Laurent Gbagbo à la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan-Plateau

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a assisté, dimanche, à une messe d’action de grâce à la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan-Plateau.

Ce déplacement de M. Gbagbo à la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan-Plateau, intervient quatre jours après  son retour en Côte d’Ivoire.

Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, Laurent Gbagbo est arrivé le jeudi  17 juin 2021 à Abidjan  où il a été accueilli par des proches et une foule en liesse.

« Je suis heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et l’Afrique. On est de quelque part, moi, je suis de la Côte d’Ivoire, mais j’ai appris en prison que je suis d’Afrique », a déclaré Gbagbo, devant des centaines de partisans peu après son arrivée jeudi à Abidjan.

« Toute l’Afrique m’a soutenu,  aussi bien les peuples que la plupart des chefs d’Etat. Les chefs d’Etat m’ont aidé à tenir, les peuples m’ont aidé à tenir », avait-il dit, saluant particulièrement la mobilisation des Camerounais.

Il avait ajouté être arrivé dans son pays « avec les larmes aux yeux », puisqu’il n’était pas là quand sa mère l’a quitté pour l’au-delà, relatant qu’après son arrestation, elle a fui au Ghana, avant de revenir en Côte d’Ivoire pousser son dernier souffle « quand elle a su que sa fin était proche ».

L’acquittement définitif de MM. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a été prononcé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021. M. Blé Goudé, lui, effectue actuellement des démarches administratives pour l’obtention de documents avant son retour. 

L’Oriental Fashion Show défie la Covid-19 et promeut l’industrie touristique au Maroc

Par Hicham Alaoui — Nul ne conteste que la 37ème édition de l’Oriental Fashion Show (OFS) qui se tient à Marrakech (18-19 juin) est exceptionnelle de par le contexte de son organisation marqué par les mesures sanitaires liées à la pandémie de la Covid-19 mais aussi par la nécessité d’une relance touristique que le Maroc aspire de ses vœux pour faire face aux conséquences engendrées par la crise sanitaire.Une ambition que la fondatrice de l’événement, Mme Hind Joudar anime avec pour objectif de contribuer à la promotion de la culture et du patrimoine marocain ainsi que de l’activité touristique.

Certes, la pandémie planétaire de la Covid-19 est bien plus qu’une crise sanitaire, elle est aussi une crise socioéconomique sans précédent, mettant à rude épreuve chacun des pays qu’elle affecte avec des impacts sociaux, économiques et politiques dévastateurs qui laisseront de profondes cicatrices. Dans ce contexte, les secteurs touristique et de l’artisanat au Maroc sont frappés de plein fouet par cette crise, mais le gouvernement tente de redresser la barre et de relancer ces secteurs très porteurs pour l’économie nationale.

« Nous sommes parfaitement solidaires avec la culture, le tourisme et l’artisanat au Maroc », a-t-elle affirmé dans une interview avec APA, en marge de la conférence de presse, samedi à Marrakech, destinée à présenter le programme et les invités de marque de l’Oriental Fashion Show (OFS).

« Depuis plus de 15 ans, on travaille pour promouvoir la culture marocaine à l’étranger et les métiers de l’art marocain, qui ont rayonné dans le monde entier. On est très fier que le Maroc dispose du secret des artisans », a souligné cette réelle ambassadrice de la mode orientale, se disant très « contente » d’avoir participé à son niveau à la dynamique économique enclenchée ces derniers mois au Maroc.

Selon elle, la 37ème édition de l’OFS a la particularité de se tenir dans un contexte post-Covid-19 notamment avec une gestion « excellente » des autorités marocaines de cette crise et l’initiative royale visant à faciliter le retour au pays des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) dans les meilleures conditions.

« Je tiens à remercier SM le Roi d’avoir pris des mesures exceptionnelles pour des situations exceptionnelles. Je pense que la sagesse et clairvoyance royales nous a permis de venir dans des conditions meilleures », s’est réjouie Mme Joudar qui déploie un énorme travail pour que sa culture d’origine brille de mille feux dans le monde.

Revenant sur l’édition de cette année de l’OFS, Mme Joudar a souligné qu’elle est placée sous le signe de la valorisation du patrimoine touristique marocain, ajoutant que l’Oriental Fashion Show entend bien perpétuer son événement et honorer ses fidèles stylistes qui, en dépit de cette période difficile, n’ont cessé de créer et innover.

