Côte d’Ivoire: rentrée de la 13e mandature du CESEC en présence de Ouattara

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de la Côte d’Ivoire, a effectué jeudi la rentrée solennelle de sa 13e mandature, en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Cette rentrée solennelle a outre, la présence du président de la république, Alassane Ouattara, enregistré plusieurs présidents d’institutions, des membres du gouvernement, de hautes personnalités et des diplomates. » 

Le président du Conseil économique et social (CES) du Bénin,  M. Augustin Tabe Gbian, celui du Niger, M. Ligari Mariou, et une délégation du CES de la République démocratique du Congo (RDC), étaient également présents à cette rentrée solennelle du CESEC. 

Le président du CESEC, Dr Eugène Aka Aouélé, a dit « merci » au président de la République de Côte d’Ivoire pour cette marque d’estime en venant à cette cérémonie, réaffirmant tout son engagement et toute sa détermination à assumer les missions qui lui ont été confiées. 

Il a en outre exprimé l’enthousiasme qui l’anime d’assurer avec « dignité, dévouement » et dans la droite ligne de son ambitieux programme axé sur une Côte d’Ivoire solidaire, ses responsabilités afin que les résultats obtenus soient à la hauteur de ses attentes et celles des populations. 

M. Aka Aouélé a par ailleurs promis une « teneur dense de la contribution des membres du CESEC à la mise en oeuvre des programmes du gouvernement ». Le CESEC a pour mission de conseiller le gouvernement en matière économique, social, culturel et environnemental. 

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a reconduit le 4 janvier 2022 Dr Aka Aouélé à la tête du CESEC et nommé 115 nouveaux membres de l’institution qui comprend quelque 120 personnes représentants divers secteurs.  

Impôts ivoiriens: 2819 milliards Fcfa collectés en 2021 sur 2701 milliards attendus

Les services des impôts en Côte d’Ivoire ont collecté 2819 milliards Fcfa en 2021 sur 2701 milliards attendus, soit un écart positif de 118,7 milliards Fcfa, a indiqué le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan.

« L’objectif qui avait été assigné par l’Etat pour 2021, c’est 2.701 milliards Fcfa, (mais) les réalisations se sont établies à 2819 milliards Fcfa soit un écart positif d’à peu près 119 milliards Fcfa », a dit à la presse M. Abou Sié Ouattara, en marge du séminaire, à Abidjan.  

Pour 2022, ce sont 3107 milliards Fcfa de recettes qui sont attendues de la direction générale des impôts. M. Abou Sié Ouattara a assuré que ses services feront davantage avec l’élargissement de l’assiette fiscale, la lutte contre la fraude fiscale et l’éducation des populations.

Les perspectives de mobilisation de recettes pour 2022 ressortent un accroissement d’à peu près 10% par rapport aux réalisations de l’année 2021. Pour atteindre cet objectif, ‘l’administration fiscale a initié ce séminaire pour améliorer ses process. 

Le directeur de Cabinet du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, a exprimé la « satisfaction » du ministre de tutelle qu’il représentait, des efforts réalisés dans un contexte, marqué par la pandémie de Covid-19 qui a affecté les entreprises. 

Sur un objectif de recettes attendues de 2701 milliards Fcfa la direction générale des impôts a recouvré au titre de l’année 2021 la somme 2819 dégageant ainsi un écart positif de 118,7 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 104%.  

Toutefois, dira-t-il, de nombreux défis restent encore à relever afin de permettre au gouvernement de mener à bien son ambitieux programme de développement et de faire face à ses engagements internes et vis-à-vis de ses partenaires extérieurs.

Au nombre des défis de la mobilisation des ressources, figurent « la problématique de relèvement du taux de pression fiscale dont la faiblesse contribue à instaurer des zones de fragilité au niveau des finances publiques de nos pays », a-t-il poursuivi. 

Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire est de 12,4%, selon M. Adama Sall, un pourcentage en deçà du taux de 20% fixé par la Commission de l’Uemoa. A contrario, « ce taux, bas, pose la problématique de l’accroissent de la capacité de mobilisation des recettes fiscales ». 

Suivant plusieurs études, le taux de pression fiscale optimal de la Côte d’Ivoire devrait se situer normalement à 22% du PIB au regard des immenses potentialités du pays, a fait observer M. Adama Sall.  

