Mali : la Cedeao n’écarte pas une levée progressive des sanctions

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) envisage cette hypothèse au Mali, si un compromis est rapidement trouvé sur la durée de la transition.Dans un ultime effort, le président de la transition malienne Assimi Goïta a accepté une transition de 24 mois lors du sommet extraordinaire de la Cedeao qui s’est tenu le vendredi 25 mars 2022 à Accra au Ghana. Le chef de l’Etat malien a « déploré » le fait que cette proposition révisée et relative aux réformes politiques et institutionnelles ne soit pas acceptée par l’organisation ouest-africaine.

Si un non ferme n’est pas servi aux autorités de la transition malienne, l’organisation régionale penche pour une transition « complémentaire de 12 à 16 mois » en plus des deux ans déjà écoulés. Les positions se rapprochent puisque la junte malienne avait dans un premier temps proposé une durée de transition de 36 mois puis de 29 mois, toutes rejetées par la Cedeao.

Si l’embargo décrété le 9 janvier contre le Mali est toujours maintenu, la Conférence des chefs d’Etat ouvre la porte au dialogue pour parvenir rapidement à un accord. A ce titre, elle va de nouveau envoyer son émissaire, l’ancien président de la République du Nigeria Goodluck Jonathan, pour « finaliser les discussions avec les autorités de la Transition sur le chronogramme ». Si les deux parties arrivent à s’entendre sur la durée de la transition, ce qui n’est pas plus impossible, une levée des sanctions sera rapidement décidée. 

La Conférence a regretté toutefois l’indisponibilité du président de la transition malienne à honorer en personne l’invitation qui lui a été faite de participer au sommet en vue de trouver une solution à la situation actuelle du Mali. Une décision moyennement appréciée par la Cedeao qui a transformé son conclave des des chefs d’Etat à huis clos, écartant de facto toute participation de la délégation malienne conduite par Abdoulaye Diop.

Par ailleurs, la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a ordonné la veille de ce sommet du sommet extraordinaire de la Cedeao, la suspension de sanctions prises en janvier contre le Mali, au motif que ces sanctions risquent d’entraîner « des conséquences difficilement réparables au regard de l’impact social, économique et financier. »

Zimbabwe : victoire de l’opposition aux élections partielles

La principale coalition d’opposition du Zimbabwe, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC), a obtenu plus de 78% des sièges parlementaires lors des élections partielles.Selon les chiffres publiés dimanche soir par la commission électorale nationale, le CCC dirigé par le jeune Nelson Chamisa et qui s’appelait jusqu’en février dernier Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a remporté 22 des 28 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale, tandis que la ZANU-PF du président Emmerson Mnangagwa en a obtenu six.

Les élections partielles ont été convoquées par Mnangagwa à la suite du rappel surprise de 24 députés en exercice de l’Alliance MDC de l’Assemblée nationale par un groupe dissident appelé MDC-T, qui n’avait ironiquement pas réussi à obtenir de sièges lors des élections générales de 2018, où ces législateurs avaient été élus sous la bannière de l’Alliance MDC.

Les quatre autres sièges étaient devenus vacants à la suite du décès de députés. L’élection partielle comprenait également un scrutin pour sélectionner 128 conseillers de gouvernement local qui ont été rappelés de la même manière par le MDC-T dirigé par Douglas Mwonzora.

Santé, économie et gouvernance au menu des quotidiens marocains

La dématérialisation dans le secteur de la santé, la réforme de la loi sur la concurrence et la gestion de la chose publique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la dématérialisation dans le secteur de la santé, écrit que les Marocains peuvent aujourd’hui chercher, trouver et consulter des professionnels de la médecine sur des plateformes digitales entièrement sécurisées et fiables.

Au-delà des évolutions que cela engendrera pour les médecins eux-mêmes dans l’exercice de leur métier au quotidien, le digital peut constituer une partie de la solution à la problématique d’accès aux soins limité pour certaines catégories de la population soit pour des raisons d’éloignement géographique, soit pour manque de ressources humaines, explique le journal.

Le digital apporte, certes, à la médecine de nouvelles opportunités de développement en permettant d’élargir le champ d’action, mais pose aussi de nouveaux défis en termes de gestion sécurisée des données, d’encadrement de la relation entre patients et médecins dans laquelle vont venir s’incruster désormais des intermédiaires que sont les plateformes, note-t-il, appelant à accompagner l’évolution digitale par une évolution au niveau légal et réglementaire.

