Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la mise en place de conseillers-clients par la Douane et les enjeux du sourcing local sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+Al Bayane+, qui revient sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, estime que la rigueur et la sagesse diplomatique dont fait preuve le Maroc aujourd’hui sont en mesure de déjouer les menées mises en œuvre par certains pays de la région pour nuire à notre première cause nationale.

Pour le journal, l’action diplomatique marocaine repose sur un socle solide: la clairvoyance de SM le Roi et la « communion indéfectible » du peuple autour de la légitimité et de la justesse de la cause.

« Notre nation a pu s’immuniser, en s’appuyant sur ce socle unifié pour mettre sur orbite un rapport de force équilibré et repousser les offensives captieuses », ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui évoque la récente note de la Ligue arabe demandant d’adopter la carte entière du Maroc dans les différents évènements, indique que cette initiative s’affiche à la faveur d’un changement mondial de paradigme sur la question du Sahara.

En plus des voisins régionaux et des partenaires traditionnels, des pays occidentaux, qui avaient des relations distendues avec le Royaume, s’alignent de plus en plus à la cause marocaine, sous le voile de la reconnaissance du Plan d’autonomie proposé par le Royaume pour ses provinces du Sud, constate le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la mise en place de conseillers-clients par l’Administration des douanes et des impôts indirects (ADII), rapporte que la mission de ce nouveau corps de fonctionnaires, une première dans l’histoire de l’administration publique marocaine, sera d’apporter aux entreprises l’accompagnement et le soutien dans leurs opérations douanières.

Le quotidien souligne que le fait d’utiliser le terme de « client » à la place de l’usager de service public dénote en soi « un changement de taille dans le mindset ».

D’un autre côté, la Douane étant représentative par excellence de la notion d’administration puissante aux pouvoirs régaliens, sa démarche « client » est également la consécration d’un nouveau rôle de l’administration, l’accompagnement et la facilitation, ajoute-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du sourcing local, écrit que privilégier le « Made in Morocco » est la nouvelle devise des acteurs de référence dans la grande distribution qui ont lancé des opérations pour maximiser le sourcing Maroc.

L’enjeu est de soutenir la relance des secteurs productifs, réduire la dépendance aux importations et surtout monter en compétitivité, explique la publication.

« C’est le challenge de la souveraineté industrielle. Tout le défi est là, car consommer marocain est bien, mais encore faut-il disposer de produits de qualité et aux standards internationaux », relève-t-il.

Un géant feu d’artifice annoncé à Abidjan

Un géant feu d’artifice pour créer un spectacle lumineux dans le ciel de la capitale économique ivoirienne est annoncé à Abidjan dans la nuit de vendredi pour marquer le passage au nouvel an 2022.

Ce spectacle sera offert à partir de 22h00, heure locale et Gmt par le District autonome d’Abidjan dirigé par le ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Pour mieux profiter du spectacle haut en couleurs, les visiteurs  pourront se poster sur les deux berges de la lagune, les côtés Plateau ou Treichville.

« On aura également une belle vue au palais de la culture en restant avec les hôtes officiels du ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, le maitre d’œuvre de l’évènement », explique une note d’information du Comité d’organisation de cet évènement qui sera retransmis en directe à la télévision nationale première chaîne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI 1).

Cette année encore, le feu d’artifice pyromédique est placé sous le parrainage de Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire.

Le District autonome d’Abidjan proposera également un show orchestré par Mulukuku DJ dans une ambiance festive de maquis géants avant l’explosion, les crépitements et les détonations dans le ciel.

Covid-19 en Afrique australe : levée de l’interdiction de voyage vers les Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a récemment annoncé la reprise des liaisons aériennes avec huit pays de l’Afrique australe.Un mois après avoir fermé son espace aérien à tous les avions en provenance de l’Afrique australe, les Etats-Unis ont levé la mesure de précaution contre la propagation du variant Omicron découvert dans cette partie du continent noir.

Cette décision, qui concerne l’eSwatini, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, va entrer en vigueur à compter du 31 décembre 2021.