« Un taux de pression de ce niveau, permettrait de collecter annuellement 8.000 milliards Fcfa dont 5000 milliards pour la direction générale des impôts » selon ces études, a relevé M. Adama Sall. 

Dans l’optique d’accroître ses recettes, l’Etat ivoirien a engagé des mesures structurelles, notamment la digitalisation des procédures, l’aménagement de l’assiette et des taux de certains impôts, le renforcement de l’efficacité du contrôle fiscal et la consolidation des performances de l’administration fiscales.

M. Adama Sall a annoncé que, ce vendredi, il y aura le lancement de la nouvelle administration digitalisée de la TVA. En outre, dans les semaines prochaines, il sera livré le système de gestion de la fiscalité immobilière. 

Le pays dénombre 135 000 contribuables assujettis aux impôts divers hors impôts fonciers soit un ratio d’un contribuable sur 125 personnes. À côté de cela, le coût des exonérations, lui, est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. 

Une conférence du forum d’Abu Dhabi pour la paix à Nouakchott

Plus de 300 personnalités politiques et religieuses du monde sont attendues à cette rencontre.La deuxième édition de la Conférence africaine pour la paix se tiendra dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, du 8 au 10 février 2022. Placée sous le haut patronage de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie, la conférence aura pour thème « Offrir la paix au monde ».

Cet événement international est organisé par le Forum d’Abu Dhabi pour la Paix, avec la participation du gouvernement de la République islamique de Mauritanie. Il se veut, rapporte un communiqué de ses organisateurs, une plate-forme d’échange d’expériences entre les autorités religieuses du continent africain et un espace de discussion et de débat sur les questions de paix et de réconciliation en Afrique.

Les participants à cette rencontre vont faire le point sur la menace de l’extrémisme et le terrorisme. Plusieurs thèmes sont à l’ordre du jour. Parmi ceux-ci, les organisateurs notent : « Comment promouvoir la paix ? », « Comment mettre fin aux guerres civiles ? », « Comment prévenir l’extrémisme et le terrorisme ? », « Comment renforcer le rôle des États ? ».

Cette conférence sera l’occasion d’élaborer des propositions pratiques, de nature à contribuer au raffermissement des liens de coopération entre les différents acteurs publiques et politiques et les initiatives des leaders religieux pour la promotion de la paix et de la stabilité sur tous les territoires africains.

La rencontre verra la présence du président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et celle du président du forum d’Abu Dhabi pour la paix, le cheikh Abdallah Ibn Bayyah.

Le groupe Bolloré renforce son implication dans l’éducation

Depuis plusieurs décennies l’éducation est au cœur de l’engagement solidaire du groupe Bolloré.À travers son programme de solidarité « Earthtalent », Bolloré s’appuie sur son ancrage territorial pour soutenir des projets d’associations de proximité principalement dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat.

Ainsi, en collaboration étroite avec ses équipes locales, le Groupe a ainsi apporté une aide financière à près de 70 projets éducatifs dans 18 pays.

Parmi ces pays, il y a l’Inde avec le projet Anandan qui permet chaque année à 500 enfants en situation de grande précarité de bénéficier d’un accès à un programme éducatif de qualité.

En Guinée Conakry, dix étudiants ont reçu une bourse académique leur permettant d’étudier à l’École Nationale des Arts et Métiers (ENAM).

S’agissant de la France, en partenariat avec la Cité Internationale Universitaire de Paris, plusieurs étudiants se sont vu attribuer une bourse et bénéficient également d’un accompagnement de la part des collaborateurs du Groupe Bolloré pour leur assurer un soutien moral, financier et professionnel.

« Earthtalent by Bolloré a été créé en 2010 avec l’objectif d’apporter une aide concrète aux populations locales dans divers domaines en particulier l’éducation, axe fort de notre programme. En coordonnant nos efforts avec les équipes locales, nous continuerons à remplir notre mission pour accompagner les jeunes dans la durée et leur donner les moyens de réussir par eux-mêmes », a déclaré Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement Solidaire International et Mécénat du Groupe Bolloré citée par un communiqué de presse.

En 2021, la création du programme de bourses B’Excellence a permis de consolider les actions déjà initiées et de donner la possibilité aux étudiants ayant un parcours académique d’excellence de poursuivre leurs études.

Logement: une convention de location-vente au profit des journalistes ivoiriens

L’Union nationales des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a signé mercredi, à Abidjan, une convention de location-vente de logements avec Bonus expertises, une entreprise de promotion immobilière, au profit des journalistes ivoiriens.