L’OFS n’ayant pas été épargné par la Covid-19 qui a emporté un membre important de son organisation, cette édition sera donc marquée par un hommage posthume à la mémoire de Mohamed Al Sagheer.

Parmi la délégation égyptienne, on compte le grand designer Hany El Behairy ainsi que les célèbres actrices Laila Eloui Elham Shahin et Samira Said qui témoignent de la grandeur de cet homme extraordinaire.

D’autres invités de marque tels que les acteurs et des célébrités marocaines Dounia Boutazoute, Mansour Badri, Camélia Rak, Rababe Gouyd, ainsi que Driss Roukhe viennent renforcer la notoriété de l’événement et découvrir par la même occasion la beauté de la ville ocre sous le signe de l’élégance et du raffinement.

Interrogée sur les perspectives futures de s’ouvrir sur l’Afrique, Mme Joudar a affirmé que l’Afrique est un élément incontournable et très important pour l’OFS. « Il y a des tissus qui n’existent qu’en Afrique et le savoir-faire africain est connu dans le monde. Le tissu africain traditionnel notamment le Wax est reconnaissable entre tous par ses motifs spécifiques mais surtout ses couleurs très vives. Son empire n’a pas de frontières, son emprise pas de limites, bien conquis le continent qu’il en a même colonisé les esprits, devenant un symbole revendiqué de l’Afrique, et une part imposée de son identité », a-t-elle dit.

Et de confier que les organisateurs de l’OFS envisagent de tenir une édition de cet événement soit au Sénégal ou en Côte d’Ivoire. « On souhaite le faire et dans les meilleures conditions qui soient ».

Basé à Paris, cet événement sillonne le monde et les hauts lieux de la mode à fort potentiel médiatique : Paris, Londres, Doha, Koweït, Marrakech, Moscou, Istanbul, Almaty (Kazakhstan), Samarcande (Ouzbékistan), Istanbul… Plus qu’un défilé de mode, l’OFS est devenu au fil des ans une véritable tribune artistique, un dialogue culturel entre l’Orient et l’Occident.

Depuis 15 ans, l’OFS organise des défilés de grande envergure dans les plus belles capitales du monde. Considéré comme un leader dans la mode orientale et incubateur de talents au-delà des frontières, cette manifestation a pu promouvoir, à travers ses nombreuses productions, plus de 100 stylistes de 50 nationalités différentes, parmi eux de nombreux Marocains qui ont pu se faire un nom sur la scène de la mode mondiale.

Côte d’Ivoire: les 1ères journées économiques de San-Pedro s’ouvrent jeudi

La première édition des Journées économiques de San-Pedro (Sud-Ouest) s’ouvre le jeudi prochain sous le thème : «Quelle synergie entre l’administration publique et le secteur privé pour la valorisation du potentiel économique local ».

Organisées par la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI CI), en partenariat avec le Comité de concertation Etat secteur privé (CCESP), ces journées visent à créer les meilleures conditions pour l’épanouissement du secteur privé local et le développement économique et social de la région.

Ces journées sont placées sous le patronage  de M. Adama Coulibaly, ministre de l’économie et des finances, Président du comité technique de concertation (CTC).

Selon une note d’information, en marge de ces journées prévues sur deux jours, se tiendra la première réunion statutaire  du Comité local  de concertation  Etat /secteur privé (CLCESP) de San-Pedro.

Cette première réunion statutaire, qui verra la participation des directeurs régionaux des administrations publiques et les représentants des faitières du secteur privé,  est une étape importante dans la consolidation des bases de la plateforme locale du dialogue public privé et sera l’occasion pour les parties prenantes de s’accorder sur une feuille de route commune pour l’animation des organes dudit Comité.

Par ailleurs, l’équipe du secrétariat exécutif du CCESP aura des « Focus Group» avec les opérateurs de l’agro-industrie, et des audiences avec les autorités de San-Pédro, la deuxième ville portuaire ivoirienne.

Le processus de déploiement de la plateforme locale de concertation Etat-secteur privé  de San-Pedro a démarré en 2019 avec les premières missions du secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat- secteur privé, qui ont abouti à la validation d’un cadre opérationnel.

Cette mission de consolidation des acquis du CLCESP de San-Pédro se fera avec l’appui  du Projet d’Infrastructures pour le développement  urbain et la compétitivité des agglomérations secondaires (PIDUCAS).

