Ethiopie : l’UA valide le processus électoral

Le processus électoral éthiopien ayant abouti aux élections de ce lundi 21 juin 2021 a été crédible, selon la Mission d’observation électorale de l’Union africaine (MOEUA).L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, chef de la MOEUA a déclaré que « l’Ethiopie a organisé des élections bien meilleures que les précédentes, malgré quelques défis dans certaines localités ».

Selon M. Obasanjo, les sixièmes élections générales en Éthiopie se sont déroulées « bien mieux » que les précédentes.

« Sur ce que nous avons observé pendant cette journée de vote, l’impression a été bien meilleure que celle des élections passées en termes de mobilisation pour une bonne participation électorale, malgré quelques couacs », a-t-il souligné à des journalistes.

A son avis, les couacs « sont, bien sûr, compréhensibles » à cause du Copvid-19 et d’un problème de logistique.

Le chef de la délégation de l’UA a déclaré que les organes exécutifs électoraux du Conseil national électoral d’Éthiopie ont apporté une réponse rapide et résolu les problèmes de manière efficace.

Olusegun Obasanjo a affirmé que sa mission a observé des dizaines de bureaux de vote et constaté un bon déroulement du scrutin dans la capitale, Addis-Abeba.

« Aujourd’hui, j’ai visité des dizaines de bureaux de vote à Addis-Abeba. Et ce que j’ai vu ressemble à ce que vous avez vu ici. Certains électeurs sont sortis à six heures et d’autres même avant six heures. Ils ont tous été patients et ont voté », a expliqué Obasanjo.

Il a ajouté que les représentants des partis présents dans de nombreux bureaux de vote sont très satisfaits du déroulement des opérations.

Saison des pluies: les populations ivoiriennes invitées au civisme

De fortes pluies s’abattent depuis quelques jours sur la Côte d’Ivoire où le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana a invité, dimanche, les populations à un comportement civique.

M. Fofana a lancé cet appel à l’issue d’une tournée dans des quartiers de Cocody (Est d’Abidjan), pour constater l’impact de la forte pluie de samedi à dimanche sur les ouvrages de drainage des eaux de ruissellement, rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

« C’est un appel que nous lançons à tous nos compatriotes: il faut s’assurer, avant de commencer une construction, d’avoir le permis de construire (…) Même quand les ouvrages sont construits, leur fonctionnement est mis à rude épreuve par les arrivées des déchets, parce que nos compatriotes continuent de se servir des caniveaux, des canalisations de drainage comme des dépotoirs d’ordures », a regretté le ministre.

« Arrêtons de déverser nos ordures dans les caniveaux, parce que quand il pleut, l’eau de pluie les ramènent au point le plus bas et c’est ce que nous voyons au carrefour de l’Indénié, au niveau du barrage de Bonoumin et dans d’autres zones, où quand l’eau se retire, on retrouve des déchets de tous ordres », a-t-il poursuivi.

Le pays, cette année, a connu une longue saison sèche. La saison pluvieuse qui s’annonce, pourrait encore entraîner des dégâts, car des populations demeurent encore dans des zones à risques, notamment dans les talwegs, les bassins d’orage et les flancs de collines.

Le ministre de l’Assainissement et de la salubrité s’est rendu successivement à la Rue ministre, à Saint-Viateur, Allabra, Bounoumin, 9 Kilos (des quartiers de la Riviéra-Cocody) et au carrefour de l’Indénié pour constater l’impact de ces premières pluies.

 « Nous avons des zones critiques qui ont été inondées. La raison, c’est qu’il y a des retenues à faire en amont de ces zones qui ne sont pas encore faites. Tant qu’on ne les aura pas faites, on a des risques d’inondations. Au niveau de Saint-Viateur, un ouvrage de drainage est carrément dans l’enceinte de l’école », a expliqué le ministre, cité dans cette note d’information.

