Le Gabon participe à la 4ème édition du Sommet international du Pétrole à Abuja au Nigéria

Vincent de Paul Massassa, Ministre gabonais du Pétrole,  participe du 7 au 10 juin 2021 à Abuja au Nigeria à la 4ème édition du Sommet international du Pétrole du Nigeria.

Cette année, la 4ème édition du Sommet international du Pétrole se tient  sous le thème « De la crise aux opportunités : Nouvelles approches de l’avenir des hydrocarbures ». Outre Vincent de Paul Massassa, dans ce sommet, Sylva Timipre, ministre Nigérian du Pétrole a invité également ses homologues du Ghana, de la RD Congo et de la Guinée Équatoriale.

« L’invitation du Gabon à ce sommet international du pétrole est une preuve supplémentaire du leadership du Président de la République SE Ali Bongo Ondimba sur la scène régionale et internationale », indique le service de communication du ministère du Pétrole.

Et d’ajoute, « la pandémie n’a pas eu un gros impact direct sur la production pétrolière gabonaise. Ce,  grâce aux mesures sanitaires drastiques imposées aux sociétés œuvrant dans le secteur par le gouvernement gabonais », révèle-t-elle.

A en croire la cellule de communication du Ministre gabonais du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, profitera de cette tribune pour présenter les potentialités du bassin sédimentaire gabonais et le caractère attractif de la législation régissant le secteur pétrolier auprès des compagnies prenant part à cette rencontre internationale sur l’or noir.

 

 

 

Politique, économie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les prochaines élections, la crise maroco-espagnole, l’accord de libre-échange Maroc-USA et les relations maroco-soudanaises sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant les prochaines élections prévues en septembre peochain, +L’Economiste+ dénonce une « pratique » courante avant les scrutins : « le vol des élus et des notables entre les partis ».

Bien que toute la classe politique proclame, haut et fort, la nécessité de renouveler les élites et d’ouvrir grandes les portes des partis aux jeunes et aux femmes, les dirigeants, particulièrement des grands partis, « obnubilés » par les scores qu’ils ciblent, n’hésitent pas à « se lancer à la chasse des candidats en mesure de décrocher des sièges », relève le quotidien.

Cette pratique, à laquelle recourent les partis pour arriver en tête des élections et pouvoir former le gouvernement, tel que prévu par la Constitution, est « loin d’encourager l’émergence de nouvelles élites », constate-t-il, mettant en garde contre de telles pratiques, qui ne vont pas certainement « porter haut » et « concrétiser le contenu du nouveau modèle de développement ».

Commentant la crise maroco-espagnole, +Assahra Al Maghribia+ écrit que le Royaume ne veut être pris en otage par qui que ce soit, soulignant que « le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier », mais qu’il demeure attaché au respect strict de ses obligations et ses engagements.

C’est d’ailleurs le respect des engagements qui a rendu le Royaume plus performant dans sa politique étrangère, et lui a permis de jouir d’une crédibilité auprès de frères, amis et partenaires, relève la publication, soulignant que le Maroc poursuivra son chemin comme d’habitude et ne regardera pas en arrière, compte tenu de ses engagements et ses liens profondément enracinés dans l’histoire.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Maroc, David Greene, qui a souligné que l’Accord de libre-échange Maroc-USA vise à faire du Royaume une plaque tournante financière et une passerelle commerciale vers l’Afrique et l’Europe.

Les entreprises américaines ayant des installations de fabrication au Maroc produisent des biens destinés à l’exportation du Maroc vers l’UE et d’autres marchés étrangers, en particulier dans les secteurs de l’automobile et de l’aérospatiale, a rappelé le diplomate américain, notant que depuis l’entrée en vigueur de l’ALE en 2006, la valeur du commerce entre les deux pays a quintuplé.

« Le Maroc est le seul pays d’Afrique avec un accord de libre-échange américain qui peut généralement donner aux exportateurs des deux rives un accès amélioré à des marchés supplémentaires avec des centaines de millions de clients potentiels », a-t-il dit dans un entretien.

+Al Bayane+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue soudanaise, Mariam Al-Sadeq Al-Mahdi, ont souligné la nécessité de renforcer davantage les riches relations de coopération entre les deux pays dans les différents domaines.

