Gabon : les Ministres L. Bounda et Y. Nyonda soutiennent une famille sinistrée à Fougamou

Les deux membres du gouvernement  Raponda à savoir le Ministre des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi et le Ministre Délégué aux Affaires Étrangères, Yolande Nyonda, ont apporté leur soutien à une famille sinistrée de Fougamou.

Il sied de noter que ce fils et fille de la contrée, ont solidairement volé au secours de la famille Mapangou Jean-Claude dont la maison a été ravagée par les flammes d’un incendie d’une rare violence.

Ces deux Membres du Gouvernement ont de concert mandaté leurs collaborateurs, Gervais Marius Leckat et Emile Moungueka, afin d’aller présenter leur compassion à cette famille durement éprouvée.

Il faut rappeler que, si la maison incendiée est en cours de reconstruction, c’est grâce au concours d’autres fils de Tsamba-Magotsi, Léon Armel Bounda Balonzi et Yolande Nyonda l’ont intégralement équipé.

A noter que, la cérémonie qui s’est tenue en présence du Préfet du département de Tsamba-Magotsi a été l’occasion pour les émissaires des deux Membres du Gouvernement de souligner que cette « action concertée des membres du gouvernement traduit la politique de partage prônée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba et mise en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Rose Christiane Ossouka  Raponda».

 

Covid-19: lancement à Abidjan du vaccin Pfizer

Le directeur de l’Institut national de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire, Joseph Bénié, a procédé lundi au lancement du vaccin anti Covid-19, Pfizer, dans les 10 Districts sanitaires d’Abidjan.

Le lancement du vaccin Pfizer, le deuxième type de vaccin anti Covid-19 arrivé sur le sol ivoirien, a été fait au Centre Covid-19 du Parc des Sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Selon M. Bénie, cela s’inscrit dans le cadre du plan de riposte de l’Etat ivoirien contre la pandémie de Covid-19. Cente mille doses du vaccin Pfizer acquises mi-juin devraient être administrées à 50.000 personnes soit deux doses par individu. 

« Le vaccin Pfizer se fait en deux doses séparées de trois semaines d’intervalle », alors que celui de AstraZeneca passe de trois semaines à 12 semaines (3 mois), a-t-il ajouté.

Selon les experts, un temps relativement long entre la première et la deuxième dose d’AstraZeneca booste l’efficacité du vaccin. Cet écart donne d’ailleurs à l’Etat ivoirien de faire de nouvelles commandes, car le pays est en rupture de stock.

Le professeur Daniel Ekra, directeur coordonnateur du programme élargi de vaccination, a souligné que « le vaccin (Pfizer) va être « seulement déployé sur la ville d’Abidjan ».

Il a évoqué les contraintes liées au vaccin Pfizer « qui doit être conservé à moins de 80 degrés et ensuite être ramené entre +2 et +8 avant d’être administré ». Cette vaccination intervient comme une phase pilote. 

« Dès demain (mardi), on devrait pouvoir démarrer la vaccination (avec Pfizer) dans les Districts sanitaires », a-t-il rassuré. Plusieurs personnes venues très tôt faire le vaccin AstraZeneca ont été renvoyées parce qu’aucune dose n’était disponible.  

Le directeur coordonnateur du programme élargi de vaccination, Daniel Ekra, a fait savoir que d’ici à fin juin 2021, le vaccin AstraZeneca devrait être disponible et distribué sur l’ensemble du territoire national. 

Toutefois, les personnes ayant déjà fait le vaccin AstraZeneca ne peuvent pas faire celui de Pfizer, parce que « ce ne sont pas les mêmes types de vaccins », a-t-il poursuivi. 

« Ceux qui font le Pfizer aujourd’hui doivent continuer leur deuxième doses dans trois semaines et ceux qui ont eu le vaccin AstraZeneca attendront que nous ayons un nouvel approvisionnement pour faire leur deuxième dose d’AstraZeneca », a-t-il insisté. 