 Initié en juin 2017 avec  un financement conjoint de la Banque Mondiale et de l’Etat de Côte d’Ivoire, le PIDUCAS vise à  créer des conditions de compétitivité dans les villes secondaires ciblées, notamment Bouaké et San-Pédro  pour les développer et les rendre plus attrayantes afin de soutenir les investissements, la croissance et réduire la pauvreté dans le pays.

Le groupe Magic System sort un nouvel opus intitulé « Envolée Zougloutique »

Le groupe ivoirien Magic System a présenté vendredi à Abidjan son nouvel album intitulé « Envolée Zougloutique », comprenant 12 titres et qui sortira sur le marché le 21 juin 2021.

« Nous avons voulu tout simplement faire quelque chose qui nous rappelle un peu les souvenirs d’Anoumabo (un quartier de Marcory, dans le Sud d’Abidjan où est issu Magic System) et puis donner un album au public zouglou », a dit A’Salfo, lead du quatuor musical ivoirien.

Devant un parterre de personnalités et de professionnels de médias, A’Salfo a présenté lors d’une « listening party » à la Fondation Magic System, le nouvel opus conçu « avec d’autres styles musicaux vus ailleurs » mais qui « ne s’est jamais éloigné du Zouglou », un rythme musical ivoirien. 

« Ce que vous avez entendu, c’est du pur zouglou », a soutenu A’Salfo, indiquant que Dj Mix Premier, artiste ivoirien du « Coupé décalé » a souhaité faire un featuring afin d’être sur l’album de Magic System, « chose que nous n’avons pas refusé ». 

« Il fait du Coupé décalé qui est un dérivé du Zouglou, il était bien de travailler avec lui », a ajouté A’Salfo pour qui « c’est le Zouglou décalé qui gagne ». Et dans cet élan des talents locaux ont été associées à la production de l’album, entre autre le jeune arrangeur Bobi Solo. 

Selon A’Salfo, cet album traite entre autres, de thèmes tels l’éducation avec le titre « Petit Hamza », l’environnement, l’employabilité des jeunes, l’immigration clandestine et comprend des « chansons hommages à nos illustres disparus ».

Le groupe a voulu « lancer un message d’espoir à l’endroit de la jeunesse et de prise de conscience surtout relatif à la protection de l’environnement », a noté A’Salfo, soulignant qu’un message est aussi adressé pour la défense de la cause des planteurs.

« Cet album est africain de par son contenu », a-t -il assuré, mentionnant qu’un contrat a été signé pour une distribution mondiale ainsi qu' »une tournée africaine qui va les amener dans 14 pays sur le continent pour pouvoir communier avec tous leurs fans ».

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a dit « bravo » au quatuor musical ivoirien, faisant observer que les sujets comme l’emploi des jeunes, la défense d’un revenu décent aux planteurs de cacao sont d’appoint.

Le directeur général du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), Karim Ouattara, a déclaré qu’ « une oeuvre de cette envergure ne peut pas se perdre dans la nature, donc le Burida fera tout pour recouvrer tous les droits liés à l’exploitation de cette œuvre ».

M. Karim Ouattara a ensuite « salué l’effort qui est fait », citant le directeur de Cabinet du ministère ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, qu' »il n’y a pas de mots pour qualifier ce travail. La Côte d’Ivoire saura retenir ces paroles pour faire avancer les choses pour la jeunesse et pour les planteurs ». 

Le directeur de Cabinet du ministère ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Florent Galaty, s’est félicité de la production de cet album, qui en très peu de temps, a fait voyager l’auditoire avec des « thématiques suffisamment enlevées ».

« Le problème de l’employabilité des jeunes et la question de l’amélioration des conditions de vie des paysans, le retour et la gratitude à Anoumabo, permettent de savoir toute la culture que vous avez de notre terroir », a-t-il poursuivi.

« En réalité, vous n’êtes plus des artistes, vous n’êtes plus des musiciens, vous êtes des trésors humains vivants. Ce que vous proposez sur le marché,  ce n’est pas un album, ce n’est pas un opus, mais c’est une communion qui guérit l’âme », a déclaré M. Galaty.

Cela devrait, pour lui, permettra aux Ivoiriens et aux mélomanes de « renouer avec la paix ». Car, la force de l’art, c’est de faire des hommes des êtres vivants sensibles à la bonne cause immatérielle. 