Les deux ministres, qui se sont entretenus par visioconférence, ont exprimé leur fierté des liens de fraternité sincère, de solidarité et de coopération constructive liant les deux Etats frères. A cette occasion, Bourita a réaffirmé le soutien du Maroc aux importantes avancées réalisées afin de renforcer la phase de transition, félicitant le Soudan pour la levée des sanctions imposées à son encontre et son retrait de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour le pays en vue de s’intégrer dans l’économie mondiale.

S’agissant de la question du Sahara marocain, le ministre a salué la position de principe et de soutien constante du Soudan à l’intégrité territoriale du Royaume et à la marocanité du Sahara, ajoute le journal, qui cite un communiqué du ministère marocain des AE.

La Banque mondiale accorde un prêt de 450 millions de dollars au Maroc

La Banque mondiale vient d’approuver un prêt de de 450 millions de dollars pour soutenir la stratégie à long terme du Maroc visant à renforcer le capital humain.Selon un communiqué de la Banque mondiale, ce prêt, qui a pour objectif d’améliorer le développement de la petite enfance dans les zones rurales du pays, financera la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), avec pour axe central le développement des jeunes enfants.

« Au Maroc, un enfant né aujourd’hui n’atteindra que 50 % de son potentiel de développement et de productivité à l’âge de 18 ans. La trajectoire sociale et économique future du Maroc dépendra de sa capacité à accélérer les progrès dans le développement et la répartition équitable du capital humain, a souligné le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, cité par le communiqué.

« Le programme soutiendra des interventions essentielles pour renforcer l’accès des populations rurales à des services de développement de la petite enfance de qualité. », a-t-il ajouté.

Le programme est conçu pour accompagner les stratégies adoptées par les autorités marocaines en vue de promouvoir le développement des enfants, en s’appuyant sur des données probantes. Il apparaît en effet que les disparités observées au détriment des enfants des zones rurales du Maroc sont liées à leur manque d’accès à des programmes de développement de la petite enfance de qualité et à leur éloignement des services centrés sur la nutrition, la santé et la stimulation cognitive précoce. Le programme s’attachera par conséquent à soutenir cette palette complète de services en milieu rural.

Reprise des vols de et vers le Maroc à compter du 15 juin

Les autorités marocaines ont décidé la reprise des vols de et vers le Royaume du Maroc à compter du mardi 15 juin 2021, indique dimanche un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, ajoutant que ces vols s’effectueront dans le cadre d’autorisations exceptionnelles, vu que l’espace aérien du Royaume est toujours fermé.Selon le ministère, cette opération se déroulera selon une approche qui allie ouverture progressive – en tenant compte de l’évolution de la situation épidémiologique nationale et internationale – et préservation des acquis réalisés par le Maroc pour endiguer la propagation du coronavirus.

Dans ce cadre, il a été procédé à la classification des pays en deux listes, conformément aux recommandations du ministère de la Santé, sur la base des données épidémiologiques officielles publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou par ces pays eux-mêmes via leurs sites web officiels.

La liste « A » comprend tous les pays ayant des indicateurs positifs en ce qui concerne le contrôle de la situation épidémiologique, en particulier la propagation des variantes du virus, précise la même source.

Ainsi, les voyageurs en provenance de ces pays – qu’ils soient des ressortissants marocains, des étrangers établis au Maroc, ou des citoyens de ces pays ou étrangers y résidant – peuvent avoir accès au territoire marocain s’ils disposent d’un certificat de vaccination et/ou d’un résultat négatif d’un test PCR d’au moins 48 heures de la date d’entrée au territoire national.

Les titulaires des certificats de vaccination étrangers bénéficieront des mêmes avantages accordés par le certificat de vaccination marocain aux citoyens marocains sur le territoire national.

Quant à la liste « B », elle se veut une liste restrictive de l’ensemble des pays non concernés par les mesures d’allègement contenues dans la liste « A », et qui connaissent une propagation des variantes ou l’absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique, souligne-t-on.

Les voyageurs en provenance des pays figurant sur cette liste doivent obtenir des autorisations exceptionnelles avant de voyager, présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures de la date d’entrée au territoire national, puis se soumettre à un isolement sanitaire de 10 jours.

Les listes A et B seront publiées de manière régulière sur les sites électroniques des ministères chargés des Affaires étrangères, de la Santé et du Tourisme. Les deux listes seront actualisées régulièrement au moins deux fois par mois selon le besoin.

