Des gents du Golf hôtel d’Abidjan en « grève illimitée » pour réclamer « 8 mois de salaires »

Plus d’une trentaine d’agents du Golf hôtel d’Abidjan ont manifesté lundi bruyamment devant le réceptif hôtelier, se disant être en « grève illimitée » pour réclamer « huit mois d’arriérés de salaires » et dénoncer un « problème managérial ».

Avec des banderoles rouges arborées sur le Front ou sur le poignet, les agents grévistes manifestaient lundi à l’entrée du réceptif hôtelier, pour exiger « huit mois de salaires » et des primes impayées. 

M. Stéphane Nguessan Kouamé, délégué syndical de SYNTICI (Syndicat des travailleurs hôteliers de Côte d’Ivoire), a déclaré que l’objet principal de cette grève est que le personnel cumule « huit mois d’arriérés de salaires ».

D’abord, dira-t-il, « il y a la gratification de 2020 qui n’est pas encore payée » et les salaires des mois d’octobre, novembre et décembre 2020 puis de janvier, février, mars, avril et mai 2021 qui ne sont pas payés.

Selon M. Stéphane Nguessan Kouamé, la masse salariale mensuelle tourne « autour de 52 millions de Fcfa ». Et depuis près de deux ans et demi, la direction générale va « de promesses en promesses », ce qui a amené le syndicat à cette grève illimitée.

Le Golf hôtel, ouvert depuis 1978, a besoin à en croire M. Kouamé, d’une rénovation. Rebondissant sur l’état des lieux, M. Guy-Marius Diedo, délégué du personnel, estime que « l’hôtel, quoique vieillissant fonctionne ».

« L’hôtel à tous ses services en marche et toutes les structures sont en place, sauf qu’il y a un problème managérial qui fait qu’aujourd’hui, il n’y a plus d’entrée à l’hôtel pour que les employés soient payés », a martelé M. Diedo.

La piscine, aujourd’hui, « est fermée pas pour des problèmes techniques, mais pour une question de volonté de la direction, alors que cette piscine a été rénovée sur fonds de l’hôtel suite à une perfusion du président (de la République) aux salaires des employés », a-t-il ajouté.

En outre l’espace de jeu du tennis « n’est plus sous la gestion de l’hôtel, il est géré par les vigiles et le DRH jette un coup d’œil pour voir comment les choses fonctionnent », a dit M. Diedo, ajoutant que « le bar sensé faire rentrer de l’argent est sous gestion privée et les employés de l’hôtel qui travaillent au bar ne sont pas rémunérés par ce gérant ». 

La direction générale a « voulu tout mettre sur la Covid-19, sur le vieillissement de l’établissement », a-t-il poursuivi. M. Kouamé à renchéri mentionnant que l’hôtel qui comptait à l’ouverture 306 chambres dispose aujourd’hui de « 150 chambres vendables ».  

Contactée, la direction générale n’a pas souhaité se prononcer sur cette situation. Les dirigeants envisagent d’apaiser les employés, trouver une issue à la crise qui secoue l’établissement, avant de s’ouvrir à la presse.

Côte d’Ivoire: 20 milliards Fcfa de pertes liées à la cybercriminalité

La Côte d’Ivoire a enregistré ces « dix dernières années » des pertes liées à la cybercriminalité de l’ordre de 20 milliards Fcfa, a dit lundi le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom.

« Si on prend sur les dix dernières années, les montants touchés, atteignent les 20 milliards de Fcfa et c’est énorme », a indiqué M. Roger Adom à la presse, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de l’édition 2021 de « The Cyber Africa Forum », tenue à Abidjan.   

M. Roger Adom, parrain de l’événement, a fait observer que tous les citoyens sont confrontés chaque jour au monde virtuel, que ce soit dans le monde rural que urbain, c’est pourquoi « il est nécessaire que nous soyons protégés », surtout les entreprises évoluant dans le cyberespace.   