« Ce sont des questions que nous devons régler, parce que l’eau doit circuler, elle a son chemin naturel. Nous faisons des ouvrages pour guider l’eau, mais quand les ouvrages ne sont pas suffisants, les risques d’inondations sont là », a-t-il fait observer.

Selon lui, le risque ne sera pas à zéro tant que « nous n’aurons pas construit tous les ouvrages de drainage prévu dans le schéma-directeur, mais il est réduit de façon significative dans les zones critiques, les dégâts matériels sont minimes ».

Dans la foulée, M. Fofana, a souligné la priorité de son département ministériel  au cours de cette saison pluvieuse.

 « Notre première priorité c’est qu’il n’y ait pas des inondations qui aboutissent à des pertes en vies humaines et à des dégâts matériels importants. Notre objectif, cette année, c’est qu’il y ait 0 mort lié aux inondations », a expliqué le ministre.

Pour l’instant, a-t-il ajouté, « on ne déplore pas encore de pertes en vies humaines dans les zones qui ont connu des inondations importantes les années précédentes, comme Allabra, parce la capacité des ouvrages a été augmentée (…) ».

 « Aujourd’hui, on est retardé dans l’exécution des travaux du schéma-directeur, parce que les sites de certains ouvrages que nous devons construire absolument pour réduire les risques d’inondations sont occupés, à telle enseigne que si on veut indemniser toutes ces personnes, le montant des indemnisations est supérieur au coût des projets», a déploré Bouaké Fofana.

 « Il s’agit donc de sensibiliser les populations. Ne construisons pas dans des zones inondables. Est-ce qu’on peut construire sur une route sous prétexte  qu’on a un papier ? », a interrogé le ministre, relevant qu’il « y’a des zones inondables, des bassins d’orage, mais nos compatriotes construisent dans ces bassins ».

Des inondations et des glissements de terrains ont fait 18 morts en juin 2018 à Abidjan, ce qui a amené le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.

Afrique/Investissements : pas de retour rapide aux niveaux pré-pandémie

Les flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE) vers l’Afrique ont baissé de 16% en 2020, à 40 milliards de dollars, contre 47 milliards de dollars en 2019, et ne devraient retrouver le niveau d’avant la pandémie qu’en 2022.Lourdement affectée par la pandémie de la Covid-19, l’Afrique attendra plus longtemps que les autres continents avant de revoir un flux important d’IDE. En effet, selon le Rapport 2021 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié ce lundi, les IDE vers le continent ne devraient croître que de 5 % en 2021, ce qui est inférieur aux taux de croissance prévus à l’échelle mondiale et dans les pays en développement.

Bien que la Cnuced prévoit une croissance des IDE en Afrique en 2021, une reprise économique tiède et un programme lent de déploiement des vaccins menacent l’ampleur de la reprise des investissements, explique le rapport.

Toutefois, relativise le directeur de l’investissement et des entreprises de la Cnuced, James Zhan, « malgré les prévisions d’une faible reprise de l’investissement en 2021, certains facteurs positifs permettent d’envisager une reprise de l’IDE d’ici 2022 et un retour aux niveaux pré-pandémie. »

L’organisme onusien fonde son optimisme sur quelques facteurs atténuants. Tout d’abord, la hausse attendue de la demande de produits de base, en particulier dans le secteur de l’énergie, dans un contexte de reprise de l’économie mondiale au second semestre 2021, entraînera une augmentation des investissements dans les ressources naturelles.

Deuxièmement, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales (CVM) et l’importance croissante des chaînes de valeur régionales (CVR) ouvriront de nouvelles perspectives aux pays africains.

Troisièmement, la mise en œuvre de projets clés annoncés en 2021 ou auparavant, y compris ceux qui ont été retardés en raison de la pandémie, pourrait soutenir les IDE.

Enfin, la finalisation imminente du protocole d’investissement durable de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) pourrait donner un élan aux investissements intracontinentaux.