Concernant le retour des Marocains résidant à l’étranger par voie maritime, dans le cadre de l’opération « Marhaba 2021 », il aura lieu à partir des mêmes points de transit maritime de l’année dernière conformément aux conditions sanitaires citées ci-haut, tout en précisant qu’en plus du test PCR présenté lors de l’embarquement, les voyageurs subiront un autre test à bord et ce pour assurer le maximum de sécuritaire sanitaire pour eux pour leurs proches.

La liste A contient les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies qui ne sont pas mentionnés dans la liste B.

La liste B compte l’Afghanistan, l’Algérie, l’Angola, l’Argentine, le Bahreïn, le Bangladesh, le Bénin, la Bolivie, le Botswana, le Brésil, le Cambodge, le Cameroun, le Cap Vert, le Chili, la Colombie, le Congo, Congo (RDC), Cuba, les Emirats Arabes Unis, Eswatini, Guatemala, Haïti, Honduras, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, l’Irak, la Jamaïque, le Kazakhstan, le Kenya, le Kuweït, Lesotho, Lettonie, Liberia, la Lituanie, Madagascar, la Malaisie, le Malawi, les Maldives, Mali, les Iles Maurice, le Mexique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, le Niger, Oman, Ouganda, le Pakistan, Panama, le Paraguay, le Pérou, Qatar, la République Centraficaine, la République Démocratique Populaire de Corée (Nord), les Seychelles, le Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, l’Afrique du Sud, le Sri Lanka, le Sud Soudan, la Syrie, la Tanzanie, Tchad, Thaïlande, Togo, l’Ukraine, l’Uruguay, le Venezuela, le Vietnam, le Yemen, la Zambie et le Zimbabwe.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des ambitions affichées en perspective des élections locales prévues le 23 janvier 2022.WalfQuotidien se fait l’écho des « rivalités » au sein de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakar (Unis par un même espoir, en langue wolof). Selon ce journal, « l’équation des listes parallèles » se pose bel et bien.

C’est ce que confirme Mary Teuw Niane dans L’Observateur. Cité par ce journal, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation soutient que sa candidature à la mairie de Saint-Louis (Nord) est « irréversible » puisque « ce sont les citoyens, et non une autre personne, qui décident ».

Mais la ville tricentenaire est dirigée par Mansour Faye, beau-frère du président de la République, Macky Sall. Et tout porterait à croire que le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement sera candidat à sa propre réélection.

En tout cas, Saint-Louis a plus que jamais la cote. Car Cheikh Bamba Dièye, dans un entretien avec Vox Populi, estime lui aussi que sa candidature est « un sacerdoce ». L’ancien allié du chef de l’Etat s’offusque notamment de la gestion de cette ville : « Je ne peux pas me résoudre à voir Saint-Louis réduite à une succursale familiale pour satisfaire l’égo d’un beau-frère ».

De son côté, Le Quotidien signale que Seydina Fall dit Bougazelli est également à l’assaut de Guédiawaye (banlieue dakaroise). Paradoxalement, l’ex-député, qui bénéficie d’une liberté provisoire suite à une affaire de faux billets, dit n’avoir « aucun problème » avec Aliou Sall, le frère du président de la République, à la tête de ce grand département.

Comme si cela ne suffisait pas, relate Les Echos, Adama Faye « crache du feu » sur Macky Sall. Dans les colonnes de ce journal, le frère de la Première dame met en garde le patron du parti au pouvoir dans sa volonté de s’immiscer dans le choix des candidats pour les élections locales : « Trop de pouvoir tue le pouvoir. Le vôtre est temporaire ».

Poursuivant dans ce journal, Adama Faye, réputé pour son franc-parler, annonce sa candidature à Grand-Yoff (commune de la capitale) et entend présenter « une liste parallèle » si l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), dont il est membre fondateur, ne lui apporte pas le soutien espéré.

On se dirige tout droit, pour Tribune, vers « un clash » entre Macky Sall et Adama Faye. Ce dernier s’oppose farouchement aux « directives » du président. Ce vent de révolte pousse Dame Diop, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, à inviter, dans Libération, tous les militants de l’APR à taire leurs divergences et à « se ranger derrière Macky Sall pour lui permettre de continuer ses réalisations ».

En sports, Le Soleil indique que la victoire (3-1) de l’équipe nationale du Sénégal, confrontée samedi dernier à la Zambie en match amical, est « convaincante ». En effet, le quotidien national fait savoir que les Lions « ont redonné le sourire à leurs supporters venus les voir » au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar).