Cet opus de 12 titres signe le retour des « Magiciens » sur la scène artistique après quatre ans d’absence sera disponible sur le marché lundi avec une première vaque de 10 000 exemplaires de CD  (Compact Disc).

Le Maroc appelle à asseoir des mécanismes de financement agiles, prévisibles et adaptés aux besoins spécifiques des PMA

Le ministre marocain des Affaires étrangères a appelé, vendredi, à asseoir des mécanismes de financement agiles, prévisibles et adaptés aux besoins spécifiques des pays les moins avancés (PMA), précisant que la relance économique en dépend, d’autant plus que la pandémie a aggravé le spectre du surendettement dans de nombreux PMA.Intervenant lors du débat de Haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies de l’ECOSOC sur les PMA, le ministre a estimé qu’il est primordial d’assurer aux pays sortant de la liste des PMA une transition sûre et sans heurts, soutenant que le reclassement ne donne malheureusement pas d’assurance contre les vulnérabilités – notamment exogènes – qui peuvent heurter les économies des PMA.

Il est, donc, essentiel de prévoir des solutions innovantes et solidaires pour permettre à ces pays d’inscrire leur transition dans la durée, a-t-il insisté.

Le ministre a, en outre, appelle la communauté internationale à concevoir un paquet de mesures, ciblées et spécifiques, autour de 4 priorités dont l’urgence de garantir aux PMA un accès abordable et équitable aux vaccins, afin que la relance économique post-Covid ne soit pas plus laborieuse qu’elle ne l’est déjà.

Parmi ces priorités, le ministre a cité aussi les Objectifs de Développement Durable (ODD) qui devraient être au centre de la coopération internationale, soulignant la nécessité d’aider les PMA à renforcer leurs systèmes de santé et à promouvoir un développement durable et inclusif.

Par ailleurs, il a noté que la coopération solidaire du Maroc avec les PMA est structurée par des conventions bilatérales ou triangulaires dans divers domaines, telles que l’agriculture, la pêche, la santé, l’eau potable et l’énergie, expliquant qu’elle se traduit par une coopération pratique et un partage de l’expertise marocaine à travers l’assistance technique.

Cette coopération est, en outre, portée par plusieurs initiatives concrètes, dont notamment l’annulation de la dette de pays africains les moins avancés, l’accès au marché marocain des produits de certains PMA d’Afrique sans droits de douane, l’octroi de bourses d’étude, la réalisation de projets d’infrastructures notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’eau et la mise en place d’une politique migratoire ayant permis de régulariser la situation d’environ 50.000 ressortissants de pays africains frères, depuis 2014, a poursuivi M. Bourita.

Cette coopération solidaire se déploie, aussi, à travers les initiatives régionales et internationales du Maroc en matière de changement climatique, a dit le ministre, citant à titre d’exemple l’opérationnalisation des trois Commissions sur le climat, lancées à l’occasion du Sommet africain de l’action, organisé par le Maroc en 2016, en marge de la COP-22 et l’Initiative « Triple A » pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine.

Il a aussi cité l’Initiative « Triple S » pour promouvoir la Soutenabilité, la Stabilité et la Sécurité en Afrique et l’Initiative d’accès universel à l’énergie durable et du Hub climatique pour la Jeunesse Africaine, lancés à l’occasion du Sommet de l’action climat de 2019.

C’est avec cette vision plurielle, solidaire et dynamique que le Maroc œuvre, inlassablement, pour mettre à contribution son expérience et son savoir-faire pour la promotion de la coopération avec les PMA, a-t-il souligné, assurant que le Royaume poursuivra son action à travers un engagement à rester dans la lignée de la stratégie de coopération et de partenariat avec les PMA, notamment dans le cadre du nouveau processus de Doha, qui promet une action solidaire et concrète pour la réalisation d’un développement durable pour tous les pays les moins avancés.

Le Maroc est élu pour la première fois meilleur émetteur africain sur le marché financier international pour l’année 2021

Après avoir occupé la seconde place en 2020 dans le classement de Global capital, le Maroc est élu pour la première fois meilleur émetteur africain sur le marché financier international pour l’année 2021, indique vendredi un communiqué du ministère de l’Economie et des finances.Le Maroc a décroché trois distinctions dans le classement « Global Capital Bonds Awards 2021 » : meilleur émetteur des obligations à l’international en Afrique, 2ème meilleur émetteur dans la catégorie « Marchés émergents » et meilleur responsable du marché financier international dans la région Afrique.

