Namibie : une épidémie de fièvre aphteuse frappe le Zambèze

Le gouvernement namibien a interdit la vente et la circulation du bétail dans certaines parties du nord de la région du Zambèze à la suite d’une épidémie de fièvre aphteuse dans la région.Dans un communiqué publié mardi, la Direction des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture, de l’eau et des forêts a déclaré qu’un foyer de fièvre aphteuse s’était déclaré dans le village de Kasenu, dans la région du Zambèze.

À la suite de l’apparition de ce foyer, la direction a déclaré zones contrôlées les zones situées dans un rayon de 30 kilomètres autour du village touché.

Dans le cadre des mesures de contrôle, tous les permis autorisant le déplacement du bétail à l’intérieur et à l’extérieur des zones contrôlées ont été annulés, a indiqué la direction.

La fièvre aphteuse est une maladie virale des animaux biongulés qui se retrouve dans toutes les excrétions et sécrétions des animaux infectés, telles que le lait, le liquide séminal, l’urine, les excréments et la viande.

Le Maroc condamne « vivement » les attaques terroristes au Burkina Faso

Le Maroc a condamné « vivement » les attaques terroristes ignobles, qui ont visé le Nord du Burkina Faso, à Solhan, dans la nuit du 4 au 5 juin, faisant 160 victimes civiles innocentes, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Dans un message adressé au ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Burkinabè de l’Extérieur, M. Alpha Barry, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita affirme avoir appris avec une « profonde affliction la triste nouvelle des attaques terroristes ignobles, qui ont visé le Nord du Burkina Faso, à Solhan, faisant 160 victimes civiles innocentes et causant l’incendie de plusieurs habitations et du marché local de cette localité ».

« Devant cette agression lâche, le Royaume du Maroc condamne vivement cet acte terroriste abject, qui est rejeté par toutes les religions et les valeurs humanistes universelles », écrit M. Bourita.

En cette douloureuse occasion, affirme le ministre, le Maroc « exprime sa totale et forte solidarité avec le gouvernement burkinabé » et présente ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion et de solidarité aux familles éplorées et au peuple burkinabé.

Gabon-conflit Homme-faune : le chef de l’État AliBongo a donné des instructions fermes au chef du gouvernement

Le Président de la République a instruit au Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, de mettre urgemment et définitivement fin au phénomène du conflit Homme/faune récurrent dans le pays.

 « Le Président de la République a instruit le gouvernement d’œuvrer à la mise en place de politiques publiques fortes à travers un conseil stratégique visant à freiner l’extension du conflit homme-faune, le trafic illicite de nos ressources naturelles, et à préserver les populations et les animaux dans leurs environnements de vie respectifs », a indiqué la cellule de communication de la présidence de la République.

Au cours de l’audience que le président Bongo  a accordé à madame Rose Christiane Raponda, Chef du gouvernement lundi 7 mai dernier, les récentes violences dramatiques survenues à Mekambo, ont fait l’objet des discussions.

Signalons que,  des mesures prises en guise de solution palliative qui sera intégrée dans la stratégie en gestation, n’ont pas été dévoilées à presse.

 

 

 

 

Politique, justice et foot au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement du risque d’implosion du parti au pouvoir à quelques mois des élections locales, de l’affaire Boy Djinné et de la réception au Palais des Lions du beach soccer.A propos de la « floraison de candidatures » parallèles dans la mouvance présidentielle pour les élections locales de janvier 2022, WalfQuotidien souligne que « l’autorité de Macky (Sall est mise) à rude épreuve ». Et pourtant, rappelle ce journal, le président de la République « a donné des directives fermes » dans ce sens.

Pour L’Observateur, les positions de différents membres de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) n’augurent rien de bon car, dit-il, cette formation politique « file droit vers une division profonde ».

Dans les colonnes de ce quotidien, Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’APR et membre de sa commission disciplinaire, brandit la menace de sanctions : « Chacun (doit) assumer ses déclarations. Le parti prendra ses responsabilités ».

Cité dans L’Observateur, Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Nord), soutient que « (Macky Sall) devrait laisser les gens choisir (leur candidat) au niveau local. (Ces) élections ont leur réalité. Compte tenu des enjeux, des responsables vont défier son autorité ».

De son côté, Le Quotidien renseigne que « Macky retrouve une ami », par allusion à Aminata Touré, prédécesseur d’Idrissa Seck à la présidence du Conseil Economique Sociale et Environnementale (CESE).

