Présidentielle 2023 : la coalition des forces patriotiques en guerre contre le mal du Gabon

Au-moins 13 leaders des petits politiques de l’opposition ont à travers une charte mis en place,  la Coalition des forces patriotiques (CFP), opposition, se prépare pour barrer la route à Ali Bongo à la présidentielle prévue en 2023 au Gabon.

 

 

La coalition  forces patriotiques (CFP), est une plateforme politique de l’opposition ayant pour but de combattre par des moyens démocratiques, non seulement  le régime d’Ali Bongo, mais aussi les anciens collaborateurs du Parti démocratique gabonais (PDG) devenus opposants  qu’ils considèrent  par ces derniers comme le « mal du Gabon ».

Selon Thierry d’Argendieu Kombila, président de l’Union nationale des forgerons (UNAF) et un des portes paroles  de la CFP. « Cette plateforme refuse d’être à la botte des PDGistes et des néo-opposants du régime Bongo», a fait savoir.

Il sied de signaler que, la Coalition des forces patriotiques qui n’a pas encore un dirigeant se veut être un outil politique de « collaboration franche, sincère et constructive pour conquérir le pouvoir en 2023. D’ailleurs elle a annoncé qu’elle présentera un candidat.

Rappelons tout de même que, la dite plateforme est composée notamment des formations politiques ci-après : l’UNAF, BPU, PDN, ASDJ, Morena, Paga, USD, Arena, RDPG, PPU, MPO, USP, URDP. Il s’agit des formations politiques qui ont soutenu  pour la plupart, la candidature de l’opposant Jean Ping  candidat malheureux à la présidentielle du 27 août 2016.

 

Les sages-femmes du CHUL vont percevoir leurs arriérés de salaires ce week-end (Dr M.Th. Vané)

Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), a annoncé durant la rencontre avec les Sages-femmes, le paiement de leurs arriérés de salaires dans les tous prochains jours.

 

 

« Si les primes devraient encore attendre le retour progressif à bonne fortune, les arriérés de salaires, eux, devraient connaître un début de traitement au plus tard cette fin de semaine, a annoncé Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang Directeur général à ses hôtes, visiblement soulagées », a indiqué le service de communication du CHUL.

Il sied de signaler que, ces arriérés de salaires surtout aux agents de la Main d’œuvre non permanente (MONP) et des primes sont souvent à l’origine des grèves récurrentes au CHUL.

Pour rappel, le dialogue social, instauré a permis à la hiérarchie de la plus grande structure sanitaire du pays, d’annoncer également l’amélioration sous peu des conditions de travail dans les salles d’accouchement et des  maternités en pleine rénovation.

 

Gabon-Affaire BLA : la juge française ne peut-elle pas venir au Gabon ? ( Brice Ndinga)

La convocation en France du Conseiller du président de la République et porte- parole de la présidence de la République gabonaise, Jessye Ella Ekogha a fait le tour des réseaux sociaux. J’ai cru que c’était une fake news. Mais au fil des publications, j’ai réalisé que c’était vrai. Jessye Ella Ekogha a bien été entendu en France le 7 février dernier comme témoin par la juge d’instruction Elodie Meryanne. Depuis lors, ma tête tourne et je m’interroge.

 

Je ne suis pas juriste. Je ne suis pas expert en relations internationales. Je ne suis pas expert en communication. Je me pose bêtement trop de questions et je n’en trouve pas des réponses.

Un juge d’instruction gabonais peut-il convoqué au Gabon le Porte-Parole de la présidence de la République française comme témoin suite à l’incarcération en France d’un gabonais ayant la double nationalité ? Si par extraordinaire cela était possible. Je me demande si le Porte-parole de la présidence de la République française aurait pris un billet d’avion pour venir au Gabon afin d’être entendu par un juge gabonais ? Si cela était encore possible quelle serait la réaction de la classe politique française ?