Global Capital, société basée à Londres, jouit d’une réputation internationale, notamment pour l’analyse des transactions financières sur les marchés financiers internationaux. Elle procède à des classements annuels, sur la base de sondages de marché, des différents acteurs selon leurs secteurs d’activités leur permettant ainsi de suivre leurs performances par rapport à leurs pairs.

Ces distinctions consacrent la réussite remarquable de l’emprunt obligataire émis par le Maroc le 8 décembre 2020 et qui a marqué le retour de notre pays sur le compartiment du dollar après une absence de 7 ans, rappelle le ministère.

Cette émission, qui avait porté sur un volume de 3 milliards de dollars, avait connu un franc succès auprès des investisseurs internationaux avec un livre d’ordre qui a dépassé les 13,5 milliards de dollars enregistrant ainsi un taux de sursouscription de plus de 4 fois, ce qui a permis de sortir avec des conditions de financement très favorables.

Ce couronnement témoigne aussi de la confiance de la communauté des investisseurs internationaux en notre pays et des atouts dont il dispose. Ces atouts avaient été mis en exergue dans le cadre du NetRoadshow mené auprès de cette communauté d’investisseurs par le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration avec la participation de responsables de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures, se réjouit le communiqué.

Via ce NetRoadshow, ont ainsi été mises en lumière la stabilité politique dont jouit le Royaume, la résilience de son cadre macroéconomique ainsi que la portée des réformes. Ce NetRoadshow a constitué également l’occasion pour les investisseurs de s’enquérir des mesures économiques et sociales prises par notre pays pour limiter l’impact des effets de la crise sanitaire de la Covid-19 et impulser la relance de l’économie marocaine, fait savoir la même source.

Sénégal: Sonko et Macky à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont revenus sur la sortie de l’opposant Ousmane Sonko et la suite de la tournée économique de Macky Sall.Charge contre le pouvoir, « Sonko appelle à la loi du talion » titre Vox Populi. Face aux attaques de nervis sur des Sénégalais lors de la tournée économique du Président Macky Sall, l’opposant et leader du PASTEF-Les Patriotes assume la responsabilité « d’appeler à la riposte ».

Pour Le Quotidien, « Ousmane Sonko bande les muscles » face à la présence de gros bras dans la sécurité présidentielle. A ses partisans et sympathisants, il confia: « quiconque vous attaque, vous répliquez ». Pendant ce temps ajoute le journal, la société civile interpelle Macky Sall sur le recrutement de nervis. 

Recours à des nervis, changement à la tête des forces de sécurité, « Sonko flaire la stratégie du chaos » lance Walf Quotidien. 

Dans L’Observateur , l’opposant prévient qu’on se dirige vers trois années difficiles d’ici à 2024 parce que les Sénégalais ont commis l’erreur d’élire un homme qui s’appelle Macky Sall en 2012.

Cette violence perpétrée par des nervis lors de la tournée de Macky Sall, appelle à une «levée générale de boucliers » selon Sud Quotidien. « Ousmane Sonko accuse Macky Sall et appelle à l’auto-défense » note le journal. La société civile sonne l’alerte et prône l’interdiction de milices ajoute la parution.

Alors que sa tournée économique touche à sa fin à Matam, Macky Sall a affiché sa « fierté » dans Le Soleil face à ses réalisations dans cette région. « Comment les Promovilles ont changé le visage de Matam » s’extasie le quotidien national, qui  informe que le chaîne régionale RTS5 Matam a lancé ses programmes avec comme premier invité le Président Macky Sall.

Dans Vox Populi, le président de la République bombe le torse face à l’accueil populaire dans le nord du pays et soutient que cette visite économique a été  une « réussite à tous points de vue ».

Sud Quotidien y voit une campagne de séduction sans fin. « Macky drague Matam » écrit le journal, qui indique que le Président a vanté ses nombreuses réalisations avant de saluer l’accueil populaire dans cette région. 

L’Observateur revient sur la grosse colère de Macky Sall lors de son passage à Kanel. Le journal informe que le Chef de l’Etat a brocardé les responsables locaux lancés dans une bataille de positionnement en vue des Locales. « Les décisions seront prises sur la base de la connaissance exacte que j’ai de chaque localité » a martelé le patron de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY).

