Le Maroc et l’Ethiopie réaffirment leur engagement à développer davantage leur partenariat économique

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita s’est entretenu mardi, par visioconférence avec le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères de l’Ethiopie, Demeke Mekonnen Hassen.Lors de cet entretien, les deux ministres ont examiné les progrès réalisés dans la mise en œuvre des vastes et ambitieux accords de coopération bilatérale entre les deux pays, notant avec satisfaction la trajectoire ascendante des liens bilatéraux, particulièrement depuis la visite du Roi Mohammed VI à Addis-Abeba en 2016, indique mercredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Les deux parties sont convenues de maintenir cette dynamique dans les domaines prioritaires tels que l’éducation, la formation professionnelle, les infrastructures, l’agriculture, les énergies renouvelables et la coopération décentralisée.

Reconnaissant l’énorme potentiel inexploité du commerce bilatéral, des investissements et de la coopération économique, elles ont réaffirmé leur engagement commun à développer davantage leur partenariat économique en créant un environnement plus favorable aux investissements mutuels et en encourageant les milieux d’affaires des deux pays à explorer pleinement et à tirer parti des possibilités offertes par leurs marchés en expansion et leurs infrastructures en développement.

A cette occasion, ils se sont félicités de la proposition de création du Conseil d’affaires maroco-éthiopien, souligne la même source.

Le ministre éthiopien s’est réjoui de la création de la joint-venture entre l’État éthiopien et le groupe OCP qui a mis en place une usine de fabrication d’engrais à Dire Dawa, remerciant le Maroc pour son soutien dans le domaine de l’agriculture. Ce projet, a-t-il souligné, est l’exemple parfait d’une coopération Sud-Sud ambitieuse et mutuellement bénéfique.

Les deux ministres ont salué la création de la Coalition pour l’accès à l’énergie durable, dirigée conjointement par le Maroc et l’Éthiopie, qui promeut l’accès universel à une énergie fiable, propre et abordable, réaffirmant leur forte détermination à développer et à promouvoir davantage la coopération en matière d’énergies renouvelables entre les deux pays.

Ils ont également mis en exergue l’importance cruciale de la Commission mixte de coopération (CMC) Maroc-Éthiopie comme mécanisme pour faire progresser le partenariat existant et explorer de nouveaux domaines de coopération. Ils se sont, par ailleurs, accordés sur la tenue de sa première session à une date mutuellement convenable.

MM. Bourita et Mekonnen Hassen ont échangé sur les principales questions régionales et multilatérales d’intérêt mutuel, constatant la convergence de leurs points de vue concernant les points soulevés.

Les ministres ont convenu de coordonner et d’apporter un appui réciproque à leurs candidatures respectives dans les organisations régionales et internationales, dans la mesure du possible, à l’instar des candidatures du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029, à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale et au poste de commissaire à l’éducation, à la science, à la technologie et à l’innovation au sein de l’Union Africaine (UA) et à la candidature de l’Ethiopie à l’ONUDI.

Les deux parties ont appelé à intensifier leur interaction et harmoniser davantage leurs positions au sein des institutions multilatérales appropriées, telles que l’UA et les Nations Unies.

Crise malienne : le Parena pour la tenue d’une table ronde

Le Parti pour la renaissance africaine (Parena) de l’ancien ministre malien des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé, propose un dialogue inclusif des forces vives de la nation pour trouver une solution de sortie de crise.Le Parena, dans un communiqué daté du 26 mai, a indiqué que cette rencontre permettrait d’ « évaluer la situation d’ensemble du pays et (de) forger un consensus national sur les prochaines étapes de la transition ».

Le Comité Directeur du Parti pour la renaissance africaine, réuni en session extraordinaire, a condamné « le coup de force perpétré contre les autorités civiles de la transition ».

En effet, le président Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane, arrêtés puis conduits lundi dernier à la base militaire de Kati (située à 15 kilomètres de la capitale Bamako), ont finalement démissionné ce mercredi.