Dans ce contexte, « l’Etat ivoirien fait en sorte que le numérique soit un secteur de confiance », a-t-il ajouté, évoquant un identifiant digital qui devrait être bientôt attribué pour toute personne vivant sur le sol ivoirien. 

M. Franck Kié, commissaire général du Cyber Africa Forum, a fait savoir dans un discours que « la cybercriminalité a coûté un total de 4 milliards de dollars à l’Afrique en 2020, et l’intérêt des cybercriminels pour le continent ne fera que croître ». 

De ce fait, la sensibilisation s’avère pour les États un enjeux de sécurité informatique. Des experts estiment que les dépenses mondiales en matière de cyber sécurité dépasseront 170,4 milliards US d’ici à 2022 et le nombre d’internautes en Afrique devrait atteindre « le milliard ». 

La numérisation croissante des échanges et des activités économiques ainsi que le développement de la menace cyber rendent plus urgent le besoin pour les pays Africains de se doter de personnels formés et compétents dans le domaine de la cyber sécurité. 

Dr Zouli Bonkoungou, commissaire chargé des Télécoms et des technologies de l’information de la Cedeao, représentant M. Jean-Claude Brou, a déclaré que l’organisation est engagée à assurer une intégration des processus de sécurisation digitale de la région.  

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’Économie numérique de la Guinée, Saïd Oumar, a relevé qu’il est important pour les politiques d’encourager les jeunes à innover dans le secteur, car « le numérique permettra le développement réel et structuré de l’Afrique ».

M. Roger Adom a reçu le Prix Hamed Bakayoko, l’ancien Premier ministre défunt de la Côte d’Ivoire, décerné par Cyber Africa Forum pour son « leadership » dans le secteur des télécommunications et de l’économie numérique. 

Mali : le colonel Goïta investi président de la transition

A peine officiellement investi comme chef de l’Etat de transition, le putschiste récidiviste de Bamako a nommé son Premier ministre civil et promis de respecter les engagements internationaux du Mali dont l’organisation d’élections générales « aux échéances prévues. »C’est un colonel Assimi Goïta rassurant qui s’est présenté lundi 7 juin au Centre International de Conférence de Bamako (CICD) lors de son investiture officielle comme président de la transition au Mali. « Je voudrais rassurer les organisations sous régionales, régionales et la communauté internationale en général que le Mali va honorer l’ensemble de ses engagements pour et dans l’intérêt supérieur de la nation », a déclaré le jeune putschiste récidiviste, auteur de deux coups d’Etat en seulement neuf mois.

Le premier avait eu lieu le 18 août dernier, lorsque ce colonel de 38 ans qui commandait alors les forces spéciales de l’armée malienne avait déposé, en compagnie d’une poignée de jeunes officiers, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) objet à l’époque de vives contestations populaires.

Le second coup du colonel Assimi Goïta date du 24 mai dernier. Ce jour-là, des militaires avaient procédé à l’arrestation du président de transition, Bah Ndaw et de son Premier ministre, Moctar Ouane. Conduits au camp militaire de Kati, près de Bamako, épicentre traditionnel des putschs au Mali, les deux hommes ont été contraints à la démission, puis placés en résidence surveillée.

Le colonel Goïta et ses compagnons militaires avaient justifié ce second putsch en accusant le président de transition et son chef de gouvernement « d’intention avérée de sabotage » et de « violation de la charte de transition ». Un texte que le chef putschiste avait largement inspiré et qui lui donne, à titre de vice-président, un droit de regard sur la composition du gouvernement notamment au niveau des fonctions de ministres en charge de la défense et de la sécurité.

C’est un différend avec le duo déchu sur ces deux postes qui est à l’origine de ce second coup de force du jeune colonel. Le Premier ministre débarqué avait été reconduit une dizaine de jours plus tôt après la démission de sa première équipe gouvernementale. Le nouveau cabinet qu’il a rendu public le 24 mai excluait deux colonels proches de Goïta : Sadio Camara et Modibo Koné, dont la mise à l’écart a été perçue comme un affront par le colonel Goïta.