Stades s’intéresse, pour sa part, au « spectacle (de la) première période » durant laquelle le Sénégal a inscrit trois buts portant la signature de Sadio Mané (sur pénalty), de Krépin Diatta et d’Ismaïla Sarr. D’après ce quotidien d’informations sportives, « c’est une première sous (l’ère) Aliou Cissé », le sélectionneur national.

Internet: « arrivée prochaine de la 5 G » en Côte d’Ivoire (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom annonce « l’arrivée prochaine de la 5 G », indiquant que le pays envisage de développer le haut débit fixe et mobile.

M. Roger Adom s’exprimait à l’occasion du Forum de la Tribune Afrique, organisé autour du thème : « Le rôle des institutions financières dans l’essor de l’économie numérique africaine ». 

Intervenant sur « Les défis liés à l’essor de l’économie numérique », M. Roger Adom a assuré que la Côte d’Ivoire s’attèle à « développer d’autres formes comme le haut débit fixe ou mobile avec l’arrivée prochaine de la 5G ».

 Se prononçant en outre sur le déficit énergétique que connaît le pays, il a fait observer que les réseaux mobiles sont également « affectés », ce qui implique que des millions de personnes et des services sont impactés. 

Le pays enregistre une transformation digitale d’envergure. Les services mobiles money « réalisent aujourd’hui près de 20 milliards de francs CFA de transactions journalières ». 

Pour lui, le secteur de l’économie numérique se présente comme un outil transversal et un véritable catalyseur de l’ensemble de l’économie. Dans cet élan, les pouvoirs publics ont formulé des stratégies nationales.

 « En Côte d’Ivoire, nous sommes dans la phase d’actualisation du schéma directeur qui date de 2012, pour en faire une véritable stratégie, qui assurera la transformation digitale du pays », a-t-il fait remarquer.

Cela intègre « les nouvelles problématiques comme la confiance numérique, l’identité numérique, la cybersécurité, ainsi que la 4ème révolution industrielle comme la 5G, le Big Data, le Cloud Computing, l’Intelligence Artificielle, etc ».

Pour les grands projets structurants, l’Etat fait appel au privé et à des bailleurs de fonds multilatéraux. Dans ce contexte, il a été engagé le projet RNHD (Réseau National Haut Débit) de 7 000 km avec un financement de l’Etat et de banques privées locales.

La Banque mondiale accompagne le PSNDEA, un projet stratégique important en relation avec le désenclavement des zones rurales par l’extension de la couverture des réseaux et de la connectivité.

Ce projet apporte des solutions digitales pour aider les populations à la commercialisation de leurs productions agricoles. Il couvre 10 régions et est financé pour un montant de 47 milliards FCFA par la banque mondiale.

L’économie numérique africaine pourrait peser 180 milliards de dollars d’ici 2025 et jusqu’à 712 milliards de dollars d’ici 2050 pour représenter 8,5% du PIB régional, selon un rapport conjoint de la Société financière internationale (SFI) et Google.

Ces chiffres seraient réalisables si le continent poursuit sa dynamique de connectivité et si les entreprises, tous secteurs confondus, arrivent à développer des projets prometteurs et transformateurs de l’économie en général.

L’accès au financement reste une des clefs de voûte d’un tel développement. Par ailleurs, la pandémie de Covid-19 a favorisé une accélération de la digitalisation dans plusieurs secteurs de l’économie.

Outre M. Roger Adom, ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’innovation de la République de Côte d’Ivoire, a pris part à cette tribune, M. Philippe Wang, Vice-président exécutif de Huawei Northern Africa.

Mme     Florence Boupda, Manager, New Business, Financial Institutions Group, West & Central Africa ‎IFC, M. Jean-Michel Huet, Associé chez BearingPoint et Loukoumanou Waidi, Directeur général de BGFI Bank Gabon & Président de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Gabon (APEC), ont aussi participé aux débats.

Entrepreneuriat ivoirien: « L’école de la seconde chance » bientôt instituée

Le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Koffi N’Guessan, a annoncé samedi à Abidjan, « L’école de la seconde chance » en Côte d’Ivoire, un concept visant à créer des entrepreneurs.

