Rwanda : Paul Kagamé au Qatar pour une visite de travail

Le président rwandais Paul Kagamé est arrivé lundi à Doha, pour une visite de travail de trois jours au Qatar, a confirmé une source officielle à Kigali.Cette visite intervient près de trois ans après que l’émir du Qatar, Son Altesse Tamim bin Hamad Al Thani, a visité le Rwanda en avril 2019 à la tête d’une délégation de haut niveau composée de hauts fonctionnaires et de chefs d’entreprise de l’Etat du Golfe.

Les rapports indiquent que Kagamé a été accueilli par différents responsables, notamment le directeur qatari du département du protocole du ministère des Affaires étrangères, Ibrahim Yousif Abdullah Fakhro, l’ambassadeur qatari au Rwanda, Misfer Faisal Mubarak Al-Ajab Al-Shahwani, et l’ambassadeur du Rwanda au Qatar, François Nkulikiyimfura.

En novembre 2018, le président Kagamé a effectué une visite officielle de deux jours au Qatar, où il a rencontré le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Les deux dirigeants, accompagnés de leurs délégations respectives, ont eu des entretiens bilatéraux sur l’approfondissement des domaines de coopération économique et ont assisté à la signature d’accords bilatéraux sur les services aériens, les investissements ainsi que le MoU sur la coopération économique, commerciale et technique.

Le Rwanda et le Qatar s’efforcent d’accroître leur coopération dans divers domaines, notamment la coopération diplomatique, le dialogue politique ainsi que différents investissements potentiels dans l’agriculture, la technologie, l’exploitation minière, le transport et le tourisme.

Les deux nations ont également des pactes qui couvrent les services aériens, la promotion et la protection réciproque des investissements et un protocole d’accord sur la coopération économique, commerciale et technique.

Le Qatar et le Rwanda partagent également des liens par le biais d’accords dans le domaine de l’aviation civile, Qatar Airways, la compagnie nationale de l’Etat du Golfe, assurant des vols directs vers le Rwanda depuis 2012.

Gestion de l’eau et Covid-19 au menu des quotidiens marocains

La gestion des ressources en eau et la vaccination contre la covid 19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la gestion de l’eau, écrit qu’en l’espace de deux décennies, le Maroc a basculé officiellement dans une situation de stress hydrique avéré, soulignant que la gestion des ressources en eau se retrouve plus que jamais au centre même de la notion de développement qui ne peut se réaliser sans l’une des denrées les plus vitales, l’eau.

Du coup, cette nouvelle donne naturelle devient un paramètre principal et transversal à prendre en compte dans toutes futures politiques publiques et pas seulement celles directement impactées par l’utilisation de la ressource comme l’agriculture ou l’industrie, avance le journal.

Urbanisme, habitat, équipements, infrastructures, transport, tourisme, éducation, santé…, dans presque tous les domaines d’activité, la gestion rationnelle des ressources en eau devrait devenir un paramètre central et décisif dans les choix, la conception et la programmation aussi bien du côté des pouvoirs publics que des opérateurs privés, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui s’intéresse aux répercussions de la vaccination obligatoire, écrit que l’ultimatum fixé par les autorités gouvernementales aux salariés du public et du privé réfractaires au protocole de vaccination anti-Covid, pour les inciter à se laisser vacciner sous peine d’être interdits de salaires et d’accès à leurs lieux de travail, soulève plusieurs questions d’ordre éthique et juridique.

Sur le plan juridique d’abord, employés comme employeurs s’interrogent sur les modalités d’application et surtout de gestion des effets administratifs d’une mesure aussi restrictive, en l’absence d’un fondement légal propre, approuvé via le circuit législatif classique, constate le quotidien, mettant en garde contre les « répercussions judiciaires » auxquelles les employeurs, publics comme privés, s’exposent dans le cas d’une application “aveugle” de cette mesure.

Sur le plan éthique, l’État, en sa qualité de prescripteur d’un protocole de vaccination, encore au stade expérimental, “engage clairement sa responsabilité quant à ses éventuelles répercussions sanitaires immédiates ou futures”, relève-t-il, soulignant que cette responsabilité pourrait être “légitimement” invoquée par les éventuelles victimes de tel ou tel autre effet secondaire si de telles répercussions surgissaient réellement dans l’avenir.

