Tunisie : l’OCI suit avec « intérêt » la situation politique

L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) espère que la Tunisie, où le président Kaïs Saïed a gelé les activités du Parlement et démis le Premier ministre de ses fonctions, saura « surmonter l’étape actuelle » pour répondre « aux aspirations du peuple ».La jeune démocratie tunisienne vacille. Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a cédé à la pression d’une frange de la population qui réclamait dans les rues la « dissolution du Parlement ». A l’issue d’une réunion d’urgence, tenue dimanche dernier au Palais de Carthage, le couperet est tombé.

La suspension pour 30 jours des activités du Parlement est considérée comme « un coup d’Etat contre la révolution et la Constitution » par le parti islamiste de l’opposition Ennahdha, majoritaire à l’hémicycle.

Dans un communiqué, reçu mardi à APA, Dr Youssef A. Al-Othaimeen, le Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a appelé les différentes parties au « calme » en consolidant notamment « les valeurs de paix et de sécurité ».

Poursuivant, M. Al-Othaimeen a affirmé « son attachement à la stabilité » de la Tunisie, non sans promettre de soutenir « tous les efforts possibles pour atteindre cet objectif ».

Locales 2022 : le Sénégal réactualise ses listes électorales

Au Sénégal, la révision exceptionnelle des listes électorales qui démarre samedi s’étalera sur une période d’un mois et demi.« Il est institué une révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du dimanche 23 janvier 2022 sur toute l’étendue du territoire national. Elle se déroulera du 31 juillet au mardi 14 septembre 2021 », indique un décret rendu public lundi et signé par le président Macky Sall.

Lors de la dernière élection organisée dans le pays, soit la présidentielle du 24 février 2019, les listes électorales comptaient 6.683.043 personnes. Ainsi, souligne le document de onze articles, la prochaine mise à jour du fichier électoral va « permettre particulièrement aux jeunes citoyens sénégalais qui auront 18 ans révolus à cette date du 23 janvier 2022, mais aussi à tout autre citoyen remplissant les conditions requises et n’ayant pas encore accompli cette formalité de pouvoir s’inscrire ».

Le travail sera effectué par des commissions administratives envoyées dans chaque commune au moins. « Leur composition et leur modalité de travail sont fixées par arrêté du Préfet ou du Sous-préfet selon les spécialités locales », précise la source.

Ces commissions procéderont par la suite à l’inscription de nouveaux électeurs, la prise en charge des demandes de changement de circonscription ou d’adresse électorale et la radiation d’électeurs décédés, frappés d’incapacité du fait de la loi ou qui ne désirent plus figurer sur les listes électorales, explique la note.

Elles seront chargées enfin de distribuer les cartes d’identité biométriques, faisant office de cartes d’électeurs et le changement de statut d’un militaire ou paramilitaire redevenu civil ou inversement.

Etape importante du processus électoral, cette révision était réclamée par l’opposition bien que son démarrage avait été suspendu à l’adoption du nouveau Code électoral issu du dialogue politique, rappelle Le Quotidien. Des opposants continuaient toutefois d’accuser le gouvernement de Macky Sall de vouloir empêcher l’inscription des primo-votants dont le vote est souvent défavorable aux régimes démocratiques.

Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a rendu une décision où il juge « conformes » les nouvelles dispositions du Code électoral.

Gabon-successeur de Zacharie Myboto : la guerre des tranchées est engagée entre Gondjout et Missambo

Les deux candidats, Paul Marie Gondjout et Paulette Missambo au poste de président de l’Union Nationale (UN), se livrent à une guerre sans merci, caractérisée par des pratiques rétrogrades et intrigues.

 

Il sied de noter que, depuis quelques semaines, les deux candidats en lice pour la présidence de l’UN, sont en campagne de charme à travers le pays. Objectif visé, rencontrer et convaincre chacun pour son compte, les militants des différentes coordinations provinciales. Ces coordinations vont jouer un rôle important durant le congrès consacré à la désignation du futur président devant remplacer Zacharie Myboto (83 ans).

