Le Maroc suit avec « inquiétude » l’évolution de la situation entre la Russie et l’Ukraine

Le Maroc suit avec inquiétude l’évolution de la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, a indiqué, samedi, le ministère marocain des Affaires étrangères.Maroc-Russie-Ukraine

Le Maroc suit avec « inquiétude » l’évolution de la situation entre la Russie et l’Ukraine

 

Dans un communiqué, le ministère ajoute que le Royaume « réitère son soutien à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de tous les Etats membres des Nations Unies ».

« Le Royaume du Maroc rappelle, également, son attachement au principe de non recours à la force pour le règlement des différends entre Etats et encourage toutes les initiatives et actions favorisant un règlement pacifique des conflits », conclut le communiqué.

Vendredi, l’Ambassade du Maroc à Kiev a appelé les Marocains ayant choisi de rester en Ukraine à respecter les consignes des autorités ukrainiennes, et ceux désirant quitter le pays à se rendre aux points frontaliers avec la Roumanie, la Hongrie et la Slovaquie. Une liste des points de transit a également été publiée accompagnée des numéros à contacter.

Ce samedi, l’Ambassade a également annoncé la mise en place de nouveaux numéros pour les citoyens souhaitant contacter les cellules d’accueil et d’accompagnement aux points d’accès frontaliers de la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne.

Pour rappel, la Russie a lancé jeudi une opération militaire contre l’Ukraine, une attaque qui a suscité une vague de condamnations des Etats-Unis, de l’UE, de l’OTAN, de l’Union Africaine, et de plusieurs pays.

Le Mali et la Cedeao vont poursuivre le dialogue sur la durée de la transition

Au terme de sa visite vendredi, Goodluck Jonathan a relevé la « disposition des autorités maliennes de la Transition à continuer à dialoguer avec la Cedeao ».A Bamako, le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Goodluck Jonathan, était spécialement venu la veille pour s’entendre avec les militaires au pouvoir sur la durée de la nouvelle transition. Il n’y a certes pas eu d’accord pour le moment, mais l’ancien président nigérian a montré sa satisfaction  quant aux dispositions du colonel Assimi Goïta et son équipe de ne pas rompre le fil du dialogue. Il a  notamment exprimé « sa profonde appréciation aux Autorités maliennes pour la qualité de l’accueil et pour leur disponibilité ».

Si d’aucuns parlaient de la « réunion de la dernière chance » avant son arrivée dans la capitale malienne, Goodluck Jonathan avait tenu à rapidement écarter cette idée, notant que « c’est un processus qui continue jusqu’à l’arrivée de la fin de la transition ».

Dans ce cadre, »le Médiateur a eu un échange de vues approfondi avec une délégation gouvernementale dirigée par le Ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et comprenant respectivement les Ministres en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Refondation de l’Etat et des Réformes institutionnelles. Il a également rencontré le Président de la Transition, S.E. le Colonel Assimi Goita. Les discussions ont eu lieu dans le contexte des consultations au niveau technique sur un calendrier électoral acceptable, tenues la semaine dernière à Bamako », rapporte le communiqué sur la fin de séjour de Goodluck Jonathan à Bamako.

« Au cours de ces consultations, le Médiateur a réitéré l’attachement de la Cedeao au dialogue, aux fins de faciliter la restauration de l’ordre constitutionnel, conformément aux instruments pertinents de la Cedeao et de l’UA (Union africaine) », a encore souligné le document.

Ainsi donc, le Comité local de suivi de la Transition (CLST) établi par la Cedeao et les experts « vont poursuivre leurs échanges techniques avec les autorités malienne » jusqu’à obtenir les résultats escomptés.

Selon plusieurs sources, la délégation de la Cedeao était arrivé à Bamako, avec dans ses bagages, un document de deux plans pour le retour à un ordre démocratique normal. Le premier plan proposerait une transition d’une  durée de douze mois alors que le second en suggérerait seize.

Interrogé à ce sujet, l’ancien président nigérian a reconnu qu’il y a « certains points qui ne sont pas entièrement faux » dans ce document qui circule dans les réseaux sociaux. La dernière version devait être partagé « avec la partie malienne qui va réagir là-dessus et permettre la poursuite des discussions », avait-il précisé après son audience avec le colonel Assimi Goïta, président de la transition.

