La célébration de la journée internationale de la veuve ce mercredi 23 juin

C’est grâce à une initiative de la Première dame du Gabon Madame Sylvia Mbongo Ondimba, portée à l’ONU par la diplomatie gabonaise,  que les veuves  célèbrent depuis le 23 juin 2010, cette journée internationale les mettant à l’honneur tout le 23 juin de l’année.

Il sied de noter que, cette journée a été adoptée par l’Assemblée Générale des Nations-Unies le 21 décembre 2010. Elle est le résultat d’un plaidoyer entrepris par la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba. Dans le monde, on recense près de 250 millions de veuves.

Il faut le dire qu’au Gabon, comme dans beaucoup de pays africains, les veuves sont souvent confrontées à la solitude et au rejet de la belle-famille. A travers cette journée la veuve peut se souvenir de ce qu’elle est et être remarquée dans la société.

Sénégal : la commémoration des 10 ans du M23 à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, reviennent sur le dixième anniversaire du mouvement du 23 juin et divers autres sujets.Le M23, coalition de partis politiques et d’organisation de la société civile contre le troisième mandat d’Abdoulaye Wade en 2011 fête ses 10 ans aujourd’hui. Après une décennie d’existence, son héritage est disputé entre le M23 et le mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) mis sur pied après les émeutes de mars.

Alors que le M23 va tenir son rassemblement Place de la Nation, le M2D qui se réclame comme l’héritier « légitime » du M23, va tenir son rassemblement au terrain d’Hlm-Grand Yoff informe Le Quotidien, qui parle de « 23 juin divisé par deux».

Sud Quotidien parle d’une commémoration sur fond de suspicions autour du troisième mandat. Dix ans après sa création, « la classe politique toujours à l’épreuve » renseigne le journal.

Pour Walf Quotidien, c’est une « veillée d’armes contre le troisième mandat ». Le journal ajoute que le défi pour le M23 et le M2D sera la « mobilisation ».

Qui remportera la bataille de la « mobilisation » s’interroge L’AS dans sa Une qui note le silence intrigant de l’ancien président du M23 Alioune Tine. Pendant ce temps, le journal informe que le M2D, mouvement rival part en « croisade » contre le « troisième mandat » et les « dérives du régime ».

Pour Vox Populi, on assiste à une « résurrection de l’esprit du 23 juin, 10 ans après ». Pour les responsables du M2D qui « légitime » leur héritage, « le 23 juin symbolise la voix du peuple sénégalais chaque fois que les acquis démocratiques sont remis en question ».

Sur un autre registre, Le Soleil est revenu sur l’inauguration du Data center national de Diamniadio. « Le Sénégal, maître de ses données » titre le quotidien national qui ajoute que le président Macky Sall « exhorte » à une « migration rapide des données hébergées à l’étranger ».

L’Observateur revient sur l’ouverture du Forum d’Afrika-innovation qui va consacrer Dakar comme un « hub de réflexions sur l’avenir des villes ». A ce titre, Youssou Ndour cofondateur du Forum, estime que le « défi est énorme » pour l’édition de cette année. Le journal informe que « 17 entreprises belges vont aller à la rencontre du marché sénégalais » lors de ce conclave.

Libération évente un scandale à la société de carrière du Sénégal avec le  détournement présumé de « 250 millions F Cfa ». Le journal annonce que le parquet va ouvror une information judiciaire du parquet et qu’un juge d’instruction sera saisi à cet effet.

En sport, Record met en exergue le choc de « champions » ce soir entre le Portugal et la France » décisif pour la qualification à l’Euro. Au même moment, l’Allemagne va jouer sa qualification face à la Hongrie.

Stades évoque une pression maximale pour la France, l’Allemagne, le Portugal et la Hongrie qui vont se disputer les deux premiers tickets de la poule et éventuellement la place de meilleur troisième.

Migration, social et culture au menu des quotidiens marocains

L’immigration au Maroc, les implications de la détention préventive et le volet culturel sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le phénomène de l’immigration au Maroc, écrit que depuis plusieurs années, le Royaume s’est progressivement transformé en pays d’accueil plus que de passage.

Cette transformation est le résultat de la conjonction de deux facteurs essentiels: le premier est que le niveau de développement du pays a nettement évolué au point que les migrants une fois sur le territoire national y découvrent un environnement où ils peuvent aspirer à des conditions de vie meilleures et où ils peuvent espérer une évolution.

Le second est que le Maroc a mis en place, il y a quelques années, une véritable politique volontariste pour l’intégration des migrants qui arrivent sur le territoire national, explique le journal.

