Afrique : la production de vaccins antipaludiques en gestation

Le laboratoire allemand BioNTech songe à implanter des sites de production au Rwanda et au Sénégal.Appliquer la technologie de l’ARN messager au paludisme, c’est le pari de BioNTech. Ce même procédé a permis à la société allemande, associée à Pfizer, de mettre sur le marché mondial un vaccin efficace contre le nouveau coronavirus.

L’ambition de BioNTech est de « produire sur le continent africain tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques », informe un communiqué reçu vendredi à APA.

En marge de la Conférence « Compact avec l’Afrique » qui se tient à Berlin, en Allemagne, ce projet a réuni le président rwandais Paul Kagamé, son homologue sénégalais Macky Sall, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission de l’Union européenne (UE), Werner Hoyer, le président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et Uğur Şahin, le PDG et cofondateur de BioNTech.

John Nkengasong, le Directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, ont également pris part aux discussions.

Le rapport 2020 de l’OMS sur le paludisme dans le monde renseigne que l’Afrique représente 94 % (215 millions) des cas estimés dans le monde en 2019. Cette année-là, la maladie a tué sur le continent noir 384.000 personnes.

Un vaccin contre le paludisme, il n’en existe pas encore. Le projet de BioNTech est donc une « belle initiative » pour le chef de l’Etat sénégalais. Même son de cloche chez son pair rwandais selon qui « l’Afrique a besoin en urgence d’unités de production de vaccins ».

Le laboratoire allemand veut aussi produire des vaccins antituberculeux en Afrique. En attendant l’aboutissement de ce projet, « le vaccin de BioNTech contre le Covid-19 peut en principe être fabriqué dans les centres de production locaux, en vue de sa distribution en Afrique », indique la source.

Football : Sénégal-Togo à huis clos

La Confédération africaine de football (Caf) a refusé la présence de spectateurs lors de ce match comptant pour la 1ère journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.L’instance faîtière du foot continental a invoqué la Covid-19 dans un communiqué de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) reçu vendredi à APA. Le stade Lat Dior de Thiès, 70 kilomètres à l’Est de Dakar, où s’affronteront les Lions et les Éperviers, sonnera très creux. 

La rencontre est prévue le mercredi 1er septembre prochain à 16 heures Temps Universel. Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, a publié ce matin une liste de 25 joueurs. Après la réception du Togo, les Lions feront face au Congo. Ce sera le mardi 7 septembre à Brazzaville.  

Mali : fin de l’assignation à résidence de Bah N’Daw et Moctar Ouane

L’ex-président de la Transition, Bah N’Daw, et son Premier ministre, Moctar Ouane, sont libres de tout mouvement.Les deux hommes ont été assignés à résidence au lendemain du deuxième putsch du colonel Assimi Goïta le 24 mai 2021.

Dans une déclaration dont APA a obtenu une copie, le Comité de suivi de la Transition au Mali s’est félicité de cette décision des nouvelles autorités de Bamako.

Composé de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), du Haut Représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) et de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), ledit comité a salué « la décision du gouvernement de lever toutes les mesures restrictives concernant l’ancien président de Transition, Bah N’Daw, et l’ancien Premier ministre, Moctar Ouane ».

Il a exprimé également sa satisfaction pour les « mesures prises par le gouvernement pour assurer à ces personnalités le bénéfice des droits attachés à leur statut d’ancien chef de l’Etat et d’ancien Premier ministre ».

« Cette évolution positive (…) s’inscrit dans le cadre des engagements pris par les autorités (…) », poursuit le Comité de suivi de la Transition au Mali, exhortant « les acteurs concernés à faire preuve d’esprit de responsabilité, d’attachement à l’intérêt national, au respect de la loi et à s’abstenir de toute action pouvant impacter le bon déroulement de la Transition ».

UPU: fin du 27e Congrès avec l’adoption de la « Stratégie postale d’Abidjan »

Les lampions se sont éteints vendredi sur le 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) avec la « Stratégie postale d’Abidjan » qui devrait courir sur la période 2021-2025.

Plus de 160 pays ont été enregistrés sur 192 Etats membres de l’UPU, soit un taux de 83% de participation, selon les organisateurs. Au cours de la session plénière marquant la clôture de l’événement, les délégations ont salué une « merveilleuse hospitalité de la Côte d’Ivoire ». 

Pour le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, qui a procédé à la clôture du congrès, ce « franc succès » est une « réussite de l’Afrique ». Il a relevé que le congrès, la première réunion hybride de l’UPU, a mobilisé quelque 900 personnes en présidentiel. 

L’e-commmerce est l’enjeu central de ce 27e Congrès de l’UPU. La Stratégie postale d’Abidjan repose sur trois piliers, notamment le renforcement du mandat de l’UPU, celui du fournisseur et l’amélioration de l’industrie postale.