Le dinosaure de Mounana Zacharie Myboto devrait prendre sa retraite politique au terme du congrès ordinaire de ladite formation politique organisé du 5 au 7 décembre 2020. Mais cette messe politique avait échoué pour un problème de clivage au sein du même parti.

Une importante frange des congressistes avait boudé la candidature de Paul Marie Gondjout, pourtant seul prétendant en lice, créant ainsi un climat de crise qui frise la déchirure. Une déchirure qui semble se manifester au grand jour durant cette campagne électorale.

Récemment, l’équipe de campagne de la candidate Paulette Missambo était à Lambaréné pour communier avec les militants du parti. Selon certaines indiscrétions, ceux-ci auraient été interdits d’assister à la causerie politique qu’organisait les lieutenants de Mme Missambo.  Certains militants réfractaires avaient, dit-on, bravé l’interdiction et assisté à la rencontre.

 

 

Gabon-Conflit Homme/faune : les attaques des éléphants ont occasionné 8 décès entre 2020 et 2021

Un chiffre qui serait largement au-dessus en 2021. Ces plaintes font état de la destruction des cultures vivrières et des agressions corporelles par les éléphants.

 

Au cours des concertations nationales sur la problématique de conflit Homme/faune initiées par le gouvernement, il ressort que le Ministère des Eaux et Forêts a enregistré 8374 plaintes des victimes rien qu’en 2015.

Il sied de rapper que, les attaques des pachydermes ont occasionné 8 décès entre 2020 et 2021 à travers le pays, indique-t-on.

Pour mettre fin au phénomène du conflit Homme/faune, le président de la République Ali Bongo,  a mis en place à titre expérimentale le projet d’érection des barrières électriques dans la province de l’Ogooué Ivindo. Un projet qui devra s’étendra dans les huit autres régions du pays.

Les populations victimes de dévastation de plantations par des éléphants veulent que le gouvernement indemnise et organise les battues de ces animaux durant une période de l’année pour diminuer la surpopulation d’éléphants au Gabon.

JO/Taekwondo: l’Ivoirien Seydou Gbané détrône Abdoul Razak du Niger

Le taekwondo-in ivoirien Seydou Gbané a battu au score, mardi, le médaillé d’argent olympique Abdoul Razak Issoufou Alfaga du Niger en combat comptant pour les 8es de finale des plus de 80 kg aux jeux olympiques Tokyo 2021.

M. Gbané a gagné au score (15-9) face à son colosse adversaire de 2,07 m de long. Avec cette victoire, l’Ivoirien Seydou Gbané réussit donc un véritable exploit en détrônant Abdoul Razak Alfaga, le médaillé d’argent de Rio 2016 et champion du monde en titre des plus de 87 kg.

Qualifié pour les quarts, l’ivoirien de 29 ans qui est à sa première participation à une phase des JO, n’ira pas plus loin. Il est battu au score (4-9) en quarts de finale par Dejan Georgievski de la Macédoine du Nord.

Plus tôt, ce même mardi, la benjamine du groupe, Aminata Charlène Traoré (22 ans) a été éliminée en 8è de finale par la Coréenne Dabin Lee.

Ces deux défaites du jour (Gbané en quarts et Traoré en 8è) mettent ainsi fin à la participation des 4 représentants ivoiriens au taekwondo, avec une médaille de bronze au compteur.

Lundi à Tokyo, Ruth Marie Christelle Gbagbi a conservé sa médaille de bronze, à l’issue des combats de classement dans la catégorie des moins de 67 kg.

Quant à son compatriote Cheick Sallah Cissé, l’ancien champion olympique des moins de 80 kg, il est tombé en 8è, lundi, dès sa première sortie dans la compétition.