Le parti de Tiébilé Dramé, l’ex-chef de la diplomatie malienne, a exigé leur « libération inconditionnelle » ainsi que celle « des ministres et autres personnalités arbitrairement détenus ».

Le Parena a, en outre, regretté les récents évènements car « la transition était entrée dans une phase plus inclusive avec la création du Comité d’orientation stratégique sur les réformes politiques et institutionnelles (Cos- RPI) ».

C’est pourquoi, il a invité « la junte militaire à se ressaisir et à ne pas se maintenir en dehors de la légalité nationale et internationale ».  Pour cette formation politique, « les soubresauts en cours, quelqu’en soient les raisons, sont de nature à retarder l’atteinte des objectifs initialement assignés à la transition ».

Rabat et Accra soulignent l’intérêt d’activer le conseil économique bilatéral

Le Maroc et le Ghana ont soulevé l’intérêt d’activer le conseil économique bilatéral dans l’optique d’encourager les secteurs privés des deux pays à explorer d’autres opportunités d’investissement et de booster des partenariats public-privé à même de servir de modèle de coopération Sud-Sud en Afrique.Lors d’in entretien mardi par visioconférence entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avec son homologue ghanéenne, Mme Shirley Ayorkor Botchwey, les deux parties se sont réjouies de l’excellence des relations d’amitié et de solidarité entre les deux pays qui se sont consolidées davantage lors de la visite du Roi Mohammed VI, en février 2017, à Accra et qui a été couronnée par la signature de 25 instruments juridiques comprenant des accords gouvernementaux et d’autres relatifs au partenariat public-privé dans différents domaines de coopération.

Elles se sont félicitées aussi des résultats des élections générales tenues au Ghana, le 07 décembre 2020, qui se sont déroulées dans un climat libre, transparent et dans le respect de la volonté populaire, consacrant un afro-optimisme fondé sur les réformes politiques engagées par le Président Nana Akufo-Addo, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

Le ministre marocain a tenu à saluer la désignation du Ghana pour abriter le siège du Secrétariat Général de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine ZLECAf et sa récente reconduction à la Présidence de la CEDEAO pour un second mandat, mettant en avant l’engagement personnel du Président Akufo-Addo en sa qualité de Président de la CEDEAO pour la résolution de la crise politique au Mali.

S’agissant de la question du Sahara, Mme Botchwey a loué les efforts du Royaume en vue de parvenir à une solution politique négociée au différend régional autour de cette question.

Saisissant cette occasion, la ministre ghanéenne a réitéré le soutien ferme de son pays à la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU comme cadre consensuel de processus devant mener à une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et définitive à cette question.

Animées par la volonté de développer un partenariat économique mutuellement bénéfique, les deux parties ont convenu de renforcer la coopération dans les secteurs prioritaires tels que l’agriculture, le tourisme, la santé, la formation professionnelle et les énergies et mines.

Sur le plan multilatéral, les deux ministres se sont engagés à assurer une meilleure coordination de leurs actions et à s’accorder un soutien réciproque au sein des instances régionales et internationales et de promouvoir le partenariat à un niveau supérieur en matière de paix et de sécurité.

Maroc/TV : les chaines 2M et Medi1TV passent sous le giron de la SNRT

C’est acté. La Société Nationale de Radiodiffusion Télévision marocaine (SNRT) vient de faire l’acquisition de 100% du capital de 2M et de Medi 1 TV, ce qu’a annoncé, le ministre de tutelle, Othmane El Ferdaous devant une commission parlementaire.Le défi est de réaliser des économies d’échelle, stopper l’hémorragie budgétaire et parvenir à résorber les déficits cumulés depuis plusieurs années et surtout monter un véritable modèle économique viable.

Selon le ministre, qui a présenté les contours du projet de restructuration du pôle audiovisuel, ce regroupement SNRT, 2M et Medi 1 TV s’inscrit dans le cadre de la feuille de route 2024 de la stratégie du développement du secteur de l’audiovisuel public et selon une logique qui permet à l’État de gérer ses biens en fonction d’une vision stratégique et intégrée.