Dans son décret, Joe Biden, le président des Etats-Unis, a soutenu que « les restrictions de voyage ne sont plus nécessaires pour protéger la santé publique ». Toutefois, les voyageurs devront continuer à se conformer aux exigences du pays de l’oncle Sam en matière de vaccination et de dépistage.

Un programme pour susciter des vocations scientifiques chez les filles en Côte d’Ivoire

Girls in STEM, un programme visant à favoriser la diversité des genres dans les sciences et à développer les carrières des femmes dans la technologie, a été organisé mi-décembre 2021 en Côte d’Ivoire.

Organisé par GE (NYSE) et Junior Achievement Ivory Coast, Girls in STEM se veut une plateforme destinée à une centaine de collégiennes et lycéennes pour les informer sur les carrières dans le domaine des sciences.

Le programme veut aussi susciter des vocations chez les jeunes filles dans la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM, pour Science, Technology, Engineering and Mathematics).

Un atelier a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en faveur de l’inclusion et de la diversité, avec pour objectif d’inspirer la génération à venir de femmes ingénieures et chercheuses.

L’objectif étant de faire naître des vocations chez les jeunes filles et de les encourager à envisager une carrière scientifique.

Le programme Girls in STEM a été notamment conçu non seulement pour changer la manière dont les carrières scientifiques sont perçues, mais également pour développer la présence des femmes dans ce domaine.

Dans le cadre de cet événement, différentes sessions d’information, de mentorat et d’échange sur les carrières scientifiques ont été animées par des personnalités reconnues dans le domaine scientifique en Côte d’Ivoire.

Des visites ont également été organisées sur des sites en rapport avec le sujet du programme, entre autres, la centrale électrique Azito à Yopougon, le Centre de simulation GE à Bingerville et la centrale électrique CIPREL à Vridi.

Selon la Banque mondiale et le Global Gender Gap Index 2020 (Rapport mondial sur l’écart entre les femmes et les hommes) du World Economic Forum (WEF), les femmes sont moins nombreuses que les hommes à décrocher un diplôme scientifique dans la plupart des pays.

En dépit des efforts déployés pour développer la participation des femmes dans de nombreuses disciplines, elles restent toujours minoritaires dans les carrières scientifiques.

Cela, d’après les experts, constitue un frein à la résolution des problèmes de développement complexes auxquels le continent africain fait face. Car, une participation accrue des femmes dans le monde professionnel est un facteur important de développement et de croissance économique pour un pays.

Des recherches révèlent par ailleurs lien significatif entre la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’un pays et le taux d’activité professionnelle des femmes.

« Pour favoriser l’inclusion économique et réduire les écarts entre les hommes et les femmes, les entreprises, les écoles, ainsi que les institutions et les agences gouvernementales concernées, doivent lancer de nouveaux programmes et accélérer les efforts en cours pour attirer davantage de femmes vers les carrières scientifiques », a déclaré Elisee Sezan, PDG de la division Gas Power de GE en Afrique subsaharienne.

Pour lui, « ces efforts doivent être menés de manière précoce, par exemple en encourageant les jeunes filles à choisir des matières scientifiques à l’école et à envisager de poursuivre leurs études supérieures dans ce domaine ».

Quant à Muriel Banny M’Bow, présidente du Conseil d’administration de Junior Achievement en Côte d’Ivoire, elle s’est dite « ravie de travailler en partenariat avec GE Gas Power pour cet événement Girls in STEM, qui s’inscrit parfaitement dans notre mission visant à préparer les professionnels de demain en accompagnant les étudiants dans le choix de leurs futures carrières ».

« Réduire les inégalités hommes-femmes dans les carrières scientifiques en encourageant les jeunes filles et les femmes à s’orienter vers ces domaines est un élément fondamental pour favoriser l’innovation », a-t-elle poursuivi.

Junior Achievement (JA) prépare les jeunes Africains à la main-d’œuvre du 21e siècle en leur inculquant des compétences entrepreneuriales, une préparation au travail et des connaissances financières.

GE, lui, est une figure historique et un pionnier dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Il collabore avec diverses institutions pour former de futurs ingénieurs et promouvoir la place de la femme dans le domaine de la technologie.

