Côte d’Ivoire : nomination d’Ally Coulibaly et François Amichia

Les ex-ministres ivoiriens Ally Coulibaly et François Albert Amichia ont été nommés, lundi, respectivement ministre-conseiller spécial auprès du président de la République et président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) de football.

L’information a été donnée par le ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé dans un communiqué rendant compte de ces deux nominations effectuées par le président de la République Alassane Ouattara.

Dans le gouvernement du feu premier Hamed Bakayoko, Ally Coulibaly occupait le poste de ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, quand le ministère de la Ville était occupé par François Albert Amichia.

Gambie: vaste opération de sécurisation du territoire

Les forces armées gambiennes ont lancé l’opération Restore Sanity pour tenter de lutter contre la vague de criminalité croissante dans le pays.Dans un communiqué publié lundi, la Garde nationale gambienne a déclaré que l’opération, lancée officiellement le vendredi 11 juin 2021, « vise à rétablir l’ordre et la sécurité en raison de la forte augmentation de la criminalité et des activités criminelles dans le pays ». 

Dans le cadre de l’opération Restore Sanity, des patrouilles intensifiées sillonnent le pays. L’armée a conseillé aux habitants de la Gambie de se tenir à l’écart des zones reculées et des autres lieux où sévit la criminalité. 

Cet exercice intervient un mois après que le président Adama Barrow a prévenu que les forces armées et de sécurité étaient mises en état d’alerte afin d’être déployées pour faire face à la vague croissante de criminalité. 

Depuis le début de l’année, la Gambie a connu une augmentation des cas de cambriolages, de vols à main armée et d’autres crimes violents, dont certains ont coûté la vie à des citoyens. Cette situation a suscité la méfiance de la population, qui exige une action rapide pour débarrasser le pays, en particulier les zones urbaines, des criminels qui utilisent les forêts comme refuges.

Retour Gbagbo: Ouattara met à disposition le pavillon présidentiel pour son accueil

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, met à disposition de Laurent Gbagbo le pavillon présidentiel de l’aéroport d’Abidjan pour son accueil à son retour en Côte d’Ivoire, a dit lundi Assoa Adou, lors d’une conférence de presse.

« Le président Alassane Ouattara a décidé de donner le pavillon présidentiel pour accueillir M. Laurent Gbagbo et a autorisé que nous installions dans la cour du pavillon des bâches pour accueillir les notalibilités », a dit M. Assoa Adou, secrétaire général d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti fondé par l’ex-président, remerciant M. Ouattara pour ce geste.  

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le 31 mars 2021 la décision d’acquittement de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, dans l’Affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.

Après la délivrance de son passeport diplomatique et ordinaire, le 4 décembre 2020, M. Laurent Gbagbo a décidé de rentrer dans son pays. Annoncé pour mi-mars 2021, il a dû reporter son retour en raison des obsèques du Premier ministre défunt Hamed Bakayoko.  

Pour son accueil, « on nous a dit en catimini, ensuite on a dit pas de bruit », a fait savoir M. Assoa Adou, avant d’ajouter que « les discussions se poursuivent pour faire avancer l’ensemble des décisions du dossier ». 

« Aujourd’hui, je confirme solennellement que M. Laurent Gbagbo arrivera à Abidjan le jeudi 17 juin 2021 par vol régulier en provenance de Bruxelles à 15h45  (GMT, heure locale) à l’aéroport d’Abidjan », a précisé M. Assoa Adou.

Quand « M. Ouattara vous dit d’ouvrir le pavillon présidentiel,  c’est-à-dire vous tous, alignez vous sur ma position », a commenté M. Assoa Adou, avant de déclarer « pour moi, ça me suffit (…), alors qu’avant on a dit il ne faudrait pas que quelqu’un vienne ici ». 

Le « miraculé arrive en Côte d’Ivoire, il appartient aux Ivoiriens de l’accueillir dans la joie », a-t-il renchéri, indiquant que M. Gbagbo « ira s’incliner sur la tombe de sa mère », décédée pendant sa détention à la prison de Scheveningen. 