Le 27e Congrès de l’organisation a permis de traiter, entre autres, les questions des frais des terminaux, le budget de l’Union, la contribution des membres, l’égalité du genre, et de renouveler les instances de l’UPU. 

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a salué « l’esprit de consensus » qui a prévalu pendant les travaux pour répondre aux défis de l’UPU dans un contexte de baisse des volumes des courriers postaux.

Le Japonais Masahiko Metoki a été élu directeur général de l’Union postale universelle par les congressistes qui ont consacré au poste de vice-directeur général de l’organisation M. Osvald Marjan de la Slovénie.

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays africain à abriter le congrès de l’UPU après l’Égypte qui a accueilli pour la première fois cette rencontre sur le continent, en 1934. L’Ivoirien Isaac Gnamba-Yao, occupe le poste de Président du Conseil d’administration de l’UPU. 

Le 28e congrès se tiendra à Dubaï, dans les Émirats Arabes unis. Le pays a été désigné à la suite d’un vote, devant la Russie. Les Emirats arabes unis promettent une « aventure inoubliable » lors de cette session. 

Foot : le Sénégal avec 25 Lions contre le Togo et le Congo

Le sélectionneur Aliou Cissé a annoncé vendredi le retour du latéral droit Ibrahima Mbaye dans une liste de 25 joueurs retenus pour affronter en septembre le Togo et le Congo, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.L’entraineur sénégalais n’a pas surpris les observateurs dans sa liste rendue publique ce matin. La plupart des joueurs sélectionnés avaient participé aux deux derniers matchs amicaux joués en juin par l’équipe nationale contre la Zambie et le Cap-Vert.

D’aucuns attendaient la convocation de l’attaquant Ibrahima Niane qui monte en puissance depuis l’année dernière au FC Metz. Ou celle de Moutarou Baldé, pensionnaire de Teungueth FC (Ligue 1 Sénégal), pour pallier les absences de Youssouf Sabaly (blessé) et de Lamine Gassama (sans club).

Certains ont estimé que la sélection du capitaine rufisquois s’imposait vu les performances réalisées avec son club en phases de poules de la Ligue des champions africaine cette saison où il a été également sacré champion de Ligue 1. Mais Aliou Cissé a jeté son dévolu sur le latéral de Bologne, club de Série A italienne.

Le technicien a toutefois expliqué en conférence de presse que le groupe n’était pas fermé vu que certains joueurs sont « incertains ». Des clubs en Europe refusent en effet de libérer leurs protégés pour cette fenêtre internationale en raison de la Covid-19.

Il confie suivre ainsi d’autres joueurs, notamment au plan local, pour parer à cette éventualité. Moutarou Baldé en fait partie puisqu’il admet être le premier entraîneur à le convoquer en sélection olympique.

Assis à ses côtés en compagnie de ses collaborateurs, Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football nouvellement réélu pour un quatrième mandat, a renouvelé sa confiance à Aliou Cissé face aux nombreuses critiques dans la gestion de la Tanière.

« Je voudrais marquer notre soutien à Aliou Cissé. Comme nous l’avons souvent dit, nous croyons fermement en lui. Nous avons la chance d’avoir l’un des meilleurs entraineurs du continent, je dirais même du monde sur la durée. Je crois fortement à l’expertise locale. On ne se valorise pas assez. On a de la qualité ici et nous devons reconnaître et mettre cela en valeur. Je souhaite qu’on atteigne ensemble nos objectifs » dont la qualification à la Coupe du monde Qatar 2022, a-t-il déclaré.

Pour cela, il faut bien débuter les premières journées des éliminatoires face au Togo le 1er septembre au stade Lat Dior de Thiès, qui a été récemment homologué par la FIFA, puis le Congo le 7 septembre à Brazzaville.

Voici la liste des joueurs convoqués :

Gardiens de but : Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France), Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs : Pape Abou Cissé (Olympiakos, Grèce), Saliou Ciss (Nancy, France), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Abdou Diallo (PSG, France), Fodé Ballo Touré (AC Milan, Italie), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Abdoulaye Seck (Antwerp, Belgique), Ibrahima Mbaye (Bologne, Italie).

Milieux de terrain : Mamadou Loum Ndiaye (Alaves, Espagne), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Nampalys Mendy (Leicester, Angleterre), Pape Matar Sarr (Metz, France), Joseph Lopy (Sochaux, France), Moustapha Name (Paris FC, France), Krépin Diatta (Monaco, France).

Attaquants : Sada Thioub (Angers, France), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Habib Diallo (Strasbourg, France), Boulaye Dia (Reims, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Abdallah Sima (Slavia, Tchéquie).