Ce programme a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en matière d’inclusion et de diversité.

La presse sénégalaise prolonge son voyage à bord du Ter

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des questions autour de la pertinence du Train express régional (Ter) et d’affaires judiciaires.Deux jours après le lancement de l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter), EnQuête se fait l’écho « des promesses et des doutes ». Dans ce journal, Mountaga Sy, le Directeur Général de l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (Apix), déclare que « les études de rentabilité économique de ce projet sont chiffrés à 19 % ».

Toujours dans EnQuête, Mame Fall, spécialiste des matériels roulants et systèmes à l’Apix, soutient que « tous les pays se sont développés autour des ouvrages ferroviaires : Ter, métro et RER… », mais pour l’économiste Mansour Samb, « la solution pour désengorger Dakar, c’est de créer d’autres pôles économiques ».

Pour sa part, Le Soleil informe que les habitants de Rufisque, l’un des quatre départements de Dakar, « jubilent » avec la mise en circulation du Ter. Au contraire, les taximen voient l’arrivée de ce train à la pointe de la technologie d’un mauvais œil : « (Il) risque de porter un sacré coup à (notre) business. Avec les embouteillages sur les routes, la majorité des clients vont se ruer sur le Ter », explique un chauffeur dans le quotidien national.

Les tarifs du Train express régional varient de 500 à 1500 F CFA pour la classe économique et un prix fixe de 2500 F CFA s’applique à la première classe. À en croire Amadou Hott, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, cité par WalfQuotidien, « le Ter, c’est comme l’autoroute à péage. Si vous avez un peu plus de temps et que vous n’êtes pas prêt à dépenser un peu plus d’argent, vous pouvez prendre les autres modes de transport ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce que « les six magistrats, qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la Justice à Kaolack (Centre), seront traduits (aujourd’hui) devant le Conseil de discipline supérieur de la magistrature ».

Sous le titre « Les 6 magistrats face à leur destin », Le Quotidien rappelle que « la Cour d’appel de Kaolack avait été secouée, il y a quelques mois, par la gestion du dossier opposant l’homme d’affaires Aly Roze à la Banque Atlantique ».

Dans Sud Quotidien, le patron de presse Madiambal Diagne, même s’il a confirmé sa plainte contre le magistrat Souleymane Téliko pour « diffamation, injures publiques et dénonciations calomnieuses », ne réclame que « le franc symbolique ».

En sports, Kalidou Koulibaly, capitaine de l’équipe nationale de football du Sénégal dit dans Stades espérer « être prêt (physiquement) pour le premier match » des Lions en Coupe d’Afrique des nations. Ce sera le 10 janvier prochain face au Zimbabwe. Le défenseur central de Naples, en Serie A italienne, revient de blessure.

Covid-19 : deux arrêtés de Rose Ossouka Raponda malmenés par le COPIL Citoyen

Plusieurs membres du gouvernement ont lancé la campagne sur les réseaux sociaux pour « consoler » le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda dont deux arrêtés successifs sont malmenés par le COPIL Citoyen.

 

 

Le COPIL Citoyen, est un mouvement pacifique qui conteste l’entrée en vigueur des mesures radicales contre le Covid-19. Les publications des membres du gouvernement Ossouka Raponda ont abondé en début de soir jusqu’à un peu plus tard pour ceux dont les conseillers ont eu du mal à trouver les bons mots et les phrases au tempo politiquement correct.

Dans leurs publications, les ministres vantent le mérite des mesures préconisées par le texte contesté. Tous soupçonnent le COPIL Citoyen de pratiquer un populisme « idiot ». Aucun ministre ne s’interroge, en revanche, sur les raisons de l’adhésion des masses sur le « combat » de ce mouvement sans base réelle.

De leur côté, certains membres du COPIL Citoyen accusent le gouvernement de faire du copier-coller sur le modèle occidental, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 sans savoir que le contexte n’est pas forcément le même entre le Gabon et l’Europe.

Le premier ministre Ossouka Raponda est accusé de fermer les yeux sur la stratégie payante adoptée par les pays voisins qui ont compris qu’il faut désormais apprendre à vivre avec le coronavirus. La peur et la panique de l’année 2020 doivent céder la place à la responsabilité pour desserrer l’étaux sur le petit peuple qui vit au jour le jour.