Immédiatement condamné par les partenaires du Mali, ce coup d’Etat a valu au pays d’être suspendu aussi bien des instances de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) que de l’Union africaine (UA). Sans aller jusqu’à fermer les frontières avec le Mali ou décréter un embargo économique et commercial contre Bamako, comme le redoutaient nombre de Maliens, les deux organisations ont exigé la nomination d’un nouveau Premier ministre civil et le respect du calendrier de transition démocratique initialement fixé et qui doit être clos courant 2022 au plus tard.

Présente au Mali pour combattre les groupes jihadistes dans le nord du pays, la France, qui dispose de 5100 soldats dans la région du Sahel, est allée plus loin. Jeudi 3 juin, l’ancienne puissance coloniale a annoncé la suspension, « jusqu’à nouvel ordre », de sa collaboration avec l’armée malienne sur le terrain. Quatre jours auparavant, le président français Emmanuel Macron avait même menacé de retirer ses troupes du Mali s’il n’y avait « plus de légitimité démocratique ni de transition » dans ce pays et si Bamako était tenté d’aller « dans le sens » d’un islamisme radical, en allusion à un rapprochement éventuel entre les putschistes de Bamako et les groupes islamistes armés actifs dans le nord et le centre du pays.

Reconnu déjà, depuis vendredi 28 mai, par la Cour constitutionnelle comme chef de l’Etat, le jeune colonel est donc désormais officiellement président de la transition.

Quelques instants après son investiture dans la matinée de lundi, le nouvel homme fort de Bamako a choisi Choguel Maïga, 63 ans, comme Premier ministre. Vétéran de la scène politique malienne depuis plus de 20 ans, cet ingénieur en télécommunications formé dans l’ex Union soviétique et plusieurs fois ministre par le passé, était jusqu’ici le président du comité stratégique du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces du progrès (M5/RFP). Un conglomérat de partis politiques et d’organisations de la société civile à l’origine de la mobilisation populaire pour le départ de l’ancien président IBK et auquel le colonel Assimi Goïta avait promis la tête du gouvernement lors d’une audience avec ses chefs au lendemain de son nouveau coup d’Etat.

Gabon :  Éric Dodo Bounguendza a inauguré le siège provisoire départemental du PDG à Bitam

« Le siège du parti c’est pour renforcer les liens, la cohésion, vous habituez à vivre ensemble » a déclaré   Éric Dodo Bounguendza Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG),  la formation politique du président Ali Bongo.

 Au cours de la cérémonie d’inauguration du siège provisoire du parti pour le département du Ntem à Bitam dans la province du Woleu-Ntem (nord du pays),  le Secrétaire général a appelé les militantes et militants à faire vivre cette permanence politique pour consolider les liens de cohésion entre camarades du parti.

« Le siège du parti c’est pour renforcer les liens, la cohésion, vous habituez à vivre ensemble », a déclaré M.  Bounguendza, inaugurant le siège provisoire départemental du PDG au pouvoir

Il sied de noter que, la nouvelle permanence politique du PDG est située en plein cœur de la ville de Bitam dans les anciens locaux laissés à l’abandon par l’ASECNA à l’aéroport non fonctionnel de la ville. L’édifice a entièrement été réhabilité par les cadres du parti. La première pierre pour la construction du siège définitif est prévue être posée dans 6 mois.

Le numéro 2  du parti a indiqué que ce cadre vise à remobiliser les troupes pour les batailles électorales futures, en l’occurrence l’élection présidentielle de 2023.

 

Covid-19 : les écoles et lieux publics fermés en Ouganda

L’Ouganda connaît un nouveau pic de cas de coronavirus, incitant le président Yoweri Museveni à ordonner la fermeture des écoles et autres lieux publics pendant 42 jours à partir de ce lundi, a appris APA.Par ailleurs, les transports publics vont continuer de convoyer les étudiants vers leurs districts d’origine. Selon les nouvelles mesures, les bars, les cinémas et les théâtres seront fermés.

