Un journaliste français expulsé du Mali

Les autorités maliennes ont expulsé l’envoyé spécial de Jeune Afrique.Benjamin Roger est arrivé à Bamako dans la nuit du 6 au 7 février. Il a été interpellé à son hôtel par la police, hier lundi. Il a été amené à la Brigade d’investigation judiciaire puis à la Police de l’Air et des Frontières qui lui a notifié son expulsion.

Selon la direction de Jeune Afrique, cette décision de Bamako est « injustifiée » et va à l’encontre de la liberté de presse.

Gabon : Gustave Aimé Mayi nouveau directeur général de la SEEG prend les commandes

Gustave Aimé Mayi nommé  nouveau directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG),  en Conseil des ministres du 1er février 2022, a été installé  lundi au terme d’un conseil d’administration dirigé par son président, Egide Boundono Simangoye. La passation de charge s’est déroulée au siège social de la société à Libreville.

 

 

 

Le nouveau directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), remplace à ce poste Alain Patrick Kouma. Gustave Aimé Mayi,  aura la lourde charge de mener avec stratégie la feuille de route du gouvernement. Il s’agira notamment  pour lui de rendre plus accessible l’eau et l’électricité pour tous les consommateurs vivant au pays d’Ali Bongo Ondimba.

Pour Gustave Aimé Mayi, une nouvelle étape commence. Elle fixe la stratégie de développement pour les prochaines années et met en perspectives les lignes directrices définies par le gouvernement pour permettre à l’environnement sectoriel de bénéficier de nouveaux investissements structurants, capables de garantir à l’ensemble du pays l’approvisionnement régulier en eau potable et en électricité.

A en croire la statistiques officielles, il faut plus de 70 mille m3/ jour pour combler le déficit en eau et en énergie à Libreville, dont la demande est de 300 mille m3/ jour. La SEEG en produit  actuellement  230000m3/ jour.

 

 

Sénégal : Dakar accueille dans l’extase les champions d’Afrique

Au lendemain du sacre historique des Lions à la Coupe d’Afrique des nations de foot, toutes les routes ont mené à l’Aéroport International Léopold Sédar Senghor de Yoff (Dakar) où leur avion a atterri dans l’après-midi.La nuit a été longue pour les uns, blanche pour les autres. Pour la première fois de son histoire, le Sénégal a inscrit son nom au palmarès de la Coupe d’Afrique des nations de football.

En ce jour ouvrable, décrété férié par le président de la République Macky Sall, Dakar s’est réveillée tôt pour honorer les super héros de tout un peuple. Hommes, femmes et enfants portent fièrement le drapeau tricolore de leur pays. Ça sourit, ça chante et ça danse énormément. Les supporters, venus en masse de toutes les communes de la capitale et bien au-delà, sont dans un état second. L’ivresse de la victoire a fait son effet.

L’autoroute est noire de monde, l’ambiance entraînante. Les gens, pour la plupart, sont obligés de parcourir à pied les dernières kilomètres les séparant de l’aéroport portant le nom du père de l’indépendance. Le chaud soleil n’entame pas la joie contagieuse. Et le coronavirus n’existe plus le temps d’une journée. 

On se croirait dans un carnaval tant les jeunes rivalisent d’imagination avec des tenues parfois excentriques. « Mon contentement est immense. Ce n’est pas pour rien que le Sénégal est en tête du classement de la Fifa en Afrique. Sur le papier, nous avons la meilleure équipe du continent. Ce trophée, nous aurions dû le remporter depuis très longtemps. Notre souffrance a pris fin hier soir grâce à Dieu
», explique Baba Ndiaye.

Dans les véhicules, qui essayent difficilement de circuler, les passagers jubilent au rythme des sifflets, des vuvuzelas et de la musique. Sur les balcons des maisons bordant le chemin, des ustensiles de cuisine sont même utilisés pour ambiancer. 

À côté, les gadgets de l’équipe nationale se vendent comme de petits pains. Vêtue du maillot des Lions, Thially Sylla est aux anges. Pour cette dame de taille moyenne, ce sacre, qui en appelle d’autres dans un avenir proche, sera fêté de la plus belle des manières.

Après des heures d’attente, la patience des supporters est récompensée. L’avion des Lions se pose sur le tarmac vers 17 heures Temps Universel. Le chef de l’État déroule le tapis rouge aux néo-champions dont Kalidou Koulibaly. Le capitaine brandit la coupe avec beaucoup de fierté sur l’escabeau de l’aéronef.

À l’extérieur de l’aéroport, la foule est excitée. Le sélectionneur Aliou Cissé et ses poulains montent sur un bus à impériale. L’ambiance est électrique. Comme en 2019, la procession de l’équipe nationale va sillonner les rues de Dakar pour communier avec le peuple. La nuit promet encore d’être longue.
 