Ce faisant, le Maroc assume pleinement ses responsabilités vis-à-vis de l’Europe et son statut de pays précurseur pour le continent, note-t-il.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ estime que la sécurité et les conditions de vie meilleures sont les principales raisons du choix du Maroc comme destination. « Environ un migrant sur 5 (19,1%) a choisi de venir au Maroc en raison de la sécurité qui y prévaut, 19,3% parmi les hommes et 18,9% parmi les femmes, selon le Haut-Commissariat au Plan.

La deuxième raison est liée aux meilleures conditions de vie au Maroc avec 18%, 17,2% parmi les hommes et 19% parmi les femmes, fait savoir le HCP dans une note sur les résultats de l’enquête nationale sur la migration forcée de 2021. Cette enquête a couvert un échantillon de 3.000 migrants répartis en 2.200 migrants régularisés ou en situation irrégulière et 800 réfugiés ou demandeurs d’asile, fait savoir le quotidien.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain à Rabat abritera, du 7 juillet au 9 octobre 2021, l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc », une première sur le continent africain et dans le monde arabe.

« Près de deux siècles après son voyage au Maroc, le peintre Eugène Delacroix revient à Rabat, au Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain, du 7 juillet au 9 octobre 2021. L’exposition +Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc+, organisée avec le Musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, est une première sur le continent africain et dans le monde arabe », indique lundi la Fondation nationale des musées.

+L’Economiste+, s’intéresse aux implications de la détention préventive, souligne la nécessité de faire des efforts pour éviter les grèves de la faim et de faire en sorte que « les différents cas puissent connaître un dénouement heureux ».

La publication estime que le guide, élaboré par le Conseil national des droits de l’homme en collaboration avec l’administration pénitentiaire, la présidence du ministère public et celui de la Santé, vient rappeler que la mobilisation institutionnelle reste attachée à la constitutionnalisation du droit à la vie et avec pour mot d’ordre de sauver les grévistes avant tout, tant par les tentatives de médiation que par la vigilance du corps médical.

Il souligne l’importance majeure de voir cette orientation perceptible partout et de ne ménager aucun effort pour améliorer le système.

Fake news: visé par des plaintes, l’avatar Chris Yapi invité à « montrer son visage »

L’avatar Chris Yapi est visé par des plaintes en Côte d’Ivoire pour fake news, a indiqué mardi le procureur de la République, Christophe Richard Adou, l’invitant à « montrer son visage » afin d’assumer ses posts.

M. Christophe Richard Adou, procureur de la République près le tribunal d’Abidjan-Plateau, s’exprimait à une tribune du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) autour du thème : « médias et droits de l’homme, comment coopérer face aux fake news ? », au siège de cette institution, à Abidjan.

« Quand on fait quelque chose en toute responsabilité, on doit montrer son visage, parce que les publications peuvent entraîner des troubles à l’ordre public et l’opposition des uns contre les autres », a déclaré le procureur Richard Adou à la suite d’une question.

Pour le procureur, « ce n’est pas la meilleure façon de lutter; parce que les médias sociaux ont un rôle aussi éducatif, mais pourquoi diantre, on se cacherait derrière des pseudonymes, des avatars et autres pour troubler l’ordre public ? ».

« Il y a beaucoup de plaintes et le procureur s’est auto-saisi, nous le recherchons, la personne elle-même le sait et un jour où l’autre, elle finira par se faire prendre, mais on espère que d’ici là il n’y aura pas des dégâts irréparables », a ajouté M. Richard Adou.

« Tous les Ivoiriens connaissent Chris Yapi, je pense que c’est la personne la plus célèbre de Côte d’Ivoire. Moi-même, je pensais que j’étais célèbre, mais Chris Yapi est plus célèbre que moi, surtout que lui il ne ment jamais », a-t-il ironisé.

Chris Yapi a « publié qu’ il a consulté les registres de décès et qu’il y a un président d’institution qui est décédé. Je crois qu’ il faut qu’ on soit sérieux, vous imaginez le préjudice moral qu’on cause à la famille de quelqu’un qu’on annonce le décès? », a-t-il poursuivi.

  

Il a fait observer que « des informations publiées n’ont pas conformes à la réalité (et) quand on est garçon on vient devant la nation (pour parler); mais pourquoi se cacher derrière un anonymat malveillant « .

Les délits, dira-t-il, c’est sur un délai de « trois ans avant que ça ne se prescrivent, donc à tout moment les auteurs peuvent être poursuivis », c’est pourquoi les populations doivent « utiliser les médias sociaux avec responsabilité ».