Il s’agit de former à des métiers un stock de jeunes diplômés, ayant entre autres la licence, la maîtrise, même des doctorats ou le BTS et qui « malheureusement n’ont pas été formés au métier », a dit M. Koffi Nguessan.

Il s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de l’édition 2021 de la conférence africaine de la société d’économétrie à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan.

Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, ce concept vise à « mettre en place un dispositif pour les former au métier et à l’entrepreneuriat ». 

Le concept de « L’école de la seconde chance» va « prendre quelqu’un qui a une maîtrise d’histoire, de géographie et d’économie et qui a la passion pour la plomberie, le former comme entrepreneur plombier, entrepreneur électricien, de sorte qu’ avec son entreprise, il puisse avoir des marchés et recruter des jeunes qui ont le CAP », a développé M. Koffi N’Guessan.

Pour le ministre, « il faut utiliser ces jeunes qui sont impatients et qui recherchent des instruments de travail parce qu’ils n’ont pas été formés au métier. (Alors) L’école pour la deuxième chance va leur donner cette chance d’être formés au métier ». 

Avec ce savoir-faire et « l’accompagnement de la société, du ministère ou du gouvernement et avec des partenaires financiers », ils seront installés dans l’optique de « faire une place d’entrepreneurs pour notre pays et pour le continent africain », a-t-il souligné.  

Concernant le délai envisageable pour la mise en oeuvre, le ministre a laissé entendre que « tout dépend de la spécialité que l’intéressé ou le concerné cherche à avoir », avant d’ajouter « il est possible qu’on forme (par exemple) entre trois et six mois un excellent boulanger avec des partenaires ».

Toutefois, « tout dépend de la spécialisation que l’individu recherche », a-t-il dit. Car, il s’agit de donner une seconde chance à des jeunes qui ont eu des diplômes et qui ne peuvent pas avoir du travail facilement. Mais, l’avantage est que leur niveau d’étude leur permettra d’apprendre plus facilement et très rapidement.

M. Koffi Nguessan a aussi évoqué l’institution d’une « académie des talents », parce que ceux qui viennent à l’enseignement technique et à la formation professionnelle, ce sont des personnes qui n’ont pas réussi à l’enseignement général et le ministère veut inverser la tendance.   

Le projet va concerner « des jeunes qui sont doués à l’innovation technologique », et ce concept va leur offrir l’opportunité de « réaliser leur rêve en venant travailler tout en poursuivant leur formation », a-t-il relevé.

« L’académie va les recenser, leur donner la chance pour pouvoir réaliser leur rêve tout en poursuivant leur formation et donner la chance à un stock de jeunes » dans l’esprit de « recréer une nouvelle race d’entrepreneurs dans notre pays », a-t-il poursuivi. 

Cela sera construit en grande synergie avec le secteur privé, qui a des experts dans différentes branches, a-t-il renseigné au sujet du projet qui devrait former ces jeunes dans des secteurs porteurs d’emplois et à fort potentiel de développement du pays.

Tourisme ivoirien: 114 agents assermentés pour évaluer les offres du secteur

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a remis vendredi des insignes à 114 agents assermentés, constituant la seconde vague de ses collaborateurs chargés de l’évaluation de l’offre des réceptifs hôteliers, de restauration, du divertissement et du voyage.

Ces agents auront un rôle d’inspection et contrôle des établissements de tourisme. M. Siandou Fofana s’est dit optimisme quant au rebond de l’industrie touristique après le bémol de la crise de la Covid-19.

Il a remis à ces 114 agents assermentés leurs cartes officialisant leur mission. Ils arrivent dans un contexte où la Côte d’Ivoire accueille pour la première fois, les festivités officielles de la Journée mondiale du tourisme (JMT), le 27 septembre 2021. 

Leurs tâches devraient en outre permettre à la Côte d’Ivoire, qui abrite la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, d’avoir des réceptifs hôteliers aux standards internationaux avant cette compétition.  

« Mesdames et messieurs les agents assermentés, votre mission exige de vous, rigueur, abnégation, persévérance, responsabilité, intégrité, honnêteté, tolérance et probité », a déclaré M. Siandou Fofana. 

 Ces 114 agents assermentés rejoignent une première vague de 72. Le ministre les a invité à « s’approprier la déontologie du corps des agents assermentés  enseignée lors des sessions de formation » et à garder comme bréviaire et à l’esprit le serment sacramental qu’ils ont prêté devant le tribunal.