Les Éthiopiens aux urnes sur fond de violences

Des millions d’électeurs éthiopiens votent ce lundi 21 juin 2021, dans un contexte de violences cycliques notamment au Tigré.Il s’agit des premières élections depuis l’entrée en fonction du Premier ministre Abiy Ahmed en 2018.

La période précédant le scrutin a été marquée par le conflit au Tigré, où les troupes fédérales sont accusées de violations des droits de l’Homme depuis le début des troubles en novembre dernier.

Le scrutin a été retardé jusqu’à une heure alors que les responsables électoraux attendaient les représentants des candidats dans certains bureaux de vote.

Le Code électoral éthiopien exige que les représentants de tous les candidats soient présents dans les bureaux de vote avant que le scrutin ne puisse commencer.

Bien que les élections aient lieu après avoir été reportées deux fois en raison du coronavirus, l’Éthiopie reste en proie à une crise intérieure complexe de nature politique et sociale.

L’exercice est considéré comme un test crucial pour le poste de Premier ministre d’Abiy Ahmed, considérant les défis auxquels est confronté le lauréat du prix Nobel.

En raison du conflit en cours au Tigré, les élections dans la région déchirée par la guerre ont été reportées, tandis qu’un climat d’insécurité a incité les autorités à suspendre le vote dans d’autres circonscriptions à travers le pays. L’inscription des électeurs dans certains points chauds n’a pas pu avoir lieu.

Le vote ne peut avoir lieu dans la région d’Oromia et dans certaines parties de la région d’Amhara, a déclaré Soleyana Shimeles, porte-parole du Conseil électoral national d’Éthiopie (NEBE).

Dans une déclaration faite quelques jours avant le scrutin, l’Union européenne s’est dite préoccupée par la violence qui sévit dans le pays, les violations des droits de l’homme et les tensions politiques, le harcèlement des professionnels des médias et la détention de membres de l’opposition.

L’UE a exhorté les autorités fédérales, locales et régionales à assurer un processus transparent et sûr, garantissant la participation libre et égale de tous les partis politiques et candidats.

Inauguration à Lomé du siège ouest-africain de African Guarantee Fund

African Guarantee Fund a inauguré, à Lomé, le siège social de sa filiale ouest-africaine (AGF West Africa), en présence d’un parterre de personnalités dont Kodjo Adedze, ministre togolais du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, représentant le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé.

Conçu par le cabinet togolais Eza architectures, dirigé par Eya-Eza Kao, ce nouveau siège social de six étages, situé à la cité OUA, d’une superficie utile totale de 5000m2, répond aux normes fonctionnelles et écologiques afin de créer un environnement de travail durable, viable et confortable pour les équipes et partenaires de AGF West Africa, rapporte une note d’information transmise à APA, précisant que l’inauguration est intervenue le 10 juin dernier.

L’achèvement de ce nouveau siège social de la filiale ouest-africaine de AGF, représente une étape importante pour African Guarantee Fund dans la réalisation de son ambition de devenir une institution financière de premier plan en Afrique.

 « Les nouveaux espaces de réunion collaboratifs, qui remplacent les bureaux plus conventionnels, sont destinés à maintenir l’inspiration du personnel, en soutenant la créativité, le travail d’équipe, l’innovation, et en augmentant le lien social entre les différents départements », souligne la note.

M. Felix Adahi Bikpo, Chairman de AGF et Président du conseil d’administration de AGF West Africa ainsi que M. Jules Ngankam, Group Ceo de AGF et Mme Sibi Lawson, DG par intérim de AGF West Africa ont pris part à cette inauguration de même que des représentations diplomatiques et d’établissements bancaires togolais.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique.

Il a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence Danoise de Développement International (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence Espagnole de Coopération et de Développement International (AECID) et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Les autres actionnaires sont : l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Nordique de Développement (NDF), le Fonds d’Investissement pour les Pays en Développement (IFU) et la KfW Development Bank. AGF est noté AA- par l’agence de notation Fitch Ratings.