M. Assoa Adou a également relevé que le compte de M. Gbagbo « est encore bloqué », mais « le gouvernement a assuré que ce compte sera débloqué et qu’ à la fin de ce mois, il aura sa rente viagère ».

Gabon : Pierre Claver Maganga Moussavou s’est réjoui de la fusion- absorption du SDG par le PDG

Le président national de la formation politique, Parti social-démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou s’est dit satisfait de la fusion- absorption du parti les Sociaux-démocrates gabonais (SDG) par le Parti démocratique gabonais (PDG), lequel parti, selon lui, semait la confusion dans les esprits des gabonais.

« Le Bureau Exécutif du Parti Social-Démocrate, réuni  mercredi 9 juin 2021, s’est félicité de la fusion- absorption du SDG par le PDG, mettant ainsi un terme à une incongruité et à un trouble que le PSD a subi, voulu par le Ministère de l’Intérieur en légalisant un parti dénommé les Sociaux-Démocrates Gabonais, tout en feignant d’ignorer, on peut le supposer, que les membres de tout parti social-démocrate dans le monde entier, sont des sociaux-démocrates ! », s’est réjoui Maganga Moussavou dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Pour rappel, le SDG est l’un des partis créés par des lieutenants de Brice Laccrache Alihanga, ancien Directeur de cabinet du Président de la République, actuellement en détention préventive à la prison centrale de Libreville pour des faits supposés de détournement des deniers publics et de blanchiment des capitaux.

Gabon: le Ministère de l’Éducation nationale lance le concours des meilleurs élèves dénommé : « MÉRITOCRATIE »

Le Ministère  de l’Éducation nationale,  a annoncé dans un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction, le lancement le 31 juillet 2021 du Concours National des Meilleurs Élèves baptisé : la « MÉRITOCRATIE ».

Le ce communiqué, « 462 Élèves des classes de 5 ème année du Primaire, jusqu’en terminale, des Collèges et Lycées d’enseignement secondaire général, technique et professionnel, sélectionnés par leurs établissements respectifs, prendront part à cette compétition organisée dans un contexte rendu particulier par la crise de la COVID-19 avec ses conséquences multiples, et donc pétri de symboles ».

A en croire le ministère de l’éducation nationale, l’intérêt de cette compétition réside avant tout dans l’exclusivité réservée aux seuls Apprenants inscrits régulièrement dans les établissements du cycle Primaire, mais surtout secondaires Publics et Privés reconnus d’utilité publique.

Selon la tutelle, mis à part les élèves conviés à se confronter avec leurs diverses matières, cette compétition met aux prises les écoles, collèges et lycées entre eux.

A noter que, « ce Concours National des Meilleurs Élèves n’est pas ouvert aux Candidats Libres comme lors d’autres examens nationaux tel que le CEP, le BEPC ou le Baccalauréat du second degré », a souligné le communiqué.

 

 

Can 2021 : le dernier ticket attribué ce lundi

Le final du groupe L des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations oppose, à Conakry (Guinée), la Sierra Leone au Bénin.Un match couperet ! Trois points séparent les deux sélections avant le coup d’envoi à 16 heures GMT. Avec sept points au compteur, les Ecureuils n’ont besoin que d’un nul pour se qualifier à la prochaine Can alors que les Leone Stars (4 points) sont obligés de l’emporter pour participer, 25 ans après, à la grand-messe du foot africain.

Initialement prévue le 30 mars dernier, cette rencontre comptant pour la 6e journée des qualifications avait été reportée pour une histoire de Covid. A Freetown, des joueurs majeurs de l’équipe nationale du Bénin, y compris les attaquants Steve Mounié et Jodel Dossou, ont été testés positifs au nouveau coronavirus.

Mais le Bénin a dénoncé une machination visant à affaiblir sa formation. Car les résultats des tests effectués à Cotonou étaient négatifs. Face à cette situation ubuesque, la Confédération africaine de football (Caf) a entériné le report du match.

De retour en France où ils évoluent en club, ces joueurs ont, une fois encore, été testés négatifs. Ce qui a davantage conforté la thèse du complot. Ne disposant pas de preuves, la Caf n’a pas sanctionné la Fédération sierra-léonaise de football (SLFA). Toutefois, l’instance faîtière du foot continental a décidé de délocaliser cette confrontation à Conakry, en Guinée.