Toutefois, ces propositions officieuses sont en contradiction avec les décisions récemment entérinées par le Conseil national de la transition (CNT) du Mali, l’organe législatif contrôlé par les militaires depuis le coup d’Etat d’août 2020 contre le régime du défunt Ibrahim Boubacar Keïta.

Le CNT a adopté lundi 21 février dernier le projet de charte révisé de la transition, donnant désormais la possibilité au colonel Assimi Goïta de rester au pouvoir jusqu’en 2027, soit cinq ans, un délai « totalement inacceptable » pour la Cedeao.

Economie et politique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de la réforme de l’impôt, les répercussions de la guerre en Ukraine, la scène politique nationale et l’appui de la BERD aux entreprises publiques marocaines sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires et marocains parus ce samedi.+Challenge+, qui s’attarde sur les enjeux de la réforme de l’impôt, écrit que loin d’être réduit à un mode de calcul et à des méthodes sophistiquées de contrôle, l’adhésion volontaire des citoyens à l’impôt-contribution, est le « meilleur indicateur » de la maturité civique et politique de toute formation sociale.

Car, la réussite des grands chantiers stratégiques entamés ou programmés qui vont certainement façonner totalement le Maroc, dépend « étroitement » de ce chantier tout autant « stratégique » qu’est la réforme de l’impôt-contribution, pour doter le Royaume d’un système fiscal « efficient, transparent et équitable », estime le journal.

« C’est un premier pas incontournable » dans la construction d' »un autre Maroc où règnent les valeurs de liberté, de justice et de dignité », ajoute-t-il.

+La vie Eco+, qui revient sur les répercussions de l’offensive militaire lancée jeudi par la Russie contre l’Ukraine, écrit que la crise de l’Ukraine, qui vient rappeler à tous l’extrême fragilité d’une économie planétaire devenue mondialisée, se répercute presque instantanément sur l’économie marocaine par le truchement des échanges commerciaux.

La crise de gaz que connaîtra assurément l’Europe sera ressentie, le renchérissement de denrées vitales comme le blé sera “inévitablement” ressenti au Maroc comme ailleurs, relève l’éditorialiste.

Plus que jamais, la souveraineté économique semble s’imposer comme une orientation stratégique majeure si le Maroc veut, non pas échapper totalement aux effets de crises mondiales, mais seulement en atténuer le plus possible les effets, préconise-t-il.

Par ailleurs, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que certaines voix tentent d’utiliser la « démoralisation » de certains individus d’“une manière politicienne », en proposant notamment de refaire les élections dans un an.

« C’est d’un ridicule absolu », car il n’y a aucune « crise politique au Maroc », ni « aucun dysfonctionnement », relève la publication, soulignant que les institutions fonctionnent parfaitement, dans le cadre des prérogatives qui leur ont été fixées par la Constitution de 2011.

+Le Matin+ fait svaoir que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) poursuit son appui aux entreprises publiques marocaines. Ainsi, un accord de don a été scellé avec le ministère de l’Économie et des finances afin d’accompagner la Direction des entreprises publiques et de la privatisation dans le déploiement d’une politique actionnariale de l’État.

«La convention de subvention a été signée à la suite d’une rencontre entre Odile Renaud-Basso, présidente de la BERD, et Nadia Fettah Alaoui, ministre marocaine de l’Économie et des finances, lors du sixième sommet Union européenne-Union africaine, qui s’est tenu à Bruxelles les 17 et 18 février 2022», indique la banque dans un communiqué.

L’accord d’assistance comprend notamment la mise en place de la nouvelle Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État.

+Libération+ rapporte que les services sécuritaires de Casablanca ont réussi, vendredi, à mettre en échec une opération de trafic de 12.000 comprimés psychotropes. Cette opération sécuritaire a permis d’intercepter un camion utilitaire de transport de marchandises juste après son arrivée à la rocade de Casablanca en provenance d’une ville du nord du Royaume.