Covid-19 : des entrepreneurs africains en concours d’innovations

Le département d’État américain et l’organisation internationale à but non lucratif, Pact, ont réuni, durant trois jours, 120 jeunes entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest afin de développer leurs solutions innovantes pour répondre aux défis liés à la Covid-19.Le Département d’Etat américain et l’ONG Pact misent sur la créativité de la jeunesse africaine pour venir à bout de la pandémie sur le continent. Durant 72 heures, ils ont convié des jeunes entrepreneurs africains à une réunion d’échange et de partage d’idées. Objectif : mettre leurs inventions au service de la lutte contre le coronavirus.

L’événement fait partie d’AfrIdea, un programme en cours, qui déverrouille le potentiel des entrepreneurs, des militants sociaux, et des développeurs ouest-africains, financé par le département d’État et mis en œuvre par Pact, informe un communiqué parvenu lundi à APA.

Par le biais de ce concours, d’une formation, d’un marathon d’idées et d’un financement de suivi, souligne la note, AfrIdea compte activer un réseau de jeunes entrepreneurs et innovateurs de la Guinée-Conakry, du Mali, du Sénégal, et du Togo pour relever les défis locaux.

Pour le Secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, « la meilleure façon de préparer les communautés pour les défis majeurs comme la pandémie est de construire la résilience, d’élargir les opportunités, de renforcer les voix locales des leaders émergents d’avant crise, et en garantissant que les innovations technologiques et les autres outils essentiels répondent aux besoins de ces mêmes communautés, pas seulement les personnes aisées et bien-connectées. »

À la fin de l’évènement, 12 groupes (trois de chaque pays) ont présenté leurs solutions innovantes à un panel de juges et 4 équipes de chaque pays ont été déclarées gagnantes. Les gagnants bénéficieront d’un coaching de six mois dans les incubateurs de leurs pays respectifs.

Après cette étape, 40 participants seront invités à demander un financement de démarrage pouvant atteindre 10.000 dollars pour chaque pays, et ils bénéficieront de six mois de conseils pour soutenir la phase pilote de leur entreprise.

« Ces derniers mois j’ai vu beaucoup d’idées merveilleuses et j’ai été encouragé par la passion et la motivation des centaines d’innovateurs », a dit l’agent principal de l’innovation et directrice de ce projet pour Pact, Taylor Cruz Mwila.

Côte d’Ivoire: Gbagbo demande officiellement le divorce à Simone Ehivet

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a saisi lundi la juctice ivoirienne d’une demande de divorce suite au « refus réitéré depuis des années de Simone Ehivet de consentir à une séparation amiable », selon une note dont APA a reçu copie.

« M. Laurent Gbagbo annonce qu’en raison du refus réitéré depuis des années de dame Simone Ehivet de consentir à une séparation amiable, au demeurant voie de règlement appropriée à leurs statuts personnel et politique réciproques, il s’est résolu à saisir ce jour le juge des affaires matrimoniales du tribunal de première instance d’Abidjan, d’une demande de divorce », indique une note de son conseil Me Claude Mentenon. La note précise que « cette annonce ne sera suivie d’aucun commentaire ».

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021 dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021 après 10 ans d’absence.

Le Zimbabwe pour une fonction publique réactive

Le Zimbabwe est prêt à mettre en œuvre une fonction publique réactive, selon le vice-président, Constantino Chiwenga.M. Chiwenga a affirmé qu’une « fonction publique robuste et réactive est un rouage essentiel dans la réalisation des idéaux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

Il s’exprimait lors de l’ouverture officielle de la 8e conférence annuelle de la Journée africaine de la fonction publique (APSD) qui se déroule dans la station balnéaire de Victoria Falls.

« Nous devons être nos propres champions et nous efforcer d’améliorer la vie de nos concitoyens », a déclaré M. Chiwenga.

