Gabon : Guy Nzouba Ndama a déclaré qu’il n’a pas de deal avec le Parti démocratique gabonais

L’opposant Guy Nzouba Ndama,  président de la formation politique Les Démocrates (LD), dit ne pas se reconnaître dans la nomination  le 08 mars au nouveau gouvernement  de deux de ses élus (Jean Pierre Doukaga Kassa et Jean Norbert Diramba).

 

 

Le leader de  Les Démocrates Guy Nzouba Ndama, a déclaré qu’il n’a pas de deal  avec le Parti démocratique gabonais  (PDG) qui selon lui, veut ramener au Gabon le parti unique aboli depuis 1990.

« Nous ne sommes  engagés dans aucune combine avec le PDG et avons toujours repoussé cette idée farfelue qui trahi le rêve cynique et destructeur de la démocratie pluraliste, caressant au fond l’idéal d’un retour au parti unique à travers le fameux rassemblement  des fils spirituels  d’Omar Bongo Ondimba », a réfuté  M. Nzouba Ndama.

L’opposant a fait cette mise au point dans son laïus célébrant le 5ème anniversaire de son parti samedi 19 mars 2022 à Libreville.

« Les promotions de nos anciens amis n’ont rien à voir notre parti et n’implique nullement ma personne en tant que président des Démocrates, ni de près ni de loin », a-t-il insisté.

 

Côte d’Ivoire: vers un dialogue intercommunautaire régional

Le ministre de la Réconciliation et de la laCohésion nationale, Bertin Konan Kouadio dit KKB a annoncé l’ouverture d’un dialogue intercommunautaire régional en Côte d’Ivoire.« Cet atelier est fondateur, dis-je, parce qu’il est le premier à porter sur une thématique en concordance avec l’ouverture prochaine d’une séquence pilier de notre stratégie de réconciliation et de cohésion nationale, à savoir le dialogue intercommunautaire régional», a déclaré le ministre KKB, vendredi dernier à la clôture d’un atelier de réflexion stratégique sur le dialogue intercommunautaire à Grand-Bassam, dans le Sud-Est d’Abidjan.

Du 16 au 18 mars 2022, les participants constitués du corps préfectoral, de la société civile, de la chefferie traditionnelle, des jeunes, des femmes, des mouvements associatifs et des guides religieux ont débattu du thème, «Dialogue intercommunautaire, outil de renforcement de la réconciliation, de la cohésion nationale et de la paix».

Cet atelier organisé à l’initiative du ministère ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale avec l’appui technique et financier du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire a abordé les enjeux liés à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

« Je ne cesserai jamais de répéter que le processus de réconciliation et de cohésion nationale se déroule sous la haute autorité et l’implication directe du président de la République (…). Chacun doit s’en imprégner pour que ne subsiste aucune ambiguïté ni équivoque à ce sujet. Je suis donc chargé de mettre en œuvre le processus, mais le véritable réconciliateur, c’est le président de la République», a ajouté le ministre KKB.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de bâtir un «Ivoirien nouveau» pour sortir définitivement le pays des années de conflits qui ont été marquées par une rupture des équilibres politiques, le délitement du tissu social et la destruction des infrastructures économiques.

En outre, les pertes en vies humaines ont profondément ébranlé l’unité nationale et entamé la cohésion sociale. Il en résulte le développement du repli communautaire qui alimente les tensions au sein des communautés et entre les communautés.

Pour gagner ce pari, le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale estime qu’il est indispensable de gérer objectivement les ressentis dans le présent afin d’offrir, pour le futur, des raisons de célébrer de nouveau le vivre-ensemble.

Plus de 20.000 volontaires étrangers engagés en faveur de l’Ukraine

« Plus de 20000 volontaires étrangers sont engagés en faveur de l’Ukraine. Aucun marocain », selon la diplomate ukrainienne dans un entretien exclusif avec APA news.L’ambassadeure d’Ukraine au Maroc, Mme Oksana Vasylieva s’est livrée sans langue de bois sur les questions d’actualité et notamment l’invasion de son pays par la Russie, la position marocaine vis-à-vis de ce conflit, sans oublier le sort des étudiants marocains en Ukraine.

 De prime abord, la diplomatie ukrainienne a qualifié la situation dans son pays de « grave ». Pour elle, il s’agit d’une une guerre à grande échelle lancée par la Russie en Ukraine et non d’un conflit en Ukraine comme on tente de le décrire souvent.