En sport, Stades revient sur les chocs du jour à l’Euro. « Quatre géants et trois chocs ce samedi » titre le journal, qui rappelle qu’à côté de France vs Hongrie, on aura un alléchant Portugal vs Allemagne et Espagne vs Pologne. 
Record pour sa part, met en vedette le « sulfureux » Portugal vs Allemagne et prévient la France face au piège « hongrois ».

Vivrier: la BM et la Côte d’Ivoire signent un accord de 125 milliards FCFA

La Banque mondiale et le gouvernement ivoirien ont signé, vendredi, un accord de financement pour soutenir un projet de développement du secteur vivrier et la création de milliers d’emplois en milieu rural en Côte d’Ivoire.

D’un montant total de 250 millions de dollars des Fonds IDA (Association internationale de développement), soit 125 milliards FCFA, le Projet de développement des chaînes de valeur vivrières (PDC2V) vise d’une part, à lever les contraintes majeures à la croissance du secteur agro-alimentaire et d’autre part, à stimuler le développement de chaînes de valeurs vivrières plus inclusives, résilientes et compétitives, explique la Banque mondiale dans un communiqué transmis à APA.

Le PDC2V offrira de réelles opportunités de partenariats privés entre les acteurs des chaînes de valeur ciblées, notamment le manioc, l’horticulture, l’aquaculture, etc. et renforcera ainsi les investissements pour améliorer et moderniser les segments les plus faibles du secteur.

Pour cela, il devrait contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires du secteur agroalimentaire et à une meilleure coordination des chaînes de valeur vivrières par la structuration de leurs acteurs, tout en facilitant leur accès aux technologies modernes adaptées aux besoins des agriculteurs et des entrepreneurs agricoles, aux marchés, et leur résilience au changement climatique.

« Selon des prévisions scientifiques, avec l’urbanisation croissante en Afrique, un agriculteur devra nourrir au moins deux consommateurs non agricoles d’ici 2030 et probablement plus de quatre en 2050. Parallèlement, les contraintes foncières et les problèmes climatiques vont augmenter. », a déclaré Coralie Gevers, Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Benin, la Guinée et le Togo.

« Avec ce financement, la Banque mondiale vient soutenir les efforts envisagés par les autorités ivoiriennes en vue de relever ces défis importants, à travers notamment l’augmentation des investissements dans la recherche agricole, la commercialisation et la transformation agro-industrielle pour stimuler le développement d’un secteur agroalimentaire compétitif et inclusif », a-t-elle ajouté.

Aux côtés de la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC) jouera un rôle clé dans l’engagement du secteur privé à travers l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l’investissement privé dans le secteur agro-alimentaire en Côte d’Ivoire.

Et permettre ainsi au PDC2V d’appuyer environ 600 000 petits exploitants agricoles, dont la moitié seront des femmes, 150 PME et au moins 400 microentreprises impliquées dans la production, la commercialisation et la transformation de produits agro-alimentaires.

Enfin, le projet favorisera l’accès au financement des PME et petits exploitants agricoles à travers la mise en place d’un instrument de fonds à coûts partagés et la création d’un guichet agricole auprès du Fonds de Garantie des PME (FGPME), dédié aux opérateurs désireux d’investir dans le secteur agro-alimentaire.

 Il soutiendra la formation spécifique des femmes leaders d’organisations de producteurs pour favoriser leur inclusion dans la prise de décision, l’accès au financement ainsi que leur autonomisation économique et sociale.

Structures islamiques d’éducation en Côte d’Ivoire: 27 milliards FCFA à mobiliser

Une table ronde a été organisée, vendredi à Abidjan, en vue de mobiliser plus de 27 milliards FCFA pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel en Côte d’Ivoire.

Organisée par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, en partenariat avec l’UNICEF et l’Union européenne, cette table ronde vise à mobiliser plus de 27 milliards de FCFA (55 millions de dollars) pour appuyer le gouvernement ivoirien dans la mise en oeuvre de cette stratégie nationale.

La Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques dans le système éducatif formel est une réponse de l’Etat de Côte d’Ivoire à la problématique de 1,6 million d’enfants et d’adolescents hors du système scolaire.