Ces fermetures interviennent alors que les écoles ougandaises connaissent un pic de cas de Covid-19, notamment parmi les élèves. Dimanche, le ministère ougandais de la Santé a signalé 1.259 nouveaux cas, soit le taux d’infection le plus élevé en une journée et neuf décès.

A ce jour, 52.929 cas de coronavirus et 374 décès ont été signalés en Ouganda.

Nigeria : Abubakar Shekau donné pour mort

Le chef de Boko Haram, groupe jihadiste créé dans le Nord-Est du Nigeria, aurait perdu la vie dans des combats avec un mouvement rival.Abubakar Shekau, âgé d’une cinquantaine d’années, va-t-il refaire surface ? Car ce n’est pas la première fois que sa disparition est annoncée. Dans un enregistrement sonore, attribué à Abou Musab Al-Barnawi, le chef de l’Organisation de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap, sigle en anglais), le décès de Shekau est confirmé.

Ce dernier serait mort le 18 mai lors d’une offensive de l’Iswap dans la forêt de Sambisa : « Il a battu en retraite et s’est échappé, errant à travers la brousse pendant cinq jours. Néanmoins, les combattants (de l’Iswap) ont continué à le chercher et à le traquer jusqu’à ce qu’ils soient capables de le localiser ».

La forêt de Sambisa, située à l’Ouest de Maiduguri, dans l’Etat de Borno, au Nord-Est du Nigeria, est le fief de Boko Haram. Dans l’audio diffusé le 4 juin, Abou Musab Al-Barnawi a précisé qu’Abubakar Shekau, dont les hommes n’ont pu résister efficacement à l’assaut, « a préféré l’humiliation dans l’au-delà à une humiliation terrestre » en se faisant exploser pour éviter d’être capturé. Pour l’heure, Boko Haram se mure dans le silence.

Taekwondo : la gabonaise Maria Urgence Mouenga remporte une médaille d’or à Dakar

Maria Urgence Mouenga a remporté dimanche 6 juin la médaille d’or et devient championne d’Afrique 2021 de taekwondo dans la catégorie des -73 kg lors de la 12ème édition du championnat d’Afrique de taekwondo organisé à Dakar au Sénégal.

Il sied de noter que, la gabonaise se qualifie de facto aux jeux olympiques de Tokyo 2020. Elle rejoint son compatriote Anthony Obame déjà qualifié malgré une contreperformance à Dakar où il a obtenu la médaille de bronze dans la catégorie des -87Kg.

Signalons également qu’Amar CISSE -74 kg, brille pour sa première participation à cette compétition.

« Le Taekwondo Gabonais renaît de ses cendres. Après un processus de Normalisation réussi, la FEGATAE revient sur le toit du continent », a tweeté  Franck Nguéma  ministre gabonais des Sports.

Burkina : l’Onu lance un appel contre la violence extrémiste

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), a appelé la communauté internationale à soutenir davantage le Burkina Faso pour lutter contre les jihadistes.Le Burkina s’est réveillé samedi sous le choc après le massacre de 160 civils à Solhan, une petite localité, située à une quinzaine de kilomètres de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha.

L’Onu par la voix de son Secrétaire général Antonio Guterres, s’est dit « indigné » par l’attaque meurtrière survenue dans le pays.

Dans un communiqué publié par son porte-parole Stéphane Dujarric, Antonio Guterres s’est dit « indigné par l’assassinat de plus de cent civils, dont sept enfants, lors d’une attaque perpétrée par des assaillants non identifiés contre un village de la province de Yagha, dans la région du Sahel au Burkina Faso ».

Le Secrétaire général de l’Onu « condamne vivement cette attaque horrible et souligne la nécessité urgente que la communauté internationale renforce son soutien à l’un de ses membres dans son combat contre la violence extrémiste et son bilan humain inacceptable » ajoute le communiqué.