UA : Le Premier Ministre Rose Ossouka a fait le point de sa mission en Ethiopie à au chef de l’Etat Ali Bongo

Le chef du gouvernement madame Rose Christiane Ossouka Raponda,  a fait le point de sa  mission à la  35ème session de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine  qui a eu lieu à Addis Abeba en Éthiopie au Président Ali Bongo Ondimba qui lui a accordé ce lundi  07 février une audience au Palais Rénovation de Libreville.

 

 

« Le Chef du gouvernement a présenté au Chef de l’État, la situation des principaux dossiers nationaux en cours, avant de lui faire un point de sa mission à Addis-Abeba », a indiqué la communication présidentielle.

Rose Christiane Ossouka Raponda a représenté Ali Bongo à  la 35e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine  qui s’est déroulée au 05 au 06 février 2022 à  Addis Abeba, la capitale éthiopienne.

 

Sénégal : une marée humaine attend les Lions vainqueurs de la CAN

Un monde fou se déploie vers l’aéroport militaire Léopold Sedar Senghor de Dakar pour accueillir les Lions du Sénégal, vainqueurs de la CAN.Dakar s’embrase pour fêter le sacre inédit des Lions et s’apprête à fêter ses héros. 

Les Lions sacrés à la Can au Cameroun sont attendus par des millions de supporters déjà massés sur l’itinéraire qui va mener au Palais de la République.

Alors que l’avion du président Macky Sall vient d’atterrir (14h30 GMT) en provenance d’Addis Abeba (Ethiopie), celui des Lions est finalement attendu a 15h30.m Temps Universel.

L’itinéraire des Lions une fois à Dakar est déjà connu. A leur descente à l’aéroport militaire Léopold Sedar Senghor, ils vont emprunter l’Avenue Yoff, la VDN (Voie de dégagement nord), l’Avenue Cheikh Anta Diop devant l’Université,  la Medina – l’Avenue Blaise Diagne, le Rond point ministère Intérieur  et enfin le Palais Présidentielle où il seront reçus par le président Macky Sall.

Tunisie : Le président Saïed dissout le Conseil supérieur de la magistrature

Le président tunisien Kaïs Saïed a annoncé la dissolution du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), en l’accusant d’être partial et au service de certains intérêts. « Le CSM appartient au passé à partir de ce moment », a déclaré le président dans une vidéo diffusée sur la page « facebook » de la présidence tunisienne.

 

 

Dans cette vidéo, le chef de l’Etat tunisien a accusé de « corruption » cette institution constitutionnelle, « garante, dans le cadre de ses attributions, du bon fonctionnement de la justice et de l’indépendance de l’autorité judiciaire », et d’avoir ralenti des procédures, dont les enquêtes sur les assassinats de militants de gauche survenus en 2013.

Le président tunisien a assuré « travailler sur un décret provisoire » pour réorganiser le CSM. Il y a quelques semaines, il avait déjà retiré un certain nombre d’avantages aux membres du CSM.

« Malheureusement dans ce pays, certains juges dans les tribunaux ont manipulé le dossier Chokri Belaid », un dirigeant de gauche tué de trois balles devant son domicile le 6 février 2013, a dénoncé M. Saied, ajoutant que « ce n’est pas le premier procès où ils essaient de cacher la vérité depuis des années ».

« Dans ce conseil, les postes et les nominations se vendent et se font selon les appartenances », a affirmé le chef d’Etat, en ajoutant: « vous ne pouvez pas imaginer l’argent que certains juges ont pu recevoir, des milliards et des milliards ».

Pour lui, « la place des juges (du CSM) n’est pas là où ils se trouvent mais sur le banc des accusés ».

Peu après la décision du président tunisien de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature, les juges ont exprimé leur refus mettant en avant l’absence de tout mécanisme constitutionnel et légal le permettant.

« Les juges ne resteront pas silencieux », a prévenu le chef du Conseil supérieur de la magistrature, Youssef Bouzakher, pour qui la décision du président est illégale et s’apparente à une tentative de soumettre les juges au bon vouloir présidentiel.

La police tunisienne a annoncé, lundi, avoir verrouillé les portes de l’institution.

Maroc: le petit Rayan inhumé dans son village 

Le petit Rayan, l’enfant marocain mort après être tombé au fond d’un puits, a été enterré ce lundi près de son village.Les obsèques se sont déroulées après la prière de midi, dans un cimetière à quelques kilomètres du village d’Ighrane où a eu lieu le drame qui a ému le monde entier. 

Rappelons que le cabinet royal avait annoncé samedi soir le décès de l’enfant après cinq jours d’une dure opération de sauvetage. Le roi Mohammed VI en personne a appelé les parents de Rayan pour présenter ses condoléances. 