L’enjeu pour l’actuel gouvernement, qui veut vite et bien faire pour atteindre cet objectif primordial de relance de la vie publique et économique au cours d’une année sinistrée par les effets conjugués du Covid et ceux d’une sécheresse désormais déclarée, c’est d’instaurer la confiance mutuelle, préconise-t-il.

La libération des soldats sénégalais à la Une en Afrique

La libération des militaires sénégalais de la Cédéao engagés en Gambie par les rebelles du MFDC et la situation économico-sécuritaire au Mali sont les principaux sujets traités par les médias consultés mardi par APA.Au Sénégal, le Témoin note que « les 7 soldats otages du MFDC (ont été) libérés » après trois semaines de captivité. Toutefois, leurs gilets pare-balles, casques, munitions et armes ont été « confisqués » par les rebelles indépendantistes, souligne Sud Quotidien.

L’Observateur livre « les coulisses de la libération des 7 otages », des soldats sénégalais en mission internationale de la Cédéao en Gambie. Dans le journal sénégalais, « un préparateur mental alerte sur les dangers de l’absence de prise en charge des militaires libérés ». Quoi qu’il en soit, L’AS note que la libération de ces soldats est un « soulagement national ».

Le quotidien burkinabè Wakatsera qualifie cette libération comme « un autre miracle de Sant’Egidio », à savoir la communauté italienne qui est à l’origine de la médiation qui a conduit au relâchement des sept militaires sénégalais qui étaient aux mains du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC).

« Même si Saint Valentin n’a pas agi pour rapprocher deux cœurs en ce 14 février, c’est dans un élan «humanitaire» et «sans condition» que Salif Sadio, a consenti à la libération de ses désormais ex-otages. En tout cas, le chef de l’une des factions du mouvement indépendantiste que dirigeait l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, depuis 1982, jusqu’à sa mort en 2007, a tenu sa promesse de libérer ses captifs, après avoir rendu les corps de trois autres soldats morts lors de l’accrochage meurtrier du 24 janvier, entre éléments de l’Ecomig et combattants du MFDC », explique le journal burkinabè.

Sur un autre sujet, Le Monde Afrique indique que « le retrait des troupes françaises au Mali se précise » même si « l’adaptation de la stratégie pour empêcher la propagation de l’insurrection islamiste vers le sud pourrait s’avérer complexe ».

Maliweb note de son côté que « la polémique entretenue par Paris quant à la présence du groupe Wagner au Mali importe peu pour beaucoup de Maliens. Pour eux, les résultats sécuritaires de la collaboration “franche” entre l’armée malienne et ses partenaires russes constituent le baromètre. Et ces résultats sont jugés très satisfaisants ».

A propos des craintes de l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité dans le pays suite aux sanctions de la Cédéao, le site malien reprend le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Youssouf Bathily : « Des produits seront disponibles jusqu’au-delà du mois de ramadan ». Selon Maliweb, « le corridor Bamako-Conakry est désormais la voie trouvée par des opérateurs économiques maliens. Les autorités du pays ont fixé leur regard sur l’axe Conakry-Bamako et Bamako-Nouakchott après les sanctions infligées par la CEDEAO et l’UEMOA à l’endroit de notre pays lors du sommet d’Accra, le 9 janvier 2022. Cet axe qui était moins fréquenté est bien fonctionnel aujourd’hui ».

Pour l’AMAP, « le Mali ne connaîtra pas un défaut d’approvisionnement en denrées de première nécessité et les magasins sont pleins chez plusieurs grossistes, a constaté vendredi dernier, le ministre en charge du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, qui a fait le déplacement ».

Gabon : tous les nouveaux et anciens chefs militaires font allégeance à Ali Bongo chef suprême des armées

Les nouveaux chefs militaires promus à des fonctions stratégiques ainsi que leurs prédécesseurs se sont rendus lundi 14 février au palais présidentiel de Libreville pour faire « allégeance » au président de la République, chef de l’Etat.

 

 

Notons que, la rencontre  avec le président de la République, a eu lieu au palais de la Rénovation 14 février, jour de la célébration de la fête de l’amour et par ricochet de la fidélité, ou tous les nouveaux et anciens chefs militaires font  allégeance à Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a procédé  le 9 février dernier, à d’importantes nominations au sein des forces armées gabonaises.

