Art ivoirien: Yacouba Konaté, ex-DG du MASA, part avec « 42 mois d’arriérés de salaire »

Le logisticien Hervé Yapi a été investi mercredi en qualité de directeur général du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA), en remplacement de Yacouba Konaté, qui part avec « 42 mois d’arriérés de salaire ».

Il y avait des « arriérés en termes de salaire sans compter les arriérés qu’il y avait auprès des fournisseurs. Il fallait refaire le bâtiment et c’est pour cela que moi j’ai 42 mois d’arriérés de salaire », a expliqué Yacouba Konaté.

Quand l’ancien ministre Maurice Bandama quittait le ministère de la culture, « je me sentais aussi en situation de devoir partir, mais je suis resté parce qu’à l’époque on avait 300 millions de dettes à payer, sans parler des 42 mois d’arriérés pour moi le directeur général sortant », a-t-il ajouté.

M. Konaté a relevé que les dettes étaient énormes. Le directeur général sortant, nommé conseiller technique, avait des impayés de salaire quand il était directeur général de l’époque et « on ne pouvait même pas moi me payer et encore moins payer d’autres personnes ».

« J’espère que le nouveau Conseil d’administration a fixé le salaire du nouveau directeur général, mais moi, c’est le Conseil d’administration qui a fixé mon salaire qui était indexé à celui du directeur général sortant », a-t-il poursuivi. 

« Finalement, le Conseil d’administration m’avait autorisé à être payé 15% de plus que le directeur sortant, mais je n’ai jamais appliqué cette mesure, parce que les 10 millions Fcfa de salaires mensuels (du personnel) ne permettaient pas de le faire » et payer les arriérés du directeur sortant, a-t-il dit.

« Si on a pas une éthique au quotidien, si on ne se montre pas exemplaire dans la gestion des événements, c’est juste pas possible parce que les institutions  (donnent des fonds) lorsque vous leur inspirez confiance », a-t-il conseillé.  

Il a en outre avoué qu’à partir de la deuxième édition, il avait commencé à prendre les dispositions compte tenu de la complicité qu’il avait avec le ministre Maurice Bandama, de « passer la main à Ismaël Diaby, qui est mort à la tâche ».

Le nouveau directeur général du MASA, Hervé Yapi, a promis assurer pour ce challenge l’aventure entrepreneuriale sur la base du succès et le positionnement de l’événement, « au plus haut niveau dans l’industrie de l’art ivoirien ».

Peu avant cette passation de charges, tenue au ministère de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, il y a eu la prise de fonction du nouveau directeur de Cabinet du département ministériel, Florent Galaty Sako, qui succède à Yves Konan Yao.

Café ivoirien: chute de la production de 180 000 à 70 000 tonnes en 10 ans

La Côte d’Ivoire veut relancer sa production de café qui est passée en dix ans de 180 000 à 70 000 tonnes, aujourd’hui, a dit mercredi le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi.

M. Adjoumani s’exprimait après une visite à l’usine de Nestlé à Marcory Zone 4, dans le Sud d’Abidjan. Une visite qui intervient à la suite d’un échange à son Cabinet avec le directeur général de la filiale suisse, qui lui a traduit que la production caféillière locale est « menacée ».

« Il y a dix ans, nous produisions 180.000 tonnes de café, or aujourd’hui nous en sommes à pratiquement à 60 à 70.000 tonnes et c’est une menace grave », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural à la presse.

Cette usine de fabrique de Nescafé, soulignera-t-il, « est obligée de s’adresser à l’extérieur pour avoir de la matière première dans la perspective de la transformation », ce qui « est une véritable menace ».

Toutefois, « ce qui est impressionnant à savoir, c’est qu’aucune matière ajoutée n’a été constatée dans le processus de transformation », s’est-il félicité, faisant savoir « qu’ on y met des grains de café (dans la machine), mais à la sortie, c’est du café pur qui sort de cette transformation ».

