Du jamais vu au Gabon : les éléphants provoquent une pénurie d’eau au PK 68

Les éléphants sont connus pour leur ravage des plantations et les attaques physiques contre les paisibles villageois. Mais au PK 68 quasiment aux portes de Libreville, les riverains sont soumis à une nouvelle dictature des éléphants. C’est vraiment une nuisance dont personne ne pouvait imaginer.

A en croire les villageois, un troupeau d’éléphants a élu domicile dans la rivière Tchinianga qui sert de source d’approvisionnement en eau pour la population. Les pachydermes en question sont carrément positionnés en amont de la rivière. Ils troublent l’eau en permanence et les villageois situés en aval ne peuvent plus puiser cette eau devenue très sale.

« On fait désormais venir l’eau de Ntoum », a témoigné une femme contactée au téléphone par nos confrères du Gabonactu.com depuis Libreville.« La situation est devenue compliquée. Il faut que les autorités viennent déplacer ces éléphants sinon c’est la catastrophe pour les habitants du PK 68 », a supplié la dame.

Il sied de signaler qu’ au PK 68, les éléphants sont très présents du côté gauche de la route nationale dans le sens Libreville – Kango. Ils arrivent jusque dans les maisons pour boire l’eau saccagée les arbres fruitiers et les bananiers, selon divers témoignages.

 

RDC-Ouganda : inauguration de routes transfrontalières

Le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue ougandais Yoweri Museveni procèdent ce mercredi à la mise en service d’un important réseau routier censé faciliter les échanges entre les deux pays.Poste frontière Mpondwe (Ouganda) – Kasindi (République démocratique du Congo). C’est précisément à cet endroit que les deux chefs de l’Etat se sont donnés rendez-vous pour fêter la fin des travaux du « grand chantier de rénovation et construction ».

A travers une convention, les gouvernements congolais et ougandais avaient convenu du bitumage de trois axes routiers pour un coût global estimé à 334,5 millions de dollars US. Pour sa part, l’Ouganda devait fournir 20 % du budget.

Economie, santé, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le développement du secteur de l’hydrogène au Maroc, le contrôle des compétences scientifiques des médecins étrangers, l’adoption du projet de loi sur l’usage licite du cannabis et la candidature du président de la FRMF à l’Union des associations arabes de football.+Les Inspirations Eco+ rapporte que le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement vient de trouver une nouvelle voie pour relancer la machine dans l’hydrogène très prisée où le Maroc a fermement décidé de se positionner. C’est dans cette perspective que le ministre de tutelle a signé la semaine dernière un accord de partenariat stratégique avec Francesco La Camera, directeur général de l’Agence internationale des énergies renouvelables.

Dans le détail, ce partenariat vise à accélérer la transition énergétique verte au Maroc, notamment en appuyant la progression de l’économie de l’hydrogène vert. Il s’agira aussi pour les deux parties de collaborer et explorer conjointement des instruments politiques pour impliquer le secteur privé, au niveau national, dans l’économie verte de l’hydrogène.

La publication estime que cette démarche va aider le royaume, précurseur régional dans la transition énergétique, à concrétiser son ambition de porter à 52% la production d’électricité à partir de sources renouvelables dans sa puissance installée à l’horizon 2030.

+Al Massae+ indique que l’Ordre national des médecins du Maroc a rappelé aux autorités la nécessité de bien contrôler les compétences scientifiques des médecins étrangers à recruter. La corporation a en effet mis en garde contre certains diplômes de médecine délivrés par certains pays, et qui n’auraient aucune valeur scientifique, selon elle.

Il serait donc important de faire jouer l’exigence de l’équivalence des diplômes ou l’appartenance attestée de ces médecins à l’Ordre des médecins de leur pays d’origine. L’Ordre des médecins critique vivement le projet du ministère de la Santé, surtout qu’il donne à ce dernier l’exclusivité de recruter et d’autoriser les médecins de son choix pour exercer, provisoirement, au Maroc. Seuls les médecins étrangers qui voudraient exercer de façon permanente sont soumis à une équivalence de diplômes pour faire partie de l’ordre des médecins local, sans passer par une autorisation du ministère de la Santé.

Mais si le recrutement des praticiens étrangers est justifié par le déficit en médecins que connait actuellement le Maroc, il ne résout pas les problèmes structurels qui se poseront au pays à long terme. Le salut est donc dans la formation des cadres marocains, mais aussi dans la sortie de la loi sur les soins, et qui est bloquée depuis maintenant dix ans, estime le quotidien.