La nomination la plus remarquable est celle du Général de Brigade, Jean Martin Ossima Ndong, Chef d’État-major général des Forces armées (CEMGFA) qui remplace le Général de Division, Yves Ditengou.

Pierre Amerein est promu, Chef d’Etat-major particulier du Président de la République. Le Médecin général d’armée, Jean Raymond N’zenzé conserve son poste de médecin personnel du Président de la République, cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du Service de santé militaire (DGSSM).

Signalons tout de même que, les différents responsables ont été promus au sein de l’Armée de terre, de la Marine, de la Gendarmerie, de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire ainsi que du corps des Sapeurs-pompiers.

 

Côte d’Ivoire: la Fondation Ked distinguée pour ses actions en matière d’éducation

La Fondation Ked décroche le prix de la meilleure fondation en matière d’éducation, à l’occasion de la cérémonie des Awards de la Bonne gouvernance 2022, tenue vendredi à Abidjan.La cérémonie a été organisée par l’Observatoire africain pour la promotion de la bonne gouvernance, au cercle du rail au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.

Mme Edwige Diety, la présidente de la Fondation Ked a reçu le prix du leader de la meilleure fondation en matière d’éducation. Ce prix est décerné à cette organisation pour ses actions dans le social avec un accent particulier sur la construction et la réhabilitation d’infrastructures dans le secteur de l’éducation.

« Personnellement, je perçois ce prix, comme un encouragement à poursuivre l’immense chantier de développement entamé en Côte d’Ivoire et particulièrement dans la région du Tonkpi en permettant à nos enfants d’avoir accès à l’éducation », a-t-elle dit.

Elle a saisi l’occasion pour féliciter toute l’équipe de la fondation qui travaille avec abnégation en vue de contribuer à travers ses « modestes actions », au bien-être des populations dans la continuité de la politique de l’école obligatoire pour tous du président Alassane Ouattara.

« Cette distinction est une invitation à redoubler d’efforts et surtout être à l’écoute de nos parents et contribuer à leur offrir une condition de vie meilleure. Nous sommes plus que déterminés à poursuivre ce noble combat »; a- t- elle poursuivi.

La Fondation Ked a construit et mis à la disposition de l’État ivoirien plusieurs ouvrages socio- éducatifs entièrement équipés à Danané, dans l’Ouest du pays. Ce qui a permis à plus de 4000 écoliers d’avoir accès à l’éducation dans de meilleures conditions.

En plus des écoles déjà livrées, ce sont encore 15 écoles primaires publiques, trois cantines scolaires et deux logements pour le personnel enseignant qui sont en construction et qui devraient être livrés courant 2022.

Côte d’Ivoire: l’eau potable à nouveau disponible à Bouaflé

La mobilisation des agents pour le rétablissement de la situation dans les meilleurs délais a conduit à de multiples travaux sur le réseau de distribution d’eau.L’eau potable est à nouveau disponible dans les robinets à Bouaflé (centre ivoirien), grâce à la promptitude des équipes de la Sodeci qui ont réduit les délais des travaux à la suite du déversement accidentel de carburants dans le fleuve Marahoué par un camion-citerne.

« Depuis ce dimanche 13 février 2022, l’eau potable est à nouveau disponible dans les robinets à Bouaflé », annonce un communiqué du ministère ivoirien de l’Hydraulique.

Pendant 19 jours la fourniture d’eau potable à Bouaflé a été interrompue suite au déversement accidentel du contenu d’un camion citerne transportant de l’hydrocarbure dans le fleuve Marahoué le 26 janvier 2022.

La continuité de service était assurée par 11 camions citernes. Une organisation de rotation de ces camions-citernes, a été mise à disposition permettant de les ravitailler au fur et à mesure.

Après les actions de dépollution menées par le Centre ivoirien antipollution (Ciapol), les tests sur l’eau brute effectués par les laboratoires ont montré qu’il n’existait plus de trace d’hydrocarbure dans le fleuve.

Après des travaux d’éloignement du radeau  en amont, la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) a procédé au lavage des installations de  production et au nettoyage du réseau.

En accord avec tous les acteurs, l’usine de traitement d’eau de Bouaflé a été remise en service durant la nuit du samedi 12 février 2022, souligne le communiqué du ministère de l’Hydraulique.  