Zimbabwe : chute de l’inflation annuelle

Le taux d’inflation annualisé du Zimbabwe a baissé jusqu’à 50,24% en août, contre 56,37% le mois précédent, indiquent les données officielles publiées vendredi.Selon l’Agence nationale des statistiques du Zimbabwe (ZIMSTAT), la baisse de l’inflation globale s’explique par une diminution significative de l’inflation alimentaire en glissement annuel, qui est passée de 55,1% en juillet à 50,47% au cours du mois considéré.

Toutefois, les chiffres de ZIMSTAT montrent que l’inflation mensuelle du Zimbabwe a augmenté de 1,62 point de pourcentage pour atteindre 4,18% en août, contre 2,56% en juillet.

L’agence a indiqué qu’une famille de cinq Zimbabwéens aurait besoin de 31.751 dollars zimbabwéens (environ 370 dollars) par mois pour payer les produits de base, contre 30.630 dollars zimbabwéens le mois précédent.

La baisse de l’inflation globale survient quelques jours après que le gouverneur de la banque centrale, John Mangudya, a annoncé que la lutte contre l’inflation gagnait du terrain suite à une augmentation récente de 29% des exportations du Zimbabwe.

M. Mangudya a déclaré que l’augmentation des exportations, qui s’est produite grâce à une série de politiques de stimulation de la croissance mises en œuvre au cours de l’année dernière, a jeté les bases de la stabilité monétaire et de la baisse des prix.

Le G20 invité à plus d’investissements en Afrique

Le Groupe des vingt pays les plus riches (G20) doit davantage investir en Afrique et doter ce continent de vaccins anti-Covid-19, a plaidé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.M. Ramaphosa, qui est arrivé, hier jeudi à Berlin (Allemagne), prend part au sommet « Compact avec l’Afrique » du G20 convoqué par la Chancelière allemande, Angela Merkel, et qui réunit 13 pays africains.

Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Guinée, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie.

Dans le cadre du sommet (27 août), les représentants de ces pays participent à une réunion spéciale, un rassemblement connu sous le nom de Pacte du G20 avec l’Afrique.

Lancée en 2017 sous la présidence allemande du G20, la Conférence « Compact avec l’Afrique » du 27 août est une initiative visant à « stimuler l’investissement en Afrique par différents mécanismes de soutien, y compris les réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires ».

Covid-19 : l’Afrique du Sud se prépare à une quatrième vague (ministre)

Le ministre de la Santé, Joe Phaahla annonce une quatrième vague de la Covid-19 à partir de novembre.L’Afrique du Sud a déjà enregistré plus de 80.000 morts depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020. Et malgré une campagne de vaccination qui s’est accélérée ces derniers jours, le pays est exposé à une quatrième vague selon les autorités sanitaires.

« La troisième vague s’accélère, se propage plus rapidement. Et en l’absence d’une nouvelle variante, ce que cela signifie, c’est que beaucoup d’entre nous ne respectent pas les précautions prescrites pour la contrôler », a déclaré M. Phaahla lors d’un point de presse à Pretoria jeudi soir.

Selon le ministre, « le risque de cette situation est que, lorsque la quatrième vague arrivera, ce qui est prévu pour novembre, elle sera probablement conduite par une nouvelle variante ».

Et d’ajouter : « Et elle pourrait nous trouver encore à la queue de la troisième vague, ce qui signifierait que les établissements de santé et les travailleurs n’auraient pas eu beaucoup de repos ».

M. Phaahla a également félicité les jeunes pour leur réponse enthousiaste à la campagne de vaccination du pays, qui a vu les inscriptions en grand nombre pour la tranche d’âge des 18-35 ans, ouverte vendredi dernier.

La semaine dernière, plus de 500 000 personnes se sont inscrites le premier jour, et les chiffres de vaccination des jeunes restent supérieurs à 80 000 par jour, a déclaré M. Phaahla.

« Il y a exactement sept jours, nous avons ouvert les inscriptions et les vaccinations pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans
et la réponse de nos jeunes a été écrasante », s’est-il réjoui

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a enregistré à la date jeudi 26 août, 357 décès dus à la maladie de Covid-19 portant le nombre total de décès dans le pays à 80.826.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des prochaines élections, prévues le 8 septembre prochain, la situation épidémiologique et la campagne de vaccination sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit qu’au-delà de la réponse posée et réfléchie du Maroc à l’annonce de la rupture unilatérale des relations diplomatiques par les autorités algériennes, la meilleure réplique à opposer à la réaction du régime algérien est la mobilisation générale des Marocains pour une réussite retentissante des élections locales, régionales et législatives.