A en croire ce journal, Mimi Touré, qui fut également Premier ministre, a eu lundi un entretien avec le chef de l’Etat dans sa résidence de Mermoz (quartier huppé de la capitale). Un « tête-à-tête » après « plusieurs mois de brouille » rendu possible, selon Le Quotidien, par « l’entregent de certains amis communs ».

Sur un tout autre sujet, ce journal signale qu’ « un quatrième complice », soupçonné d’avoir « envoyé de l’argent » à Baye Modou Fall alias Boy Djinné, a été arrêté hier à Dakar. D’après Le Quotidien, « la thèse d’une complicité au sein de l’Administration pénitentiaire » est écartée dans le cadre de l’enquête sur l’évasion du célèbre prisonnier.

Libération pense le contraire car il pourrait y avoir des « complicités internes » dans la mesure où « il a été établi par bornage qu’un des deux téléphones saisis sur Boy Djinné (au moment de son arrestation), a servi, quelques heures avant l’évasion, à (émettre) plusieurs appels depuis la prison (du Camp pénal, Dakar) ».

En sport, L’AS indique que le président de la République « honore » l’équipe nationale de beach soccer ayant récemment gagné la Coupe d’Afrique de la discipline. En effet, les joueurs et les membres du staff technique empochent chacun « 10 millions F CFA ».

Le Soleil, en outre, précise que les champions d’Afrique ont été « élevés au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion ».

Malgré leur hégémonie dans le football de plage, six sacres au total, les Lions n’avaient jamais été reçus au Palais. Dans Record, l’actuel maître des lieux a déclaré que la cérémonie d’hier est donc « une marque de reconnaissance que la nation devez depuis longtemps (à cette équipe) ».  Poursuivant dans ce quotidien d’informations sportives, Macky Sall a affirmé être « heureux de (s’) acquitter de cette dette ».

Capitaine des Lions du beach soccer, le gardien Alseyni Ndiaye a confié à Stades que cette audience, l’équipe nationale « l’attendait depuis 10 ans ». Sud Quotidien, pour sa part, se fait l’écho du second match amical de la sélection A. En effet, les protégés du sélectionneur Aliou Cissé vont en découdre, ce mardi à 19 heures à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar), avec les Requins bleus de Cabo Verde.

Plus de 560 000 candidats à l’assaut du CEPE en Côte d’Ivoire

Les examens scolaires à grand tirage ont démarré, mardi, en Côte d’Ivoire avec le Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) qui mobilise pour cette session 2021 plus de 560 000 candidats sur l’ensemble du territoire national.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a lancé dans la matinée les épreuves écrites du CEPE à l’école primaire publique (EPP) de la Reviera Golf 1 dans la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan avant de se rendre dans le Sud de la  capitale économique ivoirienne où elle a visité des centres de composition au Groupe scolaire Méa Kouadio de Marcory.

Cette année, c’est un total de 1 384 899 candidats qui  se soumettent à ces examens scolaires de grand tirage, notamment dans le primaire et le secondaire. Il s’agit pour le CEPE de 562 519 candidats, 509 609 candidats pour le BEPC et 312 771 pour le BAC. 

Au lancement officiel de ces examens le vendredi dernier, la ministre Mariatou Koné a indiqué que ces examens à grand tirage sont une bonne occasion pour jauger, au-delà des apprenants, l’ensemble des mécanismes de formation et d’évaluation. Et ce, à l’effet d’engager les réformes adéquates.

Côte d’Ivoire: célébration de la Journée africaine des frontières à Doropo

La Côte d’Ivoire commémore pour la deuxième fois la Journée africaine des frontières, mercredi et jeudi, dans la Sous-préfecture de Kalamon, située à 22 km de la ville de Doropo (Nord-Est).

Cette célébration officielle pilotée par la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), se déroulera autour du sous thème, «les villages frontaliers ivoiriens face aux défis sanitaires, éducatifs et sécuritaires ». La Côte d’Ivoire partage sa frontière nord avec le Burkina Faso et le Mali.

« Le choix de ce sous thème et de ce lieu traduit la ferme volonté du gouvernement d’inscrire la problématique de la gestion des frontières au cœur des axes essentiels du programme de développement socio-économique de la Côte d’Ivoire » a déclaré à cette occasion dans un message du gouvernement, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, également premier vice-président de la CNFCI.

L’édition 2021 de cette Journée africaine des frontières intervient dans un contexte marqué par la pandémie à Covid-19 et l’apparition aux frontières ivoiriennes de groupes violents pouvant mettre à mal la situation sécuritaire aux plans local et national.