Cette réponse cible d’ici 2025, 330 000 enfants issus d’environ 3000 structures islamiques d’éducation non reconnues par l’Etat, rapporte l’UNICEF selon qui la Côte d’Ivoire s’est fixée l’objectif de compter parmi les pays ayant atteint l’émergence à l’horizon 2025 dans le cadre de son Plan national de développement 2021-2025.

« Parmi les instruments d’opérationnalisation de cette politique éducative figure la Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel initiée par le Gouvernement ivoirien et adoptée en 2019. », a rappelé Prof Mariatou Koné, ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

L’intégration de ces enfants dans le système formel contribuera fortement à l’atteinte de l’objectif de scolarisation universel de la Côte Ivoire qui vise la scolarisation de tous les enfants de 6 à 16 ans, à l’horizon 2025.

 « Nous devons nous assurer que tous les enfants, quelques soient leurs conditions, accèdent à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité afin qu’ils puissent développer leur plein potentiel.», a déclaré Marc Vincent, Représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire.

« C’est un droit que nous voulons rendre possible pour tous les enfants de Côte d’Ivoire, y compris ceux qui sont dans les structures islamiques d’éducation non formelle afin qu’ils deviennent des acteurs, comme les autres, du développement de leur pays », a-t-il ajouté.

L’UNICEF et l’UE se sont engagés résolument en faveur de ce processus, mobilisant des fonds (respectivement 1,2 million de dollars et 3, 2 millions d’euros, soit plus de 2,6 milliards de FCFA au total) pour accompagner le gouvernement ivoirien dans la phase de démarrage de cette stratégie nationale.

« Il est essentiel que chaque enfant ait droit à une éducation de qualité pour lui assurer un meilleur avenir. En soutenant la mise en œuvre de la stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques d’éducation, l’Union européenne entend contribuer au renforcement de la cohésion nationale et à la réduction des inégalités, en ne laissant personne derrière.», a renchéri l’Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst von Kirchmann.

La stratégie soumise dans le Programme d’investissement public (PIP) du Gouvernement sera mise en œuvre jusqu’en 2025 pour un coût estimé à environ 31 545 000 000 FCFA dont 16,2 milliards FCFA sur ressources propres de la Côte d’Ivoire.

Sénégal : Berlin soutient la production de vaccins anti-Covid-19

L’Allemagne débloque une enveloppe de 13 milliards de FCfa pour accompagner l’Institut Pasteur de Dakar dans son ambition de produire les premières doses de vaccin contre le coronavirus durant le premier trimestre de 2022.C’est un appui de taille que vient d’obtenir l’Institut Pasteur de Dakar. Le ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, Gerd Müller, en visite dans la capitale sénégalaise, a annoncé que son pays va débourser 20 millions d’euros, soit 13 milliards de FCfa, pour accompagner l’Institut dans son programme de fabrication de vaccin anti-Covid-19.

A côté de cet appui, Berlin va également inciter les initiatives d’acquisition de vaccins à effectuer leurs achats au Sénégal, une fois le produit disponible, a fait savoir M. Müller. C’est « un package inédit » que l’Allemagne vient d’offrir au Sénégal, s’est félicité le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.

Les deux ministres s’exprimaient après la signature d’un protocole d’accord pour la production de vaccins au Sénégal, tenue jeudi soir à Dakar, en marge d’un forum consacré à l’exploration des pistes de collaboration entre les secteurs privés des deux pays.

« Ce protocole d’accord renforce la coopération dans différents domaines, tels que la lutte contre la pandémie de coronavirus à travers un appui à la production de vaccins anti-Covid-19 et de création d’infrastructures qui permettront à l’Afrique d’être autonome dans l’avenir contre les pandémies. On va travailler très rapidement pour que les ressources soient disponibles pour produire des vaccins moins chers », a assuré Amadou Hott.

Poursuivant, il a indiqué que cet acte « est un signal fort pour les partenaires de l’Institut Pasteur. Ce soutien à un institut de classe mondiale est inédit ».

Au-delà de cette assistance, M. Müller a également annoncé que son pays va débloquer cette année une enveloppe de 85 milliards de FCfa pour soutenir les projets de développement d’infrastructures et la formation professionnelle, les énergies et le changement climatique.

« En 2021, nous prévoyons un accompagnement de 130 millions d’euros (85,15 milliards de FCfa). Nous voulons créer une communauté d’investissements privés entre les deux pays, car les conditions préalables sont réunies », a-t-il dit.