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux des projets de lois modifiant et complétant les lois relatives à la liberté des prix et au Conseil de la concurrence, qui viennent d’être adoptés par le gouvernement, estime que disposer d’un Conseil de la Concurrence 100% fonctionnel en ces moments d’incertitude devrait permettre à l’Exécutif de renforcer « considérablement » ses efforts de stabilisation du coût de la vie.

Là où les autorités gouvernementales mettent l’accent sur la disponibilité des stocks et le financement des mécanismes de compensation, le Conseil pourra « s’attaquer de front » aux situations de concentrations économiques et d’ententes sur les prix, relève le quotidien.

En attendant, le Conseil est d’ores et déjà attendue au tournant sur le dossier des hydrocarbures, alors que les prix à la pompe ne cessent de monter en flèche, soutient-il, soulignant que la réouverture de l’affaire et sa gestion par le Conseil seront suivies de près par l’Exécutif et l’ensemble des opérateurs économiques tant le dossier est clivant et que la décision qui en ressortira pourrait avoir effet de jurisprudence sur d’autres secteurs d’activité et assainir ainsi le champ économique.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la gestion de la chose publique, écrit que faute de politiques “visionnaires”, les responsables “se planquent” derrière le terme “urgence” pour “masquer” les retards, les lacunes et les autres tares.

La publication estime peu adéquate la prorogation de l’état d’urgence alors que l’épidémie poursuit sa décrue au Maroc et ne représente plus un épouvantail effrayant.

« Nous vivons dans une menace constante et la véritable urgence aurait été que nous soyons parés à toute éventualité », soutient-il, plaidant pour une “capacité d’anticipation de crise » et une « meilleure articulation » entre l’Etat et ses organes, en coordination avec le privé.

Dans une organisation intelligente, des dispositifs peuvent être mis en place et testés régulièrement avec update et correction de bugs pour ne pas être pris au dépourvu, note-t-il, estimant que pour éviter les « grandes dérives », le gouvernement doit faire en sorte que les forces vives restent « concentrées » sur l’équilibre économique et financier du pays et que l’économie reste « réactive » et capable de s’adapter rapidement aux changements brusques.

Gabon : Barro Chambrier n’acceptera pas la tricherie du Parti démocratique gabonais en 2023

L’opposition Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), a au cours d’une matinée politique avec ses militants, indique qu’il n’acceptera pas la tricherie du régime d’Ali Bongo Ondimba dans l’organisation des élections générales prévues en 2023.

 

 

A en croire le leader du PPM,  « ll reste 15 mois pour nous libérer de ces gens-là, on ne va plus les laisser tricher », a promis l’opposant Barro Chambrier, dénonçant par la suite la « mauvaise foi d’Ali Bongo qui ne veut pas respecter les résultats des urnes ».

Pour cet ancien lieutenant de la formation politique d’Ali Bongo le PDG, il faut constituer une force d’inertie « qui tire le Gabon maintenant vers le bas ».  Et d’ajoute, « on ne peut pas amener toute une nation à la perdition pour des intérêts personnels ».

Au coure de  ses rencontres dites citoyennes, Alexandre Barro Chambrier a appelé ses partisans à s’organiser pour préparer sereinement les prochaines joutes électorales, une année selon lui, du changement et d’alternance irréversibles au sommet de l’Etat.

Le président national du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), estime que l’incompétence du régime d’Ali Bongo, dans la mise en place des politiques publiques pour atténuer entre autres  les effets néfastes de la vie chère au Gabon, du chômage des jeunes, de l’insécurité grandissante au pays, va favoriser la chute du PDG.

Signalons que, Alexandre Barro Chambrier  a déjà déclaré sa candidature à l’élection présidentielle prévue en 2023.

 

Côte d’Ivoire: MTN exhorte les femmes à prendre leur place dans le développement

Pour amener les femmes à booster davantage leur part dans la croissance, l’opérateur de téléphonie MTN Côte d’Ivoire, a organisé jeudi un dîner qui a réuni plus de 100 femmes leaders pour les exhorter à prendre leur place dans la marche du développement.Dans ce contexte, l’entreprise a convié des femmes leaders à un dîner le jeudi 24 mars 2022 dans un hôtel abidjanais pour échanger entre elles sur la place centrale qu’elles occupent dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire, autour du thème « Prends ta place ».

Ce dîner qui clôt la série d’actions menées par MTN Côte d’Ivoire pour célébrer et honorer les femmes, a permis de créer un cadre d’échange entre elles pour effectivement prendre et faire valoir « leur place » dans la marche et le développement de la société.  