L’objectif en étant ici, c’est de « relancer la production de la culture du café sinon les industries locales ne trouveront plus de matière première dans le cadre de la transformation, et nous allons recenser des planteurs » afin de les accompagner, a-t-il indiqué. 

« Malheureusement, ce que nous constatons, c’est que ces dix dernières années, on peut même dire douze, le rendement par année de café est en train de baisser, or les ventes de café du groupe sont en train de croître », a dit M. Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

« Mathématiquement, nous constatons qu’il y a un problème, il y a un souci, parce que si nous on croit très vite et que la filière est en train décroître, il va falloir absolument que nous trouvions une solution pour permettre de continuer notre modèle 100% ivoirien », a-t-il poursuivi. 

L’entreprise agroalimentaire veut « garder l’élan que nous sommes en train de poursuivre en termes de ventes », a-t-il assuré, faisant savoir qu’il  est « difficile » de s’approvisionner à temps, aujourd’hui ».

« Je vois mathématiquement que ça va être nécessaire d’importer et ce n’est pas du tout ce que nous voudrions faire », a dit M. Caso dont l’entreprise travaille avec le Centre national de recherche agronomique (CNRA) pour trouver une solution, en développant de nouvelles variétés de café. 

Aéroport d’Abidjan: création d’une cellule aéroportuaire anti-trafic

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la création, en Conseil des ministres, d’une Cellule aéroportuaire anti-trafic à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

« Le Conseil a adopté un décret portant création, attribution, composition, organisation et fonctionnement de la Cellule aéroportuaire anti-trafic à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan », a dit M. Amadou Coulibaly à la presse.

Il a indiqué que cette cellule intervient dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de la drogue et la criminalité transnationale. Et ce, afin de traquer les passeurs de drogues dans le pays. 

Ce décret vise notamment à renforcer les capacités de l’aéroport d’Abidjan en matière de détection et de saisie de marchandises illicites et à établir une communication sécurisée en temps réel entre certains aéroports de l’Afrique de l’Ouest, a-t-il souligné. 

Cette cellule intègre par ailleurs un projet international qui bénéficie de l’appui de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, de l’Organisation mondiale des douanes et de l’Organisation internationale de la police criminelle 

Oriental Fashion Show : quand le patrimoine marocain rencontre le charme orienta

La 37ème édition de l’Oriental Fashion Show (OFS) mettra le cap sur la ville ocre de Marrakech, une édition très attendue pour faire revivre les émotions d’un véritable défilé de mode.Cette manifestation, placée sous le signe de la valorisation du patrimoine touristique marocain, se tiendra les 18 et 19 juin, apprend-on auprès des organisateurs.

C’est toute la magie de l’Orient qui prendra place dans le majestueux hôtel de luxe le Mandarin Oriental. À l’heure où le monde tourne au ralenti; à l’heure où les Fashion show se font de plus en plus rares, l’Oriental Fashion Show entend bien perpétuer son événement et honorer ses fidèles stylistes qui, en dépit de cette période difficile, n’ont cessé de créer et innover.

L’OFS n’ayant pas été épargné par la Covid-19 qui a emporté un membre important de son organisation, cette édition sera donc marquée par un hommage posthume à la mémoire de Mohamed Al Sagheer.

Parmi la délégation égyptienne, on comptera le grand designer Hany El Behairy ainsi que les célèbres actrices Laila Eloui Elham Shahin et Samira Said qui témoigneront de la grandeur de cet homme extraordinaire.

D’autres invités de marque tels que les acteurs et des célébrités marocaines Dounia Boutazoute, Mansour Badri, Camélia Rak, Rababe Gouyd, ainsi que Driss Roukhe viendront renforcer la notoriété de l’événement et découvrir par la même occasion la beauté de la ville ocre sous le signe de l’élégance et du raffinement.