 

Taekwondo : Me Martin Avéra dit Chaka aux arrêts pour pédophilie

Accusé de pédophilie, Maître Martin Avéra alias  Chaka  a été arrêté  mardi 28 décembre par la Police judiciaire (PJ) à Libreville la capitale politique du Gabon.

 

 

Me Chaka célèbre instructeur du taekwondo au Gabon, avait été cité dans l’enquête du journaliste français Romain Molina comme étant l’un des prédateurs sexuels qui a brisé plusieurs petits gabonais intéressés par la pratique de cet art martial.

Il sied de signaler que, les circonstances de son interpellation ne sont pas encore connues.

« Je ne reconnais pas ces faits. Il s’agit d’un enfant que j’ai pris dans mon club à 8ans pour en faire un champion du Gabon et une ceinture noire. Il voulait simplement quitter le club et a déclaré que je lui ai fait des attouchements. Ce que je ne reconnais pas et que j’ai signifié à son père », s’était défendu l’instructeur quand le scandale a éclaté suite à la publication de l’enquête de Molina.

Suite à ces accusations, Me Chaka avait été suspendu par la ligue de l’Estuaire de toute activité dans son club.

Affaire à suivre

 

 

 

 

 

Gabon : le Pass sanitaire et test covid-19 désormais payant

 Les militants du COPIL Citoyen, ont saisi à nouveau  la Cour constitutionnelle pour réclamer l’annulation du nouvel arrêté publié par le gouvernement obligeant la population à se soumettre à des conditions drastiques contre covid-19 contenues dans un précédent arrêté déjà annulé par cette Cour.

 

 

Ce mouvement pacifique qui conteste l’entrée en vigueur des mesures radicales contre le Covid 19, a déposé sa saisine  mardi et a fait une large diffusion de l’accusé de réception établi par le greffe de la Cour constitutionnelle. D’après la loi gabonaise, dès qu’un arrêté ou une loi est attaquée à la Cour, son application est automatiquement suspendue.

Il sied de noter que, cette situation s’est déjà produite début décembre lorsque le gouvernement a publié un précédent arrêté qui devait s’appliquer à tous à partir du 15 décembre. Le COPIL citoyen avait saisi la Cour qui avait notifié le gouvernement de cette saisine. L’application de l’arrêté le 15 décembre n’avait pas eu lieu. Une journée ville morte avait également été organisée le 15 décembre pour mobiliser la population contre cet arrêté « liberticide », selon les ONG.

Pour rappel, le COPIL citoyen conteste notamment l’obligation de présenter un pass sanitaire pour accéder dans les lieux publics y compris à son poste de travail. A défaut d’un pass sanitaire, un test PCR négatif datant de moins de 14 jours est obligatoire. Le problème c’est que ce test gratuit actuellement serait payant dès l’entrée en vigueur de l’arrêté. La société civile renifle une volonté de rendre la vaccination obligatoire dans le pays. Elle dénonce aussi une violation du droit de circuler et des libertés individuelles.

 

Le Maroc recense 76 cas du variant Omicron (ministre)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb a annoncé que le Royaume a recensé 76 nouveaux cas confirmés du nouveau variant « Omicron », depuis l’apparition du premier cas en date du 15 décembre 2021, notant que 246 cas suspects d’infection par ce variant ont été enregistrés.Le ministre, qui était l’invité mardi de la première chaine de télévision marocaine, a révélé que le premier cas du nouveau mutant « Omicron » au Maroc a été admis en réanimation. Il s’agit, selon lui, d’une femme, qui a reçu en retard la troisième dose de rappel du vaccin contre le Covid 19, malgré le dépassement de sa durée.

Pour lui, la hausse du nombre de cas d’Omicron menace la situation épidémiologique dans le Royaume, qui a réalisé des acquis au cours des dernières semaines, expliquant que la propagation d’Omicron renforce les craintes d’une rechute épidémiologique, d’autant plus que ce variant reste cinq fois plus rapide que celui de Delta.

