens

Le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, a donné, vendredi, ses instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence au profit de la population palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.Constituée de 40 tonnes, cette aide humanitaire est composée de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures. L’aide humanitaire sera cheminée par des avions des Forces Armées Royales.

Cette décision royale s’inscrit dans le cadre du « soutien continu du Royaume à la cause palestinienne juste et sa solidarité permanente avec le peuple palestinien.

Le Maroc avait dénoncé, dans les termes les plus fermes, les violences perpétrées dans les territoires palestiniens occupés, et dont la poursuite ne mène qu’à creuser le fossé, renforcer les rancœurs et éloigner d’autant les chances de paix dans la région.

Le Royaume, qui place la cause palestinienne au sommet de ses préoccupations, reste fidèle à son attachement à la réalisation de la solution des deux Etats, vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité, passant par la création d’un Etat palestinien dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem Est pour capitale.

Yves Zogbo nommé président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan

Le célèbre animateur Yves Zogbo Junior a été nommé nouveau président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan, l’un des plus grands clubs de football de la capitale économique ivoirienne qui connaît un bicéphalisme à sa tête depuis quelques années.

L’information a été donnée vendredi par la Fédération ivoirienne de football ( FIF).  M. Zogbo dirigera une équipe de cinq personnes dont la mission principale de réunifier le club « Vert et Rouge  » devrait s’achever le 31 août prochain.

Ce Comité de normalisation est composé de quatre membres à savoir Guillaume Zé, Alain Gouamené, Anna Dié, Noël Yapi et du secrétaire général Assemien Yapi.

 L’Africa sports d’Abidjan, l’un des mythique clubs ivoiriens de football est en proie à des querelles intestines avec deux présidents, notamment Vagba Alexis et Bahi Antoine qui se disputent la gestion du Club.

C’est fin avril dernier que le comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( CN-FIF) a décidé de mettre l’Africa sports d’Abidjan sous normalisation pour aider ce club à régler la crise qu’il traverse.