Basé à Paris, cet événement sillonne le monde et les hauts lieux de la mode à fort potentiel médiatique : Paris, Londres, Doha, Koweït, Marrakech, Moscou, Istanbul, Almaty (Kazakhstan), Samarcande (Ouzbékistan), Istanbul… Plus qu’un défilé de mode, l’OFS est devenu au fil des ans une véritable tribune artistique, un dialogue culturel entre l’Orient et l’Occident selon sa fondatrice la Franco-marocaine Hind Joudar.

Depuis 15 ans, l’OFS organise des défilés de grande envergure dans les plus belles capitales du monde. Considéré comme un leader dans la mode orientale et incubateur de talents au-delà des frontières, cet événement a pu promouvoir, à travers ses nombreuses productions, plus de 100 stylistes de 50 nationalités différentes, parmi eux de nombreux Marocains qui ont pu se faire un nom sur la scène de la mode mondiale.

Le Nigeria propose d’aider la Gambie à imprimer sa monnaie

Le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria (CBN), Godwin Emefiele, a déclaré être disposé à s’associer à son homologue gambien pour faire face aux graves pénuries de devises et à d’autres problèmes de gestion monétaire dans ce pays.Recevant la délégation de la Banque centrale de Gambie (CBG), conduite par son gouverneur, Buah Saidy, mardi à Abuja, Emefiele a déclaré que la CBN était prête à aider la Banque centrale de Gambie à imprimer sa monnaie.

Il a assuré à ses invités que la banque centrale nigériane disposait d’un avantage concurrentiel pour entreprendre l’impression de la monnaie pour la Gambie et que la Nigerian Security Printing and Minting a beaucoup de capacités inutilisées pour satisfaire la demande de la CBG.

« Je prends note de votre remarque sur la gestion de la monnaie. La monnaie nigériane a été créée au début des années 1960 et nous produisons notre monnaie depuis le début des années 1960. Nous avons aussi beaucoup de capacités inutilisées pour dire qu’au lieu d’aller en Europe ou dans d’autres pays, vous pourrez bénéficier de nos idées. Nos collègues vous emmèneront à l’imprimerie de sécurité. Nos collègues qui sont venus du Liberia il y a deux mois ont été fascinés par le type d’installations dont nous disposons dans notre centre d’impression de sécurité et de frappe de monnaie et je suis sûr que vous pourrez en profiterer également », a-t-il dit à la presse locale.

Il a ajouté: « En outre, je suis sûr qu’ils vous suivront en Gambie pour voir comment ils peuvent vous aider à structurer vos quantités de commandes économiques afin que nous puissions également vous aider à imprimer votre monnaie. Et je peux vous assurer que nous pouvons être extrêmement compétitifs, ne serait-ce que du point de vue de la logistique et du fret depuis l’Europe, mais il ne faudra que quelques heures d’ici à la Gambie et aux autres pays ».

 Auparavant, le gouverneur de la CBG avait sollicité un éventuel partenariat pour faire face aux graves pénuries de devises et à d’autres problèmes de gestion monétaire en Gambie.

M. Saidy a déclaré que la banque centrale gambienne dépendait de son imprimeur actuel, De La Rue de Londres, pour ses besoins en devises et que cette solution était coûteuse et non viable. Selon lui, il en coûte à la banque environ 70.000 £ pour transporter des devises imprimées du Sri Lanka vers la Gambie.

Protection des enfants: le Sénégal veut corser les conditions d’éligibilité

Plusieurs cas de violences faites aux enfants ont été récemment signalés dans des centres dédiés à leur protection.Face à la flambée des violences dans les centres d’accueil et de protection des enfants, l’Etat veut agir. Le ministère de la Justice est en train de travailler sur un programme de protection de remplacement avec l’institution des familles d’accueil.

« Dans le cadre de la protection de remplacement, l’Etat réunira dans une instance l’ensemble des secteurs concernés pour qu’une étude soit menée. A l’issue de ce travail, des propositions concrètes seront soumises à l’Etat pour qu’il y ait des critères d’éligibilité à la protection de remplacement et de famille d’accueil », a expliqué la directrice de l’Education Surveillée et de la Protection Sociale, Habibatou Youm Siby.

