Libreville : Jorcelyn Zermath tué à la gare routière pour une histoire de téléphone portable

Le gabonais Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou, la quarantaine révolue, a rendu l’âme  jeudi dernier après 4 jours dans le coma suite à une agression à  gare routière de Libreville pour une  histoire de téléphone portable.

 

 

 

Peintre et ouvrier du bâtiment, Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou, alias Pitota ne savait pas que le lundi 21 février dernier il sortait de sa maison au quartier Kinguélé pour ne plus jamais retourné.

Alors qu’il attendait un taxi à la gare routière pour se rendre au centre-ville, un vendeur ambulant lui propose un téléphone portable androïde à un très bon prix. Une négociation s’engage. Le marché est conclu. L’acheteur donne l’argent. En retour le vendeur lui donne le téléphone après l’avoir mis dans un sachet plastique.

Aussitôt le sachet reçu, Jorcelyn Zermath Kingha Mihindou jette un coup d’œil. Il réalise qu’il a été « enfariné ». A la place d’un téléphone, il lui a été remis la pochette d’un téléphone emballé dans du scotch. Son sang fait un tour dans la tête, il engage une course poursuite contre son vendeur qui faufile dans une galerie située à l’endroit où il y avait l’ancienne pharmacie de la gare routière.

Il tente de le rattrapé mais aidé par ses complices, le vendeur s’arrête et dame un coup de patte contre Pitota qui tombe à l’envers alors qu’il gravissait des marches d’escalier de la galerie. Sa tête est fracassée.

Les agresseurs échappent. La police est alertée par des témoins. Pitota avait encore à la main le sachet contenant le faux téléphone et son porte-monnaie. Il est conduit d’abord à la polyclinique Chambrier où un scanner de la tête révèle des graves saignements. Le patient est orienté à l’hôpital militaire qui refuse de le prendre en charge. C’est finalement au CHU d’Owendo qu’il est admis dans un état très grave. Il a rendu l’âme jeudi après 4 jours dans le coma.

 

Invasion de l’Ukraine : la Cédéao préoccupée par le sort de ses ressortissants

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) invite les belligérants « à assurer la sécurité » des citoyens de cet espace communautaire.Au cinquième jour de l’offensive de la Russie, les étrangers vivant en Ukraine sont dans le désarroi. En Afrique, des États comme la Côte d’Ivoire et le Maroc déclarent avoir pris les dispositions pour évacuer leurs ressortissants qui le souhaitent.

Vu la complexité de la situation sur le terrain, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) estime que la Russie et l’Ukraine doivent éviter de mettre en danger la vie de « l’ensemble des ressortissants de ses États membres ».

Par ailleurs, l’organisation régionale « condamne fermement » l’usage de la force militaire par Moscou. Une décision, regrette-t-elle, qui a déjà occasionné de nombreuses pertes en vies humaines, notamment au sein des populations civiles.

Toutefois, la Cédéao appelle « les deux parties à mettre fin aux combats et à recourir au dialogue pour résoudre leur différend dans l’intérêt de la paix » en Europe.

Maroc : Clôture en apothéose des 1ers Championnats scolaires de tennis et de tennis de table  

Par Hicham Alaoui — Les premiers championnats scolaires au niveau national du tennis et du tennis de table ont pris fin dimanche à Rabat, avec la consécration des vainqueurs des deux disciplines dans les catégories garçons et filles.Pour le tennis de table (simple/garçons), la première place est revenue à l’équipe de Casablanca, suivie de Rabat, alors que les écoles Casablanca/Rabat ont remporté la troisième place.

Côté filles, Casablanca s’est adjugée la 1ère et la 2ème places, alors que Souss-Massa a occupé la 3ème place.

Pour le tennis de table (doubles/garçons), la première marche du podium est revenue à Rabat suivie de Casablanca. La a 3ème position a été remportée par Souss-Massa et Béni-Mellal. Côté filles, Casablanca est arrivée en tête du classement suivie de Béni Mellal. La troisième place est revenue ex-aequo à Meknès et Souss Massa.