Lors de la première étape, ce regroupement s’opérera à travers le processus « coup d’accordéon » lequel concernera les capitaux de SOREAD-2M et Medi1 TV, tandis que la deuxième étape portera sur l’intégration de « Radio Medi 1″et de « Régie 3 » (sa filiale à 100%) au secteur public après évaluation par des experts indépendants, a-t-il.

La troisième phase s’opérera à travers la création d’un Holding SNRT avec des sociétés professionnelles.

S’agissant des cahiers de charges et du contrat-programme, le ministre a relevé que le contrat entre l’État et la SNRT s’effectuera à travers un contrat-programme équilibré incluant un plan de synergie détaillé en parallèle avec la modernisation des cahiers de charges, l’assouplissement des restrictions économiques lorsque cela s’avère possible et l’adaptation aux évolutions technologiques.

Pour ce qui est du volet législatif, M. El Ferdaous a fait savoir qu’il sera procédé à la présentation d’un projet d’amendement du statut juridique et organique du secteur audiovisuel, outre l’encouragement des petites et moyennes sociétés à opter pour les publicités audiovisuelles en vue de renforcer le label commercial national, ainsi que l’instauration de la politique de concurrence et des plateformes numériques (2/3 de l’investissement numérique national) et l’adoption d’une fiscalité sectorielle plus équitable et plus efficace.

Foot : la Caf déboute la RD Congo

La Fédération congolaise de football (Fécofa) avait saisi la Confédération africaine de football (Caf) pour qu’elle statue sur une éventuelle fraude de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021.Eliminée sur le terrain, la République Démocratique du Congo a engagé une bataille juridique en remettant en cause l’identité de Guelor Kanga. En effet, la Fécofa a soutenu que le véritable nom de ce joueur est Kiaku Kiaku Kiangani Guelor avant d’en déduire l’orchestration d’« une fraude ».

Poursuivant, la RDC a prétendu que le joueur en question n’est pas « un citoyen originaire du Gabon » mais plutôt un Congolais né « le 8 octobre 1985 à Kinshasa ».

Sur la base de ces accusations, signale l’instance faîtière du foot africain, il a été demandé aux deux parties, pour la manifestation de la vérité, de fournir les preuves en leur possession.

Après avoir mené une enquête en compulsant notamment les documents reçus, le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football s’est prononcé ce mercredi : « Les prétentions de la Fécofa ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d’une falsification de l’identité du joueur de la part de la Fégafoot ».

En outre, précise le jury disciplinaire, il n’y a « aucune irrégularité concernant l’éligibilité du joueur, ni de son enregistrement au sein de la Caf ». De ce fait, il « rejette purement et simplement la plainte de la Fécofa ».

La République démocratique du Congo, avec neuf points au compteur (2 victoires, 3 nuls et 1 défaite en 6 journées), a terminé à la troisième place du groupe D qu’elle partageait avec la Gambie (1ère, 10 points) et le Gabon (2e, 10 points). 

Les Scorpions et les Panthères ont ainsi obtenu leur ticket pour la grand-messe du football continental contrairement aux Léopards. La RDC peut interjeter appel dans un délai de trois jours à compter de la communication de cette décision.

Côte d’Ivoire: la validité des CNI prorogée jusqu’au 31 décembre 2021

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi une prorogation de la validité des Cartes nationales d’identité (CNI), arrivant à expiration le 30 juin 2021, jusqu’au 31 décembre 2021, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret de prorogation de la période transitoire de validité des Cartes nationales d’identité (CNI) ainsi que des communications y afférentes »,  a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, face à la presse. 

De ce fait, « la période de validité des Cartes nationales d’identité arrivant à expiration le 30 juin 2021, au terme du décret 526 du 24 juin 2020, est prorogée jusqu’au 31 décembre 2021 », a ajouté M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

Ces cartes nationales d’identité ivoiriennes dont la validité vient d’être à nouveau prorogée pour un peu plus de six mois, avaient été confectionnées en 2009, sous l’ère de l’ancien président Laurent Gbagbo. 