Lors d’une visite le 4 février  2022 avec le directeur général de la Sodeci,  M. Ahmadou Bakayoko, le ministre de l’Hydraulique, Laurent Tchagba, avait annoncé la mise en service de la station d’eau potable dans 15 jours.  

Mais, les choses se sont accélérés en simultané sur l’impulsion du directeur général de la Société, Ahmadou Bakayoko qui a établi un « Comité de crise » sur place pour soulager les populations privées d’eau courante depuis le 27 janvier 2022.  

Selon M. Ahmadou Bakayoko les techniciens en charge des travaux ont procédé au « déplacement de l’équipement de pompage et la construction d’une nouvelle canalisation de l’eau en amont pour éviter à l’avenir de tel incident ».

« C’est la qualité de l’eau qui doit être bue par les populations. Donc autant on comprend le problème, autant on ne prendra aucun risque sur la qualité de l’eau, on fera tous les tests avant de redonner l’eau », a-t-il insisté. Pour la Sodeci, la « priorité » est la qualité de l’eau potable à drainer dans son réseau.

L’incident technique causé par le déversement accidentel d’hydrocarbures à proximité de l’usine d’eau potable de la Sodeci avait entraîné une suspension de la fourniture d’eau depuis lors dans la localité.

Face à cette situation, la société a entrepris des actions aux côtés du ministère de l’Hydraulique et de l’Office national de l’eau potable (ONEP) pour coordonner les opérations de dépollution et la prise en charge des populations à travers la coordination des camions citernes.

La mobilisation des agents pour le rétablissement de la situation dans les meilleurs délais a conduit à de multiples travaux simultanés sur tout le réseau pour garantir la qualité de l’eau à la reprise de la desserte.

Cette prompte mobilisation est le fruit de la cellule de crise qui travaille en liaison avec la direction générale et la direction régionale de Bouaflé avec le support de toutes les directions opérationnelles en interne.

Ce comité a travaillé en étroite collaboration avec les représentants de la préfecture, de pompiers civils, des forces de l’ordre, d’éléments des Eaux et forêts, du Ciapol.

La direction régionale de l’Hydraulique, de l’Environnement et du développement durable ont été associés à cette opération ainsi que le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.

Burkina : le sort de Kamou Malo divise le milieu du foot

Le président de la Fédération Burkinabè de Football (FBF) n’envisage pas de renouveler le contrat du sélectionneur de l’équipe nationale masculine qui expire le 28 février prochain.Dissonance à la Fédération Burkinabè de Football (FBF). Dans un communiqué daté du 12 février 2022, l’instance faîtière a annoncé que les contrats du coach Kamou Malo, de ses adjoints Firmin Sanou et Alain Ablassey Nana, et de l’entraîneur des gardiens de but Sa Brama Traoré ne seront pas prolongés.

Au cours d’une rencontre tenue le même jour, Lazare Banssé, le président de la FBF, a néanmoins « salué le travail » de ce staff technique. Nommé en juillet 2019, Kamou Malo n’a perdu que deux rencontres officielles.

Sous sa férule, les Étalons ont raté de peu les barrages de la Coupe du monde 2022 et atteint les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations 2021. Opposé au Cameroun pour la petite finale, le Burkina s’est incliné aux tirs au but après avoir mené trois à zéro au terme de la première période.

Ce beau parcours, avec une équipe en reconstruction, a été sanctionné d’un match amical contre la Belgique le 29 mars 2022. Compte tenu de tous ces éléments, des membres de la FBF se démarquent et demandent la convocation d’une réunion du Comité exécutif pour « statuer sur toutes les préoccupations actuelles du foot (burkinabè) et faire le bilan de la Can 2021 ».

Dans une lettre adressée ce 14 février 2022 au président de la FBF, le Comité exécutif dans lequel siège notamment l’ancien international Alain Traoré, grand-frère de Bertrand, le capitaine des Étalons, a fustigé « les décisions unilatérales » et sans « fondement juridique » de Lazare Banssé à qui on reproche une « gouvernance personnalisée ».

Le patronat appelle à donner un nouveau à l’accord d’association Maroc-UE

« Il est nécessaire de donner un nouveau souffle à l’accord commercial et d’investissement Maroc-UE, adopté en 1996, afin qu’il puisse refléter la nouvelle réalité », a de nouveau insisté le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Chakib Alj.Chakil Alj s’exprimait lors d’une rencontre organisée avec BusinessEurope ce lundi sur la modernisation de l’accord d’association Maroc-UE.