Il s’agira au cours de cette commémoration d’informer et de sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières.

Cette célébration vise également à réaffirmer la présence de l’État auprès des populations frontalières et de faire la promotion de la coopération transfrontalière dans les espaces transfrontaliers afin d’y préserver et renforcer la coexistence pacifique entre les populations.

Les ministres africains en charge des questions de frontières ont adopté au cours de leur première conférence tenue le 7 juin 2007 à Addis-Abeba en Ethiopie, le « Programme-Frontières » de l’Union africaine (PFUA).

Dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme, l’Union africaine a institué depuis  mars 2010 la Journée africaine des frontières, commémorée le 7 juin de chaque année.

Golf hôtel d’Abidjan: les agents suspendent leur grève pour les pourparlers

Les agents du Golf hôtel d’Abidjan (public) ayant entamé lundi une « grève illimitée » pour réclamer « huit mois d’arriérés de salaires », ont suspendu leur mouvement ce même jour, dans la soirée, pour laisser place aux négociations.

« On a suspendu parce qu’il y a le ministère qui a convoqué les deux parties (la direction et le syndicat) pour le mercredi (9 juin 2021), mais s’il n’y a pas de solutions ce mercredi, le jeudi matin on relance le mot d’ordre de grève », a dit à APA Guy-Marius Diedo, le délégué du personnel.  

M. Diedo a fait savoir « qu’il n’y a pas eu d’accord » ce lundi à l’issue des discussions entre la délégation du personnel et la direction générale au sein du réceptif hôtelier dirigé par un organe de gestion public.   

Avec des banderoles rouges arborées sur le front ou sur le poignet, les agents grévistes manifestaient lundi à l’entrée du réceptif hôtelier, pour exiger « huit mois de salaires » et des primes impayées.

M. Stéphane Nguessan Kouamé, délégué syndical de SYNTICI (Syndicat des travailleurs hôteliers de Côte d’Ivoire), a déclaré que l’objet principal de cette grève est que le personnel cumule « huit mois d’arriérés de salaires ».

D’abord, dira-t-il, « il y a la gratification de 2020 qui n’est pas encore payée » et les salaires des mois d’octobre, novembre et décembre 2020 puis de janvier, février, mars, avril et mai 2021 qui ne sont pas payés.

Selon M. Stéphane Nguessan Kouamé, la masse salariale mensuelle tourne « autour de 52 millions de Fcfa ». Et depuis près de deux ans et demi, la direction générale va « de promesses en promesses », ce qui a amené le syndicat à cette grève illimitée.

Le Golf hôtel, ouvert depuis 1978, a besoin à en croire M. Kouamé, d’une rénovation. Rebondissant sur l’état des lieux, M. Guy-Marius Diedo, délégué du personnel, estime que « l’hôtel, quoique vieillissant fonctionne ».

« L’hôtel à tous ses services en marche et toutes les structures sont en place, sauf qu’il y a un problème managérial qui fait qu’aujourd’hui, il n’y a plus d’entrée à l’hôtel pour que les employés soient payés », a martelé M. Diedo.

La piscine, aujourd’hui, « est fermée pas pour des problèmes techniques, mais pour une question de volonté de la direction, alors que cette piscine a été rénovée sur fonds de l’hôtel suite à une perfusion du président (de la République) aux salaires des employés », a-t-il ajouté.

En outre l’espace de jeu du tennis « n’est plus sous la gestion de l’hôtel, il est géré par les vigiles et le DRH jette un coup d’œil pour voir comment les choses fonctionnent », a dit M. Diedo, ajoutant que « le bar sensé faire rentrer de l’argent est sous gestion privée et les employés de l’hôtel qui travaillent au bar ne sont pas rémunérés par ce gérant ».

La direction générale a « voulu tout mettre sur la Covid-19, sur le vieillissement de l’établissement », a-t-il poursuivi. M. Kouamé à renchéri mentionnant que l’hôtel qui comptait à l’ouverture 306 chambres dispose aujourd’hui de « 150 chambres vendables ».

Contactée, la direction générale n’a pas souhaité se prononcer sur cette situation. 

Fake news: l’Etat ivoirien dénonce 2 nouvelles vidéos incitant à la violence

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, dénonce deux nouvelles vidéos incitant à la violence contre des ressortissants de la sous-région, dans un communiqué.