Dans l’épreuve du tennis, la région de l’Oriental a remporté la médaille d’or dans la catégorie garçons, suivie des régions Marrakech-Safi et Fès-Meknès.

Pour les filles, la région de Souss-Massa s’est adjugée le titre, suivie de la région de l’Oriental.

Dans une déclaration à APA, le Secrétaire général du ministère de ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports, Youssef Belqasmi, a indiqué que ce championnat constitue une occasion pour « identifier les talents, ce qui nous permettra de les accompagner et de les mettre à la disposition du sport d’élite pour gagner des médailles par la suite et monter sur podium sur les plans africain et international ».

« Pour accompagner ces talents il y a tout un travail qui se fait au niveau des établissements scolaires en coordination avec les fédérations », a-t-il fait savoir, ajoutant que le programme sport-étude permet d’associer les deux (établissements scolaires et fédé) et d’ailleurs le dernier résultat de la sélection nationale féminine scolaire de football qui a remporté le championnat d’Afrique à Kinshasa (19 et 20 février 2022), est un exemple plus concret ».

Pour lui, l’intégration du sport et du sport scolaire au sein du même ministère, a facilité la communication et la coordination avec l’ensemble des fédérations et permis une diversification de la pratique sport.

Placée sous le signe « le sport scolaire au service des talents et des futurs champions », cette première édition a été organisée par le ministère de ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports en partenariat avec les Fédérations royales marocaines de tennis et de tennis de table et avec le soutien de la Fédération royale marocaine des sports scolaires (FRMSS).

Guerre Russie-Ukraine: des ressortissants africains inquiets de leur sort

Au cinquième jour de l’invasion russe en Ukraine, faisant déjà plusieurs morts, des ressortissants africains cherchent par tous les moyens à fuir le pays, miné par des combats qui encerclent désormais la capitale Kiev.Leur angoisse ne cesse de monter aussi longtemps que dure leur présence sur le sol ukrainien. Plusieurs ressortissants du continent sont pris au piège dans ce pays de l’Europe de l’est après que le président Vladimir Poutine a décidé de lancer ses foudres pour étouffer les velléités de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’inscrire son pays dans la ligne de l’Union Européenne (UE) et celle de l’OTAN, une puissance militaire occidentale créée depuis la Guerre froide.

Après cinq jours d’affrontements, le bilan provisoire de l’ONU répertorie 102 civils tués et 304 blessés alors que plus de 500 000 réfugiés ont déjà fui les combats, se retrouvant pour la plupart en Pologne, pays frontalier de l’Ukraine.

Des personnes de nationalités africaines figurent parmi ces réfugiés même si elles ont laissé derrière elles des compatriotes. La question de leur évacuation se pose donc avec acuité, mais peu de gouvernements africains ont évoqué le sujet en public pour le moment.

En Afrique du Sud, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Thandi Modise, indique qu’il n’y a pas de projet d’évacuation mis en place car aucune demande officielle n’aurait été formulée pour évacuer d’Ukraine ou de Russie, rapporte le journal The Citizen. Or vendredi, le département des Relations internationales et de la Coopération a tout de même « appelé les Sud-Africains bloqués en Ukraine à tenter de partir vers les pays voisins ». Ils seraient quelque 250 sur place, selon les chiffres officiels.

Des dizaines de milliers de ressortissants

Avec ses « 10.000 ressortissants », le Maroc représente la « deuxième communauté estudiantine » en Ukraine. Selon Jeune Afrique, les services consulaires du Royaume chérifien ont mis en place trois numéros de téléphone à destination des ressortissants ayant besoin d’assistance, « sans toutefois prévoir d’opération d’évacuation spécifique ».