Trois autres athlètes ivoiriens ont été éliminés depuis l’ouverture officielle des jeux le 23 juillet dernier. Il s’agit du rameur N’Dri Franck, de la nageuse Talita Te Flan et de la judokate Zouleiha Abzetta Dabonné.

La Côte d’Ivoire totalise une médaille de bronze à ce jour, en attendant l’entrée en scène de ses 3 sprinteurs et la progression de son équipe de football encore en lice pour les JO Tokyo 2021.

L’amitié ivoiro-burkinabè célébrée à une soirée culturelle à Abidjan

L’amitié ivoiro-burkinabè a été célébrée lundi à une soirée culturelle et artistique à Abidjan, à la veille d’un Conseil conjoint de gouvernement des deux pays, dans la capitale économique ivoirienne.

Cette célébration qui intervient dans le cadre de la 9e conférence du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, a eu lieu en présence des chefs de gouvernement de ces deux pays voisins. 

Un dîner était offert par le gouvernement ivoirien à la délégation burkinabé. Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a remis un tableau d’art à son homologue qui lui a offert à son tour des étalons sous forme de statue.  

La 9e conférence du TAC abordera, entre autres, les questions liées à la facilitation du commerce, à la crise de Covid-19, aux questions sécuritaires et au terrorisme qui menace la région.  

Ces questions permettront, selon le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, d’identifier des solutions conjointes et politiques face aux multiples crises qui n’épargnent pas la région.

Arrivé à Abidjan, lundi, le Premier ministre burkinabè, Christophe Marie Dabiré, a exprimé un « immense plaisir » d’être sur les bords de la lagune Ebrié, saluant une relation séculaire entre les deux pays qui n’a d’ailleurs « aucun ride ». 

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso échangeront également sur la réouverture de leur frontière terrestre dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19 et la menace terroriste. 

Des travaux préparatoires ont lieu dans le cadre de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, qui se  tient dans la capitale économique ivoirienne du 24 au 27 juillet 2021.

Après les travaux des experts des deux pays, du 24 au 25 juillet, s’est tenue le lundi 26 juillet 2021 une session des ministres des Affaires étrangères pour la validation des rapports des experts sur les différentes thématiques à l’ordre du jour. 

Un Conseil conjoint de gouvernement se tiendra mardi et sera ponctué des allocutions des chefs de gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Pour cette édition du TAC, il n’est pas prévu de Conseil des ministres. 

M. Patrick Achi a fait savoir qu’un Sommet des chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso est prévu à une date ultérieure pour apprécier le contenu des rapports sur les questions à l’ordre du jour. 

La 8e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est tenue fin juillet 2019 à Ouagadougou. Au cours de ce Sommet, les deux États ont évalué leurs relations de coopération.

Le Malawi ouvre une ambassade à Rabat et un consulat à Laâyoune

Le ministre malawien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Eisenhower Nduwa Mkaka, a annoncé, mardi à Rabat, la décision de son pays d’ouvrir une ambassade à Rabat et un consulat à Laâyoune.S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie du Malawi a réitéré, à cette occasion, le soutien ferme et constant de son pays à la souveraineté du Royaume sur son Sahara et à son intégrité territoriale.

M. Nduwa Mkaka a, en outre, exprimé la gratitude de son pays au Roi Mohammed VI suite au don fait par le Royaume d’équipements sanitaires à plus d’une vingtaine de pays africains issus des cinq régions du continent.

Il a, dans le même sillage, salué la fabrication et la mise en seringue du vaccin anti-Covid-19 par le Maroc, « une initiative qui confirme une fois de plus la position du Royaume comme figure de proue dans la lutte contre la pandémie ».

Par ailleurs, M. Nduwa Mkaka a fait valoir que « nos deux pays entretiennent des relations traditionnelles basées sur la fraternité mutuelle », notant que ses discussions avec M. Bourita ont aussi porté sur les investissements bilatéraux et des « questions d’actualité telles que la lutte contre le terrorisme et le soutien mutuel dans les organisations internationales et continentales ».