« On a découvert plusieurs vaccins anti-Covid-19, mais « il y a plusieurs personnes qui font chaque jour des productions, sans être des spécialistes, ou des professeurs en médecine qui disent que ceux qui ont fait tel vaccin ont deux années pour vivre », a-t-il déploré.

Tout cela, préviendra-t-il, « est de nature à décourager les gens, ce qui fait qu’ il y a beaucoup de personnes qui hésitent encore à se faire vacciner ». Des individus peuvent mourir à cause de ces posts et il faut leur appliquer la rigueur de la loi pénale.

Une étude publiée dans une revue américaine, dira-t-il, a montré que « les fake news liées au Covid-19 auraient causé la mort d’environ 800 personnes dans le monde et entraîné l’hospitalisation de 5800 individus. En outre, une soixantaine de personnes sont devenues aveugles après avoir bu du méthanol.

Ceux qui diffusent ces genres d’informations ou qui les reproduisent sont passifs de poursuites judiciaires, et peuvent payer des amendes allant de 500.0000 à 20 millions Fcfa, a-t-il souligné,  rappelant que la dame à l’origine de la diffusion d’une vidéo qui a conduit au meurtre d’un Nigérien à Abidjan, a été condamnée à cinq années d’emprisonnement.

« Avant de publier quelque chose, on doit se demander est-ce que cette publication ne va pas entraîner des troubles ou amener les gens à se loguer les uns contre les autres, ou ne va pas conduire à des morts d’hommes », a-t-il conseillé.

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci),  la faîtière de la presse numérique ivoirienne, Lassina Sermé, a fait observer qu’ il y a deux types de fake news  (fausses nouvelles): la désinformation et la mésinformation.

La désinformation est une fausse information émise de façon délibérée ou intentionnelle à l’effet de nuire à l’honorabilité d’une entité  ou d’une personne, alors que la mésinformation est une information qui peut se révéler fausse, mais sans intention de nuire.

Évoquant les nouveaux médias, le président du Repprelci a parlé d’Internet, du téléphone mobile et des médias sociaux (Facebook, Twitter…).  Ces nouveaux médias, très interactifs, font  la concurrence aux médias traditionnels.

M. Sermé a fait remarquer qu’ ils sont « difficiles à réglementer et à censurer », c’est pourquoi on peut être aux États-Unis et communiquer sur la Côte d’Ivoire, et seule la coopération judiciaire peut permettre d’interpeler les fautifs.

Alors que les journalistes respectent les normes liées à leur profession, les internautes, eux, n’ont aucune contrainte, ce qui les expose à des fake news. Il a invité les usagers d’Internet à utiliser des outils de vérification des images tels « Google image, Tineye, Invid, YouTube data view ».

Mme Régina Diplo qui représentait l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse imprimée et numérique, a relevé que l’institution veille à la liberté de la presse, tout en exhortant les médias à respecter le régime juridique de la presse et la déontologie du métier.

Maroc/Covid-19 : Le nombre de décès en baisse de 18,2% (ministère)

Le nombre des décès a enregistré une baisse de 18,2% durant les deux dernières semaines (8/21 juin), a indiqué mardi le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel de la situation épidémiologique au Maroc, faisant état d’une « stabilisation des indicateurs ».Si le taux de contamination a connu une augmentation sensible (+12,05%), le taux de positivité a enregistré une légère baisse, passant de 3,87% à 3,31%, a-t-on ajouté dans ce bilan, présenté par le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, relevant que les cas actifs se sont élevés à 3.732, contre 3.165 deux semaines auparavant (+18%).

Alors que le nombre des cas critiques admis aux unités de soins intensifs est resté stable, celui des patients sous intubation a baissé de 50% durant la même période, s’est-il réjoui.

De manière générale, la situation épidémiologique demeure sous contrôle, a-t-il considéré, appelant à davantage de vigilance afin d’éviter toute résurgence de la diffusion du virus.

Maroc : La banque centrale maintient son taux directeur inchangé à 1,5%

La banque centrale du Maroc a décidé de maintenir son taux directeur inchangé à 1,5%, estimant que l’orientation de la politique monétaire reste largement accommodante et les conditions de financement adéquates.Dans un communiqué publié mardi à l’issue de la réunion de son Conseil, la banque centrale a jugé que le niveau actuel du taux directeur demeure « approprié ».

Analysant l’évolution de la situation sanitaire et la conjoncture économique aux niveaux national et international, ainsi que les projections macroéconomiques de la Banque à moyen terme, l’institution monétaire a estimé à cet égard que la reprise de l’activité se poursuit à un rythme soutenu, favorisée par l’assouplissement des restrictions, les conditions de financement accommodantes et le stimulus budgétaire.