Si de nombreux étudiants ont manifesté leur volonté de rentrer dans leur pays face à l’éventualité d’une attaque russe, l’ambassade du Maroc à Kiev leur avait rétorqué que leur rapatriement était tributaire de la réouverture des frontières marocaines, effective depuis le 7 février.  Malgré la mise en place des vols spéciaux par le Royal Air Maroc, dès le 15 février, pour pallier l’absence de vols commerciaux directs entre le Maroc et l’Ukraine, « la fermeture de l’espace aérien ukrainien compromet aujourd’hui ces opérations », note le journal.

En revanche, dans le quotidien L’Observateur, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Moïse Sarr, « a magnifié la mutualisation des moyens du groupe des Ambassadeurs africains présidés par le Maroc qui se relaient sur le terrain pour aider indistinctement +tous les ressortissants africains, quelle que soit la nationalité+, à accéder en Pologne ».

L’Observateur renseigne que le Sénégal compte une « centaine » de ressortissants sénégalais en Ukraine. Pour le moment, une « quinzaine » sur une « trentaine » de Sénégalais ont réussi à traverser la frontière avec la Pologne, informe le journal sénégalais.

Mais à défaut de pouvoir regagner ce pays frontalier, les ressortissants africains en Ukraine peuvent espérer que les négociations russo-ukrainiennes, qui ont démarré ce lundi 28 février en Biélorussie, aboutissent à un cessez-le-feu immédiat, comme le réclame Volodymyr Zelensky.

Libreville : les commerçantes menacent de se déshabiller en public pour dénoncer le harcèlement dont elles sont victimes

Plusieurs commerçantes du marché Mont Bouët menacent de se déshabiller et montrer leur nudité en public, comme l’avaient fait leurs consœurs de la gare routière en octobre 2015. A l’origine de ce projet dégradant, un harcèlement quotidien et humiliant qu’infligent les policiers et les agents municipaux à ces commerçants.

 

 

Les femmes commerçentes  du marché Mont Bouet, ont menacé des se déshabiller.  « Chaque jour chacun dicte sa loi. On ne sait plus quoi faire », a déploré une des cheffes des commerçantes de Mont Bouët.  Il sied de noter que, ce mouvement pourrait se propager dans tous les marchés de la capitale où faire le commerce n’est plus une partie de plaisir ou une contribution à la relance de l’économie.

Au marché Mont Bouët à Libreville, par exemple, la mairie a récemment délimité certains espaces devant les boutiques pour permettre aux commerçantes d’exercer dans la légalité leurs activités. Chaque vendeur a déboursé la  somme de 70 000 FCFA en contrepartie.

Moins d’une semaine plus tard, la police est intervenue pour démolir les étales et détruire les marchandises étalées prétextant que la police n’a pas été associée dans cet arrangement.

Le racket, les saisies des marchandises, les bagarres, les injures publiques sont le lot quotidien des violences subies par les vendeurs de Libreville.

Les policiers et agents municipaux couvrent leurs exactions sous le prétexte de l’opération libérez les trottoirs initiée par le gouvernement.

 

Burkina : Assises nationales sur la charte et l’agenda de la transition

Les « Assises nationales sur la transition » débutent ce lundi 28 février 2022 au Burkina Faso.A l’issue de ces consultations populaires qui doivent durer deux semaines, les 350 personnalités issues des différentes couches de la société burkinabé, doivent se pencher sur les travaux de la commission technique.

Dans son rapport rendu mercredi au chef de l’Etat burkinabé Paul Henri Damiba, la commission technique créée par la junte après la prise du pouvoir, a proposé une période de transition de 30 mois, ainsi que la mise en place d’un gouvernement et d’un corps législatifs réduits.

Les conclusions de ces Assises nationales doivent déboucher sur une nouvelle feuille de route qui doit fixer le fonctionnement et la durée de la transition en partant des propositions de la commission. La junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 24 janvier dernier contre le président Roch Marc Christian Kaboré, affirme ne pas pouvoir donner une durée fixe à la transition pour le moment.