Auparavant, la Fédération béninoise de Football (FBF) a saisi le Tribunal arbitral du sport (Tas) pour que les Ecureuils soient désignés vainqueurs sur tapis vert. Mais la juridiction basée à Lausanne (Suisse) a débouté la partie demanderesse.

Liste des 23 pays déjà qualifiés à la Can 2021 : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La résolution adoptée par le Parlement européen à l’égard du Maroc, les enjeux de la data, le secteur de la logistique et les répercussions de la ZLECAF sur l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi. +Assahraa Al Maghribia+ écrit que la résolution adoptée par le Parlement européen vis-à-vis du Maroc est une décision « non législative » et « controversée », ajoutant que nombreux sont les parlementaires européens qui ont avoué que cette décision ne reflète en aucun cas la position de l’Union européenne ou encore moins sa conviction sur le caractère stratégique du partenariat Maroc-UE.

Le Royaume restera toujours ferme dans ses positions, assure le quotidien, rappelant que les tentatives d’européanisation de cette crise, selon le ministère des Affaires étrangères, sont vaines et n’altèrent aucunement sa nature purement bilatérale, ses causes profondes et la responsabilité avérée de l’Espagne dans son déclenchement. Evoquant les enjeux de la data,

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’il y a quelques mois, le Maroc avait révélé au monde son nouveau supercalculateur de Benguerir, le plus grand d’Afrique, notant que le Groupe marocain OCP a commencé à opérer une partie de ses activités et transaction sur la blockchain, la marketplace du futur.

Au moment où le nouveau modèle de développement a focalisé, certes, sur le numérique comme levier de transformation dans les années à venir, le Maroc « sera probablement condamné à aller au-delà », estime la publication, expliquant que la data « n’est plus seulement un outil, mais véritablement une ressource stratégique à l’échelle planétaire ».

Sur un autre registre, +L’Economiste+ écrit que « la logistique, c’est un peu le paradis perdu de l’économie marocaine », estimant que le rapport du nouveau modèle de développement fait de ce secteur l’un des principaux goulets de la compétitivité.

Le journal rappelle l’existence depuis 2010 d’une feuille de la logistique, notant que les acteurs ont formulé, pour leurs parts, depuis des années des mesures qui en principe devaient être soumises à décision politique. C’est donc un dossier qui n’a besoin ni d' »assises » ni de « conférence nationale », mais « juste des actes! », estime-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc a tout à gagner de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) avec une offre exportable relativement diversifiée et d’écosystèmes industriels compétitifs, tout en s’appuyant sur les performances du hub portuaire Tanger Med pour renforcer leur positionnement sur le continent.

C’est du moins ce qui ressort d’une conférence en ligne organisée, sous le thème « Zlecaf : Nouvelles ambitions logistiques pour les exportations marocaines ». Opérationnel le 1er janvier 2021, cet accord permet de créer « un marché de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3.400 milliards de dollars qui devrait atteindre près de 8.000 milliards de dollars en 2035. Et du côté marocain, d’importants préparatifs sont menés en concertation avec toutes les parties concernées pour l’entrée en vigueur de la Zlecaf.

Côte d’Ivoire: 500 000 candidats affrontent les épreuves écrites du BEPC

Plus de 500 000 candidats répartis dans 816 centres de composition sur l’ensemble du territoire national ivoirien affrontent depuis ce lundi, les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle.

Pour s’assurer du bon déroulement de cet examen scolaire, la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a visité à Abidjan des centres de composition au Lycée moderne d’Adjamé Harris et le centre de composition de l’école primaire publique (EPP) Emmanuel Dioulo dans la commune du Plateau, dédié aux candidats en situation de handicap.

« A partir d’aujourd’hui c’est l’examen écrit  du BEPC. Nous avons environ 510 000 candidats qui vont composer dans 816  centres dont ce centre (ndlr Emmanuel Dioulo du Plateau) qui est le centre pour les handicapés malentendants et  malvoyants » a déclaré la ministre Mariatou Koné.