Le protocole de la convention a été paraphé, à la Maison de la presse d’Abidjan, avec le président de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, d’une part et d’autre part, le directeur général de la société de promotion immobilière, Bonus expertises, M. Patrice Yotcho. 

Expliquant le processus de location-accession-acquisition dit location-vente, M. Patrice Yotcho, le directeur général de Bonus expertises, a indiqué que cela fonctionne sur la base d’une « caution solidaire ».  

La caution solidaire, soulignera-t-il, représente l’ensemble des loyers qui sont payés par avance, également appelé « apport initial ». Il s’agit notamment « des loyers représentant 24 mois » qui constitueront cette caution solidaire.  

« Une fois que cette caution solidaire est payée, on devient éligible au programme, on a plus rien à payer jusqu’à obtenir ses clés et après, on paie ses loyers pendant 168 mois pour devenir propriétaire du logement », a-t-il ajouté.  

M. Yotcho a fait savoir que ce sont des logements en appartements de trois et quatre pièces, en maison basse de quatre pièces et cinq pièces, et des logements duplex, qui seront construites dans la zone d’Azaguié, dans la périphérie d’Abidjan. 

« À la base, nous avons conclu avec l’Unjci pour 200 journalistes, mais nous avons une offre qui dépasse largement les 200, puisqu’on a une assiette foncière qui peut accueillir 5.000 personnes », a-t-il rassuré.  

Cette opération a lieu dans « un systeme de mutualisation de ressources qui permet de payer une caution, d’accéder au logement et payer un loyer mensuel sur une période de 14 ans, a mentionné M. Yotcho. 

« L’avantage de ce processus, c’est qu’il permet de payer des loyers qui sont constants, qui n’augmentent pas et qui sont conformes à ce que la plupart des personnes qui sont en location aujourd’hui ont l’habitude de payer », a-t-il renchéri. 

À la différence d’un locataire, à la fin du processus, ces logements vont revenir aux souscripteurs et donc c’est une « offre sociale qui permet à la plupart des journalistes aujourd’hui d’accéder à la propriété immobilière », a-t-il poursuivi.  

Pour sa part, le president de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a soutenu que « cette offre permet d’être propriétaire d’une maison dans le cadre d’une location-vente », estimant que « c’est une bonne chose quand on sait que sur le terrain, il y a une surenchère des prix des maisons ».

Une flexibilité est par ailleurs offerte dans l’acquisition de ces maisons suite à des négociations avec l’opérateur immobilier, a relevé le président de l’Unjci, rassurant de son côté que « c’est une opération qui est taillée sur mesure ».

« Après cette signature, nous allons aller sur le terrain pour visiter les différentes plates-formes. Ils sont déjà à un certain niveau de construction des maisons », a-t-il annoncé, tout en invitant les journalistes à y souscrire afin de rentrer dans l’opération pour ne pas avoir des regrets demain. 

Côte d’Ivoire: les guides religieux impliqués dans la lutte contre le Sida

Pour atteindre les malades du Sida, qui se retrouvent dans des camps de prière et lieux de culte abandonnant leur traitement, l’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS), veut impliquer les guides religieux dans la lutte contre le VIH.

Face à cette situation, l’Initiative foi et communautés du PEPFAR a été mise en place pour engager les confessions religieuses à sensibiliser leurs membres par le biais des structures des communautés confessionnelles et des Partenaires de Mise en Œuvre (PMO).

Dans cet élan, l’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS) a procédé mercredi à la remise officielle de supports de communication de l’Initiative foi et communautés aux partenaires du PEPFAR, lors d’une cérémonie à Abidjan.  

Dr Dibo Henri, chef du projet à AIMAS a soutenu que la lutte contre le Sida est une affaire de tous, et les patients qui abandonnent leur traitement pour se retrouver dans des camps de prière et lieux de culte, doivent être suivis pour prendre leurs traitements.  

Dans ce contexte, le ministère de la Santé a pensé qu’il était bon que les guides religieux soient impliqués davantage dans cette lutte, et ce, afin qu’ils puissent sensibiliser leurs fidèles pour les amener à prier certes, mais à poursuivre les traitements, a-t-il ajouté.

Cette initiative cible surtout les hommes qui abandonnent le plus souvent leur traitement et en second rideau, les guides religieux qui vont relayer l’information en utilisant les supports de communication pour faire la sensibilisation, a-t-il poursuivi.   