+Le Matin+ fait savoir que le projet de loi relatif à l’usage licite du cannabis a été adopté à la majorité à la Chambre des représentants, mardi en deuxième lecture.

Élaboré en harmonie avec les engagements internationaux du Royaume, ce projet de loi vise à soumettre toutes les activités liées à la culture, la production, la transformation, le transport, la commercialisation, l’exportation et à l’importation du cannabis et de ses produits à un système de licence.

Des études scientifiques exhaustives ont été élaborées par le ministère de l’Intérieur portant essentiellement sur la faisabilité du projet, son potentiel socio-économique et environnemental, ainsi que sur les atouts et les défis que le Maroc se doit de relever pour réussir ce chantier de grande envergure.

+Assabah+ rapporte que le président de fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa a décidé de se présenter pour un poste au sein du Comité exécutif de l’Union des associations arabes de football (UAFA). Les élections sont prévues ce jeudi lors de l’Assemblée générale qui se tiendra à Jeddah en Arabie Saoudite.

Le président de la FRMF a déposé sa candidature suite à l’insistance de plusieurs dirigeants de l’organisation arabe comme le précise le journal.

Pour le journal, l’UAFA espère aussi une reprise de la confiance avec le côté marocain surtout après le soutien de la fédération saoudienne du football du dossier américain pour l’organisation de la Coupe du monde 2026.

D’ailleurs, lors de l’Assemblée générale qui se tiendra à Jeddah ce jeudi, le Maroc sera représenté par Hamza El Hajoui, vice-président de la FRMF, accompagné de Hassan El Filali, membre du Comité exécutif de la FRMF.

CAN 2021 : la Sierra Leone de retour après 25 ans d’absence

Les Sierra-Léonais ont célébré mardi un retour historique à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations après vingt-cinq ans d’absence.Les Leone Stars ont battu les Ecureuils du Bénin 1 à 0 dans le dernier match des éliminatoires joué à Conakry, la capitale de la Guinée.

Kei Kamara a marqué l’unique but de la partie sur penalty en première mi-temps pour envoyer ses coéquipiers à une troisième qualification en Coupe d’Afrique des Nations après 1994 et 1996.

La Sierra Leone avait impérativement besoin d’une victoire et le Bénin d’un match nul pour se qualifier.

Le match, qui a été reporté à deux reprises à cause de cas de Covid-19, a été délocalisé en Guinée après la non homologation du Stade Siaka Stevens de la Sierra Leone par la Caf.

Le match était initialement prévu à Freetown le 30 mars, mais il a été reporté au mois de juin après une controverse sur les résultats des tests Covid impliquant l’équipe  béninoise, dont les joueurs clés auraient été testés positifs au virus.

Avec ce succès, les Leone Stars terminent dauphins du Nigeria dans le groupe L.

Liste des 23 pays déjà qualifiés à la Can 2021 : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria, Ethiopie.

Sénégal : Macky Sall omniprésent dans la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, continuent de disséquer la tournée économique du président Macky Sall à Matam, dans le nord.Le Soleil dans sa livraison du jour, liste les réalisations entreprises dans le nord du pays par Macky Sall depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Pour le quotidien national, « tous les engagements de 2013 sont satisfaits à 200% » à Matam.

Ce qui fait dire au journal Le Quotidien dans un jeu de mots bien inspiré, que « Macky mise Locales », faisant le lien entre ses réalisations et la perspective des élections Locales du 23 janvier 2022.

Et ce n’est pas terminé visiblement pour L’Observateur qui annonce encore 450 milliards d’investissements à Matam. « Macky, l’effort de guerre » titre le journal qui ajoute que les chefs de village auront désormais une indemnité mensuelle de 50.000 F cfa.

Walf Quotidien dans sa Une note une frustration généralisée dans le pays allant de la colère estudiantine au sentiment de rejet contre le régime de Macky Sall. Le journal informe dans ce sens que la maison familiale du président de la République à Ndouloumadji, a été incendiée par des jeunes mécontents.

Une colère que L’AS dédramatise dans ce qu’il appelle « comptes et mécomptes » de cette visite de Macky Sall dans le nord du pays. Selon le journal, la maison familiale du président de la République a été incendiée par des jeunes qui ont appris que le président de la République allait finalement zapper leur localité.

Dans cette même lancée, Sud Quotidien liste les « points noirs » de cette tournée économique du patron de l’Alliance pour la République (APR) à l’intérieur du pays qui se résument au recours aux nervis, port de brassards rouges et l’importation de « bétail électoral ».