Face à cette propagande teintée, le « gouvernement tient à rassurer sa ferme volonté de garantir la sécurité des personnes et leurs biens sur toute l’étendue du territoire national », indique le communiqué publié lundi.  

Il invite par conséquent « les populations à ne pas céder à de telles manipulations, à demeurer calmes et à continuer de vaquer librement à leurs occupations », souligne le texte.    

Après la diffusion d’une vidéo (fake news) qui a suscité le 19 mai 2021 des violences contre les membres de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, deux nouvelles vidéos ont été récemment postées sur les réseaux sociaux par « des individus mal intentionnés ». 

La première vidéo présente des exécutions de personnes commises par des individus qui seraient de nationalité nigérienne sur des présumés migrants maliens, guinéens et ivoiriens. 

Cependant, la seconde vidéo, elle, est une incitation à s’attaquer aux ressortissants burkinabè vivant sur le territoire ivoirien, mentionne le communiqué. 

Ces vidéos, de même que celle à l’origine des événements du 19 mai 2021, « véhiculent de fausses informations et images de nature à provoquer des conflits entre les Ivoiriens et les ressortissants des pays de la sous-région », fait observer le ministère ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité.  

L’ambassade du Niger en Côte d’Ivoire a démenti début juin 2021 la première vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux, attribuant à ses ressortissants une « scène horrible d’exécution » de personnes qui seraient des migrants maliens, guinéens et ivoiriens, dans un communiqué.   

L’église catholique soutient les états généraux de l’école ivoirienne

L’église catholique a exprimé, lundi, son soutien à l’organisation des états généraux de l’école ivoirienne.

L’annonce a été faite par l’archevêque d’Abidjan, le cardinal Jean Pierre Kutwa à l’issue d’une rencontre avec la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Professeur Mariatou Koné.

La ministre s’est rendue chez le cardinal pour non seulement l’informer officiellement de sa nouvelle mission, mais également solliciter des prières, des bénédictions et des conseils.

Les échanges ont en outre porté sur le partenariat entre le ministère et l’église catholique ainsi que sur les états généraux de l’école ivoirienne. 

A propose des états généraux de l’école ivoirienne, Professeur Mariatou Koné  a « sollicité le soutien de l’église catholique qui détient un pan important de l’enseignement confessionnel avec une grande expertise », rapporte une note d’information reçue à APA.

 « J’envisage organiser immédiatement des rencontres avec les entités qui peuvent contribuer par leurs idées et expériences et compétences à relever les défis de la mission qui m’est confiée, action axée sur les résultats », a-t-elle souligné.

« Nous devons tous ensemble faire de la Côte d’Ivoire une puissance éducative dans un climat de paix et de sérénité et de civisme dans nos écoles. J’ai foi en une école ivoirienne capable de produire des ressources humaines de qualité pour nous conduire au développement durable et à un mieux-être partagé », a poursuivi Mariatou Koné qui a obtenu le soutien de l’église catholique.

« Mes vives félicitations pour le portefeuille qu’on lui a confié. On le lui a confié parce qu’elle a fait un travail remarquable à la Solidarité. Maintenant je crois qu’elle est à son poste », a renchéri le cardinal Jean Pierre Kutwa, parlant de Mariatou Koné.

« L’école, c’est la vitrine du pays. Si l’école forme mal ses hommes, on aura un pays qui ne vaut rien et on a confiance parce qu’elle en a les capacités », a-t-il ajouté, relevant que « quand j’ai entendu ses premières paroles, annoncer les états généraux, j’ai dit voilà quelque chose de formidable ».

Selon lui, Mariatou Koné est « arrivée à l’heure H pour faire ce travail. Pour le faire, il y a certes ses qualités humaines mais elle a besoin surtout du soutien de Dieu ».

« Nous allons soutenir ces états généraux de l’école ivoirienne par ce qu’il est important de savoir d’où nous venons, ce que nous faisons et où nous allons », a promis le cardinal, estimant que « la science sans la foi n’est que ruine de l’âme ».

« (…) Avec toute l’expérience que nous avons, nous sommes décidés à apporter notre contribution, la plus grande et la plus sincère », a poursuivi le cardinal Jean Pierre Kutwa, relevant que «l’école est la prunelle de nos yeux, c’est la vitrine de notre pays ».

« Je suis heureux et fier que le Président de la République et son Premier Ministre lui confient ce domaine car elle le maîtrise. J’en suis convaincu. Elle réussira. Elle en a les capacités », a conclu l’archevêque d’Abidjan.

