Partenariat entre South African et Kenya Airways

Les deux compagnies aériennes annoncent leur intention de stimuler une croissance durable et rentable.L’accord conclu entre South African Airways (SAA) et Kenya Airways permettra de partager des installations sur les routes et la maintenance de la flotte.

Le Directeur général par intérim de la SAA, Thomas Kgokolo, a déclaré que la coopération avec Kenya Airways devrait servir de base à la création d’un « groupe aérien panafricain ».

« Cet accord, a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre des plans de SAA de déployer à nouveau ses ailes sur le continent africain ».

« En plus d’être un transporteur local fort, une partie de notre stratégie de croissance plus large consiste à devenir un acteur majeur dans le domaine des voyages régionaux et ce mémorandum commun avec Kenya Airways, l’un des transporteurs les plus importants et les plus respectés du continent, permettra d’atteindre cet objectif », a ajouté M. Kgokolo.

Dans le cadre de ce protocole, les deux compagnies aériennes ont convenu de standardiser leurs produits et services en fonction des tendances mondiales et « d’exploiter les ressources et les capacités internes » afin de stimuler une croissance durable et rentable.

SAA et Kenya Airways partageront leurs services « dans les domaines des réseaux de lignes, de la flotte et du déploiement de la capacité, en explorant les services économiques, techniques, de maintenance et de réparation, ainsi que les possibilités de révision pour réaliser des économies d’échelle ».

Cet accord intervient moins d’une semaine après la reprise des vols de la SAA qui avait immobilisé sa flotte en raison de problèmes opérationnels et des impacts négatifs de la Covid-19.

La junte de Conakry dévoile une charte de transition

La charte reste muette sur la durée de la période de transition.Les putschistes de Conakry ont désormais leur charte. Ce document, qui tient lieu de texte fondamental censé organiser la transition ouverte depuis le renversement du président Alpha Condé le 5 septembre, a été découvert par les Guinées lundi soir, quand il a été intégralement lu à l’ouverture du journal télévisé par une journaliste de la station nationale.

Le texte qui promet des réformes institutionnelles, administratives économiques et politiques, annonce la rédaction d’une nouvelle Constitution et la tenue de futures élections locales, parlementaires et présidentielles.

A côté de la junte organisée dans le cadre d’un Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) et dont le chef, le colonel Mamady Doumbouya, cumule désormais les titres officiels de président de la transition et de chef de l’Etat et des forces armées, un gouvernement dirigé par un premier ministre civil et un organe législatif, le Conseil national de la transition (CNT), seront chargés de gérer le pouvoir en attendant les élections générales.

Selon cette charte, aucun membre de ces organes ne pourra, cependant, se présenter « ni aux élections nationales ni aux élections locales qui seront organisées pour marquer la fin de la transition ». Ce qui est conforme à une exigence de la Cédéao (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), l’organisation régionale qui a suspendu la Guinée de ses instances au lendemain du renversement du président Condé. La charte reste, cependant, muette sur le début et surtout la durée de la période de transition, que l’organisation sous-régionale espérait ne pas dépasser une période de six mois.

Composé de 81 membres nommés par décrets sur propositions des partis politiques, des organisations de la société civile, des syndicats, du patronat et des forces armées et de sécurité, le CNT aura notamment pour tâche d’élaborer une nouvelle Constitution et de nouvelles lois électorales. Les membres du gouvernement du président déchu, et ceux des institutions liées à son régime ne pourront pas y siéger, selon la charte.

Maroc : Décès de SAR Lalla Malika, tante du Roi Mohammed VI

Son Altesse Royale Lalla Malika, tante du Roi Mohammed VI, est décédée ce mardi à l’âge de 88 ans, a annoncé un communiqué du ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie. »Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé, avec une grande émotion et une profonde affliction, le décès de la regrettée Son Altesse Royale la Princesse Lalla Malika, fille de feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, sœur de feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait leurs âmes, et tante de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, qui a répondu à l’appel de Dieu, ce mardi 20 Safar Al Kheir 1443 de l’Hégire, correspondant au 28 septembre 2021 à Rabat », indique le ministère dans un communiqué, implorant le Tout-Puissant d’accueillir la Défunte en Son vaste paradis, parmi les fidèles vertueux.