Après son extraction du puits samedi soir, la dépouille du garçon de 5 ans, accompagnée de ses parents, a été transportée à l’hôpital militaire de Rabat pour procéder à une autopsie et déterminer les causes du décès, selon les médias locaux.

La mort de Rayan a suscité  une avalanche de messages de compassion à travers le monde. Sur les réseaux, de nombreux hommages au garçon ont été rendus ainsi qu’aux sauveteurs, qui ont tout tenté pour secourir l’enfant. Des homes d’Etat, des artistes et des hommes politiques de différents pays se sont dits émus par cette tragédie. 

Le Sénégal, nouveau champion d’Afrique, à la Une des quotidiens

Le sacre des Lions du Sénégal à la CAN 2021 de football, pour la première fois de leur histoire, est le sujet qui domine dans l’essentiel des titres des médias du continent visités par APA lundi.« Pharaonique », titre Walf Quotidien, rapportant que les Lions ont triomphé des Pharaons hier en finale de la CAN organisée au Cameroun, à l’issue des tirs au but (4-2). L’Observateur, un autre quotidien sénégalais, illustre une photo du sélectionneur Aliou Cissé soulevé par ses joueurs par ce titre : « La tête dans les étoiles ».

Sud Quotidien et Stades, comme s’ils avaient perdu les mots, titrent : « Enfin ». EnQuête note que le Sénégal est enfin « sur le toit de l’Afrique ». Pour Le Quotidien, les partenaires de Sadio Mané, désigné meilleur joueur du tournoi, ont été « des Lions indomptables » en terre camerounaise.

Indiquant que « les Lions (sont) au paradis », Les Echos notent que ces derniers ont versé hier des « larmes de joie
» en compagnie « de leurs devanciers de 2002 et des journalistes ». A l’occasion de cette victoire historique du Sénégal, le président Macky Sall, nouveau président de l’Union africaine (UA), a annulé sa visite officielle aux Comores et « rentre au pays pour accueillir les Lions à 13h et décrète ce lundi, journée fériée, chômée et payée », renseigne le quotidien sénégalais.

Au Burkina, le quotidien Wakatsera, barre à sa Une : « Le Sénégal roi d’Afrique en fête, Macky Sall chef de l’UA et ses soucis ». « Et pendant que ses joueurs célébraient cette première étoile en se hissant sur le toit de l’Afrique, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, lui, prenait des mains du Congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le témoin de la présidence tournante de l’Union africaine. C’était à Addis-Abeba, dans un sommet où l’organisation continentale réunissait pour son 35e sommet, les têtes couronnées du continent. Au même titre que les Lions de la Téranga qui ont dû sorti les tripes pour rentrer à Dakar avec le graal, cette présidence de l’UA sera loin d’être un fleuve tranquille pour Macky Sall », mentionne le journal burkinabè.

Cameroun Tribune indique de son côté que le président « Paul Biya clôture une belle page d’histoire » à la Coupe d’Afrique des nations organisée dans son pays. « Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions de la Teranga a reçu hier des mains du président de la République du Cameroun, le prestigieux trophée consacrant le triomphe de son équipe au terme d’un match à suspense l’opposant aux Pharaons d’Egypte. Paul Biya qu’accompagnait son épouse, Chantal Biya, clôturait ainsi la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Cameroun 2021. Le flambeau a été transmis à la Côte d’Ivoire, pays hôte de la 34e édition en 2023 », indique le journal camerounais.

Guinée Bissau: des tirs entendus dans la capitale

Une semaine après la tentative de putsch en Guinée Bissau, le calme n’est pas encore totalement revenu dans la capitale.Ce lundi à l’aube, des tirs nourris ont été encore entendus dans la capitale Bissau selon un résident de Bissau contacté par APA. « Il y a eu des tirs nourris dans la capitale et un important dispositif sécuritaire. Les militaires quadrillent la ville et il est presque impossible d’accéder à certains endroits », confie notre interlocuteur. 

Les combats se passent entre factions de l’armée, dont une partie serait favorable au Premier ministre Nuno Nabian en informe une source présente à Bissau. Les populations continuent de vaquer à leurs occupations malgré cette tension ambiante, et le calme qui règne à Bissau est précaire selon certaines sources. 

Depuis des mois, les deux têtes de l’exécutif, le président de la République Umaro Sissoco Embalo et son Premier ministre Nuno Nabian, sont à couteaux tirés. Le chef de l’Etat a même menacé de limoger son Premier ministre et de dissoudre le Parlement.

Après avoir échappé à une tentative de putsch le 1er février dernier, le président Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo va recevoir un appui de l’Ecomig, la force sécuritaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). La décision a été prise lors du dernier sommet extraordinaire de la Cedeao, le 5 février à Accra au Ghana.