Les opérations de fouilles à l’intérieur du camion ont permis la saisie de 12.000 comprimés de type « Rivotril » et 10 unités d' »Ecstasy », outre une dose de cocaïne, indique la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).

Maroc/dialogue social: des mesures de soutien direct aux secteurs productifs en perspective

Le gouvernement marocain et les principales centrales syndicales qui prennent part au dialogue social ont finalement trouvé un terrain d’entente sur plusieurs revendications syndicales.Réuni ce vendredi avec les syndicats, le gouvernement a annoncé que des mesures seront bientôt prises pour préserver le pouvoir d’achat, à travers notamment des subventions directes à plusieurs secteurs sociaux productifs et aux produits de consommation, selon un communiqué du département du chef du gouvernement.

Globalement, les deux parties ont convenu d’institutionnaliser la méthodologie du dialogue. Dans ce sens, un comité consultatif présidé par le chef du gouvernement sera mis en place. Présidée par le chef du gouvernement et composée des secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, la CGEM et les ministres concernés, aura pour mission d’examiner les travaux des commissions spéciales, et de trois autres commissions qui seront créées.  

Le gouvernement et les syndicats ne se sont pas engagés sur un calendrier précis, mais ont convenu de la nécessité de parvenir à des accords clairs dans des délais raisonnables.

Maroc/Schéma vaccinal: Pas de retenues sur les salaires des fonctionnaires

Le gouvernement marocain a décidé, vendredi, de ne pas mettre en application la procédure de retenue sur les salaires des fonctionnaires et employés des établissements publics qui n’ont pas encore achevé leur schéma vaccinal.Cette décision a été prise à la lumière de l’engagement positif des fonctionnaires et employés des établissements publics envers les procédures et mesures prises pour préserver les acquis réalisés par le Royaume face à la pandémie, à travers l’accélération du parachèvement de leur schéma vaccinal, indique le ministère dans un communiqué.

Elle intervient également, ajoute la même source, sur la base des directives du chef du gouvernement concernant l’interaction positive avec la demande des centrales syndicales les plus représentatives, prônant la flexibilité et l’approche de sensibilisation en matière de suivi de l’engagement des fonctionnaires à respecter les procédures et mesures prises dans divers établissements publics.

Cette décision émane également du souci du gouvernement de créer un climat propice au dialogue social avec les partenaires sociaux, précise le communiqué.

Après avoir souligné l’importance de l’implication des administrations publiques dans la poursuite de l’adoption des mesures préventives, afin d’assurer la sécurité des employés, le ministère a appelé l’ensemble des fonctionnaires et employés des établissements publics à respecter les directives émises par les autorités publiques à l’effet de limiter la propagation de l’épidémie au Maroc et partant, aboutir à l’immunité collective.

Sénégal : décès d’El Hadj Malick Sy «Souris»

L’ancien président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) est mort ce vendredi à Dakar.L’une des plus éminentes personnalités du sport sénégalais vient de tirer sa révérence. El Hadj Malick Sy dit « Souris », vainqueur des Jeux de l’Amitié en 1963 avec l’équipe nationale de foot, est le premier buteur du mythique stade Demba Diop de Dakar.

Après avoir raccroché les crampons, il a été un dirigeant éclairé à la tête de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Il y a vingt ans, sous sa présidence, les Lions ont joué pour la première fois de leur histoire une finale de Coupe d’Afrique des nations et se sont qualifiés pour la Coupe du monde.

Dans cette sélection, quart de finaliste du Mondial asiatique, il y avait entre autres Tony Sylva, Moussa Ndiaye, Salif Diao, Amdy Moustapha Faye et Souleymane Camara formés à Aldo Gentina, un centre de formation mis sur pied par El Hadj Malick Sy « Souris » et lié à l’AS Monaco (France).

Me Augustin Senghor, qui dirige actuellement l’instance faîtière du foot sénégalais, a salué la mémoire d’un homme aux « valeurs multidimensionnelles » qui a écrit « les plus belles pages » de ce sport dans son pays.