Togo: ARISE IIP inaugure la première zone industrielle intégrée

ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), développeur et opérateur d’écosystèmes industriels de premier rang en Afrique, a inauguré officiellement, le 6 juin 2021, la Plateforme industrielle d’Adétikope (PIA), la première zone industrielle intégrée du pays.

La cérémonie s’est déroulée sous le haut patronage du président de la République du Togo, Faure Gnassingbé. La plateforme a pour vocation la création de chaînes à haute valeur ajoutée dans l’industrie textile au Togo, selon une note transmise à APA, lundi. 

La Plateforme industrielle d’Adétikope (PIA) devrait également permettre l’approvisionnement en matières premières, à la fabrication et à l’exportation de produits finis. Située à 15 km au nord de Lomé, PIA est le fruit d’un partenariat public-privé entre la République togolaise et ARISE IIP. 

Aligné sur le Plan National de Développement (PND) du Togo, PIA va créer 35 000 emplois locaux. Ce parc industriel intégré et multisectoriel jouera un rôle de catalyseur pour soutenir la croissance économique, l’intégration régionale et le commerce. 

Réparti sur 400 hectares, l’écosystème intégré offre une gamme d’avantages fiscaux et des infrastructures modernes facilitant la production compétitive de ressources agricoles locales, notamment le coton, la noix de cajou et le soja. 

PIA accueillera également d’autres entreprises des secteurs agroalimentaire, pharmaceutique, du recyclage et de l’automobile électrique. L’approvisionnement énergétique de PIA proviendra à 90 % de sources renouvelables. 

« Ce projet n’est qu’un exemple de ce qui peut être réalisé au Togo, lorsque la République du Togo ainsi que tous les investisseurs et toutes les entreprises qui souhaitent sérieusement créer de la valeur œuvrent en vue d’un objectif commun », a déclaré M. Faure Gnassingbé.

Il s’est félicité du fait que « malgré le contexte difficile lié à la pandémie, le projet a démarré dans les temps, il a été livré rapidement et est désormais opérationnel ». La plate-forme capitalisera par ailleurs sur les ressources naturelles abondantes du pays. 

Le chef de l’Etat a souligné qu’elle garantira que « le Togo obtienne une meilleure part de la valeur ajoutée grâce au développement de l’industrie locale afin de créer plus d’emplois pour nos jeunes. Car, PIA témoigne de l’engagement du Togo pour l’industrialisation ». 

Gagan Gupta, co-fondateur d’ARISE IIP, s’est quant à lui dit « très enthousiastes à l’idée de rassembler les acteurs de l’industrie locale et de mobiliser des investisseurs étrangers pour créer un écosystème compétitif de traitement du coton ».  

« PIA est une autre occasion pour ARISE IIP de mettre en valeur son modèle de développement industriel, un modèle qui génère des gains mutuels grâce à la transformation durable et éthique des ressources naturelles », a-t-il poursuivi, ajoutant que « le succès de PIA réside également dans un partenariat réussi avec la République togolaise, qui a mis en place le cadre réglementaire nécessaire pour  promouvoir l’industrialisation ».

Au cours des dernières années, ARISE IIP a connu une expansion remarquable à travers l’Afrique de l’Ouest grâce à des zones industrielles sur mesure accélérant l’industrialisation du continent. Au Gabon, le groupe gère la Zone économique spéciale du Gabon (GSEZ).  

La GSEZ, axée sur l’industrie du bois, a permis de créer 16 000 emplois, d’attirer 120 investisseurs et au Gabon de passer du statut d’exportateur de grumes à celui de 2ème producteur et exportateur mondial de bois de placage et premier en Afrique. 

À travers le continent, l’objectif principal du groupe a toujours été la création d’écosystèmes industriels engagés à générer une forte valeur ajoutée locale ainsi qu’une croissance durable. Il est engagé dans la transformation économique du continent. 

Le groupe identifie des opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers l’Afrique, conçoit, finance , construit et exploite les infrastructures nécessaires, en jouant un rôle de catalyseur tout en soutenant les pays dans leur transition vers une économie industrielle. 

Son ambition est de libérer le potentiel industriel du continent tout en neutralisant nos émissions de carbone et notre impact sur le climat. ARISE IIP est actuellement présent au Bénin (GDIZ), au Togo (PIA) et au Gabon (GSEZ). La GSEZ a été classée meilleure zone économique spéciale du monde dans le secteur du bois (classement 2020 du FDI).