Mes interrogations ne sont pas finies. Jessye Ella Ekogha n’est-il pas détenteur d’un passeport diplomatique ? Je connais que ce document confère à se porteur plusieurs privilèges et une certaine protection. Pourquoi Jessye Ella Ekogha, un collaborateur de premier plan du président de la République gabonaise de surcroit un digne représentant de la haute administration gabonaise occupant des fonctions stratégiques s’est-il présenté à cette convocation comme un élève chez son maître ? La République gabonaise n’a-t-elle pas été humiliée ?

Brice Laccruche Alihanga, alias BLA est poursuivi pour un détournement des biens publics, faux et usage de faux. Ces crimes auraient été commis au Gabon au détriment du Gabon qui garde en prison le prévenu. La loi sur les binationaux ne dit-elle pas qu’en cas de poursuite c’est la loi du pays de résidence du citoyen qui est applicable ? N’est-ce pas sur la base de ce principe que les USA ont quasi abandonné Bertrand Zibi dans la même prison surpeuplée et insalubre de Libreville ?

Je me demande par ailleurs si le procureur de la République du Gabon, André Patrick Roponnat peut légitimement convoquer le procureur de la République de France et espérer que ce dernier honore cette convocation ici au Gabon ?

Dernière série d’interrogations : pourquoi la juge française ne vient-elle pas au Gabon, pays de commission des faits, pays où le citoyen français est détenu, pays où se trouve la prison dans laquelle est enfermé Brice Laccruche Alihanga et son frère Grégory ? Pourquoi la juge française Elodie Meryanne ne viendrait-elle pas à Libreville pour visiter l’état de la prison pour savoir si BLA et son frère sont les seuls maltraités ? Pourquoi ne viendrait-elle pas à Libreville s’entretenir avec ses collègues gabonais au lieu de les convoquer en France comme des valets ?

Brice Ndinga, enseignant du premier degré

Le retrait de Barkhane et de Takuba du Mali à la Une en Afrique

L’officialisation du retrait des forces françaises et européennes du territoire malien est le sujet le plus traité dans les médias africains consultés jeudi par APA.« Lutte contre le terrorisme: la France et ses alliés annoncent leur +retrait coordonné+ du Mali », titre Wakatsera. Le quotidien burkinabè souligne que « la France, ses alliés européens et le Canada ont confirmé, dans une déclaration conjointe, le retrait de Barkhane et la force Takuba du Mali, à la suite de la dégradation des relations des autorités de ce pays avec la France ».

Malijet affirme aussi que « la France et ses partenaires européens se retirent militairement du Mali ». Cette décision fait suite à « la dégradation des relations avec la junte à Bamako ». « Les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies » et les pays ont décidé « le retrait coordonné » du Mali, tout en assurant de leur « volonté de rester engagés dans la région » du Sahel en proie à la contagion djihadiste, ajoute le site malien, citant une déclaration conjointe.

Le Monde Afrique revient sur l’« histoire d’une rupture » entre la France et le Mali à travers la force Barkhane. « C’est une fin sans gloire pour une intervention armée entamée de manière euphorique et qui s’achève, neuf ans plus tard, sur fond de crise entre le Mali et la France, deux pays qui se crurent, le temps des premières victoires, liés par une amitié indéfectible et se retrouvent aujourd’hui dos à dos », souligne le site français.

Le Sénégalais Macky Sall, qui a assisté à la prise de ces décisions à Paris en tant que président en exercice de l’Union Africaine (UA), a noté qu’il « faut désormais centrer la coopération sur l’action et le résultat », parlant des relations Union Européenne et Union Africaine dans Le Soleil.

Sur un autre sujet, L’Observateur se demande si le président sénégalais est « pêcheur ou pécheur politique » suite au récent « débauchage » de l’opposant Bamba Fall dans la coalition présidentielle. Le journal sénégalais rappelle « les mauvaises expériences avec Idrissa Seck, Banda Diop, Moussa Sy ».

Walf Quotidien souligne de son côté que ces débauchages s’expliquent pour Macky Sall par la volonté de mettre « le cap sur les Législatives » prévues en juillet prochain.