Cette session 2021 du BEPC compte au total 509 609 candidats dont 25063 candidats pour le test d’orientation. Sur cet effectif national de 509 609 candidats, l’on dénombre 229 494 filles, soit 47,36% contre 255 052 garçons, soit 52,63%.

Le  président de la République Alassane Ouattara « est pour une école inclusive, faire en sorte que quel que soit sa situation, l’enfant puisse accéder à l’école », a-t-elle poursuivi, ajoutant que « l’examen se passe sur l’ensemble du territoire dans les mêmes conditions qu’on soit handicapé ou non ».

La ministre dit avoir prodigué quelques conseils aux candidats. «C’est toujours le même conseil, la lutte contre la fraude, la lutte contre la tricherie. Et je pense que les enfants ont tellement bien compris que ce sont eux qui nous accueillent  avec ce slogan qui est +une école de qualité, une école de mérite dans la transparence et dans l’équité+ » a souligné Mme Koné selon qui les enfants sont prêts à dénoncer des examinateurs et surveillants fraudeurs.

« Je voudrais vous dire que déjà pour les épreuves  orales, quelques enseignants ont été dénoncés. Ceux qui  disaient, il faut donner tel montant pour obtenir telle note, bientôt vous allez les voir », a révélé la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, insistant que « la lutte contre la fraude et la tricherie est vraiment une réalité dans notre pays ».

« C’est seulement dans la transparence et dans l’égalité des chances prônées par le président de la République que nos enfants qui seront des cadres de demain, des futurs ministres, des futurs directeurs généraux pourront travailler sereinement », a-t-elle conclu. Les résultats de cette session 2021 du BEPC  seront proclamés le  mardi 06 juillet prochain à 14h00.

Ethiopie : les rebelles du TPLF accusés de faire entrer des armes de contrebande

Le gouvernement éthiopien a déclaré avoir des preuves crédibles que certains « éléments étrangers » ont tenté de faire passer des armes au Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) sous couvert d’aide humanitaire.un message vidéo pré enregistré publié par le ministère des Affaires étrangères au cours du week-end, le vice-premier ministre, Demeke Mekonnen, a déclaré que l’Éthiopie était déçue par une campagne secrète apparemment menée contre sa gestion de la situation dans la région troublée du Tigré.

Il a déclaré que « ce dont l’Éthiopie a besoin aujourd’hui, c’est d’un soutien concret et qu’une mission visant à saper l’unité, l’intégrité territoriale et la cohésion de l’État éthiopien, sous couvert de préoccupations humanitaires, n’est pas acceptable ».

L’Éthiopie est prête à travailler de manière positive et constructive avec tous ses partenaires pour intensifier l’aide humanitaire, rétablir la cohésion sociale et restaurer les services de base dans la région du Tigré, a déclaré le vice-premier ministre.

« Par conséquent, ce dont le pays a besoin en ce moment critique, c’est du soutien de ses amis et de ses partenaires et non de pressions injustifiées qui compliqueraient davantage la situation », a-t-il noté.

Il a ajouté que les accusations portées à l’encontre de l’Éthiopie d’utiliser la faim comme arme de guerre contre ses propres citoyens constituent un mensonge flagrant et ne sont en aucun cas destinées à favoriser la paix, l’harmonie et la stabilité.

Au cours de la première phase de l’intervention humanitaire, des efforts ont été déployés pour atteindre 4,5 millions de personnes dans la région du Tigré en leur fournissant des produits alimentaires et non alimentaires.

Au cours des deuxième et troisième phases, les efforts de secours ont permis d’atteindre 5,2 millions de personnes.

Jusqu’à présent, 170 798 tonnes de nourriture, d’une valeur de 135 millions de dollars, ont déjà été distribuées, a-t-il indiqué.

Actuellement, six opérateurs, à savoir le Programme alimentaire mondial, World Vision, CARE, Relief Society of Tigray, Food for the Hungry et le gouvernement éthiopien, fournissent une aide alimentaire dans la région.