Née le 14 mars 1933 à Rabat, la défunte est la fille de Feu le Roi Mohammed V. Elle est également l’une des sœurs de Feu le Roi Hassan II. Elle est la présidente du Croissant rouge marocain depuis 1967.

Vu les mesures préventives en vigueur à cause de l’évolution de la situation sanitaire, le Souverain marocain a « veillé à ce que les obsèques de la défunte se déroulent dans un cadre familial privé avec une présence très limitée, dans le respect total de ces mesures », précise la même source.

Le Sénégal mise sur l’industrie pétro-gazière pour booster son PIB

D’ici 2023, le pays s’attend à ce que l’exploitation du gaz et du pétrole stimule la croissance de son Produit Intérieur Brut de 13,7 %.En 2019, les recettes tirées des hydrocarbures par le Sénégal ont atteint 42,5 millions de dollars, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2018. Selon un communiqué de la Chambre africaine de l’Energie (AEC, sigle en anglais), reçu mardi à APA, « le Sénégal est sur le point de vivre une croissance sans précédent basée sur (ses) ressources pétrolières et gazières ».

Pour cette organisation, dont le siège se trouve à Johannesburg, en Afrique du Sud, « c’est une preuve notable du pouvoir » des hydrocarbures qui peuvent permettre au Sénégal « d’entrer dans une nouvelle ère de croissance économique ».

Le Sénégal, sous la houlette du président Macky Sall, est favorable à « une transition énergétique juste ». En clair, il n’est pas question d’abandonner les activités de pétrole et de gaz pour n’utiliser que les sources d’énergie vertes comme l’éolienne, le solaire et l’hydrogène. Il s’agit plutôt, pour prévenir les changements climatiques, d’adopter une voie responsable indépendante du modèle des pays occidentaux.

Il faut le dire, les pays africains producteurs de pétrole et de gaz continuent de subir « une pression grandissante » pour rompre d’avec les énergies fossiles. Pour sa part, « le Sénégal soutient fermement une transition énergétique qui honore la double priorité de développement socioéconomique et de préservation environnementale », indique la source.

A travers la voix d’Aïssatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et de l’Energie, le Sénégal a dit travailler sur « une approche équilibrée et modérée afin de protéger l’environnement, tout en considérant les besoins urgents du peuple et du monde des affaires sénégalais ».

De l’avis de la Chambre africaine de l’Energie, « c’est un pas dans la bonne direction ». Et le fait de précipiter le Sénégal vers les énergies renouvelables serait « injuste » car le pays s’est fermement engagé « à réduire (son) empreinte carbone ».

À ce sujet, Aïssatou Sophie Gladima s’est voulu rassurante : « Nous ne sommes pas prêts à renoncer au rêve d’une transition énergétique juste et inclusive, et nous démontrons que nous pouvons y parvenir ». 

La Chambre africaine de l’Energie considère, en définitive, que le Sénégal, « en tant qu’un des producteurs de pétrole et de gaz les plus jeunes d’Afrique », a un « rôle essentiel à jouer dans le progrès de la croissance énergétique » du continent noir.

En effet, il possède deux des plus grands projets uniques actuellement en cours à savoir le champ pétrolier SNE (Sangomar) de l’australien Woodside Energy et le projet gazier LNG Greater Tortue Ahmeyim de BP/Kosmos Energy. A cheval sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, ce gisement peut fournir jusqu’à dix millions de tonnes métriques de gaz naturel liquéfié par an. La commercialisation est prévue en 2023.

Dans cette perspective, la Chambre africaine de l’Energie conseille le Sénégal « de monétiser ses réserves gazières » pour créer de l’emploi et de donner des opportunités à la jeune génération.

A en croire cette structure, les projets gaziers et pétroliers « devraient attirer d’importantes sommes d’Investissements Directs à l’Etranger (IDE) au Sénégal au cours de la prochaine décennie ».

Tout cela va favoriser « l’industrialisation » et la construction  d’infrastructures nécessaires pour le futur. Avec la stratégie « gas-to-power » du président Macky Sall, le Sénégal peut servir aux consommateurs « une énergie plus accessible, plus propre et moins chère », d’après la Chambre africaine de l’Energie.

