Gabon : le président Ali Bongo préside le conseil des ministres par visioconférence ce mardi

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, va  présider ce mardi 1 février, le conseil des ministres par visioconférence, a annoncé la presse présidentielle via un communiqué parvenu à notre rédaction.

 

 

 

I sied de noter que, la dernière réunion du genre a eu lieu toujours par visioconférence le 3 janvier dernier. Le gouvernement avait notamment adopté un décret qui alourdit les frais du test Covid-19 qui passe de la gratuité à 50 000 FCFA pour tout citoyen lambda désirant effectuer volontairement ce test dans le pays ou la vaccination est gratuite et fortement recommandée.

Pour les voyageurs le paiement de test Covid-19, est désormais fixé à  30 000 FCFA au lieu de 20 000 FCFA.

Lundi dernier, le chef du gouvernement Madame Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé un conseil de cabinet pour préparer les dossiers qui seront examinés au cours  la réunion de ce mardi.

 

Les enjeux du contrôle de la dette au menu de la 9e AG de l’AISCCUF à Abidjan

Les enjeux du contrôle de la dette et le contrôle de la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) sont au menu de la 9e Assemblée générale l’Association des Institutions Supérieures de Contrôle ayant en Commun l’Usage du Français (AISCCUF), dont les travaux se sont ouverts, lundi, à Abidjan.

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé à l’ouverture de cette 9e Assemblée Générale de l’Association des Institutions Supérieures de Contrôle ayant en Commun l’Usage du Français (AISCCUF).

Le chef du gouvernement ivoirien, qui représentait le président de la République, Alassane Ouattara, a déclaré que « sans administration transparente utilisant rationnellement et pertinemment la richesse nationale commune », l’on ne peut atteindre efficacement les ODD. 

Il a ajouté qu’une « administration dotée de la probité la plus grande, sans administration attentive, véritable » alliée au secteur privé et des entrepreneurs dans leur développement, cette vison ne pourra se réaliser à la pleine mesure des ambitions. 

Pour lui, la Cour des comptes, dans son rôle, doit permettre d’assurer la bonne gouvernance, la transparence dans la gestion des affaires publiques, ainsi que la lutte contre le détournement des deniers publics.

L’AISCCUF est une organisation regroupant les Institutions Supérieures de Contrôle (ISC) de l’espace francophone. Elle a pour but de favoriser les partages d’expériences, d’échanger sur les normes internationales et de renforcer les capacités de ses membres par la formation et l’assistance technique. 

Cette 9e Assemblée générale qui se tient sur les bords de la lagune Ebrié se déroule du 1er février 2022. Aujourd’hui,  l’association comprend 43 membres contre 18 membres à sa création en 1994. 

Politique, économie et sport meublent la Une des quotidiens marocains

La décision du gouvernement de rouvrir les frontières aériennes, les nouvelles exigences des marchés consommateurs et la CAN-2021 au Cameroun sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ qui s’attarde sur la décision du gouvernement de rouvrir les frontières, écrit que la réouverture des frontières aériennes, prévue le 7 février prochain, permettra de sortir d’une ambiance anxiogène, de libérer les flux des voyageurs, redynamiser l’économie, l’investissement et de réanimer le secteur du tourisme.

Ainsi, en fermant ses frontières fin novembre dernier, le Maroc a pris toutes les mesures pour préserver les acquis, et surtout éviter le scénario catastrophe induit par la prolifération d’“Omicron”, explique le journal, ajoutant que dans le même temps plusieurs pays européens ont opté pour d’autres solutions plus soft malgré des contaminations par milliers. “C’est le cas notamment de l’Espagne qui s’attaque à la première souche du Covid comme une simple grippe saisonnière”.

“Aujourd’hui, la question n’est pas de fermer ou d’ouvrir ses frontières. Car, à l’avenir, des conditions similaires peuvent se reproduire. Le vrai sujet est d’éviter les erreurs et tirer tous les enseignements”, estime-t-il, soulignant que les enjeux sont aussi dans l’image que le Maroc renvoie à la communauté internationale, aux touristes, aux TO, aux compagnies aériennes et aux investisseurs.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que face aux nouvelles exigences des marchés consommateurs, la prochaine bataille pour les positions concurrentielles à l’international se gagnera de plus en plus sur des paramètres tels que la fiabilité, la qualité et le degré de valeur ajoutée incorporée dans le produit, notant que “la seule manière de quantifier tout cela n’est autre que la Norme”.