Sur un autre registre, EnQuête nous plonge dans « le labyrinthe des milliards »  avec un dossier sur les marchés publics. Les privés nationaux entre retards de livraison et défauts d’exécution, note le journal qui cite comme exemple Ecotra et Jean Lefèvre, avant de marteler que la capacité financière des étrangers fait souvent mouche face aux entreprises locales.

Libération revient sur les dernières révélations de l’enquête sur la mort de Dieynaba Traoré, une fille de 23 ans retrouvée au milieu des filaos à Tivaouane Peulh, localité dans le département de Keur Massar (région de Dakar) Le dossier semble complexe mais les enquêteurs ne désespèrent pas. A ce titre, la parution informe que les deux suspects retenus pour nécessité de l’enquête ont été finalement remis en liberté. Le téléphone de la défunte « borné » pour la dernière fois dans un restaurant de la corniche ouest.

En sport, Record et Stades vibrent au rythme de l’Euro. Record, fait remarquer qu’avec son doublé devant la Hongrie (3-0), Ronaldo rejoint rejoint Lukaku en tête des buteurs. Stades revient sur la victoire étriquée de la France devant l’Allemagne (1-0) sans oublier de mentionner que l’Italie peut être la première nation qualifiée en 8e de finale ce soir en cas de succès devant la Suisse.                      

L’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants au menu d’un webinar

La rencontre en ligne de ce mardi 15 juin 2021, a été organisée par le Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) en collaboration avec Enda jeunesse-action, a appris APA auprès des organisateurs.Le thème portait précisément sur : « Conflits, travail des enfants et défis de la mise en œuvre de l’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants ».

Tenu dans le cadre de la célébration en différé de la journée de l’enfant africain qui a lieu chaque 12 juin, le webinar visait à permettre de discuter des causes profondes du travail des enfants, mais aussi des impacts des conflits et des crises sur la mise en œuvre de l’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants.

Les participants en ont profité pour « interpeller nos décideurs d’agir pour une Afrique unie et solidaire dans un climat pacifié afin de faciliter la mise en œuvre de l’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants ».

Le MAEJT a saisi l’occasion pour présenter son Flyer intitulé «Trop c’est trop, ça doit s’arrêter ! ». Ce Flyer est un cri de cœur des enfants que le Mouvement a décidé de transmettre aux institutions régionales, Chefs d’Etat africains, aux acteurs,… pour une meilleure protection des enfants du continent. 

Le Mouvement africain des enfants et jJeunes travailleurs (MAEJT) a été créé en 1994 en Côte d’Ivoire par des enfants et des jeunes de 4 pays : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali et Sénégal. 

Il s’est rapidement développé et finit par devenir un mouvement panafricain qui est aujourd’hui présent dans 28 pays d’Afrique de l’Ouest, Centre, Est et Sud, à savoir : Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Ghana, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Kenya, Liberia, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Tchad, Tanzanie, Togo , Zambie et Zimbabwe.

Fin 2019, le MAEJT comptait 1.097.799 membres et sympathisants dont 333.002 membres effectifs, regroupés en 4.693 Groupes de Base fédérés en 415 associations dans autant de villes. La majorité des membres (73%) sont des enfants (moins de 18 ans) et 57 % sont des filles.

Maroc : Le CDH doit accorder une attention particulière à l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme

Le Conseil des droits de l’homme (CDH) doit accorder une attention particulière à l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme, a souligné, mardi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

 S’exprimant lors d’un débat de haut-niveau, par visioconférence, sur le rôle du CDH dans la promotion d’une approche basée sur les droits de l’Homme vis-à-vis des technologies nouvelles et émergentes, le ministre marocain a affirmé que le rythme actuel de l’innovation numérique dépasse la capacité des États à gérer leurs impacts sociétaux potentiels.

« En effet, des lacunes importantes doivent être comblées, notamment en ce qui concerne la relation entre les nouvelles technologies et les droits de l’homme », a-t-il dit. Dans ce contexte, Bourita a identifié quatre défis majeurs nécessitant une attention particulière dans le contexte des technologies nouvelles et émergentes.

Le ministre a ainsi souligné que les nouvelles technologies ont un impact non négligeable sur l’environnement. En effet, en termes d’émissions de CO2, Internet pollue 1,5 fois plus que le transport aérien, a-t-il dit Bourita.

« Par conséquent, le CDH doit accorder une attention particulière à l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme pour un environnement sûr, propre, sain et durable », a-t-il affirmé, relevant que le Maroc encourage vivement le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’environnement à consacrer l’un de ses prochains rapports à cette question.