A la date du 20 juin 2021, la Côte d’Ivoire comptait 48.044 cas confirmés dont 47.445 personnes guéries, 308 décès et 291 cas actifs.

Le 19 juin, 1 324 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 725.916 doses de AstraZeneca administrées dont près de 650.000 personnes ayant reçu leur première dose.  

La vaccination contre la Covid-19, en Côte d’Ivoire, est « gratuite et volontaire » pour toutes les personnes de plus de 18 ans. 

Mouila: plusieurs morts dans une collusion entre un camion grumier et un véhicule de marque canter (Témoins)

Une collusion entre un camion grumier et un véhicule de marque canter transportant des ouvriers agricoles aurait tué de nombreuses personnes et blessée plusieurs autres, selon plusieurs témoins.

Certaines sources parlent de 5 morts. D’autres plus alarmistes signalent 11 morts. Certains blessés sont admis à l’hôpital de Mouila. D’autres sont évacués à l’hôpital de Bongolo à Lebamba plus équipé que celui de Mouila.

Les victimes seraient des ouvriers travaillant dans la palmerais à huile du groupe Olam pour le compte d’un sous-traitant. La ville de Mouila s’est réveillée en émoi.

A Mouila, Olam Palm dispose des très vastes palmerais. La société y a monté une de ses trois usines au Gabon de transformation d’huile de palme. Les deux autres sont à Lambaréné (centre) et Kango (une centaine de kilomètre de Libreville).

Source: gabonactu.com

La Chine favorable à un rééchelonnement de la dette du Congo

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a obtenu, ce lundi de son homologue chinois, Xi Jinping, la restructuration de la dette de son pays chiffrée à 1325 milliards F CFA.C’est une bouffée d’oxygène dont Brazzaville avait besoin. Lors d’une conférence de presse, tenue juste après l’entretien téléphonique entre les deux présidents, Robert Rigobert Andely, ministre congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public, a annoncé l’approbation par Xi Jinping de la proposition de restructuration de la dette congolaise émise par Denis Sassou Nguesso.

Devant la presse, M. Andely a rapporté que les présidents congolais et chinois ont convenu de « renvoyer la question du coût aux experts (des deux pays) pour fixer les modalités et les conditions ». Ce serait la seconde restructuration puisqu’une première a été effectuée en mai-juin 2019.

Pour convaincre l’empire du Milieu de lui accorder un moratoire, ce pays de l’Afrique centrale a notamment invoqué le nouveau coronavirus qui, selon le ministre des Finances, a accentué la crise économique que traverse le Congo.

A en croire Robert Rigobert Andely, l’accord trouvé avec la Chine devrait permettre au Congo de disposer davantage de ressources financières afin de « faire face à ses besoins » mais aussi de rétablir ses liens avec le Fonds Monétaire International (FMI).

En effet, l’argentier de la République du Congo a reconnu que la dette vis-à-vis de la Chine constitue « un obstacle » à la poursuite des relations avec l’institution de Bretton Woods à travers la Facilité Elargie de Crédit conclue en juillet 2019.

« Le Congo, contrairement à de nombreux Etats dans le monde, n’a pas bénéficié de la Facilité rapide de décaissement pour la Covid-19 mise en place le FMI », a regretté le ministre des Finances.

Ce dernier a estimé que la dette de son pays est devenue « plus insoutenable ». Elle se compose de « 1100 milliards F CFA pour la partie publique et bancaire et puis 225 milliards F CFA pour la partie privée et commerciale ».  Ces prêts ont, d’après M. Andely, été utilisés pour la réalisation de projets à Brazzaville principalement : « la Corniche, les tours jumelles, la route nationale 1… ».

De son côté, Denis Christel Sassou Nguesso, le ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, a précisé que les rapports sino-congolais sont régis par « le partenariat stratégique global » signé en 2006.