La 8e édition de l’APSD se tient sous le thème : « Construire l’Afrique que nous voulons en adoptant une culture éthique qui sous-tend un leadership motivé dans un contexte de crise ».

L’Agenda 2063 de l’UA aspire à une Afrique unie et prospère qui sera l’un des principaux acteurs mondiaux d’ici 2063.

Les ministres chargés du travail et des affaires publiques et de la fonction publique dans les 55 États membres de l’UA participent à la conférence.

Neuf pays sont physiquement représentés à la conférence, les autres suivant les débats de manière virtuelle, conformément aux restrictions dues à la pandémie de Covid-19.

Les ministres discutent de l’état de la fonction publique du continent, des questions de gouvernance, des meilleures pratiques et des moyens innovants d’améliorer l’efficacité de la fonction publique, dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Le programme APSD est également observé dans plusieurs pays sous la forme d’un programme d’une semaine, du 21 au 25 juin, comprenant diverses activités.

Afrique : un prix pour l’engagement communautaire de la jeunesse

Le prix pour l’Action civique sera décerné pour la première fois lors du 3ème sommet AfricTivistes qui se tiendra à Nairobi (Kenya) en octobre 2021.A travers cette distinction, AfricTivistes veut récompenser les jeunes modèles et acteurs de changement pour favoriser une émulation chez l’ensemble de la jeunesse africaine.

« Nous comptons, à travers le Prix AfricTivistes pour l’Action Civique, honorer les champions citoyens du continent. Nous voulons démontrer le potentiel de la jeunesse africaine en tant que moteur de développement et acteur de changement. D’autant que depuis plus d’une décennie, les jeunes du continent rivalisent d’ingéniosité dans la construction de la citoyenneté et l’acquisition de nouvelles compétences », rapporte un communiqué d’AfricTivistes.

La structure qui regroupe des blogueurs et web activistes pour la démocratie en Afrique ajoute que les jeunes africains se sont montrés engagés pour répondre à des exigences de démocratie, de gouvernance et de transparence à travers des projets citoyens portés individuellement ou collectivement.

Le communiqué précise que jusque-là, AfricTivistes honorait les meilleurs journalistes et blogueurs qui s’activent dans l’engagement citoyen à travers le Prix Anna Guèye.

« Aujourd’hui, poursuit notre source, AfricTivistes va plus loin. Elle élève les jeunes africains qui se sont fait le plus remarquer dans le continent pour avoir initié des projets innovants ou actions civiques et citoyennes porteurs de changement dans leurs communautés respectives ».

Gabon : le BDC de Guy Christian Mavioga annonce une coalition avec le PDG du président Ali Bongo

Le Directoire du Bloc démocratique chrétien (BDC), a au terme d’une réunion tenue le 14 juin dernier à Libreville, indiqué dans son compte rendu que le parti envisageait la possibilité de son éventuelle fusion-absorption au sein  de la formation politique du président Ali Bongo, le Parti démocratique gabonais (PDG).

« A propos de la fusion-absorption, le BDC estime que cette question n’est pas à l’ordre du jour avant le Congrès qui se prépare. Néanmoins tout est possible en politique », a indiqué le BDC dans son compte rendu aux allures d’un communiqué.

Pour le BDC de Guy Christian Mavioga, « le parti encourage les formations à la fusion-absorption avec le PDG » pour, dit-il, préparer sereinement l’élection présidentielle de 2023  du candidat naturel de la majorité Ali Bongo Ondimba.

Pour rappel, le PDG a déjà absorbé Démocratie nouvelle (DN) de René Ndemezo’o Obang et le groupe Massavala de l’opposant Frederic Massavala Maboumba. Il a également avalé le Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV, majorité) et des Sociaux-démocrates-gabonais (SDG, majorité), deux formations politiques créées par les lieutenants de Brice Laccruche Alihanga, ancien Direction de Cabinet du Président de la République en détention préventive à la prison centrale de Libreville pour des faits supposés de détournement de deniers publics.