Selon elle, l’armée russe attaque l’Ukraine depuis le territoire russe et celui de la Biélorussie mais aussi des parties occupées depuis 2014 Donetsk et le Donbass et la Crimée. « L’armée russe cible les plus grandes villes comme la capitale Kiev, Kharkiv, qui est un centre économique très important, Odessa, Zaporozhye. La Russie a tiré plus de 1000 missiles sur des zones résidentielles depuis le début de la guerre. Ils ont attaqué à l’aide de leur aviation, leurs chars et leur artillerie », a-t-elle fait savoir.

 Pour ce qui est de la situation humanitaire, l’ambassadeure d’Ukraine au Maroc a déploré cette situation qu’elle a qualifiée « d’alarmante ». « Vous pouvez imaginer que quand on bombarde chaque jour, chaque nuit, les immeubles et les quartiers, les villages et campagnes, les Ukrainiens vivent dans la peur et l’anxiété. Il y a près de 3 millions de réfugiés ukrainiens qui se trouvent actuellement dans les pays limitrophes qui les reçoivent avec beaucoup de convivialité », a-t-elle décrit

 Interrogée sur le nombre de victimes suite à cette guerre, la diplomate ukrainienne a fait savoir que quotidiennement, l’armée russe a tué des dizaines de civils. Selon les données des Nations-Unies, 1500 civils ont trouvé la mort dont 110 enfants. « Mais les pertes militaires russes sont dix fois plus importantes que celles ukrainiennes. La Russie a perdu 14800 soldats russes », a-t-elle indiqué.

 Au sujet de la position du Maroc vis-à-vis de ce conflit et la décision de la non-participation au vote de l’Assemblée générale de l’ONU, Mme Vasylieva n’a pas voulu commenter cette décision. « La position du Maroc est claire. Nous ne la commentons pas », a-t-elle dit

 Pour ce qui est du post publié sur la page Facebook de l’ambassade d’Ukraine à Rabat en date du 24 février 2022 sur sa page Facebook, encourageant des volontaires étrangers à joindre les forces ukrainiennes, la diplomatie ukrainienne a affirmé que ce « post a été supprimé de nos pages officielles sur les réseaux sociaux.

 « Pendant les premiers jours, le président de l’Ukraine a signé le décret de la légion internationale ukrainienne dans lequel il a invité les étrangers, qui ont une expérience militaire, à joindre volontairement les forces armées ukrainiennes. C’est pourquoi toutes les Ambassades ukrainiennes ont diffusé l’information relative à l’appel de notre chef d’Etat. Près de 20.000 volontaires de 52 pays ont rejoint l’armée ukrainienne. Mais il n’y aucun Marocain parmi eux », a-t-elle expliqué.

 Et d’ajouter que « les autorités marocaines ont fait une observation générale pour exprimer leur désaccord avec cet appel. C’est pourquoi nous l’avons supprimé de nos pages sur les réseaux sociaux ».

 Au sujet des étudiants marocains d’Ukraine, qui constituent la deuxième communauté estudiantine dans le pays, Mme Vasylieva a indiqué que l’ambassade est en contact permanent avec le ministère marocain des Affaires étrangères, « pour suivre la situation des Marocains en général qui sont restés en Ukraine ».

 Actuellement, plus de 6000 étudiants ont réussi à regagner le Maroc depuis le communiqué du ministère marocain des affaires étrangères en date du 12 février à ce jour. Selon les derniers chiffres, 35 étudiants marocains ont été évacués de la ville de Soumy encerclée par les Russes. On a décrété en Ukraine des vacances scolaires jusqu’au 1er avril », a-t-elle précisé.

 « Entre temps, le ministère ukrainien de l’Enseignement se penche sur l’élaboration d’un système d’enseignement qui assurera la continuité pour les étudiants marocains mais aussi tous les étudiants étrangers. Cela dépend des régions. Dans celles qui sont moins touchées par la guerre, on optera probablement pour l’enseignement en présentiel. Dans celles les plus touchées, on va mettre en place un système d’enseignement à distance. Nous attendons de toute façon la décision du ministère ukrainien de l’enseignement sur les options à adopter. Je peux rassurer les étudiants que nous ferons tout pour qu’ils poursuivent leurs études sans qu’ils soient lésés », a-t-elle enchainé. Pour rappel, les Marocains constituent 10% des étudiants étrangers après l’Inde. Ils sont près de 9000 au total.

 Côté échanges économiques Maroc-Ukraine, l’ambassadeure d’Ukraine à Rabat a expliqué que les échanges économiques sont à l’arrêt puisque l’armée russe a bombardé tous les ports, aéroports et a même perquisitionné certains navires.