Dans ce sens, certaines industries marocaines sont déjà entrées de plain-pied dans cette logique au vu de la nature de leurs produits et leurs marchés comme l’aéronautique, l’automobile, l’agroalimentaire, le médicament et de manière générale dans tous les domaines où la notion de sécurité d’utilisation est primordiale, précise-t-il.

Pour les industriels marocains qui exportent, et au-delà des aspects réglementaires et légaux incontournables, les normes peuvent aussi et surtout constituer à l’avenir un véritable label et un avantage compétitif, insiste-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur l’élimination de la sélection nationale en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football (Cameroun 2021), après sa défaite face à l’Egypte, écrit que les Lions de l’Atlas semblent avoir raté leur préparation mentale et psychique.

« La rage de vaincre nous a fait défaut face à une équipe égyptienne qui, par soif de victoire, a puisé dans ses ressources pour sortir une prestation mitigée », estime la publication, soulignant qu’il faut admettre que l’élimination des Lions de l’Atlas est un échec collectif qui ne doit surtout pas servir de prétexte pour réduire à néant les considérables efforts consentis et les progrès réalisés.

Une Fondation pour la « libéralisation de la distribution des produits de presse » en Côte d’Ivoire

La Fondation Friedrich Naumann souhaite une « libéralisation de la distribution des produits de presse », en Côte d’Ivoire, en vue du renforcement de la liberté des entreprises de presse et le droit à l’information.

En 2022, « nous comptons ouvrir le débat sur la libéralisation de la distribution des produits de presse dans la perspective de renforcer la liberté des entreprises de presse et le droit à l’information », a dit M. Magloire N’Dehi, le chef de Bureau de la Fondation en Côte d’Ivoire.

M. N’Dehi s’exprimait à l’occasion de l’an 33 de la Fondation allemande Friedrich Naumann, installée en Côte d’Ivoire en novembre 1989. Il a annoncé pour l’année en cours, les perspectives de l’organisation. 

« Pour 2022, notre travail va continuer parce que malgré les avancées, la Côte d’Ivoire fait  encore face à de nombreux défis notamment en matière des droits civils et politiques. Elle  a reculé d’au moins 7 points », a-t-il dit.  

Sur l’indice des libertés de Freedom House en 2021, elle a 44/100 points avec 16/40 pour les droits politiques et 28/60 pour les libertés civiles, a fait observer M. N’Dehi, ajoutant que l’action de la Fondation sera axée sur la promotion des droits civils et politiques.

La fondation veut aussi mettre l’accent sur « le pluralisme politique » ainsi que les libertés d’expression, de réunion et un accent sur le renforcement du leadership politique des jeunes cadres en perspectives aux élections locales de 2023 et les présidentielles de 2025. 

Les journaux, en Côte d’Ivoire, sont distribués seulement par l’Entreprise de distribution de presse et libraire en Côte d’Ivoire (Edipresse). Les organes de presse se plaignent de ce que les journaux n’arrivent pas partout dans le pays.  

Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), le patronat de la presse imprimée, estime à 300 millions de Fcfa le montant que lui doit Edipresse, l’entreprise chargée de la distribution des journaux ivoiriens.  

« Friedrich Naumann pensait que des citoyens instruits et informés politiquement étaient indispensables au bon fonctionnement d’une démocratie. Selon lui, l’éducation civique  est une condition préalable à la participation politique et donc à la démocratie », a-t-il relevé.   

La politique libérale prônée par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, veut élargir les compétences, les opportunités et la liberté des individus dans tous les  domaines et limiter le rôle de l’État à l’essentiel, a-t-il poursuivi.  