A encore Mme Siby qui s’exprimait lors de la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, « l’enfance, c’est tout une délicatesse. Et ce n’est pas n’importe qui doit intervenir quand l’enfant a des problèmes ». D’où ce programme qui vise à rationaliser ce secteur pris d’assaut par « des individus sans scrupule. »

« On a l’impression qu’on assiste à une déshumanisation avec toutes ces violences faites sur les enfants, des innocents qui n’avaient besoin que de cœur et de générosité », a-t-elle déploré.

Elle a notamment rappelé pour s’en désoler, le cas de cet expatrié européen qui, sous le prétexte d’abréger la souffrance des enfants à Louga (centre-nord), a été impitoyable avec ces derniers. Un drame « inacceptable » qui aurait pu être évité « si les instructeurs avaient les moyens qu’il fallait pour faire leur travail de contrôle et d’encadrement ».

Le ressortissant français, un certain R. Minguez, est accusé d’avoir abusé sexuellement des pensionnaires de son centre. Des enfants talibés qu’il avait retirés des rues pour les mettre dans son centre dénommé « Action en faveur des enfants de la rue ». Une structure qui dit œuvrer pour la sécurité et le bien-être des enfants de la rue en vue de leur donner un cadre de vie idéal.

Arrêté en décembre dernier, le mis en cause de 35 ans a été poursuivi pour pédophilie et acte contre nature.

Habibatou Youm Siby a profité de l’occasion pour appeler les Etats africains à prendre, « d’une manière décisive, la juste mesure de la situation déplorable des enfants de l’Afrique. Une situation difficile  à la limite insupportable. »

La journée de l’enfant africain est une journée internationale organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’unité africaine, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du Sud) par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976.

Le thème choisi par le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-Être de l’Enfant (CAEDBE) pour cette année est : « 30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants. »

Karim Asad Ahmad Khan officiellement procureur de la CPI

Le Britannique Karim Asad Ahmad Khan QC a prêté serment, mercredi, et pris officiellement ses fonctions en tant que procureur de la Cour pénale internationale (CPI) lors d’une cérémonie qui s’est tenue au siège de la Cour à La Haye (Pays-Bas).

M. Khan, ressortissant du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, a été élu comme procureur de la CPI le 12 février 2021, pour un mandat de neuf ans, lors de la deuxième reprise de la dix-neuvième session de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome (AEP) à New York.

Conformément à l’article 45 du Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, la cérémonie présidée par le Président de la CPI, le juge Piotr Hofmański, a eu lieu en séance publique, rapporte un communiqué de la Cour transmis à APA.

 « Je déclare solennellement que je remplirai mes devoirs et exercerai mes attributions de procureur de la Cour pénale internationale en tout honneur et dévouement, en toute impartialité et en toute conscience, et que je respecterai le caractère confidentiel des enquêtes et des poursuites » a déclaré M. Khan en prêtant serment publiquement.

Il a ensuite signé la prestation de serment devant le greffier de la CPI, M. Peter Lewis, et a prononcé son premier discours en tant que procureur de la CPI.

« Tout le système du Statut de Rome représente une promesse pour l’avenir, que demain ne devrait pas être aussi triste et malheureux qu’hier », a déclaré le procureur Khan qui remplace la Gambienne, Fatou Bensouda.

« Je me sens plein d’humilité d’avoir l’opportunité de servir, et face aux responsabilités qui m’ont été confiées. Je ferai tout mon possible pour m’acquitter de ces responsabilités sans crainte ni parti pris, de façon fidèle et intègre, et en pleine conformité avec la déclaration solennelle que je viens de faire », a-t-il ajouté.

Revenant sur le rôle essentiel du Procureur dans le travail de la Cour dans son discours, le président de la CPI, Hofmański a souligné que «bien que les juges sont ceux qui décident du verdict au terme d’une affaire, il est aussi vrai que ces affaires ne parviendraient jamais aux juges sans la décision du Procureur de les amener en justice ».