Le fils du chef de l’Etat congolais a, en outre, indiqué que Denis Sassou Nguesso et Xi Jinping ont réaffirmé leur engagement à renforcer cette coopération pour que « les différents projets initiés se poursuivent ».

Il s’agit entre autres de la couverture nationale en Télécommunications, du passage de l’analogique à la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et de la réhabilitation du chemin de fer Congo-Océan.

Sadio Mané offre un hôpital à son village natal

L’international sénégalais Sadio Mané, a financé et inauguré dimanche un hôpital d’un coût de 350 millions F Cfa dans son village natal de Bambaly, situé dans la région de Sédhiou, au sud du pays.Cette infrastructure offerte ensuite à l’Etat du Sénégal par l’attaquant des Lions, devrait relever la carte sanitaire de la localité. Après avoir construit un lycée de 150 millions en 2019, l’attaquant de Liverpool continue de s’illustrer discrètement dans le social.

Ce centre de santé qui vient à son heure, va polariser plus de 34 villages selon le gouverneur de la région Pape Demba Diallo. L’infrastructure comprend une maternité, une infirmerie, un bloc opératoire, une morgue et d’autres salles dédiées à la prise en charge de différentes pathologies.

« Cet hôpital est obtenu grâce à vous et pour vous la population de Sédhiou », a lancé Sadio Mané, fier de contribuer au développement de son terroir.

L’enfant de la région, fils du défunt imam du village, compte accompagner Bambaly dans son développement économique et social. Dans ses projets futurs, il envisage d’ériger un bureau de poste et une station d’essence dans la localité.

Ces nombreuses actions lui ont valu d’être reçu par le Président Macky Sall le 10 juin dernier. Le chef de l’Etat a profité de l’occasion pour lui témoigner la « reconnaissance » de la République.

Economie, environnement et tourisme au menu des quotidiens marocains

L’amélioration des prestations offertes aux MRE, les enjeux du nouveau modèle de développement, la gestion proactive des sources de pollution des eaux de baignade et la promotion du tourisme national sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le dispositif exceptionnel pour faciliter le retour des MRE et leur offrir des conditions et formules d’hébergement a rapidement fait des émules, notant que les pouvoirs publics, l’administration et les organismes d’accompagnement du secteur, notamment l’Office national marocain du tourisme et le ministère du tourisme, ont jusque-là pleinement rempli leur mission.

Maintenant, il appartient aux opérateurs eux-mêmes, et à eux seuls, de réussir ou non, et ce en faisant preuve de volontarisme, voire d’agressivité pour refidéliser leur clientèle qu’elle soit marocaine ou étrangère, souligne le quotidien, appelant à faire plus au niveau de la qualité de service et de la diversité des prestations.

Un touriste ne cherche plus seulement une prestation hôtelière sèche mais d’abord et surtout une expérience de voyage, fait-il savoir, ajoutant que c’est aux opérateurs de faire preuve de créativité car cela ne relève ni de l’administration ni des pouvoirs publics.

Abordant le nouveau modèle de développement (NMD), +L’Économiste+ souligne que l’économique est en première ligne dans le projet de transformation du pays, notant que la pandémie a sans doute décuplé l’urgence en resoulignant dans la foulée de nombreux dysfonctionnements et appelant à un sursaut.

Au-delà des déterminants micro ou macro, de leur caractère structurel ou conjoncturel, la crise du modèle de développement est aussi une crise de transversalité des enjeux, explique le journal, soutenant que « ceux-ci interrogent avant tout le rôle des institutions dans un indispensable effort de coordination ».

« Sans cela, impossible de réduire ces coûts de transactions qui font grincer la machine tout entière et sur lesquels le rapport sur le NMD prend bien soin de s’arrêter », observe-t-il.

+Al Bayane+ se fait l’écho du rapport sur la qualité des eaux de baignade des plages marocaines pour 2021 qui recommande que la mise en place de mesures de gestion proactive des sources de pollution des eaux de baignade s’avère nécessaire pour maintenir et améliorer leur qualité.