En effet, le défunt fut « un sportif de renommée et un dirigeant hors pair », a rappelé Macky Sall. Le président de la République a souligné qu’El Hadj Malick Sy « Souris », ancien ministre, a rendu « avec patriotisme et fierté un grand service au football sénégalais ».

Vers des convergences de vues entre le Mali et la Cedeao ?

Peu après son arrivée jeudi dans la capitale malienne, le médiateur de la Cedeao a été reçu en audience, au palais de Koulouba, par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.L’objectif de l’organisation sous-régionale est de convaincre les militaires au pouvoir d’organiser les élections le plus rapidement possible. Des informations relayées par plusieurs médias indiquent que Goodluck Jonathan est venu dans ses bagages avec un document de deux plans pour une sortie de crise. Le premier plan proposerait une transition d’une  durée de douze mois alors que le second en suggérerait seize.

Interrogé à ce sujet, l’ancien président nigérian a reconnu qu’il y a « certains points qui ne sont pas entièrement faux ». Cependant, « ce document n’est pas la dernière version (…) du cadre élaboré par le groupe de travail technique », a-t-il précisé.

Par ailleurs, le document final devra être partagé « avec la partie malienne qui va réagir là-dessus et permettre la poursuite des discussions », selon Goodluck Jonathan. « Quand cela sera fait, nous pourrons mieux nous prononcer sur la durée de la Transition et quand est-ce que les élections pourront se dérouler », a-t-il ajouté.

L’ancien président nigérian espère une sortie de crise rapide entre les autorités maliennes et la Cedeao, qui a prononcé depuis le 9 janvier de lourdes sanctions économiques et politiques contre le Mali. Son déplacement à Bamako est surtout motivé par « le besoin d’affiner les discussions pour voir comment nous pouvons aller de l’avant », a-t-il indiqué, avant de noter que les échanges devront indiquer la meilleure voie  à suivre pour une éventuelle levée des sanctions.

De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, s’est félicité du fait que leurs « équipes aient pu procéder à une évaluation technique afin de convenir des éléments qui sont dans ce document. Pour ce qui concerne le reste, il est jugé nécessaire que les discussions puissent se poursuivre pour pouvoir arriver à un chronogramme consensuel ».

Setrag : « un chiffre d’affaires en hausse de 5% en 2021 » (Christian Magn)

La Société d’exploitation de transgabonais (Setrag) a, grâce une stratégie dynamique engagée en 2021,  réalisé des résultats alléchants, avec à la clé, un chiffre d’affaire en hausse de 5%.

 

 

Ci-dessous l’intégralité du communique de presse : Le nombre de passagers et le fret minier transportés par la Setrag ont encore progressé en 2021 permettant un chiffre d’affaires de 86,5 milliards de FCFA, en hausse de 5% par rapport à 2020. Avec l’entrée de Meridiam à son capital, la Setrag a intégré un expert du chemin de fer qui permet d’apporter de nouveaux moyens dans la modernisation et la sécurisation du Transgabonais.

Au cours de l’année écoulée, la Setrag a transporté 226 976 passagers contre 163 113 voyageurs en 2020, soit une croissance de 39%, contre une baisse de 49% en comparaison à 2019. Cela s’est traduit par une croissance du chiffre d’affaires (+28%) qui affiche 6,1 milliards de FCFA en 2021, contre 4,7 milliards de FCFA en 2020 (année fortement perturbée par la pandémie du COVID-19 et l’arrêt du service voyageurs d’avril à juin 2020).

Côté fret, le Transgabonais a une fois de plus joué son rôle de vecteur économique des provinces gabonaises traversées. La croissance de l’activité a progressé de 10% en tonnage (9 790 905 tonnes en 2021), soit +7% en chiffre d’affaires hors taxes (86, 5 milliards FCFA).

Dans le détail, la part des hydrocarbures transportées en 2021 a augmenté de +15% tandis que le reste du fret divers (marchandises, grumes …) a baissé de 7% avec un volume transporté de 709 000t contre 766 000t en 2020.