« C’est le procureur qui est responsable de la manière dont les examens préliminaires, les enquêtes et les poursuites sont menés, et de la manière dont les preuves à charge sont sélectionnées et présentées », a-t-il ajouté, félicitant chaleureusement M. Karim Asad Ahmad Khan.

« En tant que président de la Cour, je me réjouis de travailler avec lui pour renforcer notre institution commune », a ajouté le président de la CPI.

La Vice-Présidente de l’Assemblée des Etats Parties, l’Ambassadeur Kateřina Sequensová, s’exprimant au nom de l’AEP, a déclaré que M. Khan est fort d’une «considérable expérience en justice pénale internationale» et s’est dite confiante que son mandat « se convertira en jalon important dans le processus de l’exécution de la justice internationale à l’égard de laquelle nous nous sommes fermement engagés ».

Libreville : Sanlam Gabon et Orabank ont signé une convention pour une protection sanitaire des clients

Christ-Didier Mengome Directeur général adjoint d’Orabank Gabon, et Roger-Marc Pouget Directeur général de Sanlam Gabon, ont signé ce mercredi à Libreville une convention pour mettre à la disposition des clients d’Orabank Gabon une assurance santé garantissant une indemnisation de l’hospitalisation.

Le directeur général de Sanlam Gabon a indique devant la presse, qu’il  va mettre à la disposition des clients d’Orabank un produit d’appel sur la santé et en particulier sur l’indemnisation d’hospitalisation.

A en croire le  Directeur général de Sanlam Gabon,  le produit d’appel sur la santé que les deux groupes entendent commercialiser d’ici peu permettra de contracter individuellement ou en famille une assurance santé. Le but de cette convention « est naturellement d’offrir à chaque client d’Orabank une sécurité sanitaire afin de vivre un peu plus sereinement les soucis de santé » a dit Roger-Marc Pouget.

Il sied de noter que, les produits de banque assurance que vont dorénavant offrir les groupes grâce à cette convention seront nombreux. Le Directeur général adjoint d’Orabank Gabon, Christ-Didier Mengome n’a pas souhaité les présenter intégralement à la presse. Ils feront l’objet d’une communication progressive. Il y aura de produits pour les individus et les familles, indique-t-on.

A en croire les réponsables de ces deux entreprises, l’objectif de cette union est  de couvrir un plus large éventail des besoins des clients des deux groupes en matière de produits et services. Cette union est on outre, un moyen pour les institutions  de deux groupes de mieux se déployer sur le territoire national.

 

Ouverture à Abidjan d’un atelier sur l’extrémisme violent

Un atelier de trois jours sur la délimitation et la démarcation des frontières terrestres ivoiriennes ainsi que sur l’extrémisme violent s’est ouvert, mercredi à Abidjan, à l’initiative de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI).

« La délimitation des frontières est une matière essentielle des Commissions nationales en charge des frontières », a souligné au démarrage de cet atelier, le secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté.

C’est pourquoi, a-t-il expliqué, « pour la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, qui est opérationnelle depuis seulement plus d’un an, il est apparu impératif, d’organiser le présent atelier en vue d’imprégner les acteurs locaux en lien avec la gestion des frontières sur la thématique ».

Espérant que cet atelier permettra aux « participants de mieux cerner la problématique de la délimitation et de la démarcation des frontières ainsi que des modalités de leur mise en œuvre», M. Konaté a expliqué les enjeux liés aux conflits frontaliers et à l’extrémisme violent.

Cet atelier intervient dans un contexte où des positions des forces armées ivoiriennes font l’objet ces dernières années d’attaques attribuées à de présumés terroristes qui ont déjà fait plusieurs morts dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière avec le Burkina Faso.

« Aujourd’hui, il y a de nombreux conflits frontaliers et de nombreux litiges dans les espaces frontaliers avec certains de nos voisins. La délimitation et la démarcation (des frontières) est un facteur de pacification », a-t-il dit devant la presse.