Le rapport souligne la nécessité de mettre en œuvre une série de mesures de gestion pour faire face aux profils de vulnérabilité des eaux de baignade. Il s’agit notamment de l’élimination des sources d’écoulement des eaux en temps sec, au niveau des exutoires des eaux pluviales débouchant à proximité des plages, et de la prévention des risques de pollution en cas de crues, indique le document.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se réjouit de la bonne nouvelle qui est finalement tombée ce week-end. Les résidents marocains devraient également bénéficier des remises exceptionnelles proposées par les transporteurs et les hôteliers aux MRE à l’occasion de la saison estivale qui démarre la semaine prochaine.

La publication revient sur la décision annoncée par la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH) de généraliser la remise exceptionnelle annoncée précédemment au profit des MRE qui souhaitent passer leurs vacances au Maroc.

Selon le quotidien, ce sont désormais l’ensemble des Marocains qui pourront en bénéficier, à condition que le séjour soit réservé pour une période ne dépassant pas le 30 septembre prochain. Plusieurs grands opérateurs hôteliers ont déjà adhéré à cette initiative qui devrait être généralisée à l’ensemble des établissements du Maroc.

La même source explique que les opérateurs touristiques s’activant dans divers domaines, comme le transport touristique, les agences de voyages et les agences de location de voitures, devraient également adhérer à cette campagne de séduction lancée par les professionnels de l’hébergement.

Côte d’Ivoire: les 12 nouveaux districts autonomes seront « improductifs », juge le Pdci

Le parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), ex-allié au pouvoir, juge la création des 12 nouveaux districts autonomes comme de nouvelles charges « exorbitantes et improductives », dans une déclaration.

« Quelles nouvelles charges encore exorbitantes et improductives va-t-on, une fois de plus, infliger au contribuable avec cette juxtaposition injustifiée de missions décentralisées ? », s’interroge le Pdci dans une déclaration transmise à APA.

Le Pdci estime que la création des districts autonomes avec à leur tête des ministres-gouverneurs intervient « pendant que l’État a déjà d’énormes difficultés à faire face aux charges de fonctionnement et d’investissement des nombreuses structures existantes que sont les Conseils régionaux et les mairies.

« Visiblement, ces nominations ne répondent pas à un souci de performance du service de proximité de l’État aux populations mais plutôt à une volonté manifeste de servir des intérêts d’amis et des calculs politiques partisans inavoués », martèle le parti.

Le Pdci « constate avec regret cette situation et la dénonce vigoureusement », indique la note qui mentionne que depuis le mois d’avril dernier, le pays connait une « inquiétante crise énergétique » et une inflation des prix de certaines denrées alimentaires et des produits de consommation qui frôlent une augmentation de plus de 50%. 

Pour le Pdci les espaces géographiques concernés par ces nouvelles nominations disposent déjà de Conseils régionaux contrairement aux districts autonomes de Yamoussoukro et d’Abidjan, dénonçant une « pléthore d’institutions décentralisées ».

En lieu et place d’un traitement d’urgence des questions touchant à l’amélioration du bien- être des Ivoiriens, « le chef de l’État a fait malheureusement le choix de la nomination à des postes de ministres-gouverneurs de personnalités récemment sorties de son gouvernement », s’insurge le Pdci.

Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a créé par décret le 9 juin 2021 douze nouveaux Districts autonomes en plus de ceux d’Abidjan et de Yamoussoukro et procédé à la signature d’un décret de nomination des ministres-gouverneurs des districts autonomes.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des activités politiques du président de la République.De retour du Fouta (Nord) où il a passé une semaine, Macky Sall a fait halte à Linguère et Dahra Djolof (Centre). Selon L’AS, « une marée humaine » a accueilli le chef de l’Etat.