 Selon elle, « l’arrêt de ces échanges, non seulement avec le Maroc mais avec le reste du monde, est porteur de risques pour la sécurité alimentaire internationale. L’Ukraine a 15% du marché du blé mondial et 55% du marché du maïs pour ne citer que ces deux exemples ».

Politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations Maroc-Espagne et la flambée des prix des produits de première nécessité sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend au sujet du Sahara marocain.

Selon un communiqué du Cabinet royal, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ». A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ». Dans son message au Souverain, le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée ».

+Finances News Hebdo+ écrit que la sortie médiatique du ministre délégué chargé du budget, Faouzi Lekjaa, qui a annoncé la mobilisation par le gouvernement de 15 milliards de DH (1,4 milliard d’euros) supplémentaires pour limiter l’impact de la crise actuelle sur les citoyens appelle deux remarques principales.

Premièrement, ce montant ne sera pas suffisant pour restituer le pouvoir d’achat aux citoyens, qui s’est déjà fortement dégradé à cause de la flambée des prix des produits alimentaires et énergétiques, explique le journal.

Certes, on ne peut passer sous silence l’effort budgétaire fait par le gouvernement pour subventionner le gaz butane et la farine, mais le panier de la ménagère est bien plus large que ces deux produits, constate-t-il.

Dans ce contexte de sécheresse et de guerre russo-ukrainienne, les tensions sont ainsi ressenties non seulement sur les prix des produits alimentaires, mais également sur les prix à la pompe, un dossier auquel le gouvernement n’a rien proposé de concret, à l’exception de la promesse d’un soutien aux transporteurs routiers, dont les modalités restent à définir, note-t-il.

Mais la +Vie Éco voit+ le verre à moitié plein, en soulignant que la flambée actuelle des prix des matières premières et de denrées alimentaires au niveau mondial, malgré tous ses effets négatifs, aura néanmoins un point positif, expliquant qu’elle obligera les pouvoirs publics à activer encore plus la mise en place de réformes des dispositifs de subvention dans leur globalité en se dirigeant vers les aides directes basées sur le Registre social unifié.

Sans le vouloir et sous la pression de la conjoncture et des prix à l’international, le gouvernement est en passe de produire une expérience réduite à travers les aides directes qui seront accordées aux transporteurs, constate l’hebdomadaire, soulignant que ce dispositif, bien que préparé dans l’urgence, reflète parfaitement le principe du ciblage.

Les prix et cours mondiaux des hydrocarbures étant à leur plus haut niveau, le principal défi pour le gouvernement consistait à éviter que les hausses de prix à la pompe engendrent, par le biais du transport, une flambée des prix des marchandises et des biens de consommation, soutient-il.

La solution judicieusement mise en place a consisté donc à accorder aux transporteurs seuls une subvention directe de sorte qu’ils gardent inchangés leurs tarifs, explique-t-il, estimant que le principe de ciblage peut être pertinent dans d’autres types de politiques publiques.

Côte d’Ivoire : 5 milliards F CFA pour une cacaoculture durable

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, a signé, vendredi à Abidjan, un protocole d’accord avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais).La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao du monde. Pour pérenniser cette culture, le gouvernement va recevoir 5 milliards F CFA de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui agit en qualité d’« agence accréditée » auprès du Fonds vert pour le climat.

Ce financement s’inscrit dans le cadre de la composante 1 du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions (de carbone) en Côte d’Ivoire » (Promire).

Il devrait permettre, a détaillé Jean-Luc Assi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, « de finaliser et d’opérationnaliser la Norme d’excellence environnementale REDD+ et de déployer (le projet) dans trois régions du pays » à savoir la Mé, le Sud Comoé et l’Agneby Tiassa.

Selon M. Assi, le « partenariat dynamique » entre la FAO et l’État ivoirien va favoriser l’innovation pour une agriculture durable, la restauration des paysages forestiers et l’agroforesterie.

De son côté, Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, a souligné que ce projet, le premier financé par le Fonds vert climat dans ce pays, est une réponse concrète aux critiques contre la déforestation. L’organisme onusien a dit travailler avec le ministère de tutelle ivoirien pour « bien articuler la composante 1 du projet ».

Poursuivant, M. Gaiji a déclaré que « c’est un grand pas afin d’assurer la transition écologique » de la Côte d’Ivoire. À terme, les capacités du Secrétariat exécutif permanent de la REDD+, cheville ouvrière de la mise en oeuvre dudit mécanisme, doivent être renforcées à travers l’achèvement de son architecture nationale.