Le ministre a déclaré que l’erreur courante selon laquelle Omicron reste moins létal que Delta ignore un facteur important qui consiste en sa propagation rapide, ce qui menace les personnes vulnérables.

Le ministre de la Santé a appelé à une implication rapide et large des citoyens, dans la campagne nationale de vaccination, à se faire vacciner de la troisième dose de rappel et à respecter les mesures préventives individuelles et collectives, notamment le port correct d’un masque, et le lavage fréquent des mains, soulignant la nécessité d’une préparation permanente pour faire face à tout revers épidémique.

La société civile ivoirienne juge « positives » les actions du C2D

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) juge « positives » les actions sur les terrain du Projet du Contrat de désendettement et de développement (C2D), signé entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la France.

La CSCI mène des enquêtes sociologiques de satisfaction et même de perception et « la perception des populations pour ce que nous avons mené jusqu’à ce jour est positive », a déclaré mardi à la presse M. Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de l’organisation. 

Il s’exprimait en marge du 4e Forum de restitution nationale du suivi indépendant aux parties prenantes. Ce forum intervient dans le cadre du Projet de suivi indépendant et participatif du Contrat de désendettement et de développement (C2D).    

« Concernant les infrastructures, les populations estiment qu’elles répondent effectivement à leur besoin, quelque chose d’essentiel, c’est pourquoi nous sommes entre les bénéficiaires des projets et les gouvernants » pour faire le suivi des actions, a dit M. Mahamadou Kouma.  

L’organisation s’interroge  en ces termes « est-ce que leurs besoins sont forcément les écoles, et c’est cela que nous faisons remonter et les projets qui sont définis s’efforcent de répondre à ces exigences », a-t-il soutenu.  

M. Mamadou Ouattara, secrétaire du C2D, représentant la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, chargé des projets et infrastructures de développement urbain et d’assainissement, s’est félicité de ce suivi indépendant visant à optimiser les projets. 

Depuis décembre 2012, le Contrat de développement et de désendettement a été signé entre la Côte d’Ivoire et la France pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté au bénéfice des populations ivoiriennes.

Afin de s’assurer que le choix de ces projets répond aux besoins des populations et que les résultats attendus sont atteints, les textes du C2D ont prévu que la société civile soit membre du Comité d’orientation et de suivi du C2D et du Comité technique. 

En outre, la société civile, à travers la CSCI assure le rôle d’observateur indépendant du C2D, ce qui lui confère la tâche spécifique d’assurer le suivi citoyen des activités du programme, indépendamment des acteurs de mise en oeuvre du projet. 

Cette mission nécessite toutefois une technique assez pointue. La Convention de la société civile ivoirienne participe, avec ses experts, à toutes les étapes du processus du C2D, depuis l’identification jusqu’à la mise en oeuvre des projets.

Au plan opérationnel, il s’agit de collecter des résultats obtenus sur le terrain, de procéder à la mesure et à l’analyse objective, la pertinence, l’efficacité et l’impact des projets mis en oeuvre, au regard des besoins réels des populations et faire des recommandations avisées.

Ces actions participent à la transparence et à l’équité, a fait savoir M. Ouattara,  indiquant que de 2012 à 2020, deux contrats du C2D ont été signés pour un montant d’environ 1151 milliards Fcfa en vue de l’exécution de nombreux projets de lutte contre la pauvreté dans divers domaines. 

Les projets touchent, entre autres, l’éducation, l’emploi,  la santé, l’agriculture, le développement rural, le développement urbain, eau et assainissement, infrastructures et transports, justice et la réinsertion des militaires démobilisés. 

En vue de consolider et d’étendre ses acquis, et de prendre en compte de nouveaux besoins avec de nouveaux secteurs, dont la gouvernance financière, l’industrie créative et culturelle, Paris et Abidjan ont signé le 3e contrat C2D en octobre 2021 pour un montant d’environ 751 milliards Fcfa.  

Ce 4e forum a regroupé les représentants de l’administration,  des partenaires au développement, des collectivités territoriales, du secteur privé, des organes et coordinations régionales de la CSCI et des organisations de la société civile.