Cité dans dans un communiqué du patronat, Chakib Alj a affirmé que « la modernisation de l’Accord d’Association Maroc-UE offre un énorme potentiel et peut être un modèle pour une relation UE-Afrique plus forte. Le temps est à l’action ».

Même son de cloche auprès du président de BusinessEurope, Pierre GATTAZ, qui a souligné que « le monde a changé depuis l’entrée en vigueur de l’Accord d’Association UE-Maroc ». D’où la nécessité, dit-il, d’adapter ce cadre aux réalités commerciales du 21ème siècle et aux besoins des entreprises dans des domaines importants comme l’économie digitale. 

« Pour favoriser l’intégration de nos chaînes de valeur, nous devons combler les barrières non-tarifaires et faciliter les investissements étrangers et le commerce de services notamment. Cela sera encore plus important dans un contexte où beaucoup d’entreprises européennes cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement », a-t-dit.

Lors de leurs interventions, les panélistes ont présenté les avantages qu’offrerait la modernisation de l’Accord d’Association Maroc-UE pour les entreprises des deux continents, notamment en termes d’intégration des chaînes de valeur, particulièrement à la lumière de l’entrée en vigueur de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (Zlecaf).

Cette dernière donnera accès à un marché de 1,2 milliard de consommateurs et permettra de stimuler l’investissement et de créer de la valeur ajoutée et de l’emploi vers une croissance socio-économique durable du continent africain.

Pour rappel, la CGEM et BusinessEurope avaient adopté, le 21 septembre 2021, une déclaration conjointe, qui prône une modernisation du cadre des relations commerciales et d’investissement Maroc-UE, attendue depuis longtemps par les deux communautés des affaires. « Cette modernisation devra libérer le potentiel économique inexploité du partenariat précité afin de soutenir une reprise économique post-pandémique effective et durable et de saisir les opportunités liées, notamment aux chaînes d’approvisionnement, à la durabilité ou encore au numérique », conclut le patronat. 

Crise en Ukraine: Air Arabia prévoit un vol pour les ressortissants marocains

La compagnie aérienne Air Arabia a annoncé lundi l’organisation d’un vol pour les ressortissants marocains en Ukraine. Le vol reliera Kiev à Tanger le 15 février.Dans un tweet publié ce lundi, Air Arabia a annoncé qu’un vol serait assuré pour les Marocains présents en Ukraine. Le vol liera Kiev à Tanger ce mardi 15 février, avec un départ prévu à 5h10 depuis l’aéroport de Kiev. Le coût du voyage varie entre 4.111 et 4.671 dirhams (1 euro = 10,5 DH) en classe économique.

Sur les 75.000 étudiants étrangers en Ukraine, le nombre des Marocains avoisine les 8.000. Ils représentent la deuxième communauté estudiantine étrangère et la première communauté provenant d’Afrique et du monde arabe.

Pour rappel, le Maroc a appelé, samedi, ses ressortissants à quitter le territoire, sur fonds d’escalade des tensions russo-ukrainiennes.

Washington a récemment affirmé qu’une invasion russe de l’Ukraine pourrait avoir lieu dès « les prochains jours », accusation qualifiée de « provocatrice » et « d’hystérique » par Moscou.

Samedi, le président américain a averti son homologue russe des répercussions « sévères et rapides » que subirait Moscou en cas d’attaque de l’Ukraine.

Sénégal : l’Armée « prend acte » de la libération de ses soldats

Le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) a relâché, ce lundi, les sept militaires qu’il avait capturés le 24 janvier dernier.« Ils se trouvent dans un bon état physique général », rassure un communiqué du colonel Alexis Grégoire Vasse, Directeur de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa).

La Grande Muette a par ailleurs salué « l’élan de solidarité patriotique et spontané » manifesté par leurs concitoyens à son égard.

En outre, l’Armée sénégalaise réaffirme que l’attaque de son contingent, dans le cadre de la Mission ouest-africaine en Gambie (Ecomig), « s’était bien déroulée en territoire gambien », contrairement aux allégations « propagandistes » du mouvement rebelle.