Cancer : plus de 1.000 femmes attendues à un dépistage à Abidjan

La Jeune chambre internationale (JCI, Abidjan Ivoire) annonce l’organisation du 11 au 12 mars 2022, d’un dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l’utérus, visant plus de 1 000 femmes à l’hôpital général et au médico scolaire de Treichville.« Plus de 1 000 femmes sont attendues du 11 au 12 mars 2022 dans la commune de Treichville à 08 heures précisément à l’hôpital général et au médico scolaire pour un dépistage gratuit », indique une note de l’organisation.

La JCI Abidjan Ivoire qui organise cette séance de dépistage en collaboration avec l’ONG Hope Life, annonce cette grande campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit pour faire barrière à ces maux.

Tueurs silencieux, les cancers du sein et du col de l’utérus sont une véritable hécatombe humaine au sein des communautés, poursuit la note, qui mentionne que « le cancer tue et l’ignorance en est un facteur prépondérant ».

Selon l’OMS, dans la région africaine, la charge du cancer devrait passer à plus de 1 million de cas de 2018 à plus de 2 millions en 2040 si rien n’est fait. La Côte d’Ivoire envisage, d’ici à 2025, d’investir 20 milliards Fcfa pour rendre accessible le traitement aux patients souffrant de cancer.

Candidature en 2025 : « Je ne suis pas à la recherche d’un job à 80 ans » (Ouattara)

Le président Alassane Ouattara s’est exprimé sur une probable candidature à la présidentielle ivoirienne en 2025 écartant la possibilité de briguer un nouveau mandat.Dans une interview sur France 24, Alassane Ouattara a écarté une candidature en 2025 donnant la priorité à la jeune génération qui doit à ses yeux prendre le relais en Côte d’Ivoire. « Je ne suis pas à la recherche d’un job à 80 ans. Je souhaite que les Ivoiriens choisissent en 2025 quelqu’un de plus jeune que moi et mes prédécesseurs ».

Répondant à la position de Laurent Gbagbo de s’opposer au projet de loi qui instaure une limitation de l’âge des candidats à la prochaine présidentielle, Alassane Ouattara est formel « Laurent Gbagbo, ce n’est pas la République ».

Le Président ivoirien élu en 2011 et réélu en 2015 et 2020, a précisé toutefois qu’il a des « relations fraternelles » avec ses aîné Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo citant comme exemple leurs échanges récurrents sur les questions de la Réconciliation Nationale.

« L’anti-terrorisme au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains » (Macky Sall)

Le combat contre les groupes jihadistes au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains », a estimé à Paris le président sénégalais Macky Sall, réagissant à l’annonce du retrait du Mali des forces françaises et européennes.« Nous comprenons cette décision » a déclaré Macky Sall  ce jeudi matin dans une conférence de presse commune avec le président Emmanuel Macron, Nana Akufo-Addo, president en exercise delà Cedeao et Charles Michel, président du Conseil européen. 

Le president sénégalais qui assure la présidence tournante de l’Union africaine, a soutenu que « la lutte contre le terrorisme au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains ».

Macky Sall s’est réjoui par ailleurs de la décision de la France de l’Union européenne d’accompagner les pays du Sahel et du Golfe de Guinée en proie au jihadisme. « Nous sommes heureux que l’engagement ait été renouvelé de rester dans la région et de réarticuler le dispositif », a-t-il dit en ce sens.

Emmanuel Macron a soutenu ce jeudi à Paris lors d’une conférence de presse commune avec l’UE, la Cedeao et l’UA que les forces militaires françaises Barkhane et européennes Takuba vont quitter définitivement le territoire malien lors d’un « retrait coordonné ».

Une décision qui vient entériner les mesures arrêtées mercredi soir lors d’un dîner de travail à l’Élysée réunissant plusieurs dirigeants européens et des pays du G5 Sahel, de la Cedeao et l’UA.

Economie, santé et sommet UA-UE au menu des quotidiens marocains

L’annulation de la hausse des tarifs du transport de marchandises, la vaccination obligatoire et les enjeux du sommet Union africaine-Union européenne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui revient sur l’annulation de la hausse des tarifs du transport de marchandises, annoncée auparavant par l’Association marocaine du transport et logistique (AMTL), écrit que moins de 24 heures après la déclaration de cette hausse, le Conseil de la Concurrence a signifié le caractère illégal de cette décision, dont la mise en oeuvre aurait été désastreuse pour l’ensemble du tissu économique.