Selon lui, tous ceux qui vont être impliqués dans ce processus ont besoin d’avoir les outils pour mieux apprécier et mettre en œuvre toutes les techniques et les modalités de la délimitation et de la démarcation. Ce processus est « fondamental pour la paix et la cohésion entre les voisins des pays limitrophes », a insisté M. Konaté.  

Présent à cet atelier en qualité de formateur, l’ancien secrétaire permanent de la Commission nationale des frontières du Niger, Hamadou Mounkaïla, également ingénieur-géomètre, a relevé que « dans le Programme frontière de l’Union africaine, l’un des piliers est le renforcement des capacités des structures en charge des Commissions nationales des frontières ».

A propos de l’extrémisme violent qui est le deuxième thème à débattre au cours de cet atelier,  Diakalidia Konaté a rappelé que « la communauté nationale et internationale est interpellée (régulièrement) quant aux manifestations» de ce phénomène.

« Il est important que toutes ces parties prenantes viennent s’approprier cette thématique et après se mettre en mission parce qu’il y a plusieurs approches de l’extrémisme violent », a poursuivi le secrétaire exécutif de la CNFCI.

« Il nous appartient d’apprécier tout ce qui se fait et se dit autour de ce phénomène, ses causes, ses manifestations pour qu’au niveau de la Commission nationale, nous puissions choisir un angle pour régler définitivement ce phénomène qui commence à gagner du terrain dans les espaces frontaliers », a conclu M. Konaté.

 Les participants sont des membres statutaires de la CNFCI, des membres du Comité technique national chargé de l’élaboration de la politique nationale des frontières, et des membres du Secrétariat exécutif de la CNFCI.

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), créée en juillet 2017 a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales. 

Présidée par le Premier ministre, cette commission qui regroupe 26 membres, est chargée, de faire des suggestions au gouvernement en matière de délimitation, de matérialisation et de gestion des frontières. 

Éthiopie : 33.000 enfants sous-alimentés au Tigré (Unicef)

Les cas de malnutrition aiguë sévère sont multipliés par quatre chez les enfants du Tigré, alerte le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).Dans cette région semi-autonome éthiopienne, en proie à un conflit armé, l’agence onusienne dénombre au moins 33.000 qui sont gravement sous-alimentés et risquent une mort imminente sans aide immédiate.

« Rien qu’au cours du mois dernier, nous avons constaté une multiplication par quatre des admissions hebdomadaires d’enfants pour le traitement de la malnutrition aiguë sévère », a déclaré le porte-parole de l’Unicef, James Elder, lors d’un point de presse à Genève (Suisse).

Or l’agence onusienne prévoit que 56.000 enfants de moins de cinq ans au Tigré auront besoin d’un traitement cette année pour la malnutrition aiguë sévère.

« C’est près de six fois plus que les cas annuels moyens pour la région », avait affirmé, lundi dernier la Directrice exécutive de l’Unicef, Henrietta Fore.

Ces enfants font partie des plus de 2,2 millions d’enfants qui, dans le nord de l’Éthiopie, souffrent d’une insécurité alimentaire aiguë. « Comme pour aggraver les choses, la crise de malnutrition dans la région a coïncidé avec des dommages considérables causés aux systèmes et services essentiels dont dépendent les enfants pour leur survie », a ajouté M. Elder.

Sur le terrain, les équipes mobiles de santé et de nutrition ont été attaquées et harcelées. « Elles doivent pouvoir accéder aux 21 districts difficiles à atteindre pour servir les enfants », a plaidé le porte-parole de l’Unicef. 

 De plus, les installations sanitaires ont été pillées ou endommagées et la capacité de vaccination essentielle s’est arrêtée. « Nous devons pouvoir mener en toute sécurité la prochaine campagne de vaccination contre la rougeole et la polio, de distribution de vitamine A et de nutrition dans toutes les zones de la région du Tigré », a insisté James Elder.