Le volume du trafic minier est resté la principale activité avec 9,08 MT. Il a progressé de 11% par rapport à 2020. Il est porté par les croissances de Comilog (+8%) et NGM Franceville (+6%), qui affichent respectivement 6,48 MT et 1,38 MT en 2021. Le minier de CICMHZ réalise une hausse de 53% pour un volume transporté de 0,86 MT en 2021 contre 0,56 MT en 2020, celui d’Okondja réalise une croissance de 34% en 2021 pour un volume transporté de 0,29 MT en 2021 contre 0,21 MT en 2020.

La Setrag confirme son rôle clé dans la transformation de l’économie du Gabon en transportant plus de 50% des exportations du pays (minerai de manganèse et bois essentiellement), en dehors du pétrole.

Les résultats en matière de sécurité au travail des collaborateurs et des sous-traitants se sont nettement améliorés grâce à la mise en œuvre d’un plan d’actions ambitieux et à la mobilisation des équipes. Ainsi, le Taux de Fréquence 2 (TF2) de l’entreprise est passé de 4,8 à 1,0, soit l’un des meilleurs taux du groupe Eramet. Les efforts vont se poursuivre pour maintenir ce niveau.

La Setrag a renforcé la modernisation et la sécurisation du chemin de fer selon le programme de remise à niveau (PRN) bâti avec les autorités gabonaises. Courant

2021, l’entrée de Meridiam au capital de Setrag (40%), aux côtés de Comilog (51%) et de l’Etat gabonais (9%), permet d’apporter sa grande expérience en matière d’investissement et de gestion d’infrastructures, ainsi que son expertise ferroviaire pour mener à bien l’important programme de modernisation, de rénovation et de mise à niveau de l’infrastructure ferroviaire. Cette contribution permettra d’améliorer la compétitivité économique régionale et mondiale du Gabon en soutenant sa croissance.

Parmi les projets du PRN réalisés en 2021, on peut citer : les 174 km de voie réhabilitée à fin 2021 : Renouvellement de la Voie Ballastée (RVB), la construction de murs de protection (10 km à fin 2021), de passerelles le long du réseau ferroviaire (3 et 2 très prochainement), la poursuite du traitement des plateformes des zones instables du réseau permettant d’anticiper le doublement de la voie dans ces zones, la poursuite de la production des traverses en béton Bi-blocs à Booué (427 000 traverses produites à ce jour).

L’intégration d’outils numériques dans la remise à niveau et la conduite des opérations ferroviaires a permis de poursuivre le déploiement du système de pilotage automatique des trains (Train Control System) et du système de communication dédié (TETRA) avec la pose des pylônes au niveau de l’ensemble des gares du réseau, permettant de garantir une communication en tout point du réseau.

Cette digitalisation du Transgabonais est sous-tendue par un vaste plan de formation des équipes. Un  relevé  topographique  de  l’ensemble  du  domaine  ferroviaire  entre  Owendo  et Franceville a également été réalisé avec la technologie Lidar embarquée sur un hélicoptère, permettant de réaliser des relevés de haute précision et ainsi disposer d’une analyse très pointue de l’environnement du chemin de fer.

Si 2021 a permis à la Setrag de se concentrer sur les axes prioritaires tels que la sécurisation et la modernisation du chemin de fer, le volet Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) a lui aussi fait l’objet d’une forte attention.

Plusieurs projets issus du PRN ont été engagés, comme la finalisation de la réhabilitation du centre de formation et de perfectionnement de Franceville, la poursuite de la construction des logements des salariés à Lastourville, Franceville, Owendo et dans les quatre coordinations du réseau Setrag, la poursuite de la réhabilitation des gares de voyageurs du réseau (Virié, Lastourville, Moanda…) mais aussi les études pour la construction de marchés communautaires.

Parmi les réalisations du Plan d’Action Environnemental et Social du PRN : l’évaluation des risques basés sur le genre, la surveillance de l’eau, la gestion des déchets, la gestion de la pollution, l’étude pour l’évacuation des TBHS, les campagnes de sensibilisation à la sécurité ferroviaire.

En ligne avec la vision du groupe Eramet en matière de dialogue et de relation avec les communautés locales, la Setrag s’est également dotée en 2021 d’une Stratégie d’Investissement Communautaire qui se déclinera sur 3 ans et autour de trois grands axes : l’éducation, la santé et l’appui aux communautés (activités génératrices de revenus). Plusieurs programmes ont été lancés dès 2021 et vont se poursuivre en 2022.