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), par la voix du lieutenant-colonel Naon Daba, a répondu que le pays doit atteindre un « certain niveau de force » avant de donner une date précise sur la durée de la transition, mettant en avant la lutte contre le terrorisme.

Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est entre les mains d’une junte militaire. Le 8e coup d’État de l’histoire de ce pays pauvre et enclavé d’Afrique de l’Ouest en proie au jihadisme depuis 2013.Le colonel Damiba nouvel homme fort de Ouagadougou, sera officiellement investi président de la République du Burkina Faso le 2 mars prochain.

La guerre Russie-Ukraine et la sécurité au Mali à la Une en Afrique

Les conséquences économiques de l’invasion russe en Ukraine sur l’Afrique, l’amélioration de la situation sécuritaire au Mali et le dénouement de la crise scolaire au Sénégal sont les principaux sujets traités par les médias africains consultés lundi à APA.« La guerre Russie-Ukraine bientôt dans les assiettes des Africains ? », s’interroge Wakatsera. « A sa cinquième journée, l’invasion bruyante sur fond de bombardements que la Russie est en train d’imposer à l’Ukraine, ne présage rien de bon, ni pour les Russes, encore moins pour les Ukrainiens dont les populations, celles qui n’ont pas pris les armes pour se défendre et défendre l’intégrité physique du territoire national, ne sortent des abris que pour essayer de foncer vers la frontière polonaise. 

Entre tentatives de négociations, dialogue que les deux protagonistes pourraient engager en Biélorussie voisine, dans une position, encore moins un environnement, des plus confortables pour l’Ukrainien Volodymr Zelensky. Mais entre deux maux, ne dit-on pas qu’il faut choisir le moindre ? », souligne le journal burkinabè.

Le Pays note de son côté que « cette guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine, pourrait être lourde de conséquences pour les Africains », au plan économique surtout. « Surtout si cette guerre devait s’étendre dans la durée. C’est dire si l’Afrique aurait tort de ne pas se sentir concernée par cette guerre qui se déroule à mille lieues de chez elle », a souligné le quotidien burkinabè.

Sur cette guerre Ukraine-Russie, Jeune Afrique renseigne que « l’Algérie (est) prête à fournir plus de gaz à l’Europe ». « Sonatrach, le géant public algérien des hydrocarbures, est prêt à fournir davantage de gaz à l’Union européenne, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l’acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie », explique le journal français spécialisé sur le continent.

« L’Algérie se dit prête à fournir plus de gaz à l’UE +en cas de difficultés+ liées à la guerre en Ukraine », indique pour sa part Le Monde Afrique, rappelant que plusieurs pays européens dépendent fortement de la Russie pour leurs importations de gaz.

Sur le Mali, le quotidien local Le Pays fait état de la libération de 18 otages maliens, se demandant dès lors si « le temps ne donne-t-il pas raison aux accusateurs de la France ». Le journal note qu’il « a fallu attendre la +rupture+ diplomatique et militaire avec Paris pour assister à la montée en puissance de l’armée malienne. Jour pour jour, les militaires obtiennent des résultats incommensurables ».

« Nous sommes en capacité de détruire les forces du mal », a déclaré dans Maliweb le Colonel Mamadou Massaoulé Samaké, commandant de l’opération Maliko-théâtre centre qui couvre les Régions de Ségou, Mopti et Tombouctou.

Sur la rencontre entre la Cedeao et les autorités maliennes, le médiateur Goodluck Jonathan se réjouit « des discussions enrichissantes », laissant penser alors à un dégel entre leurs relations particulièrement tendues depuis plus d’un mois en raison du désaccord sur la durée de la transition.

Au Sénégal, la presse titre sur le possible dénouement de la crise scolaire après de nouvelles propositions de revalorisation salariale soumises par l’Etat et acceptées par plusieurs groupes de syndicats d’enseignants. « Fini la récréation », titre EnQuête alors que Sud Quotidien parle de « dégel à géométrie variable ».