Les perspectives restent toutefois « entourées d’un niveau élevé d’incertitudes en lien notamment avec l’apparition de nouveaux variants du virus et les disparités entre pays en termes de rythme de vaccination ».

Côté inflation, le Conseil a noté qu’après des taux de 0,7% en 2020 et de 0,1% au premier trimestre de 2021, l’inflation a atteint 1,7% en moyenne au cours des mois d’avril et mai.

Sous l’effet de la hausse prévue des cours internationaux du pétrole et de certains produits alimentaires, ainsi que de l’amélioration de la demande intérieure, elle devrait poursuivre son accélération tout en restant à des niveaux modérés, ressortant à 1% sur l’ensemble de cette année et à 1,2% en 2022. Sa composante sous-jacente augmenterait de 0,5% en 2020 à 1,2% en 2021, puis à 1,5% en 2022.

En rappelant les données provisoires des comptes nationaux annuels pour 2020 publiées par le HCP (une contraction de l’économie de 6,3% au lieu de 7,1%), le Conseil prévoit une poursuite de la reprise économique observée ces derniers mois, « soutenue, d’une part, par les mesures de relance budgétaire et l’orientation accommodante de la politique monétaire et, d’autre part, par les progrès notables de la campagne de vaccination et l’assouplissement des restrictions sanitaires ».

Ainsi, selon les projections de la banque centrale, la croissance atteindrait 5,3% cette année, portée par une hausse de 3,6% de la valeur ajoutée des activités non agricoles et un rebond de 17,6% de celle du secteur agricole.

En 2022, la croissance se consoliderait à 3,3%, avec une poursuite de l’amélioration du rythme des activités non agricoles à 3,8% et une baisse de 2% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne de 75 millions de quintaux.

Mauritanie: L’ex-président Aziz incarcéré

L’ex-président mauritanien a été envoyé mardi soir en prison sur décision d’un juge.Un juge d’instruction du tribunal de Nouakchott, la capitale, qui a auditionné, mardi 22 juin, l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a décidé de l’incarcérer.

Des mesures de sécurité strictes ont été imposées aux abords du palais de justice lors de l’audition de l’ancien chef de l’Etat, et en conjonction avec le prononcé de la décision de le renvoyer en prison.

Ould Abdelaziz serait placé dans un appartement privé pendant deux semaines, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 avant d’être placé en détention à la prison.

L’ex-président mauritanien avait quitté le pouvoir mi-2019, mais une commission d’enquête parlementaire a émis des soupçons sur son implication dans des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens publics.

Depuis mars dernier, il est placé sous contrôle judiciaire strict.

Le juge d’instruction du tribunal de Nouakchott, la capitale, qui a auditionné, mardi 22 juin, l’ancien mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a décidé de l’incarcérer.

Des mesures de sécurité strictes ont été imposées aux abords du palais de justice lors de l’audition de l’ancien chef de l’Etat, et en conjonction avec le prononcé de la décision de le renvoyer en prison.

Ould Abdelaziz serait placé dans un appartement privé pendant deux semaines, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 avant d’être placé en détention à la prison.

L’ex-président mauritanien avait quitté le pouvoir mi-2019, mais une commission d’enquête parlementaire a émis des soupçons sur son implication dans des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens publics.

Depuis mars dernier, il est placé sous contrôle judiciaire strict.

Acquisition d’une parcelle de 5 hectares pour les journalistes ivoiriens

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a acquis, mardi , une parcelle de terre de cinq hectares avec un Arrêté de concession définitive (ACD) à Bingerville Akpé Résidentiel, dans la banlieue Est d’Abidjan.

Cette acquisition a fait l’objet d’une signature, devant notaire, de l’acte de vente de la parcelle. Au terme de l’acte paraphé par « M. Karim Yassine gérant de la société cédante, GDS, et M. Cissé Sindou Président du Conseil d’administration (PCA) de la MS-Médias, l’acquéreur (MS-Médias), à compter de ce jour, devient le propriétaire de ladite parcelle ».     

« Désormais, la mutuelle dispose du site de cinq hectares » s’est félicité le PCA de la MS-Médias, Cissé Sindou, annonçant dans la foulée que la mutuelle « y effectuera des travaux de terrassement » dans quelques jours.

Les prochaines étapes seront  le morcellement en des lots de 200, 300 et 500 m2, le bornage et l’attribution des lots aux souscripteurs.   