La fraude sur l’électricité fait perdre 40 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire

La fraude sur l’électricité a fait perdre environ 40 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire en 2019, a appris APA, mercredi, de source officielle à Grand-Bassam où s’est ouvert un atelier sur les infractions au code de l’électricité.

L’information a été donnée par le Directeur général de l’Energie, Sabati Cissé qui procédait à l’ouverture des travaux de cet atelier d’information, de sensibilisation et de réflexion sur la stratégie de lutte contre les infractions au code de l’électricité, réunissant les directeurs régionaux et départementaux du ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie.

« Il est important de rappeler que les infractions au Code de l’électricité constituent l’un des principaux obstacles à l’équilibre économique et financier durable du secteur de l’électricité », a déclaré M. Cissé, soulignant que « le préjudice subi par la Côte d’Ivoire en 2019 lié principalement à la fraude sur l’électricité est estimé, environ 40 milliards de francs CFA ».

Poursuivant, il a égrené les actions menées pour endiguer ce fléau. Il s’agit notamment de l’assermentation des agents de la direction générale de l’Energie et des agents des services énergies des directions régionales et départementales, puis de l’atelier de formation des agents assermentés de la direction générale de l’énergie pour la lutte contre les fraudes qui a permis de lancer les bases de la lutte contre les infractions.

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), concessionnaire du service public de l’électricité a également entrepris depuis quelques années des actions de lutte contre la fraude sur toute l’étendue du territoire national, a ajouté M. Sabati Cissé.

Grâce à ces actions, a-t-il noté, des progrès importants ont été enregistrés. Cependant, certains défis restent à relever. Ainsi, la direction générale de l’Energie a tenu à associer tous les services énergies, les directions régionales et départementales afin de créer une synergie d’actions sur l’ensemble du territoire national pour lutter efficacement contre les infractions au Code de l’électricité.

Auparavant, le Directeur du suivi et de la réglementation de l’Energie, Moussa Koné a présenté les différentes thématiques qui meubleront ces travaux qui s’achèvent jeudi.

 Il s’agit entre autres du cadre institutionnel du secteur de l’électricité, des dispositions du code de l’électricité notamment celles relatives à la répression des infractions et de l’identification des bases d’une stratégie commune de lutte contre ce fléau.

Côte d’Ivoire: une firme crée en un an 50 emplois via le recyclage de déchets

Une firme opérant dans l’agroalimentaire a annoncé, mardi, avoir créé en Côte d’Ivoire en un an 50 emplois viables via le recyclage de déchets.

L’annonce a été faite par Thomas Caso, Directeur général  Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse.

M. Thomas Caso s’exprimait à l’occasion du lancement de la deuxième édition de la Foire Francophone sur la gestion et le recyclage des déchets, organisé par la Fondation Magic System en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).

Le groupe, selon la vision de ses dirigeants, vise 100% d’emballages utilisées dans ses usines recyclables d’ici à 2025. En Côte d’Ivoire, depuis 2019, la firme explore de nouvelles approches dans le processus de collecte et de tri des déchets plastiques.

« Avec ce modèle, en 2020, nous avons pu collecter et recycler 587 tonnes de déchets plastiques, et nous avons créé 50 emplois directs et indirects et sensibilisé plus de 3 500 personnes », a ajouté M. Caso. 

Le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana, a salué cette initiative de la Fondation Magic System qui « permet d’intéresser les jeunes aux enjeux du changement climatique et de la gestion des déchets ».

« Quand je vois autant de jeunes venir autour des ordures, c’est qu’il y’a quelque chose qui les attire », le business qui en est suscité, « c’est pourquoi, je suis content de l’initiative de A’Salfo et de la Fondation Magic System », a-t- il lancé.