La Fondation Friedrich Naumann, arrivée en Côte d’Ivoire en Novembre 1989, n’a cessé de contribuer au renforcement du processus de démocratisation par la formation politique et l’éducation civique de nombreux ivoiriens et cadres politiques et de l’administration. 

La Fondation doit son nom au pasteur protestant Friedrich Naumann (1860-1919).  Député, écrivain politique et défenseur de l’idéologie libérale. Pour lui, la promotion de la  dignité humaine est la condition ultime d’une société où les individus peuvent vivre librement et dans la paix. 

Maroc : le ministère de l’Agriculture vient au secours des apiculteurs

Le ministère marocain de l’Agriculture vient en aide aux apiculteurs touchés par le phénomène de disparition des colonies d’abeilles.Ainsi, le gouvernement alloue un montant de 130 millions de dirhams (1 euro = 10,5 DH) pour prendre des mesures immédiates à travers l’accompagnement des apiculteurs pour la reconstruction des ruches infectées par la distribution de nouvelles colonies d’abeilles, et la mise en place d’une campagne nationale de traitement des ruches contre la maladie de varroase ainsi que des campagnes de sensibilisation au profit des apiculteurs, notamment en ce qui concerne les bonnes pratiques en matière d’apiculture, indique le ministère dans un communiqué.

En effet, une séance de travail a été tenue, samedi, par le chef du gouvernement et le ministre de l’Agriculture, de la pêche, du développement rural et des eaux et forêts, accompagné du directeur général de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et du directeur central des filières de production afin d’examiner les causes de ce phénomène et les moyens à même d’atténuer ses effets sur le secteur apicole.

Au cours de cette réunion, le directeur général de l’ONSSA a fait un exposé sur les mesures urgentes prises ainsi que les résultats préliminaires des recherches et analyses effectuées par ses services vétérinaires régionaux, en collaboration avec les représentants de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’apiculture, et qui ont démontré que ce phénomène est nouveau et concerne certains apiculteurs à des degrés divers dans certaines régions du Maroc.

Les investigations de laboratoires excluent l’hypothèse qu’une maladie des abeilles soit à l’origine de ce phénomène, relève le communiqué.

Toujours selon le communiqué, L’ONSSA a constitué un comité d’experts multidisciplinaire pour poursuivre les recherches et les études sur ce phénomène. L’Office approfondit également les enquêtes de terrain en collaboration avec les professionnels du secteur afin d’identifier les facteurs contribuant au développement de ce phénomène.

Le phénomène connu sous l’appellation “syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles” a été constaté également dans des pays en Europe, en Amérique et en Afrique.

Les recherches attribuent cela à plusieurs facteurs, entre autres, la faiblesse des précipitations, la diminution de la quantité et de la qualité de l’alimentation disponible pour les abeilles ou encore l’état de santé des ruchers et les méthodes de prévention suivies, conclut le communiqué.

Report à 2023 des assemblées annuelles du FMI et de la BM prévues à Marrakech

Les assemblées annuelles du Fonds monétaires International et de la Banque mondiale prévues en octobre prochain à Marrakech ont été reportées à 2023 en raison des incertitudes liées à l’évolution de la situation sanitaire, ont annoncé lundi les institutions de Bretton Woods.Les réunions annuelles de cette année auront ainsi lieu à Washington en octobre, indique un communiqué conjoint des deux institutions, notant que suite à des consultations avec le gouvernement marocain, il a été décidé de reporter la tenue de ce conclave au Maroc jusqu’en 2023.

Le FMI et la Banque mondiale reportent ainsi pour la deuxième fois leurs réunions au Maroc. Les deux institutions avaient initialement prévu de tenir les assemblées annuelles de 2021 dans le Royaume, avant que le contexte sanitaire ne vienne chambouler leurs plans.

Les assemblées annuelles se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège de la Banque mondiale et du FMI à Washington, puis dans un pays membre tous les trois ans.

Par ailleurs, le doute plane toujours quant au format qui sera adopté lors de la réunion de printemps en avril prochain. «Nous espérons pouvoir organiser des réunions hybrides, mais le format exact dépendra de l’évolution des conditions sanitaires et de voyage», indiquent la Banque mondiale et le FMI.