Cette parcelle est  acquise dans le cadre du projet d’acquisition de terrains nus initié par la MS-Médias au bénéfice des travailleurs des médias et des personnels du secteur de la Communication et des médias.  

Cette acquisition a été possible grâce à un emprunt bancaire obtenu par la MS-Médias avec la caution du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP)  représenté à cette cérémonie de signature par Monsieur Camara Bangaly.    

       

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Elle dispose de trois produits opérationnels que sont l’assurance santé, le Fonds de solidarité et le projet immobilier.

Maroc : La FAO, l’OIE et l’OMS lancent un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le ministère marocain de l’Agriculture ont lancé, mardi, un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens à travers une approche « One Health au Maroc ».Conçu en 2019, ce projet doté d’un budget de 1 million de dollar, devrait opérer sur une période de 18 mois, et a pour objectifs d’améliorer les capacités du pays pour la conception et la mise en œuvre de cadres politiques, de plans et de programmes d’investissement liés à la résistance aux antimicrobiens, de développer les systèmes de génération, d’analyse et d’interprétation des données sur la résistance et la consommation des antimicrobiens et de renforcer les systèmes de biosécurité et de prévention et contrôle des infections (IPC), indique un communiqué du ministère marocain de l’Agriculture, parvenu à APA.

Ayant pour origine le Fond fiduciaire multipartenaires, dont le Maroc a été parmi les premiers pays à bénéficier, ce projet vient en appui au Plan stratégique national pour la prévention et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens au Maroc qui vise à mettre en place un dispositif de gouvernance au niveau national, à renforcer les connaissances à travers la surveillance et la recherche, à réduire l’incidence des infections grâce à la prévention et au contrôle, et enfin à optimiser l’usage des antibiotiques en médecine humaine et animale.

Intervenants virtuellement lors de cette rencontre, le Secrétaire général du Département de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, se sont félicités de l’organisation de cet évènement qui affirme l’importance qu’accorde le Maroc à la surveillance, l’évaluation et l’analyse de la résistance aux antimicrobiens au niveau national et réaffirment l’engagement des ministères qu’ils représentent à mener ensemble une réflexion sur la formulation d’actions pour accompagner la mise en œuvre du plan d’action national.

Ce lancement s’est prolongé par un atelier national sur « l’Approche progressive de gestion de la résistance aux antimicrobiens (PMP-AMR) » organisé du 22 au 24 juin 2021 à Rabat, dont un des objectifs visés est l’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action national (PAN) de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

Cet atelier animé par des experts internationaux (FAO, OIE et OMS) a été l’occasion pour les participants de s’initier à l’outil « Progressive Management Pathway (PMP) on Antimicrobial Resistance ».

Cette méthode d’évaluation, développée par la FAO, est destinée à les pays à entreprendre des actions concrètes basées sur le renforcement de la communication, la surveillance, la gouvernance et des bonnes pratiques en vue d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action national selon l’approche « One Health », visant une meilleure gestion des risques de résistance aux antimicrobiens et une utilisation plus prudente des antimicrobiens.

Présentation à Abidjan de la ligne Dakar-New York et Washington

A Abidjan, la capitale économique ivoirienne, des agences de voyage et des entreprises, ont été instruites sur le déploiement de Air Sénégal avec la ligne Dakar-New York et Washington qui s’ouvre le 2 septembre 2021.

L’information a été portée, mardi à Abidjan, par une délégation de la compagnie. Selon Mme Saoudatou Ndongo, la directrice des ventes et de la distribution, la desserte se fera « sur New-York et Washington à partir du 2 septembre 2021 ».  

« Notre venue à Abidjan est pour rencontrer le réseau de distribution, les agences de voyage, mais également les corporates et les entreprises qui ont à voyager énormément ainsi que les institutionnels », a-t-elle indiqué, en marge d’une réunion. 

Cette tournée a lieu dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. D’Abidjan, la délégation devrait se rendre à Conakry, tandis qu’une autre équipe scrute l’horizon au Mali et au Cameroun « pour sensibiliser à l’ouverture de cette destination ».  

Air Sénégal existe depuis trois ans. Elle avait un réseau régional avec des vols sur l’Afrique de l’Ouest et du centre, sur l’Europe avec un quotidien sur Paris, des vols sur Marseille, Lyon, Milan, Barcelone et se développe aujourd’hui sur les États-Unis. 

Avec des avions neufs, configurés entre business class, prenium et économique, la société veut satisfaire toutes les bourses. Elle offre par ailleurs un temps de transit d’environ 2 heures à Dakar pour pourvoir se rendre aux États-Unis.