La fin tragique du petit Rayan domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi reviennent sur la disparition tragique du petit Rayan qui a non seulement attiré la compassion du monde entier, mais il a montré que son propre pays est capable de faire l’impossible pour l’un des siens.+Al Akhbar+ écrit que malheureusement le petit Rayan, âgé d’à peine cinq ans, n’a pas survécu au bout de cinq jours au fond d’un puits, dans une profondeur de 32 mètres. Mais, ce drame a démontré que les Marocains sont capables de déplacer toute une montagne pour tenter de sauver un des leurs.

Les opérations de sauvetage se sont poursuivies, de jour comme de nuit, mobilisant plusieurs équipes de volontaires comme de différents corps organisés pendant plusieurs jours, explique le quotidien dans un long compte rendu des ces cinq jours qui ont tenu en haleine non seulement les Marocains, mais des milliers de personnes dans le monde entier.

Après avoir exprimé ses vives condoléances aux parents du petit Rayan, le Souverain a également salué le travail effectué par les équipes du sauvetage. Le Roi a exprimé sa considération pour les efforts inlassables consentis par les différentes autorités, forces publiques, et acteurs associatifs, ainsi que pour l’élan de solidarité et la large sympathie exprimés à l’égard de la famille du défunt par les différentes catégories et familles marocaines, dans cette douloureuse circonstance.

 

Une vague d’émotions au Maroc et dans le monde entier a accompagné la mort tragique du petit Rayan, coincé pendant cinq jours au fond du puits. Revenant sur les détails de ces jours pénibles, le quotidien a affirmé, que des foules se sont déplacées sur les lieux, de manière anarchique qui a compliqué, voire entravé, au début les opérations de sauvetage. Mais les choses ont commencé à rentrer rapidement dans l’ordre dès l’arrivée en renfort des forces de l’ordre. Des ordres ont été donnés pour le renforcement de la présence des forces de sécurité à mesure que les foules arrivaient de partout sur les lieux. Malgré ce désordre, les membres de l’équipe de sauvetage, les conducteurs d’engins excavateurs et les éléments de la protection civile ainsi que les techniciens et les topographes et les autres volontaires ont continué, imperturbables leur travail.

Les condoléances et les expressions de sympathie sont parvenues à la famille et au peuple marocain du monde entier au cours des heures qui ont suivi l’annonce du décès de l’enfant, souligne le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que depuis les pays du monde entier et durant cinq jours nous sont parvenus des prières dans toutes les langues et différentes religions des personnes qui, comme nous, n’avaient jamais entendu le nom de Rayan ni connu l’enfant avant. Pourtant, scotchés devant nos télés ou agrippés à nos smartphones à l’affût de la moindre nouvelle, nous avons prié inlassablement et avec ferveur et des jours durant pour sa survie.

L’humanité entière a laissé de côté ses soucis quotidiens pour accompagner de tout cœur le petit Rayan dans sa solitude dans les entrailles de la terre. Rayan, parti trop tôt dans ces circonstances va nous accompagner pour longtemps, poursuit la publication. Il va nous rappeler comment ce pays et ses habitants, à leur tête le Souverain, ont fait l’impossible pour éviter cette fin tragique à leur petit enfant. Il va surtout nous rappeler, souligne le journal, comment les Marocains ont été capables de déplacer une montagne pour essayer de lui sauver la vie.

+Assabah+, écrit de son côté que depuis le tout début le souverain a suivi tous les différents moments de cette opération. Il a donné ses instructions pour mobiliser toutes les capacités de notre pays, forces de sécurité, autorités locales, forces militaires et paramilitaires pour mener, suivre et encadrer cette opération.

Le Roi, ajoute la publication, a suivi de très près les développements de ce douloureux incident. Il avait donné ses instructions aux autorités concernées pour prendre les mesures nécessaires et déployer tous les efforts possibles afin de sauver le défunt. Mais, conclut le quotidien, la volonté de Dieu étant imparable, l’enfant a répondu à l’appel du Tout-Puissant.

+L’Opinion+ rapporte que le Conseil National de la Presse (CNP) a appelé au respect de la déontologie journalistique lors de la médiatisation des opérations de sauvetage de l’enfant Rayan. Le Conseil a déclaré dans un communiqué qu’il suit « avec profond regret certaines pratiques ignobles qui ont émaillé la couverture médiatique des opérations de sauvetage de l’enfant », dénonçant les « nombreuses violations à la Charte de déontologie du journalisme, commises par des journaux électroniques qui ont fait litière des principes humanitaires contenus dans ladite Charte ».

Certains journaux en ligne ont interviewé des membres de la famille de Rayan afin d’augmenter le nombre de vues, relève le CNP, notant que l’exploitation de la situation psychologique de la famille, en posant des questions antipodales à la déontologie journalistique, est une activité purement commerciale qui profite de la confusion et du désarroi qui tourmentent les proches.