Le Quotidien signale que le président « retrouve son Aly (Ngouille Ndiaye) ». A en croire ce journal, le passage du locataire du palais dans le fief de l’ancien ministre de l’Intérieur scelle « leurs retrouvailles publiques ».

Seydou Guèye, Coordonnateur de la Communication de la Présidence de la République, tire dans Le Soleil un bilan de la tournée économique de son leader : « C’est un vrai succès au regard de l’accueil enthousiaste et populaire. (…) Cela illustre de façon éloquente la méthode de gouvernance du président faite d’écoute, de proximité et de solutions face aux demandes multiformes et (aux) préoccupations prioritaires de nos compatriotes ».

Poursuivant dans le quotidien national, M. Guèye indique que « résumer cette tournée à la politique est un aveu d’impuissance » car elle a surtout été « très riche en contenu social, infrastructurel et économique ».

De son côté, WalfQuotidien soutient que la mouvance présidentielle répond à l’opposition par « l’argument de la force ». Selon ce journal, Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), a récemment invité les Sénégalais à « appliquer la loi du Talion » face aux attaques de nervis qui seraient recrutés par les gouvernants.  

Analysant cette réaction, le journaliste Ibrahima Bakhoum déclare que la violence n’a tout simplement pas sa place dans une démocratie. Dans Vox Populi, Alioune Tine, fondateur du think-tank Afrikajom Center, estime que « dans un pays où (il y a) du pétrole et du gaz, il ne faut pas jouer avec les allumettes ». De l’avis de ce défenseur des droits de l’Homme, rapporte ce quotidien, il faut dissoudre toutes les milices politiques.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce que l’hôtel « La Pierre de Lisse », localisé à Popenguine (76 kilomètres au Sud-Est de Dakar), a subi un braquage vendredi dernier. Ce quotidien précise que « vers 3 heures du matin », une dizaine de malfaiteurs, armés de machettes, sont passés par la mer pour pénétrer dans le réceptif hôtelier avant de dépouiller les occupants.

Cela fait dire à Libération que les clients ont vécu une « nuit de terreur ». Après leur coup, les bandits ont pris la poudre d’escampette avec un véhicule volé dans l’hôtel. Il a finalement été retrouvé à Saly Portudal, une station balnéaire distante d’environ 30 kilomètres.    

En sport, Record se fait l’écho de l’inauguration, dimanche dernier, de l’Hôpital de Bambaly construit par Sadio Mané. Originaire de ce village de la Casamance (Sud), l’international sénégalais a réitéré lors de cette cérémonie son engagement à servir sa communauté : « Je vais essayer de tout faire pour (vous) rendre heureux. Rien n’est à exclure ».

Stades, pour sa part, fait remarquer qu’on se dirige vers « un duel Mady (Touré) – Augustin (Senghor) » lors de l’Assemblée Générale de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). En effet, le journal d’informations sportives informe que le président de l’Académie Génération Foot défie le président sortant qui n’a pas encore officialisé sa candidature à l’élection prévue « le 7 août 2021 ».

Inondations dans des quartiers d’Abidjan après de fortes pluies

Des inondations étaient observées dimanche dans plusieurs quartiers d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, à la suite de fortes pluies.

Des inondations étaient signalées dans les quartiers de 9 Kilo Riviera Palmeraie et Rosier programme, à Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan. Les eaux avaient obstrué les voies qui étaient difficiles d’accès. 

Le pays, cette année, a connu une longue saison sèche. La saison pluvieuse qui s’annonce, pourrait encore entraîner des dégâts, car des populations demeurent encore dans des zones à risques, notamment dans les talwegs, les bassins d’orage et les flancs de collines. 

Des inondations et des glissements de terrains ont fait 18 morts en juin 2018 à Abidjan, ce qui a amené le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.

Hinneh, un référent des écoles confessionnelles islamiques en Côte d’Ivoire

Les autorités ivoiriennes de l’éducation nationale ont trouvé, «un référent » et « un modèle» pour l’intégration des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel.