Coordonnateur du projet, le colonel Jonas Assimi a indiqué que le projet Promire se déroulera sur cinq ans et touchera 34 forêts classées, soit 549.581 hectares.

Sénégal : l’USAID lance une nouvelle initiative dédiée aux entrepreneurs

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a dévoilé, jeudi soir à Dakar, le projet « Reveal (révéler en français) » doté d’un budget de 150 millions de dollars.Créer, innover et faire prospérer des entreprises grâce à des services de conseil et de financement. C’est en ces mots que se résume le nouveau projet « Entrepreneuriat et Investissement » de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

Sous un chapiteau dressé dans l’enceinte du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, des centaines d’entrepreneurs, investisseurs, incubateurs, influenceurs et chefs d’entreprise de premier plan ont pu échanger en opportunités d’affaires et d’investissement.

Ces ateliers interactifs ont notamment permis de retracer le parcours de jeunes qui ont réussi. Ndella Christine Faye en est une. De secrétaire de direction à la Fédération des boulangers du Sénégal (FBS), elle est passée à propriétaire d’une boulangerie à Kaolack (Centre).

Pour y arriver, elle a consenti à des sacrifices : « Durant quatre années, je me suis privée de cheveux naturels, des perruques, des belles robes…  J’ai ainsi pu épargner quatre millions F CFA. Par la suite, j’ai obtenu un prêt de 10 millions F CFA. Néanmoins, c’était insuffisant pour démarrer », explique-t-elle sous le regard admiratif de l’assistance.

Déterminée à atteindre son objectif, elle décide quand même de se lancer avec « des équipements d’occasion ». Un pari réussi pour cette diplômée en Droit des affaires. « Aujourd’hui, je suis la cheffe d’une entreprise de plus de 30 employés. Je travaille maintenant avec des équipements neufs et je fournis du pain chaud aux Kaolackois », se félicite Mme Faye, toute souriante.

Plusieurs autres entrepreneurs ont, à travers leurs récits, invité les jeunes désirant se lancer dans la création d’entreprise à plus d’abnégation et de courage. Des qualités indispensables selon Abdoul Ahad Diallo. « Je suis rentré de France alors que j’avais un salaire de 2 millions F CFA. La première difficulté à surmonter était de convaincre mes parents. Il m’a fallu des mois pour y parvenir. J’ai aussi vécu des mois sans salaire. Mais cela ne nous a pas empêché de continuer. Et grâce à Dieu, nous nous en sortons bien », témoigne ce primo-entrepreneur actif dans les Technologies de l’information et de la communication.

Affaire Pegasus : le Maroc demande de nouveau à AI de fournir des preuves de ses allégations

Le Maroc a demandé, de nouveau, à Amnesty International (AI) d’apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l’utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile,  »conformément aux exigences d’objectivité et de professionnalisme dictées par la longue tradition des droits de l’Homme, en garantie de la crédibilité ».Dans un communiqué publié vendredi, la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) indique que les autorités publiques ont affirmé, en réponse à AI qui a publié le 9 mars un communiqué dans lequel elle persiste dans ses accusations arbitraires, que cette organisation se révèle encore une fois incapable de fournir l’argument irréfutable et la preuve matérielle étayant ses allégations.

En vue d’éclairer l’opinion publique, ajoute le communiqué, les autorités publiques réaffirment ce qu’elles ont régulièrement exprimé à ce sujet, précisant que le directeur exécutif d’AI au Maroc a été informé le 26 juin 2020 de l’étonnement des autorités marocaines face aux allégations de l’organisation et son refus de fournir les preuves matérielles qui corroborent ses allégations tout en réitérant la demande des autorités de leur soumettre des arguments de ses assertions.

De même, le chef du gouvernement a adressé le 1er juillet 2020 une correspondance à la secrétaire générale par intérim d’Amnesty International lui demandant de fournir les preuves matérielles desdites allégations, rappelle-t-on de même source.

Le communiqué souligne que les autorités marocaines ont reformulé, à l’issue du conseil de gouvernement du 2 juillet 2020, leur demande d’être informées du sort réservé aux preuves et arguments sur lesquels l’organisation s’appuie dans ses allégations.