Actuellement, les prix de l’électricité au Sénégal sont parmi les plus chers de l’Afrique de l’Ouest. Mais dans quelques, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec) passera de la combustion de mazout lourd au gaz naturel plus écologique et plus rentable.

Au final, la cimenterie, l’industrie légère, l’agrobusiness, les transports et plein d’autres sous-secteurs tireront de grands profits d’un gaz naturel plus accessible et plus facilement disponible, conclut la note.

Gabon : la rentrée scolaire 2021-2022 de plus en plus hypothétique

La rentrée scolaire 2021 -2022, a été très timide ce lundi à Libreville, selon un constat établi par le ministre de l’Éducation nationale, Patrick Mougiuama Daouda au terme d’une visite dans plusieurs établissements scolaires de la cité capitale gabonaise.

 

 

Les salles de classe sont quasiment restées vides. Par contre les parents étaient nombreux dans les bureaux administratifs pour inscrire ou réinscrire leurs enfants.

Ce même constat a été effectué par nos frères de Gabonactu.com dans les établissements scolaires de Nzeng Ayong (6ème arrondissement).

La Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED), la principale centrale syndicale des enseignants a dans son côté,  appelé à une grève de 2 semaines reconductible pour obliger le gouvernement de payer les rappels soldes, les vacations, l’amélioration des conditions de vie des enseignants.

Sénégal : des gendarmes formés à la sécurité des frontières

Les unités de patrouille frontalière de la gendarmerie nationale ont bouclé, vendredi dernier, une formation de cinq mois dispensée par les Etats-Unis.Au total, 99 gendarmes sénégalais des Escadrons de Surveillance et d’Intervention (ESI) ont subi des entrainements au Centre régional de formation tactique du Camp Mbaye Diagne dans le cadre du programme d’assistance antiterroriste (ATA) du Département d’État américain, informe un communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar.

Les cours, animés par des membres retraités de l’America’s Border Patrol, portaient sur « les tactiques utiles pour sécuriser les parties vulnérables de la frontière sénégalaise ».

En outre, précise le communiqué, des équipements tactiques utiles dans l’environnement frontalier, notamment des fusils M4 de fabrication américaine, ont été octroyés par l’ATA à la gendarmerie.

« Contenir l’insécurité au-delà de la frontière orientale du Sénégal est important pour nos deux nations », a souligné le responsable de la sécurité régionale de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, Dennis LeBow, lors de la cérémonie de clôture de la formation.

Lancé en 2017, le programme ATA permet de former et d’équiper chaque année des milliers d’agents des forces de l’ordre dans le monde entier. Jusque-là, près de 300 gendarmes sénégalais patrouilleurs frontaliers ont bénéficié de cette initiative, rappelle la source.

Mandaté par le Congrès américain, le programme ATA poursuit trois objectifs de politique étrangère : renforcer les capacités antiterroristes des pays partenaires, améliorer les relations bilatérales et promouvoir le respect des droits de l’Homme parmi les professionnels de l’application de la loi.

Le Soudan toujours hanté par el-Béchir

L’ancien président Omar Hassan el-Béchir reste un facteur déterminant dans la délicate transition du Soudan vers la démocratie.Lorsque le régime actuel de Khartoum a déjoué une tentative récente de le renverser par ce qu’il a désigné comme des « forces des ténèbres », de nombreux Soudanais n’ont guère eu de doute quant à l’identité des responsables de cette insurrection avortée.

Le régime de Khartoum est encore en train de recoller les morceaux après les retombées de ce coup d’Etat manqué de la semaine dernière.

Le ministre de l’Information, Hamza Balloul, a été explicite dans ses propos quant aux personnes que le régime considère comme étant les auteurs de cette tentative.

De nombreux Soudanais partagent cet avis, compte tenu du climat de méfiance qui règne pendant la période de transition en cours dans le pays.

Les nostalgiques de la vieille garde qui continuent de « rêver » d’un retour des alliés de l’ex-dirigeant militaire déchu, Omar el-Béchir, ont été fortement impliqués dans la tentative de « détournement » du processus de transition.

Les enquêtes n’ont pas laissé de côté les corps blindés de la banlieue de Shagara, située au sud de la capitale Khartoum, comme principaux instigateurs du putsch avorté.

Ce quartier de la ville a été identifié comme le lieu de résidence de nombreux Soudanais – civils et militaires – ayant des liens étroits avec les protégés d’el-Béchir, nostalgiques du passé. 