 En raison du développement de nouvelles technologies, il y a des cas où de nombreux emplois sont perdus, en particulier dans les pays en développement, a précisé le ministre. D’ici 2030, dans environ 60% des professions, au moins un tiers des activités pourraient être automatisées et jusqu’à 14 % de la main-d’œuvre mondiale devrait changer de catégorie professionnelle, a-t-il ajouté, citant l’Organisation internationale du travail.

Concernant l’Intelligence artificielle, le ministre a affirmé qu’afin de s’assurer que cette technologie soit pleinement conforme aux droits humains, chaque étape du développement des algorithmes, y compris leur conception et leur déploiement, doit intégrer une approche fondée sur les droits de l’homme. À cet égard, il est impératif de rapprocher le monde de l’informatique et le monde des droits de l’homme, de former des ingénieurs aux droits de l’homme et d’impliquer des experts des droits de l’homme dans les développements d’algorithmes, a-t-il souligné.

APE: un fonds pour la compétitivité des PME « opérationnel » en Côte d’Ivoire

Les Accords de partenariat économique (APE) signés entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE) permettent aux PME ivoiriennes de bénéficier d’un fonds d’accompagnement sur la compétitivité, actuellement « opérationnel ».

« Nous avons trouvé un cadre d’accompagnement pour que ces entreprises puissent être mises à niveau pour rentrer sur les différents marchés » de l’UE, a dit M. Golé Bi, directeur des politiques macro-économiques et financières, chargé des APE au ministère ivoirien de l’Intégration africaine, en marge d’un Forum sur les APE à Abidjan. 

L’accompagnement, soulignera-t-il, se situe à deux niveaux, notamment l’accompagnement institutionnel et les appuis financiers et techniques pour mieux amener les entreprises à tirer les avantages de cet accord.

« La partie européenne nous appuie dans ce sens », et sur deux fonds prévus, « il y a un qui est opérationnel actuellement qui tourne autour de 9 millions d’euros (5,9 milliards Fcfa) pour les entreprises, sur la compétitivité », a-t-il relevé.

Le second fonds, lui, estimé à 5 millions d’euros (3,27 milliards Fcfa), « est prévu pour la mise en œuvre de l’APE, notamment pour l’amorçage de la stratégie qui doit amener les parties prenantes, notamment les entreprises ivoiriennes, à pouvoir tirer les avantages de cet accord’, a-t-il ajouté.

En outre, s’agira-t-il, de « prendre en main les diligences et accompagner les PME sur les marchés de l’UE », selon cet accord qui permet aux entreprises locales de bénéficier de règles d’origine. 

La Côte d’Ivoire a signé un APE Intérimaire en attendant l’APE régional. Les textes permettent à ses PME de rentrer sur le marché européen « via des règles souples ».

L’APE amène l’État ivoirien à renoncer à un certain nombre de droits sur les intrants, les matières premières et les matières d’équipement au profit des PME. 

« Une PME qui importe un tracteur, par exemple, ce sera sans droit de douane »  ce qui est avantageux pour les PME, a fait observer Dr Golé Bi, qui s’exprimait en marge de ce Forum sur les APE organisé par la société civile. 

Le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, Mahamadou Kouma, a indiqué que ce forum vise à contribuer à l’amélioration de la compétitivité des PME dans le cadre de l’APE Intérimaire (APEI) signé par l’État de Côte d’Ivoire.

L’action de la Convention de la société civile, expliquera-t-il, intervient dans le cadre du contrôle de l’action publique, et le plaidoyer pour  des retombées au bénéfice des PME, de l’État et des contribuables. 

Le représentant de la Fédération ivoirienne des PME, Sylvain Kopoin, s’est félicité de ce forum qui permettra de renforcer les capacités de entreprises locales face à la concurrence sur les marchés internationaux.

Pour lui, cela se justifie, dans la mesure où les PME doivent être compétitives et structurées avec des produits et services de qualité et certifiés pour opérer sur les marchés à travers la planète.

A ce jour, 15 États sur 16 dans la région, ont signé l’Accord de partenariat économique en attendant une signature globale.  

Seulement le Nigéria n’a pas encore signé cet accord de partenariat économique. Ce géant africain suggère que « les produits finis ne soient pas mis à la libéralisation ».  

Le Rhdp félicite Ouattara de permettre le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire

Le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adama Bictogo, s’est félicité mardi des actes du chef de l’Etat Alassane Ouattara visant à permettre le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

Au terme d’une réunion de la direction du Rhdp, à Abidjan, M. Bictogo a « félicité le président Alassane Ouattara qui dans sa dynamique de rassembler tous les Ivoiriens autour d’un idéal, a permis donc le retour de certains exilés, de certaines personnalités politiques ». 