Pour lui, cette fondation, « en ajoutant sa voix à celle des autres et de l’institutionnel, ça nous permet de faire des pas de géant dans la gestion des déchets », qui est un secteur pourvoyeur d’emplois. En Côte d’Ivoire, environ 10% de métiers verts sont créés dans le pays.

La firme veut poursuivre son leadership auprès des acteurs privés. Dans cet élan, en 2020, elle a co-fondé l’Association ivoirienne de valorisation de déchets plastiques et assure la vice-présidence.

« Il s’agit d’un collège d’entreprises privées investies autour d’une meilleure gestion des déchets plastiques », a fait savoir M. Thomas Caso.

Économie verte

La foire francophone a regroupé plusieurs entreprises locales et opérantes dans l’espace de la francophonie, qui font la collecte et le recyclage des déchets, surtout les déchets plastiques qui sont polluants pour la nature.

Assamoi Linda Okkossi, responsable sécurité, santé et environnement à Nestlé Côte d’Ivoire et Sénégal, a fait savoir que l’entreprise, en interne, a développé un programme zéro déchet à la décharge.

La société qui envoyait près de 7.000 tonnes de déchets à la décharge, depuis 2018, envoie aujourd’hui « zéro déchet à la décharge ». Avec les déchets sous forme de papiers, l’entreprise fabrique des alvéoles d’oeufs, tandis que les déchets plastiques sont transformés en pavés ou des seaux.

Ses déchets organiques, tels le marc du café, l’entreprise les utilise  pour faire de l’engrais. La masse maggi issue des déchets usines est transformée en biocarburant, notamment en bio gasoil et en bio fuel. Et ce, en partenariat avec une structure locale.

Au regard de ces efforts, il a été décerné à la firme le prix de la meilleure entreprise écocitoyenne de Côte d’Ivoire en 2017 et 2019.

Transformer l’avenir 

La foire francophone sur la gestion et le recyclage des déchets est ouvert à tous les jeunes de l’espace francophone porteurs d’initiatives dans le domaine, aux acteurs publics et privés de développement et aux institutions.

La jeunesse a été impliquée au coeur de ce projet parce que « notre continent est composé aujourd’hui à 70% de jeunes et on ne peut pas parler d’avenir sans associer les jeunes à un tel projet », a soutenu A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System.

Cette plateforme vise à amener « les jeunes à prendre leur avenir en main. Il va arriver une certaine époque où certaines générations ne seront plus là et ce sont les jeunes qui vont subir les affres du changement climatique. Donc, c’est important qu’on interpelle cette jeunesse », a-t-il dit. 

Les jeunes viennent « exposer leurs initiatives aux fins d’être accompagnés par des partenaires comme l’Union européenne qui met à la disposition des jeunes un lien pour présenter des projets qui peuvent être financés jusqu’à hauteur de 5 millions Fcfa », a fait remarquer A’Salfo.   

L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a conseillé les jeunes de ne jamais attendre les opportunités, mais à les chercher et faire un maximum pour réaliser leurs rêves.

Mali : démission du président et du PM de transition

Le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane ont rendu le tablier.Ils ont rendu publique leur démission ce mercredi en présence de la délégation de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

C’est le colonel Assimi Goïta, chef de la junte militaire, qui assure désormais la présidence du pays.

Le président de la transition N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane sont retenus depuis dimanche après-midi dans le camp de Kati après avoir été arrêtés par des éléments de la Garde nationale.

Ils ont été déchargés de leurs prérogatives, hier mardi, par le colonel Assimi Goïta qui était jusqu’à ce jour le vice-président de la transition.

Affaire Guelor Kanga : la CAF rejette la plainte de la FECOFA

La Confédération Africaine de Football (CAF),  vient de rejeter la plainte de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) concernant le joueur Guelor Kanga Kaku, de nationale gabonaise.

Selon la CAF, les preuves apportées par la République Démocratique du Congo n’ont été visiblement suffisantes pour lui donner gain de cause.