Au-delà de leurs compétences en matière de contrôle et d’inspection des établissements de tourisme (Hôtels, restaurants, night-clubs, agences de voyage,  etc.), ils ont la maîtrise des procédures pénales en matière de tourisme. 

Face aux événements d’envergure que la Côte d’Ivoire doit abriter, les mois à venir, le ministre a indiqué à l’Inspecteur général de son département, Georges Boka Bi, ainsi qu’à tous les agents, de s’ériger en des « acteurs opérationnels ». 

Pour accueillir la JMT et la CAN 2023, il importe d’avoir une offre touristique qui réponde aux standards internationaux en termes d’hébergement, de restauration. Le pays se prépare alors à disposer des offres touristiques de qualité, gage de la réussite de ces événements. 

Par ailleurs, le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a rassuré les opérateurs quant à l’accompagnement de l’Etat pour rebondir avec eux et atteindre la triple finalité visée par « Sublime Côte d’Ivoire », à savoir « favoriser le développement territorial hors-Abidjan, développer un moteur de croissance du PIB et démultiplier les recettes fiscales, et créer un réservoir d’emplois ».

Covid-19: Le Maroc met en place un pass vaccinal

Le gouvernement marocain a mis en place un pass vaccinal pour les personnes ayant reçu deux doses de vaccin contre le COVID-19, indique samedi un communiqué de la primature.Ce pass, qui peut être télécharger à partir du lundi 7 juin sur le site dédié à la vaccination, est un document officiel, sécurisé et reconnu par les autorités, qui permet à son détenteur, sans nul besoin de document supplémentaire, d’effectuer des déplacements sur l’ensemble du territoire national sans restriction, de circuler au-delà de 23 heures et de voyager à l’étranger, précise la même source.

De même, le pass vaccinal qui est doté d’un code QR lui permettant d’être authentifié via une application prévue à cet effet, peut être téléchargé sous format imprimable ou électronique pour être présenté sur smartphone, ajoute le communiqué.

Il peut également être retiré, sous format papier, auprès des autorités locales du ressort desquelles se trouve le centre de vaccination de la personne concernée, ajoute-t-on.

Le Maroc abrite l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 »

L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » se déroulera du 07 au 18 juin 2021 dans plusieurs régions du Maroc (Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra), impliquant de milliers de militaires multinationaux et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime, indique samedi un communiqué de l’état-major général des Forces armées royales (FAR).En plus des États-Unis d’Amérique et du Maroc, la 17ème édition de cet exercice connaîtra la participation de la Grande Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays Bas, d’Italie ainsi que de l’Alliance Atlantique, en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, ajoute la même source.

Les objectifs de cet exercice, considéré parmi les exercices interalliés les plus importants dans le monde, sont nombreux. Il s’agit de renforcer les capacités manœuvrières des unités participantes, de consolider l’interopérabilité entre les participants en matière de planification et de conduite d’opérations interarmées dans le cadre d’une coalition et de perfectionner les tactiques, les techniques et les procédures.

Il est question également de développer les aptitudes en matière de cyberdéfense, d’entraîner la composante aérienne à la conduite des opérations de chasse, d’appui et de ravitaillement en vol, de consolider la coopération dans le domaine de la sécurité maritime, de conduire des exercices en mer dans le domaine de la tactique navale et des luttes conventionnelles et de mener des activités d’ordre humanitaire, selon le communiqué.

Cet exercice englobera, en plus des formations et des simulations aux activités du commandement et des entraînements sur les opérations de lutte contre les organismes terroristes violents, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique).

Par ailleurs, et au titre des activités parallèles à vocation humanitaire, un Hôpital médicochirurgical de campagne sera déployé au niveau d’Amlen (Tafraout) où des prestations médicales et chirurgicales vont être dispensées au profit des populations locales de la région, par des équipes médicales constituées de médecins et d’infirmiers des FAR et de l’Armée américaine, relève l’état-major général.

Exercice multinational interarmées, « African Lion 2021 », fait partie des exercices majeurs organisés et dirigés conjointement par le commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) et les Forces Armées Royales, visant à consolider le niveau de coopération et de formation, à accroitre l’interopérabilité ainsi qu’à promouvoir l’échange d’expérience et de savoir entre les différentes composantes militaires afin de leur permettre d’atteindre leur pleine capacité opérationnelle, conclut le communiqué.