L’Observateur donne « les secrets des accords » entre Etat et enseignants à propos de leur rémunération. Le Soleil précise pour sa part que « l’enveloppe passe de 69 à 98,8 milliards de FCFA », ajoutant qu’une partie des mesures financières « prennent effet à partir du 1er mai 2022 ».

Vox Populi constate de son côté une « reprise des cours dans l’élémentaire » alors que le Cusems et le Saems, des syndicats du moyen et secondaire, « consultent leurs bases aujourd’hui ». Cela fait dire à L’AS que le pays est « à l’écoute du Cusems et du Saems ».

Social, sécurité routière et sport au menu des quotidiens marocains

La réforme du système des retraites, la problématique des accidents de la route et la Ligue des champions d’Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la réforme du système des retraites, écrit que la réforme en profondeur des retraites ne pouvant se faire qu’à travers une démarche collective et concertée, le dialogue social constitue presque le « passage obligé » pour cette réforme, qui n’a jamais pu réellement être enclenchée faute de cette démarche.

Aujourd’hui, une “fenêtre de tir” semble s’ouvrir pour l’entamer, étant donné que les indicateurs financiers actuels et les projections n’annoncent rien de bon pour les dix prochaines années.

En plus, les concertations enclenchées par le gouvernement avec les autres parties prenantes, surtout les syndicats, semblent être empreintes d’une “réelle volonté” d’instaurer une démarche collective et concertée, seule voie viable pour réussir une réforme “délicate”, “complexe” mais “vitale” pour tous, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la problématique des accidents de la route, qui fauchent au moins 3.700 Marocains par an et coûtent 19,5 milliards de DH, soit 1,7% du PIB, écrit que le facteur humain en est, certes, la première cause, mais aussi l’état des véhicules et d’autres paramètres tels que la qualité des routes et des trottoirs et l’existence ou pas de barrières pour protéger les piétons, entre autres.

Aujourd’hui, un changement de paradigme est “nécessaire pour stopper l’hécatombe”, et favoriser l’économie de plusieurs milliards, une manne qui pourra servir à la réalisation d’autres chantiers urgents, préconise-t-il, appelant à ne pas compter uniquement sur le civisme de nos concitoyens, mais à privilégier la sensibilisation, laquelle doit être adaptée aux spécificités des “catégories à risque”, notamment les jeunes, qui compte dans ses rangs les “livreurs” et les “drifteurs”.

Et si la fermeté doit rester de mise en matière de contrôle de vitesse et d’alcoolémie, les autres leviers, plus transverses, doivent aussi être activés: cela va de la mise à niveau des infrastructures routières à l’amélioration de la qualité de la signalétique, en passant par le renforcement des capacités d’intervention à la survenance du sinistre, note-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la victoire du Wydad Casablanca sur les Egyptiens du Zamalek, un match disputé samedi à Casablanca dans le cadre de la Ligue des champions africaine, écrit que cette “précieuse” victoire laisse “un goût de revanche”, non seulement aux Wydadis, mais à l’ensemble des Marocains.

D’abord “une revanche footballistique” sur une équipe égyptienne qui compte dans ses rangs des joueurs ayant porté le maillot de ces mêmes Pharaons qui ont éliminé les Lions de l’Atlas de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, indique la publication.

Cette victoire est également une “revanche des joueurs locaux” sur leurs homologues professionnels internationaux que le sélectionneur national Vahid Halilhodzic continue malgré tout à privilégier pour la composition du onze national.

Elle est de même “une revanche sur les privations” et les restrictions” du Covid que les tribunes archi-combles du complexe Mohammed V de Casablanca ont englouties “dans la ferveur d’une soirée mémorable qui signe de belle manière le retour à une vie quasi-normale”, ajoute-t-il.