Ce «référent et modèle» est le Groupe scolaire confessionnel islamique Hinneh, situé à Abobo Biabou, dans le nord de la capitale économique ivoirienne, doté d’infrastructures modernes sur plusieurs hectares à la hauteur de ses ambitions.

Le Groupe scolaire Hinneh est « pour nous un référent, un modèle dans la mesure où le président de la République se soucie de l’intégration des structures islamiques dans l’éducation formelle », a déclaré la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné qui a présidé, samedi, la cérémonie de proclamation des résultats de fin d’année et de récompense des meilleurs élèves de cet établissement.

 « Le Groupe scolaire Hinneh via le COSIM (Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire) nous donne l’exemple. Nous encourageons l’ensemble des guides religieux sur l’ensemble du territoire à suivre cet exemple », a-t-elle ajouté à l’issue d’une visite guidée des locaux du Groupe scolaire.

« Je voudrais féliciter et encourager les initiateurs de ce groupe scolaire qui est dans la dynamique de ce que nous souhaitons pour les écoles confessionnelles islamiques.», a poursuivi Mariatou Koné, insistant que « l’école ivoirienne doit être une école inclusive, de qualité, d’excellence, de mérite et d’équité ».

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a par ailleurs  invité les élèves des écoles confessionnelles islamiques au travail pour être du nombre des meilleurs élèves et des meilleurs citoyens de ce pays, à l’instar de ceux des autres établissements du système éducatif.

Auparavant, le président du COSIM, Cheick Aïma Ousmane Diakité a invité les musulmans à investir dans le domaine de l’éducation. « Je voudrais demander à madame la ministre de continuer l’intégration des écoles medersa dans le système éducatif formel », a dit l’Imam Ousmane Diakité.

Ouvert en octobre 2018, le Groupe scolaire Hinneh compte à ce jour 833 élèves encadrés par 32 enseignants, selon son directeur Moussa Sangaré. Il s’agit de 88 à la maternelle, 247 au primaire et 500 au collège.

« Votre avènement à la tête de ce ministère suscite de l’espoir » a dit M. Sangaré, s’adressant à la ministre Mariatou Koné, promettant que le Groupe scolaire Hinneh est prêt à être un « centre d’incubateur » pour les réformes qu’elle initiera.

Une table ronde a été organisée, le vendredi 18 juin 2021 à Abidjan, en vue de mobiliser plus de 27 milliards FCFA pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel en Côte d’Ivoire.

Organisée par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, en partenariat avec l’UNICEF et l’Union européenne, cette table ronde vise à mobiliser plus de 27 milliards de FCFA (55 millions de dollars) pour appuyer le gouvernement ivoirien dans la mise en oeuvre de cette stratégie nationale.

La Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques dans le système éducatif formel est une réponse de l’Etat de Côte d’Ivoire à la problématique de 1,6 million d’enfants et d’adolescents hors du système scolaire.

Cette réponse cible d’ici 2025, 330 000 enfants issus d’environ 3000 structures islamiques d’éducation non reconnues par l’Etat, rapporte l’UNICEF selon qui la Côte d’Ivoire s’est fixée l’objectif ambitieux de compter parmi les pays ayant atteint l’émergence à l’horizon 2025 dans le cadre de son Plan national de développement 2021-2025.

L’intégration de ces enfants dans le système formel contribuera fortement à l’atteinte de l’objectif de scolarisation universel de la Côte d’Ivoire qui vise la scolarisation de tous les enfants de 6 à 16 ans, à l’horizon 2025.

La stratégie soumise dans le Programme d’investissement public (PIP) du Gouvernement sera mise en œuvre jusqu’en 2025 pour un coût estimé à environ 31 545 000 000 FCFA dont 16,2 milliards FCFA sur ressources propres de la Côte d’Ivoire.