Alors que les difficultés économiques frappent de plein fouet l’ensemble du Soudan, exacerbant le mécontentement social à l’égard du régime post-Bachir, ces éléments ont vu leur chance, explique Ezaldeen Arbaab, ancien correspondant de APA à Khartoum.

« Qu’on le veuille ou non, el-Béchir est toujours un facteur, bien que diviseur, dans la politique soudanaise », ajoute-t-il.

« Les inconditionnels d’el-Bachir sont toujours actifs dans des institutions clés comme l’armée et la fonction publique, où les vieilles allégeances ont la vie dure », observe-t-il.

Avec l’actuel régime militaro-civil qui enquête sur la corruption et confisque des comptes bancaires et des biens d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, de vieux barons se sentent en danger, et l’une des conséquences de cette situation a été la tentative désespérée de discréditer cet exercice de « restitution nationale ».

M. el-Béchir, 77 ans, a été le principal sujet d’intérêt des enquêteurs soudanais chargés de la lutte contre la corruption, après la découverte d’une somme non spécifiée de dollars américains qu’il aurait cachée à son domicile. 

Des accusations formelles liées à la corruption ont alors été portées contre lui et il a finalement été reconnu coupable en décembre 2019 et condamné à deux ans de prison.

Ses poursuites avaient ouvert la boîte de Pandore en incriminant certains de ses assistants et protégés les plus fiables, qui cherchent désespérément à éviter de tomber sans se battre.

Il s’agit notamment de certains hommes d’affaires soudanais et de leurs alliés militaires qui ont profité d’une manière ou d’une autre du butin de l’ère el-Béchir, qui a duré 30 ans (de 1989 à 2019).  

Plusieurs entreprises privées ont des liens étroits avec une « cabale militaire » qui, à son tour, a des liens avec el-Béchir, explique M. Arbaab, qui souligne que ce « groupe privilégié » ne reculerait devant rien pour saper l’exercice de rectification nationale entrepris par le Premier ministre Abdalla Hamdok. 

Les ressentiments sont encore profonds au sein du système de sécurité soudanais, comme en témoignent les multiples tentatives de coup d’Etat depuis l’éviction d’Omar el-Béchir il y a plus de deux ans.

Dans sa déclaration sur le coup d’Etat déjoué, le Premier ministre Hamdok a même reconnu indirectement que son gouvernement était en pleine lutte pour démanteler les structures de l’ancien régime dans le cadre de la « consolidation de la transition ».

La période économique difficile que traverse le pays n’a pas facilité la gestion de ce ressentiment latent.

Avec des baisses record de la valeur de la livre soudanaise, la Banque africaine de développement (BAD) indique que le PIB réel s’est contracté de 8,4% en 2020, après une baisse de 2,5% en 2019, du fait des mesures de confinement de la pandémie de Covid-19 qui ont laissé des traces dans les activités économiques.

L’inflation a augmenté de 124,9% en 2020, « principalement en raison d’une dépréciation de 118% de la monnaie et de la monétisation du déficit budgétaire ». 

Par ailleurs, les niveaux d’importation et d’exportation du Soudan ont également baissé.

Cela n’a pas contribué à l’intégrité du processus de transition pour les Soudanais ordinaires qui restent patients malgré leur manque de confiance dans le régime à tenir ses multiples promesses, notamment la stabilité économique.

Cependant, comme le déclare un analyste, à l’image d’une tache tenace qui refuse d’être enlevée, el-Béchir et son entourage continueront à être le facteur déterminant de la délicate transition du Soudan vers la démocratie.

WN/as/fss/APA

Mozambique : apparition de la varicelle à Cabo Delgado

Les autorités ont confirmé au moins six cas à Pemba, une ville de cette province située l’extrême nord du pays.Magido Sabuna, le directeur provincial de la Santé, a déclaré lundi que trois cas sont signalés à Natite et trois autres sont détectés à Cimento, deux localités de Pemba.

Poursuivant, il a expliqué la résurgence de la varicelle par les fortes températures enregistrées à Cabo Delgado à cette période de l’année. Concluant son propos, M. Sabuna a exhorté les populations à se rendre à l’hôpital dès les premiers symptômes de la maladie.