« Les résultats particulièrement prometteurs de la Setrag en 2021, se placent au service d’une stratégie qui tend à faire du Transgabonais un chemin de fer de classe mondiale, répondant aux défis du développement économique national ».

 

Directeur Général Setrag

Gabon : le PRD mobilise sa base pour conquérir le terrain en 2023

Comme d’autres états-majors des partis politiques, le Parti républicain et démocratique (PRD), a tenu une réunion du conseil du secrétariat exécutif pour peaufiner une stratégie devant permettre à cette jeune formation politique de conquérir le terrain lors des élections générales  (présidentielle, législatives et locales) de 2023.

 

 

« Le Président, a une fois de plus, appelé les uns et les autres à se mobiliser et à multiplier les stratégies de conquête du terrain pour renflouer les rangs du Parti en procédant au recrutement des  militants », a lancé Ariel Eloi Iwangou, président du PRD.

Pour atteindre ses objectifs, le PRD a entamé depuis peu, une tournée d’implantation du parti dans l’ensemble du pays. Récemment il a installé des cellules des bases à Mouila.

Gabon-Procès Ali Bongo contre Appel à agir : la Cour de cassation a tout rejeté

La Cour de cassation saisit pour statuer dans l’affaire qui oppose le président Ali Bongo Ondimba au mouvement «Appel à agir», un collectif des citoyens ayant saisi la justice pour demander une expertise médicale devant statuer si l’actuel chef de l’Etat est capable ou pas de diriger le Gabon après son Accident vasculaire cérébral (AVC) survenu le 24 octobre 2018 lors d’un séjour à Riyad en Arabie saoudite a été  rejeté.

 

 

 

« Il n’y aura pas de rabat d’appel donc Ali Bongo a gagné, Appel à agir a donc perdu », a expliqué un avocat du président de la République. Lors de l’audience du 21 janvier dernier Appel à agir était défendu par Me Irénée Mezui Mba. Dans sa plaidoirie, l’avocat a dénoncé un mauvais usage par le président de la République de son « privilège des juridictions » qui lui autorise de ne pas être ne pas être poursuivi dans n’importe quelle juridiction.

« Le privilège des juridictions c’est que l’on ne peut vous traduire en justice devant les tribunaux de droit commun. En même temps, vous aussi vous ne pouvez pas traduire en justice devant les tribunaux de droit commun », a-t-il expliqué avant de conclure : « Monsieur Ali Bongo ne peut pas dire on ne peut pas me traduire devant les juridictions de droit commun. Donc lui aussi ne peut pas traduire quelqu’un devant les juridictions de droit commun ».

« Lorsque la Cour de cassation a admis le pourvoi d’Ali Bongo, il a violé ce principe », a expliqué Me Mezui Mba à la sortie de l’audience.

Pour rappel, le 28 mars 2019 le mouvement Appel à agir avait déposé une plainte en référée devant le président du tribunal de Libreville « afin que soit ordonnée une expertise médicale sur la personne d’Ali Bongo ».En filigrane, les requérants envisageaient créer les conditions de la « constatation de la vacance du pouvoir ».

Le dossier a connu plusieurs rebondissements. Le tribunal de première instance s’était déclaré non compétente. Saisie par la dizaine de membres du mouvement, la Cour d’Appel de Libreville avait jugé recevable la plainte. Elle avait même fixé la tenue de l’audience de plaidoirie au 26 août 2019.

Cependant, le 20 août, Paulette Ayo Mba Akolly, Premier président de la Cour d’Appel de Libreville a été suspendue « temporairement » de ses fonctions.

Le micmac judiciaire a duré plusieurs mois jusqu’à l’audience de ce vendredi au cours de laquelle, les avocats d’Ali Bongo ont simplement plaidé pour le rejet du pourvoi des avocats d’Appel à agir.

L’on ne sait pas si le mouvement Appel à agir fera à nouveau appel à cette nouvelle décision.

Source: gabonactu.com