Dans ce contexte, « il a permis le retour aussi de Gbagbo, donc je crois qu’aujourdui s’il y a quelqu’un à fêter, c’est bien le président Alassane Ouattara, qui par sa grande générosité, sa vision de cette Côte d’Ivoire rassemblée est en train de bâtir une nation », a-t-il estimé.  

« Pour nous, tout ce que nous recherchons, c’est que les fils et les filles de Côte d’Ivoire comprennent que le plus important, c’est que nous soyons ensemble, donc c’est d’éviter le spectacle, le triomphalisme », a-t-il lancé.   

Le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, qui s’adressait à la presse, a soutenu que « les actes posés par le président Alassane Ouattara, c’est des actes qui profitent à la Côte d’Ivoire et ce qui nous unit, c’est la Côte d’Ivoire ».  

« A cette séance, nous avons (aussi) apporté notre soutien au gouvernement dans les événements dans le Nord, (relatifs aux attaques terroristes) à Téhini, à Kafolo. Nous apportons notre soutien à l’armée de Côte  d’Ivoire et au ministre d’Etat, ministre de la Défense », a-t-il poursuivi. 

La séance de travail a par ailleurs permis à la direction du parti de « tirer les leçons des élections législatives partielles qui ont vu une fois de plus la majorité Rhdp s’exprimer », confortant sa position au Parlement, a fait observer M. Bictogo.   

« Les victoires que nous avons eu viennent conforter encore notre majorité qui permet donc au Rhdp d’avoir une majorité confortable », a-t-il insisté, avant d’ajouter que « c’est la preuve que les Ivoiriens demeurent fondamentalement attachés au Rhdp ».

  Les cadres du Rhdp ont aussi analysé le bilan électoral précédent, se projetant relativement aux sénatoriales prévues le 31 juillet 2021, aux fins de choisir des candidats qui pourront faire la différence. 

Dans l’optique d’un meilleur résultat « le président du parti nous a instruit de mettre en place un Comité électoral qui va désigner les différents candidats dans les heures qui suivent », a mentionné le directeur exécutif du Rhdp. 

M. Bictogo a annoncé des missions pour faire le bilan de la présidentielle, des législatives et l’état des lieux concernant l’ancrage du Rhdp pour « renforcer l’implantation du parti mais surtout (le) mettre en ordre de bataille pour les défis à venir ». 

Des séminaires régionaux devraient aussi être organisés pendant tout le mois de juillet avant la rentrée politique prévue en septembre, afin qu’un rapport soit transmis au président sur l’état des lieux de la formation sur l’ensemble du territoire. 

Le 8 juillet 2021 marque, l’an un du « départ brutal » de feu Gon Coulibaly, ancien Premier ministre. Le parti, « par devoir de mémoire va organiser une cérémonie (ce jour) pour que la Côte d’Ivoire se souvienne de ce digne fils et homme d’Etat », a indiqué M. Bictogo. 

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait déclaré en Conseil de ministres que M. Gbagbo,  acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021, était libre de rentrer quand il le souhaitait. 

M. Alassane Ouattara a autorisé l’accueil de l’ancien président au pavillon présidentiel de l’aéroport d’Abidjan, où M. Gbagbo est attendu le 17 juin 2021 à 15h45 (GMT, heure locale), en provenance de Bruxelles. 

Une chaîne de télévision dédiée à la culture annoncée en Côte d’Ivoire

Une chaîne de télévision exclusivement dédiée à la culture ivoirienne et africaine lancera bientôt ses activités, a appris APA, mardi, auprès de son promoteur dans la capitale économique ivoirienne.

Dénommée Culture Ivoire Télévision (CITV), « cette chaîne exclusivement consacrée à la culture veut jouer sa partition pour la sauvegarde de la culture » ivoirienne et africaine, a expliqué son directeur, Olivier Franck Assi dans une conférence de presse à Abidjan.

« Sa réalisation à coup sûr va considérablement impacter l’univers de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire », promet  M. Assi, soulignant qu’il « s’agit de mettre à la disposition des téléspectateurs une chaîne de télévision dont la mission est de promouvoir principalement la culture ivoirienne, ensuite africaine dans sa pluralité à travers des productions authentiques ».

En plus de donner une visibilité au patrimoine matériel et immatériel ivoirien et africain, CITV, une chaîne de télévision numérique tournée vers la culture dans ses programmes « entend réconcilier les ivoiriens, les africains d’avec leur culture », a conclu M. Assi.

CITV qui diffusera bientôt ses programmes sur le bouquet du distributeur chinois Startimes est un produit de l’entreprise Côte d’Ivoire télévision dirigée par Léon Saki.