Sur le fond, le rétropédalage de l’AMTL peut s’expliquer par deux raisons: soit son objectif était justement de « tenter un bluff » pour déclencher des négociations avec le gouvernement, soit que cette association avait sous-estimé “l’engrenage” qu’allait enclencher son communiqué, en plus de porter atteinte aux lois de la concurrence, explique le journal.

Quoi qu’il en soit, cette attitude renseigne sur un problème majeur qui mine notre économie : la méconnaissance du droit de la concurrence par une partie du secteur privé, constate-t-il, estimant que les juristes spécialisés dans ce type de législation font cruellement défaut, ce qui renforce l’ignorance des donneurs d’ordres en la matière.

+L’Economiste+, qui aborde la vaccination obligatoire, relève que tant d’énergie est « gaspillée” pour accélérer la 3ème dose du vaccin, qui avance à un rythme lent.

La publication souligne l’importance de la sensibilisation, particulièrement dans un contexte marqué par un net recul du nombre des nouvelles contaminations.

Aujourd’hui, la mobilisation doit se concentrer en toute urgence sur un plan anti-sécheresse vital aux agriculteurs et éleveurs qui n’ont toujours pas de visibilité, sur les prix des carburants qui flambent ainsi que sur le pouvoir d’achat mis KO par la hausse des prix, entre autres, préconise par ailleurs la publication.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le sommet Union européenne-Union africaine, prévu les 17 et 18 février à Bruxelles, estime que cette grande rencontre est présentée, du moins sur papier, comme étant une occasion pour les deux partenaires de repartir sur de nouvelles bases en construisant ensemble une “vision commune pour 2030”.

La croissance, la santé, l’éducation, l’intégration économique mais aussi la paix, la sécurité, la gouvernance ou encore les défis climatique, énergétique sont les grandes thématiques qui devraient faire l’objet des pourparlers, relève le quotidien.

Prétendre ou espérer qu’en l’espace de moins de 10 ans, le continent africain avec tous ses déficits abyssaux pourra sérieusement entamer une courbe ascendante serait faire preuve d’irréalisme, car “non pas que l’Afrique n’en ait pas les moyens ou les capacités mais plus parce que de l’autre côté de la Méditerranée, les actes sur le terrain ne traduisent pas toujours les bonnes intentions”, estime-t-il.

Et la pandémie qui dure depuis deux ans l’a démontré, d’autant plus que les pays du continent africain peinent à acquérir les volumes de doses nécessaires alors que des stocks importants de vaccin “dorment dans des entrepôts de la rive nord”, ajoute le quotidien, plaidant pour un esprit d’entraide et de solidarité.

Investissements: le Cepici se positionne comme une « agence de Conseil »

Le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire se veut une « agence de Conseil » en vue d’accompagner les investisseurs à la réalisation de leurs projets.Le Cepici doit être une agence de Conseil, une agence qui facilite et qui assiste l’investisseur », a déclaré Mme Solange Amichia, à l’occasion de la célébration du Prix national d’excellence 2021 décerné à la direction de l’environnement des Affaires du Cepici. 

Il s’agit de faire de « l’accompagnement et vendre la Côte d’Ivoire » dans différents secteurs à forts potentiels, car « on est une agence de Conseil »,afin de « donner l’information à l’investisseur, des informations pertinentes pour qu’il puisse prendre la décision d’investir », a-t-elle soutenu. 

« Aujourd’hui, on veut devenir une development board et non une agence de promotion, on doit développer l’investissement (et) il faut que le Cepici devienne une agence de conseil aux investisseurs jusqu’à ce qu’ils prennent leurs décisions d’investir », a-t-elle déclaré.  

« Le Cepici doit être aussi une agence d’assistance et de facilitation auprès des administrations pour aider ces investisseurs à réaliser leurs investissements » avec des études d’impact environnemental, a-t-elle poursuivi. 

Grâce à cet accompagnement, les investisseurs devraient pourvoir acquérir de façon rapide un terrain industriel, un permis de  construire ou une licence d’Affaires pour pouvoir opérer dans leur secteur d’activité. 