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères a souligné que les relations entre Rabat et Lilongwe ont connu un développement important dans tous les domaines depuis que ce pays de l’Afrique australe a retiré sa reconnaissance de la fantomatique « rasd ».

« Aujourd’hui, il y a la haute volonté de SM le Roi Mohammed VI et du Président du Malawi Lazarus Chakwera de développer les relations de manière approfondie et d’activer les mécanismes de coopération bilatérale », a-t-il indiqué.

« Nous nous sommes convenus de la tenue, au début de l’année prochaine, d’une commission conjointe en vue de développer les relations économiques, en particulier dans le domaine agricole et technique, et du soutien académique aux étudiants malawiens au Maroc dans le cadre de bourses offertes par l’Etat marocain », a-t-il fait savoir.

Le Maroc et le Malawi ont la même position sur plusieurs questions, notamment celles relatives à la paix et la sécurité en Afrique subsaharienne, et « sur lesquelles la coopération sera très importante », a poursuivi le ministre. Ce développement des relations avec le Malawi s’inscrit, a-t-il ajouté, dans le cadre de la haute volonté royale de s’ouvrir sur les pays africains anglophones, d’établir des canaux de communication avec eux et de se mettre d’accord sur des projets de développement dans tous les domaines, relevant à cet effet l’ouverture prochaine d’une représentation marocaine au Malawi.

Elections au Mali : l’opposition presse la junte

L’opposition malienne serre les rangs à six mois de la fin de la transition dirigée par les militaires.Plusieurs partis maliens se sont réunis lundi à Bamako pour exiger une feuille de route claire pour la durée de la transition. Le colonel Assimi Goïta, chef de l’Etat, s’est jusque-là engagé à respecter les dix-huit mois inscrits dans la Charte de transition. Mais des leaders politiques, comme les anciens Premiers ministres Soumeylou Boubèye Maïga et Moussa Mara, veulent s’assurer du respect de la tenue de la présidentielle et des législatives le 27 février 2022.

Dans leur déclaration commune, ils affirment « leur attachement au respect scrupuleux de la période de la transition et donc de la date retenue du 27 février 2022 retenue pour les prochaines élections générales à savoir présidentielle et législatives ».

Cette frange de la classe politique est convaincue que le prochain régime issu des votes des Maliens devra « impérativement travailler dans un esprit de rassemblement et d’inclusivité et conduire de profondes réformes », notamment au plan sécuritaire. En effet, la sortie durable de cette crise suppose « la conduite d’actions qui ne peuvent être toutes envisagées pendant la seule période de la transition ».

Par ailleurs, des observateurs marquent leur scepticisme sur la possibilité de respecter le calendrier électoral dans les délais impartis. Toutefois, l’opposition affiche dans le document « sa disponibilité à participer à toutes les initiatives de la transition pour asseoir une grande inclusivité dans la conduite des affaires publiques ».

Les partenaires de Soumeylou Boubèye Maïga lancent un appel solennel aux autorités de la transition et à l’ensemble des partenaires du Mali pour la réussite de leur mission. A ce titre, ils se disent prêts à soutenir « les initiatives visant à instaurer et renforcer la cohésion sociale, la stabilité et la sécurité du pays ».

Cet État du Sahel, en proie au jihadisme depuis 2012, a connu deux coups d’État en l’espace de neuf mois. Le président Ibrahim Boubacar Keïta dit « IBK », réélu le 16 août 2016 avec 67% des suffrages, a été fragilisé par une révolte populaire dirigée par l’Imam Mahmoud Dicko. Il est finalement renversé le 18 août 2020 par l’armée, dirigée par le colonel Assimi Goïta, qui l’accuse de corruption et manquement face à son devoir de sécuriser le pays.