Alors qu’un premier bilan provisoire de 138 morts avait été annoncé par les autorités locales samedi, plusieurs blessés ont succombé à leurs blessures et de nouveaux corps ont été retrouvés portant le bilan à 160 morts dimanche soir.

Cette nouvelle attaque, la plus meurtrière depuis le début des violences jihadistes en 2015, a été commise dans la zone dite « des trois frontières » entre Burkina, Mali et Niger, régulièrement ciblée par des assauts meurtriers de jihadistes présumés liés à Al-Qaida et à l’organisation Etat islamique contre des civils et des militaires.

Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national face à ce qu’il qualifie de « tragédie des forces obscures », avant de préciser que « les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour neutraliser ces terroristes ».

Sénégal : un navire transportant du cannabis immobilisé

L’arraisonnement d’un bateau, dans la nuit du samedi au dimanche, a permis à la Marine sénégalaise, soutenue par l’Armée de l’air, de trouver à son bord du haschich.C’est la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa) qui a annoncé la nouvelle sur son compte Twitter. Selon cette source, l’interception du navire a eu lieu « à 140 kilomètres au large de Dakar ».

En outre, la Dirpa a précisé que l’équipage du bateau est composé de « quatre Indiens, d’un Mauritanien, d’un Syrien et d’un Libyen », non sans indiquer que « le bilan de la prise sera annoncé  (ultérieurement) en liaison avec les services compétents ».

Migration: le Maroc n’agit pas en service commandé de l’UE ou pour une contrepartie (président du parlement)

Le président de la Chambre des Représentants, Habib El Malki, a exprimé dimanche son « étonnement » et sa « déception » suite à « l’inscription d’un projet de résolution au Parlement européen sur une soi-disant ‘utilisation des mineurs par les autorités marocaines’ dans la crise migratoire de Sebta ».Dans une déclaration à la presse, El Malki a indiqué qu’il s’agissait d’une « initiative qui est en total déphasage avec la qualité de la coopération entre le Parlement marocain et le Parlement européen ».

Selon lui, cette initiative « s’inscrit dans une tentative de détourner l’attention d’une crise politique purement bilatérale entre le Maroc et l’Espagne ».

« Comme tout le monde le sait, cette crise n’est pas liée à la migration mais à l’entrée en Espagne, de manière frauduleuse, d’un individu poursuivi par la justice espagnole, pour des crimes graves contre des victimes espagnoles », a-t-il expliqué.

Il a également affirmé que « l’instrumentalisation de la question migratoire, et notamment de la question des mineurs non accompagnés dans ce contexte, s’apparente clairement à une manœuvre qui vise à européaniser une crise bilatérale ».

« Je déplore l’exploitation d’un incident exceptionnel dans un partenariat où le Maroc joue un rôle exemplaire », a martelé le président de la chambre des représentants.

« Dans le domaine migratoire et comme l’ont affirmé les autorités marocaines, le Maroc n’agit pas en service commandé de l’Union européenne ou pour une contrepartie. Il le fait en partenaire et dans le cadre d’une responsabilité partagée, comme le démontrent les chiffres en matière de coopération migratoire et sécuritaire de ces dernières années, et que certains eurodéputés semblent ignorer », a-t-il précisé.

Il a soutenu que « la Chambre des Représentants, qui va suivre de très près cette question, espère que l’esprit constructif de partenariat saura prévaloir et que le Parlement européen ne tombera pas dans le piège de l’escalade ».

La réaction du président de la chambre des représentants intervient alors que le Parlement européen débattra et votera le 10 juin une résolution sur la possible violation de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et à l’utilisation de mineurs par les autorités marocaines dans la crise migratoire dans l’enclavée occupée de Sebta.

Les récents événements à Sebta, après le passage de la frontière de milliers de personnes, dont des centaines d’enfants, en provenance du Maroc, feront l’objet d’un débat jeudi prochain en session plénière du Parlement européen.

Les députés examineront si l’utilisation de mineurs par les autorités marocaines constitue une violation de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.