Dans un contexte délicat où le Maroc doit faire face à toutes sortes de contraintes, en particulier sanitaires, sociales, économiques et géopolitiques, l’adhésion massive des Marocains aux élections avec un taux de participation record serait le meilleur message à adresser aux adversaires et ennemis de notre pays, estime le journal. En plus de favoriser l’émergence d’un Exécutif et d’institutions représentatives fortes en légitimité et en représentativité, cette mobilisation reflétera l’image d’“un Royaume d’union et de cohésion, solide par ses institutions et par l’engagement de sa population”, assure-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ estime, quant à lui, que les électeurs auront un grand mot à dire pour l’avenir du pays au moins pour les cinq prochaines années. Ce sont surtout les jeunes qui doivent adhérer massivement à cette opération et donner ainsi corps à leurs visions, relève le quotidien, soulignant que ce scrutin est « exceptionnel dans l’histoire du pays », car il arrive à un moment où le Royaume entame une nouvelle dynamique sur les plans social et économique.

Les électeurs auront donc un « pouvoir important », qu’il faudra « utiliser à bon escient », soutient-il.

+Le Matin+ relève que « La situation épidémiologique au Maroc connaît une certaine stabilité au cours des deux dernières semaines avec un nombre de contaminations variant entre 6.000 et 9.000 nouveaux cas par jour. Cela signifie que la courbe de l’épidémie semble avoir atteint un « plateau ». Mais cette stabilité risque d’être trompeuse, car dans la pratique, un plateau ne peut durer très longtemps et ne peut être le prélude qu’à une nouvelle chute ou, malheureusement, à une nouvelle hausse ».

C’est ce qu’a expliqué le professeur Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé et vice-président de la Fédération de santé, dans une déclaration accordée au journal. De ce fait, Tayeb Hamdi souligne l’importance d’infléchir la courbe en urgence afin d’alléger la pression sur les structures hospitalières.

+Al Massae+ croit savoir quele Comité Scientifique décide d’utiliser le vaccin « Sinopharm » pour vacciner les enfants.

S’appuyant sur un ensemble d’expériences menées en Chine et aux Emirats Arabes Unis, le Comité scientifique de vaccination a approuvé l’administration du vaccin Sinopharm, en plus de Pfizer, aux élèves âgés de 12 à 17 ans.

Selon les spécialistes, les deux vaccins sont très efficaces contre le covid-19 et assureront une protection aux catégories cibles, qui risquent de contracter le variant Delta. Ils ont estimé que le vaccin Sinopharm a été fabriqué de manière sûre et que son utilisation par les personnes âgées de plus de 17 ans n’a causé aucun problème, souligne la publication.

Paulette Missambo a visité Franceville, Moanda, Mounana, Koulamoutou et Lastoursville

Paulette Missambo, candidate à la succession de Zacharie Myboto à la présidence de l’Union nationale (UN), vient de boucler deux jours de campagne électorale dans les provinces voisines du Haut-Ogooué et l’Ogooué Lolo (sud-est du Gabon).

 

Dans toutes ces localités, les militants étaient heureux de voir autour de la candidate, Casimir Oye Mba (Vice-président sortant de l’Union Nationale qui ne postule pas au renouvellement de son mandat),  le Dr Minault Maxime Zima Ebéyard (Secrétaire Exécutif en course pour être reconduit), Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, Marie-Agnès Koumba, Eric Gaël Myboto, Sosthène Nguema Nguema, Sergine Ndong Oyono et de Serge Zeng Ango, tous candidats sur la liste qu’elle conduit.

Paulette Missambo a expliqué son projet et ses ambitions à la tête de l’Union nationale. Elle souhaite notamment rendre le pouvoir aux militants qui vont participer de manière plus effective et plus active à la vie du parti.

Elle veut aussi renforcer le pouvoir des coordinations. Ce sont par exemple les coordinations qui vont désigner les candidats du parti aux élections de portée nationale, rompant ainsi avec la tradition des cooptations imposées depuis le directoire.

Paulette Missambo rêve également de mieux intégrer les femmes et les jeunes dans le fonctionnement, l’élaboration des projets et le fonctionnement quotidien du parti.

Ces deux catégories de militants se verront ainsi dédiées deux secrétariats exécutifs adjoints pour concevoir, recueillir et élaborer leurs stratégies.

Chaque rencontre était une fête en honneur de celle qui a été l’une des principales figures politiques féminine du Gabon sous Omar Bongo Ondimba.

« Dans son fief politique de Lastourville, la fête fut belle », a commenté un membre de la délégation.

La date du prochain congrès consacré à l’élection du président de l’Union nationale n’est pas encore connue. Paulette Missambo a pour adversaire, Paul Marie Gondjout, lui aussi candidat à la succession de Zacharie Myboto dont le mandat a pris fin en mars 2020.

La rude bataille entre ces deux candidats pour accéder à la présidence d’un parti est une grande première au Gabon.