La Côte d’Ivoire fait partie des pays les plus touchés par le VIH dans la région d’Afrique de l’Ouest (2,09 % de prévalence nationale ; 379.593 Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) dont 122.622 hommes soit 32%). 

Dans le cadre de la réponse au VIH, le pays s’est engagé dans l’initiative de l’élimination de cette pandémie d’ici à 2030 à travers les objectifs intermédiaires d’accélération de la réponse avec les « 95-95-95 » d’ici à 2025.

Cela vise également à asseoir des stratégies pour traiter tous les patients en intégrant le modèle de soins différenciés et la délégation de tâches pour optimiser la rétention durable des PVVIH dans les soins à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. 

Selon les résultats de l’étude sur les facteurs favorisant la sortie des patients vivant avec le VIH du circuit de soins en Côte d’Ivoire, 7 070 PVVIH abandonnent le traitement ARV dont 4 527 perdus de vue à Abidjan et 2 543 à l’Intérieur du pays. 

Bien que des soins et un soutien adéquats leur soient prodigués, une partie de ces perdus de vue se retrouve dans des camps de prière et autres lieux de culte à la recherche de soutien spirituel et de guérison. 

C’est dans ce cadre qu’AIMAS a bénéficié d’un financement du PEPFAR par l’entremise de l’USAID à travers le « Sustainable Condoms Solutions Project » ou projet de Solutions durables pour les condoms (SCSP).

L’un des objectifs assignés est de développer des messages et supports de communication pour réduire la stigmatisation et améliorer les connaissances en matière de VIH et de traitement à travers le réseau local des leaders religieux et communautaires.  

En juillet 2021, à Jacqueville (Sud), un atelier d’élaboration de messages d’espoir et des supports de communication sur le VIH  avec la participation des communautés religieuses a été organisé afin d’impliquer les guides spirituels et les éveilleurs de conscience.

Un gouvernement est « crédible » quand il travaille pour le plus grand nombre (Gbagbo)

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, leader du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) estime qu' »un gouvernement n’est crédible que quand il travaille pour le plus grand nombre », à l’occasion des 100 jours du parti.

« Un gouvernement n’est légitime et crédible que quand il travaille pour le plus grand nombre; d’où les Grecs ont créé le concept de la démocratie qui signifie le pouvoir du peuple », le système politique par lequel le peuple est souverain, a dit M. Gbagbo, dans un message vidéo.

Selon lui, « c’est par le plus grand nombre qu’il faut qu’un pouvoir travaille ». Aujourd’hui, dans la sous-région ouest-africaine, la résurgence des coups d’Etat montre « la façon de gouverner qui ne convient pas au plus grand nombre ». 

« Voici déjà 100 jours que nous avons créé à notre congrès constitutif le PPA-CI qui est une idée pour la transformation de la Côte d’Ivoire, pour le combat pour la Côte d’Ivoire, notre pays », a lancé l’ex-président ivoirien. 

« Confisquer les biens et les idées du peuple pour un petit groupe, c’est contre cela que nous nous battons », a-t-il souligné, ajoutant « il faut qu’ on lutte pour qu’il (le pays) soit le meilleur possible ».

Toutefois, les populations doivent savoir que « les périls sont nombreux, et il y a le péril de la non-démocratie » que l’on peut d’ailleurs observer dans la sous-région, c’est pourquoi le PPA-CI se bat pour que le plus grand nombre ait droit à la parole et à de meilleures conditions de vie.

Dans l’élan de la démocratie, « on n’est pas assuré de réussir à chaque fois, mais on doit le faire pour un grand nombre » quand on a les commandes du pouvoir,  a laissé entendre M. Gbagbo, à l’occasion des 100 jours de son nouveau parti, le PPA-CI. 

Afrique : bientôt une banque d’investissement pour les jeunes

La banque pour l’entreprenariat et l’investissement pour les jeunes africains devrait permettre à ces derniers de disposer davantage de ressources nécessaires au développement de leurs entreprises.En Afrique, les initiatives pour pallier le sous-financement des jeunes entrepreneurs se multiplient. En visite officielle de deux jours à Dakar, le président de la Banque africaine de développement (Bad), Dr Akinwumi Adesina, a annoncé, ce jeudi, la création prochaine d’une banque africaine dédiée exclusivement au soutien des jeunes entrepreneurs du continent.