Alors qu’une transition de 18 mois dirigée par des civils est validée dans une charte approuvée par l’Union africaine, la junte mécontente de la dernière recomposition gouvernementale du 24 mai, qui laisse deux de ses membres à quai, procède à l’arrestation du président de la transition Bah N’daw et de son Premier ministre Moctar Ouane, conduits dans un camp militaire.

Le 7 juin dernier, le colonel Assimi Goïta est devenu officiellement le nouvel homme fort de Bamako après son investiture comme chef de l’Etat de transition devant la Cour constitutionnelle.

Plus d’un mois après, soit le 20 juillet dernier, l’officier militaire échappe à une tentative d’assassinat au couteau à l’intérieur d’une mosquée lors de la prière de l’Aïd al-Adha, la fête du Sacrifice chez les musulmans.

Af’Sud : Malema veut une assignation à résidence pour Zuma

Le leader du parti d’opposition l’Economic Freedom Front Julius Malema, s’est dit peiné par l’emprisonnement de Jacob Zuma.Dans l’adversité politique, Jacob Zuma et Julius Malema n’ont « jamais été proches ». Alors que l’ancien président sud-africain est en détention, l’opposant a déclaré qu’en dépit de leurs différences, il ne se réjouissait pas de le voir en prison.

« L’arrestation de Zuma pour outrage est douloureuse alors que nous avons des meurtriers qui ne sont pas arrêtés ou poursuivis par nos tribunaux », a déclaré le leader de l’opposition.

Ce dernier d’ajouter : « est-ce que je veux qu’un homme de 80 ans soit en prison ? Certainement pas. Est-ce que je veux que Zuma soit arrêté ? Oui. Sous quelle forme ? Une assignation à résidence parce qu’il est trop vieux » indique-t-il.

« Nous n’avons pas de prisons en Afrique du Sud. Nous avons des services correctionnels. Nous vous corrigeons et vous réintégrons dans la société », a déclaré Malema.

Jacob Zuma qui a dirigé l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, purge une peine de 15 mois d’emprisonnement au centre correctionnel d’Estcourt, dans la province du KwaZulu-Natal. Une condamnation prononcée par la justice pour son refus de comparaître devant la Commission d’enquête sur une affaire de corruption.

Son dernier procès en audience virtuelle, dans une affaire de pots-de-vin vieille de plus de 20 ans, a été finalement reporté au 10 août par la justice sud-africaine.

La Guinée déclare la fin de l’épidémie Ebola

Le gouvernement guinéen avait officiellement déclaré, le 14 février dernier, la résurgence d’Ebola au sud du pays.Deux mois de bataille acharnée ont suffi pour venir à bout du virus Ebola qui sévissait à Gouécké, à 42 km de N’zérékoré (sud). « Je suis heureux de déclarer solennellement au nom du Chef de l’Etat, la fin de la résurgence de l’épidémie de la maladie à virus Ebola en Guinée. En effet, depuis 90 jours, aucun cas positif n’a été notifié après la sortie du dernier malade du centre de traitement », a soutenu le ministre guinéen de la Santé, Rémy Lamah.

Les expériences acquises entre 2014 et 2016 ont grandement contribué à cette victoire contre l’épidémie. Durant cette période, la Guinée et ses voisins, le Libéria et la Sierra-Leone, avaient durement été frappés par la maladie à virus Ebola.

« La gestion efficace de cette résurgence de la maladie à virus Ebola a montré les performances acquises par notre système de surveillance après la terrible épreuve de 2014-2016. Nous devons tous œuvrer à préserver et à améliorer ces acquis dans l’optique de riposter efficacement contre toute épidémie et urgence de santé publique », a indiqué M. Lamah.

Parmi les 16 cas confirmés et 7 cas probables, 12 décès ont été enregistrés après cette résurgence.

Quatre-vingt-dix jours de surveillance consolidée ont encore été décrétés afin d’avoir la totale assurance de la fin de la maladie à virus Ebola dans le pays.