Sénégal : Mboumba ne veut pas rater le train du progrès

Cette commune du Nord du pays, située à plus de 600 kilomètres de Dakar, appelle à la matérialisation des promesses d’investissement pour se développer.Plus d’actions et moins de discours ! C’est en ces termes que les habitants de Mboumba ont exprimé leurs doléances aux partenaires techniques et financiers en séjour dans leur localité à l’occasion du Festival à Sahel ouvert (Faso). Tour à tour, agriculteurs, éleveurs et pêcheurs ont exprimé leur ras-le-bol contre les réflexions qui ne débouchent pas sur des réalisations.

Par ailleurs, ils ont exhorté les promoteurs de projets de développement à inclure davantage les populations dans l’élaboration de leurs stratégies. Car, arguent-ils, aucune initiative ne peut prospérer sans l’implication des cibles.

Ces idées ont été émises lors du premier panel du Faso autour du thème « Une gouvernance foncière inclusive responsable et apaisée ainsi qu’une gestion de l’eau durable : les conditions nécessaires pour des investissements responsables et la création d’emplois dans la vallée du fleuve ».

Face aux divers préoccupations des populations, le Coordonnateur des projets industriels du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdoulaye Ly, a conseillé aux autorités locales d’analyser et d’exploiter à fond les opportunités d’investissement qu’offre la zone qui, à elle seule, « dispose de près de 240.000 hectares » de terres arables.

Pour y arriver, il a souligné la nécessité pour les élus de la zone de relever « le défi de l’intercommunalité, la mobilisation des ressources et (l’utilisation) des compétences de la diaspora ». M. Ly a également exhorté l’équipe municipale à explorer le marketing territorial pour plus d’attractivité et à définir des réserves foncières pour abriter d’éventuelles activités industrielles.

La douzième édition du Festival à Sahel ouvert a pour thème général : « Eau et sécurité ». Parrain de l’événement, le chanteur et compositeur sénégalais, Baba Maal, a invité les pays ayant des différends sur la gestion du liquide précieux à s’inspirer de la gouvernance de l’eau autour du fleuve Sénégal. A l’en croire, pêcheurs, éleveurs, agriculteurs vivent en « parfaite harmonie ».

Les conclusions issues des diverses activités du Faso seront présentées au prochain Forum mondial de l’eau prévu dans la capitale sénégalaise du 21 au 26 mars 2022.

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca bat le Zamalek d’Egypte (3-1)

Le club marocain du Wydad de Casablanca a battu, samedi à domicile, le Zamalek d’Egypte sur le score de 3 à 1 dans un match comptant pour la phase de poules de la ligue des champions d’Afrique.Ce match, suivi par un public nombreux après que le gouvernement ait autorisé, jeudi, le retour des supporters dans les stades, est considéré comme une finale précoce vu le niveau des deux équipes et leurs présences distinguées sur la scène footballistique africaine.

Le Zamalek a surpris le Wydad de Casablanca dès l’entame du match après un but magnifique de l’attaquant égyptien Zizou à la 4ème minute du jeu. Les casablancais se sont par la suite lancés dans l’attaque et réussi à égaliser à la 27ème minute par une réalisation de Zouhair Moutaraji.

Mieux encore, les Wydadis ont inscrit dix minutes plus tard leur deuxième but par l’intermédiaire de Amine Farhane.

De retour des vestiaires, le Zamalek a dominé toutes séquences du jeu mais sans pour autant réussir à égaliser. Le Wydad qui défendait magistralement son camp est parvenu à inscrire son 3ème but sur contre-attaque bien organisée. Le capitaine Yahya Jabrane a été bien servi sur la surface de réparation n’a pas trouvé de difficulté pour tromper le gardien égyptien Abou Jabal.

A la faveur de ce score, le Wydad de Casablanca se positionne à la 2ème position avec 6 points derrière le club Angolais Petro Athletico (7 points). Le Zamalek compte deux points.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca a remporté cette prestigieuse coupe continentale deux fois en 1992 et 2017.