Toutefois, selon le journal mozambicain O País, la situation est plus grave. Officiellement, la varicelle n’a causé aucun décès dans cette partie du pays.

La semaine africaine du pétrole à Dubaï

Les Émirats arabes unis accueillent cet évènement dont l’objectif est de booster la croissance de l’industrie pétro-gazière en Afrique de concert avec les pays du Moyen-Orient.La semaine africaine du pétrole, considérée comme « le principal salon » des hydrocarbures sur le continent, tiendra sa 27e exposition du 8 au 11 novembre 2021 à Madinat Jumeirah. Ce cadre d’échanges vise, d’après un communiqué des organisateurs, à « promouvoir les transactions et les accords, diriger les investissements en faveur des projets africains et faciliter l’établissement de nouveaux partenariats ainsi que l’identification d’opportunités de réseautages pour le marché africain ».

Cette édition de la semaine africaine du pétrole veut construire « un pont de coopération entre l’Afrique et le Moyen-Orient tout en surlignant l’important du potentiel dont jouit le marché africain ».

Les représentants de nombreux pays africains, dont des ministres du Ghana, de l’Ouganda, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Kenya et de la République démocratique du Congo, sont attendus à Dubaï.

En outre, « plus de 24 devantures nationales opérant dans l’industrie de l’énergie présenteront leurs produits »  au cours de la semaine africaine du pétrole en mettant à la disposition des participants une plateforme  dédiée notamment à la négociation et à la conclusion d’accords entre les ministres, les sociétés pétrolières, les services publics et les entités régulatrices du secteur.

Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, titrent principalement sur le sermon du Khalife général des Mourides sur des questions d’ordre général.L’Observateur retient « les grandes leçons du Khalife des Mourides » lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba tenue hier lundi. « Serigne Mountakha élève le ton » sur les prochaines élections locales, les violences et les dérives des réseaux sociaux, note de son côté Tribune. Le chef religieux souhaite des « élections transparentes » et une « scène politique sans haine ».

De plus, le continuateur de l’œuvre de Serigne Touba « demande au président (Macky Sall) de redoubler d’efforts sur les projets et engagements qu’il avait pris concernant les inondations », a insisté son porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké dans EnQuête, qui s’intéresse également aux « Ndigël (consignes en wolof) d’Al Mountakha ».

Comme ayant pris bonne note, le ministre de l’Intérieur a répondu ensuite dans Libération au guide de la communauté mouride : « Le président est prêt à vous accompagner dans vos ambitions ».

Sur un autre sujet, WalfQuotidien note que les voyageurs sénégalais sont « sous haute surveillance » en raison des « dégâts du trafic de faux passeports diplomatiques ». Le journal affirme qu’il s’agit là des « germes d’une décadence diplomatique ».

Tribune rapporte que la France « a déjà ouvert une enquête » sur cette affaire impliquant des députés de la coalition présidentielle. Libération ne lâche pas le morceau, indiquant que 31 faux actes de mariage ont été saisis en même temps que 34 copies de passeports diplomatiques des mains des députés Mamadou Sall et Boubacar Biaye ainsi que de leur acolyte Sadio Dansokho.

A propos du 19e anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola », Sud Quotidien rapporte qu’il a été commémoré dimanche dernier « entre souvenirs, doléances et alertes ».

Mais en lieu et place de l’épave du bateau, souligne Le Quotidien, Sidiki Kaba « renfloue les doléances ». Toutefois, le ministre des Forces Armées annonce le renflouement du navire et la détermination des responsabilités.

En outre, ce journal  fait savoir qu’une loi pourrait instituer une journée du souvenir. Dans ce sens, Le Soleil renseigne que « le projet du Mémorial avance à grands pas ».

En sports, Stades signale que l’équipe nationale du Sénégal rate le podium de l’Afrobasket féminin après sa défaite face au Cameroun lors de la petite finale. C’est « une première depuis 1966 », mentionne le quotidien sportif qui consacre sa manchette au début du rassemblement des Lions du football prévu le 3 octobre prochain.

Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé préparent la double confrontation (9 et 12 octobre) avec la Namibie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Mais pour le moment, il n’y a « aucune certitude sur la libération des +Anglais+ », à savoir les internationaux sénégalais évoluant en Premier League anglaise, selon Stades.