La même source rappelle que le chef du gouvernement a donné le 9 juillet 2020 une déclaration à propos de la réponse fournie par la secrétaire générale intérimaire de l’organisation et dans laquelle il affirmait que l’Organisation n’a pas apporté dans sa réponse la moindre preuve qui puisse créditer ses précédentes accusations et allégations, réitérant l’appel lancé à cette organisation à mettre à la disposition des autorités marocaines une copie du rapport de l’expertise scientifique sur laquelle elle se base pour colporter ses allégations.

Les autorités marocaines ont adressé le 28 février dernier une lettre à cette organisation, formulant encore une fois la demande des preuves et arguments matériels desdites allégations, conclut la même source.

L’Espagne s’engage à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc

Le gouvernement espagnol s’est engagé, vendredi, à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc dans le cadre de « la nouvelle étape » entamée entre les deux pays. »Nous entamons aujourd’hui une nouvelle étape des relations avec le Maroc, basée sur le respect mutuel, l’application des accords, l’absence d’actions unilatérales et la transparence et la communication permanente. Cette nouvelle étape sera développée (…) sur une feuille de route claire et ambitieuse. Tout cela afin de garantir la stabilité, la souveraineté, l’intégrité territoriale et la prospérité de nos deux pays », souligne un communiqué de la Présidence du gouvernement espagnol.

Dans ce sens, le gouvernement espagnol a réaffirmé sa « détermination » à relever avec le Maroc « les défis communs, notamment la coopération en matière de gestion des flux migratoires en Méditerranée et dans l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération, et à rétablir la pleine normalité dans la circulation des personnes et des biens au bénéfice de nos peuples ».

Le gouvernement espagnol « se félicite » de la programmation de la visite de son président au Maroc « en vue de l’élaboration de la feuille de route de cette nouvelle étape, ainsi que de l’invitation faite au ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération à se rendre à Rabat avant la fin du mois », conclut le communiqué.

Cette déclaration intervient après le message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, et dans lequel il a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Foot au Sénégal : le match Guédiawaye FC – AS Pikine annulé

La rencontre de la 14e journée de la Ligue 1, initialement prévue au Stade Président Abdoulaye Wade de Diamniadio, ne se tiendra pas le 23 mars prochain en raison du Forum mondial de l’eau.Du 21 au 26 mars 2022, le Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio, une nouvelle ville à la périphérie de Dakar, accueille la 9e édition du Forum mondial de l’eau.

Avec le recul, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a finalement décidé d’annuler l’opposition entre Guédiawaye FC et l’AS Pikine qui aurait dû lui permettre de préparer (organisation, sécurité, santé, billetterie…) la réception de l’Égypte le 29 mars 2022 dans le cadre des barrages de la Coupe du monde Qatar 2022.

Désormais, indique l’instance faîtière, la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP), en rapport avec les deux clubs concernés, décidera de la reprogrammation de leur confrontation.

Sénégal : le président du Groupe de la Banque Mondiale attendu lundi

La visite de deux jours à Dakar de David Malpass est placée sous le sceau du renforcement de la collaboration entre l’institution de Bretton Woods et le gouvernement sénégalais.Premier voyage officiel pour le président du Groupe de la Banque Mondiale au Sénégal et en Afrique occidentale et centrale. Dans un communiqué, reçu vendredi à APA, David Malpass a déclaré que son institution est « très attachée à maintenir son partenariat de longue date avec le Sénégal pour augmenter le revenu médian des ménages et promouvoir une prospérité partagée ».

Ce pays, souligne le document, assure actuellement la présidence de l’Union Africaine (UA) et accueille du 21 au 26 mars 2022 le Forum mondial de l’eau. Cela « démontre un leadership international marquant », conclut le Groupe de la Banque Mondiale.

David Malpass participera à cet événement international dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». L’économiste américain y « rencontrera Macky Sall, président du Sénégal et s’entretiendra également avec des partenaires de développement et des parties prenantes de premier plan », informe la source.

Au cours de son séjour, M. Malpass a en outre prévu de visiter divers projets financés par le Groupe de la Banque mondiale parmi lesquels le chantier de construction du système de bus rapides BRT à Dakar et un fournisseur de service internet.

Le portefeuille de la Banque mondiale au Sénégal comprend actuellement 20 projets nationaux financés par l’Association internationale de développement (Ida, sigle en anglais) pour un montant total de 2,32 milliards de dollars et 10 opérations régionales représentant 480 millions de dollars d’engagements.

Au 31 janvier 2022, le portefeuille de la Société financière internationale (IFC, sigle en anglais) au Sénégal – en investissements pour son compte propre et en services de conseil – s’élevait à 283,8 millions de dollars.