« Le gouvernement éthiopien a non seulement démontré sa volonté et son engagement à travailler avec la communauté internationale pour répondre à la crise humanitaire dans le Tigré, mais il a également fourni un accès complet et sans entrave aux acteurs humanitaires pour opérer dans toutes les parties de la région, par le biais d’un processus simplifié d’approbation générale. Dans les zones où la sécurité de la circulation des cargaisons humanitaires est mise à mal, une escorte militaire est proposée en dernier recours pour atteindre les personnes dans le besoin », a indiqué le vice-premier ministre.

« Il n’y a aucun doute sur l’énormité des défis dans la région du Tigré. C’est en travaillant avec le gouvernement pour accélérer la réponse humanitaire afin d’atteindre chaque personne dans le besoin que nous résoudrons le problème. Le gouvernement éthiopien est bien conscient de ses responsabilités envers ses propres citoyens et de ses obligations en vertu du droit humanitaire international », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Le gouvernement éthiopien utilise toutes ses forces pour mobiliser toutes les ressources nécessaires à l’intérieur du pays afin d’atteindre les personnes dans le besoin, mais ses ressources sont limitées. C’est là que le soutien et la solidarité de la communauté internationale deviennent d’autant plus essentiels. Nous sommes reconnaissants à ceux qui nous ont prêté main forte à cet égard ».

Il a réitéré l’engagement de l’Éthiopie à travailler en étroite collaboration avec les partenaires désireux de s’engager de manière positive et constructive pour protéger les vies et les moyens de subsistance.

Des enfants marocains en Côte d’Ivoire formés à la langue arabe

Quelques enfants marocains et maroco-ivoiriens, formés à la langue arabe, ont reçu dimanche à Abidjan des attestations décernées par l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI).

Au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, espace ayant accueilli la remise des attestations, ces enfants ont fait montre de leurs talents à travers des cantiques islamiques et des chants rythmés et enrôlés dans des chorégraphies.  

Cette promotion, « la première » du genre, porte le nom de l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani. Elle comprend notamment des jeunes enfants dont l’âge varie entre 5 et 18 ans.  

Selon le président de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire, Ouazzani Chahdi, l’objectif est de permettre à ces enfants d’apprendre la langue arabe en vue de « lire le coran et de faire la prière pour suivre la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui) ».

Les cours, dira-t-il, ont été assurés par une maîtresse Marocaine, nantie de cette expérience depuis le Royaume chérifien, et sollicitée par l’ACMRCI aux fins d’administrer ces cours « bénévolement à ces jeunes pour qu’ils apprennent la langue » arabe. 

« Ca réussi et nous avons profité de cette occasion pour lancer un appel à notre souverain », le Roi Mohamed VI pour voir s’il peut donner des « instructions » afin d’avoir une salle de classe en attendant la construction d’une école selon le système ivoirien intégrant la langue arabe, a-t- il ajouté.    

 Le diplomate marocain, Abdelmalek Kettani, s’est réjoui de cette « belle cérémonie qui encore une fois souligne l’attachement de la communauté marocaine à ses valeurs, à sa religion et bien évidemment à sa culture ».

Il s’est en outre félicité de ce que « cette manifestation a permis aux jeunes enfants de la communauté marocaine et enfants mixtes maroco-ivoiriens de découvrir la langue arabe, la culture marocaine et les racines de leur pays ».

Citant le Roi Mohamed VI, il a mentionné que la vision du Souverain, est que tout Marocain qui vit dans un pays d’accueil, « reste imprégné » de sa culture, de sa langue et de sa religion afin de rester et de devenir un citoyen modèle avec « le drapeau marocain bien clair dans son esprit ».   

Outre les distinctions attribuées aux apprenants, l’organisation a remis une enveloppe à chacun des deux jeunes Ivoiriens, Diallo Bachir et Aminata Doumbia, qui ont représenté la Côte d’Ivoire à un concours international de citation du coran organisé par la Fondation Mohamed VI.

Bachir, lui, était 12e sur 33 pays ayant pris part à ce concours international, alors que Aminata Doumbia était classée 4e. Leur candidature étaient portée par la Fondation Mohamed VI section Côte d’Ivoire. 

 La formation des enfants marocains a duré deux ans pour certains et trois ans pour d’autres. Le président de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), a salué le résultat, qu’il a jugé « extraordinaire ».