« Le système bancaire traditionnel tel qu’il est conçu ne répond pas nécessairement aux besoins de financement des jeunes entrepreneurs. Il  nous faut donc créer un écosystème financier autour de la jeunesse pour leur permettre de transformer leurs idées en des projets finançables et viables », a déclaré M.Adesina dans les locaux de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) où il a tenu sa première rencontre.

Selon le ministre, Délégué général à la DER/FJ, Papa Amadou Sarr, l’objectif de cette institution financière est de faire une alliance africaine autour du financement de l’entreprenariat pour les femmes et les jeunes. Et la DER/FJ qui accompagne déjà certains pays africains aidera d’autres Etats à développer leurs propres programmes gouvernementaux, a indiqué M. Sarr.

« Je veux que la DER soit l’exemple pour toute l’Afrique », a ajouté le président Akinwumi Adesina.

Se disant satisfait du taux d’exécution des projets financés par la DER/FJ et des résultats qu’ils ont produits, le président de la Bad a promis d’augmenter les fonds alloués à la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes. « Soyez assuré du fort soutien de la Banque africaine de développement », a-t-il dit.

De même, il a annoncé l’organisation dans la capitale sénégalaise d’un forum sur le financement des jeunes entrepreneurs africains. Cette rencontre, qui réunira des acteurs financiers du monde entier, sera évoquée au cours de son entretien avec le président Macky Sall.

CEAAC: Kinshasa organise la formation des Femmes médiatrices dans la résolution des conflits du 24 au 27 janvier

La Présidente de l’ONG Malachie, Pépécy Ogoouliguendé,  va participer  activement du 24 au 27 janvier 2022 à Kinshasa en RDC, aux côtés d’autres femmes leaders, à la formation des Femmes médiatrices dans la résolution des conflits  en afrique.

 

 

Notons que, ce renforcement des capacités vise à outiller davantage ces femmes qui constituent  un panel de haut niveau destiné à accompagner le Président congolais, Félix Tshisekedi dans son mandat  de Président en exerce de la CEAAC.

Les femmes ont choisi de jouer un rôle dans le processus de consolidation de la paix, tant au niveau local, national, régional et continental. Elles veulent contribuer à la suppression des conflits en Afrique en s’impliquant aux différentes tables des médiations. C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvre de l’ambition de faire taire les armes à feu en Afrique, il s’avère nécessaire de l’implication des femmes dans les initiatives de médiation sur le continent.

Rappelons tout de même que, ce programme fait suite au Forum Régional sur l’implication des Femmes dans les processus de Paix et Sécurité en Afrique Centrale et le Segment des Experts de la Réunion des Ministres du Genre et la Promotion de la Mise en œuvre de la Résolution 1325 Femmes, Paix et Sécurité organisés par la CEEAC en décembre 2021 en République Démocratique du Congo et République du Congo.

 

Gabon : le gouvernement Japonais fait un don d’une radiologie numérique moderne à l’hôpital de Nkembo à Libreville

Shuji Noguchi Ambassadeur du Japon au Gabon, a procédé mercredi 26 janvier dernier, à la remise officielle du don à l’hôpital de Nkembo de Libreville. Il s’agit  de la ‘’Table de radiologie numérique ‘’ flambant neuve entièrement financée en hauteur de 52 millions de FCFA  par le  gouvernement japonais.

 

 

Il sied de noter que, ce dont  du gouvernement du Japon, est  dans le cadre du programme de coopération bilatérale dénommé : « les dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine ».

Cette table de radiologie numérique moderne,  vient ainsi améliorer la prise en charge des patients dans cet hôpital public très sollicité, qui fonctionnait encore,  avec beaucoup de difficultés, en système analogique, dépourvu de la qualité requise.

« l’analogique à l’époque, on utilisait les produits, par contre là on utilise plus les produits, tout est traité depuis l’ordinateur et on envoie à l’imprimante pour l’impression de l’image ; il y a donc un avantage parce qu’on y gagne en quantité et en qualité », a expliqué Jean François Mouele Moubele, Chef de service radiologie de l’hôpital spécialisé de Nkembo.

Spécialisé dans le traitement de la Tuberculose et d’autres maladies infectieuses, l’hôpital de Nkembo éprouve une énorme carence en plateau technique. Le dispositif constitue assurément un atout devant contribuer au bien-être des patients.