Elle a souhaité le changement de statut du Centre de promotion et des investissements (Cepici) afin qu’il puisse « facturer » ses prestations à l’instar des « development board », ce qui permettrait au Guichet unique de l’investissement de ne pas attendre l’État pour réaliser certains objectifs. 

Pour Mme Solange Amichia, en poste depuis septembre 2021, en remplacement de Essis Esmel, « le Cepici doit être vu comme un vivier d’informations, de documents et d’informations micro et macro-économiques ».

Cela devrait permettre à cette structure publique de « se positionner comme un prestataire de services de référence grâce à des process ». Le nouveau patron du Cepici veut que ces normes portent le Guichet unique de l’investissement à une autre stature.

Quand le Cepici a aidé à la réalisation de son projet, il doit soutenir l’entreprise à bénéficier des services pour sa croissance, a-t-elle relevé, avant d’ajouter que le Cepici se veut aussi un « bureau d’études » qui va produire des données pertinentes pour l’investisseur. 

A l’endroit du personnel de la direction de l’environnement des Affaires, elle a adressé ses félicitations et ses encouragements, tout en soulignant que ces compliments sont aussi destinés à l’ensemble du personnel du Cepici. 

« Ce prix nous invite tous à nous engager davantage dans la quête du travail bienfait », car « ce succès est le succès de tout le Cepici », a-t-elle dit, en rendant hommage à son prédécesseur, le ministre de la Promotion et de l’investissement et du développement du secteur privé, Essis Esmel.

Mme Solange Amichia a salué M. Essis Esmel « pour sa persévérance, sa détermination et son courage dans un environnement hostile quelque fois, parce qu' »il a tenu le coup pour réaliser ces réformes qui étaient vraiment nécessaires pour rendre notre administration performante ».

Ce prix national d’excellence 2021 a été attribué au Cepici après celui décerné au Guichet unique en août 2019. Outre sa mission de coordination des actions du gouvernement en matière d’amélioration de l’environnement des Affaires, le nouveau DG veut « faire du Cepici un prestataire, une agence de référence ».

Pour Mme Solange Amichia, il « constitue une marque de distinction qui honore encore le Cepici, justifiant ainsi la capacité de notre institution à relever les défis nationaux et à s’inscrire dans le livre d’honneur des structures publiques d’excellence dans notre pays ».

Chaque année, le président de la République décerne plusieurs prix d’excellence à différentes personnes physiques et morales. C’est dans cette optique que le 05 novembre 2021, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a décerné 84 prix d’excellence pour l’édition 2021.

Parmi ces distinctions figurait le Prix national d’excellence de la promotion de l’investissement privé qui a été attribué à la direction de l’Environnement des Affaires du CEPICI, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire.  

Sahel: la France l’UE annoncent un « retrait coordonné » au Mali

C’est désormais officiel. La France et ses partenaires européens officialisent leur retrait militaire au Mali après neuf ans de lutte anti-jihadistes.Cette décision majeure a été annoncée par la France et ses alliés européens dans un communiqué commun. Une déclaration qui vient entériner les décisions arrêtées mercredi soir lors d’un sommet à l’Élysée réunissant plusieurs dirigeants européens et africains.

La sécurité au Sahel était d’ailleurs au cœur de ce dîner de travail entre le président français Emmanuel Macron, ses partenaires européen et des chefs d’Etat africains. 

Les pays du G5 Sahel comme le Tchad, le Niger et la Mauritanie étaient étaient présents à cette rencontre tout comme le Bénin, récemment touché par des attaques jihadistes, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall qui assure la présidence tournante de l’Union africaine et celui du Ghana Nana Akufo-Addo, qui assure la présidence de la Cedeao. 

Au centre des débats, le retrait définitif de la force militaire Barkhane et européenne Takuba au Mali. Emmanuel Macron a donné sa position sur la question évoquant un retrait des troupes françaises et européennes au Mali.

Le président français avait entamé depuis plusieurs jours une série de consultations avec ses partenaires européens pour adopter une position commune sur la question.