Intervenant lors du dîner, Mme Natenin Coulibaly, secrétaire générale de cette entreprise de téléphonie mobile a fait savoir que ce « dîner se veut un cadre d’échange et de retrouvaille avec des femmes leaders pour ensemble, réfléchir sur comment faire reconnaître et prendre la place qui est la leur dans la marche du monde et dans le développement de notre société pour un monde plus égalitaire ».  

« Les femmes ont et jouent un rôle prépondérant pour assurer une société équilibrée et durable.  Par conséquent, elles doivent mettre tout en œuvre pour garantir à la fois ce droit et devoir; et l’assumer pleinement en prenant de plus en plus une part active dans le développement durable de nos communautés », a-t-elle ajouté. 

La société de téléphonie a, au cours du dîner, primé les lauréates de « Y’ello Hackathon », un concours de développement de solution applicative durant lequel huit équipes composées de 24 jeunes filles étudiantes ont compéti pendant trois jours autour de la problématique des conséquences négatives du changement climatique. 

MTN avait organisé, le jeudi 17 mars 2022, un panel de haut niveau qui a rassemblé plus de 100 femmes de diverses couches sociales autour du thème « L’impact des femmes pour le développement durable ».   

Casablanca Finance City en tête des centres financiers en Afrique

La place financière Casablanca Finance City (CFC) occupe désormais la 54e position mondiale dans la dernière édition du classement des meilleurs centres financiers internationaux, établi par le Global Financial Centres Index (GFCI), et maintient sa première position en Afrique.Ainsi, Casablanca demeure la place financière la plus attractive du continent africain, devant Cap Town (55e) et Johannesburg (56e), selon le classement du GFCI publié en mars.

S’agissant de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), CFC se classe au 3e rang, derrière Dubaï (17e mondial) et Abu Dahbi (31e).

Pour cette 31e édition du classement du GFCI, 126 centres financiers ont été étudiés, dont 119 font maintenant partie de l’indice principal. Les facteurs instrumentaux utilisés dans le modèle GFCI sont regroupés en cinq grands domaines de compétitivité à savoir, le climat des affaires, le capital humain, l’infrastructure, le développement du secteur financier et la réputation.

Casablanca Finance City (CFC) est un hub économique et financier africain situé à la croisée des continents. Reconnue comme la première place financière en Afrique et partenaire des plus grands centres financiers internationaux, CFC a réussi à constituer une forte communauté de membres composée d’entreprises financières, de sièges régionaux de multinationales, de prestataires de services et de holdings.

CFC offre à ses membres une proposition de valeur attractive et un accompagnement « doing business » de qualité visant à favoriser le déploiement de leurs activités en Afrique.

Sénégal : le pont de Foundiounge porte le nom de Nelson Mandela

L’infrastructure est longue de 1300 mètres.Le chef de l’État sénégalais a procédé ce samedi à l’inauguration du pont à péage de Foundiougne portant le nom de l’ancin président sud-africain, Nelson Mandela.

Pour le président Macky Sall, « Nelson Mandela est un illustre fils  de l’Afrique qui a eu à présider l’Union africain ».

Lancés en février 3028, les travaux de construction du pont à péage de Foundiougne ont été financés à hauteur de 45 milliards de francs CFA par l’Etat sénégalais et Eximbank of China.

Côte d’Ivoire: les retraités du CONARECI satisfaits des résultats des réformes de l’IPS-CGRAE

Les retraités du Conseil national des retraités de Côte d’Ivoire (CONARECI) se disent satisfaits des résultats des réformes engagées par l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), depuis l’avènement, en 2012, de son directeur général, Abdrahamane Berté.Selon le CONARECI, les choses ont « évolué positivement » au niveau de l’IPS-CGRAE depuis la réforme de 2012 qui a enregistré l’arrivée de M. Abdrahamane Berté à la tête de la direction générale de l’institution.

Les retraités ont célébré, jeudi, lors d’une cérémonie de reconnaissance du CONARECI à l’IPS-CGRAE à travers son directeur général, les actions majeures menées par M. Abdrahamane Berté, qui a donné un autre visage à la gestion des fonctionnaires à la retraite. 

A cette occasion, l’organisation a rendu un vibrant hommage à feu Issa Diakité, décédé le 16 mai 2021, ex-président du CONARECI qui a légué cet outil, tel un testament à son successeur, M. Sebine Etienne Angra, le nouveau président.  

Pour le CONARECI, l’arrivée de M. Abdrahamane Berté,  en qualité de directeur général de l’IPS-CGRAE, a permis au fonctionnaire et agent de l’Etat admis, à faire valoir ses droits à la retraite et d’aborder plus sereinement sa nouvelle vie de retraité.

De plus, il a réussi à faire de l’IPS-CGRAE la première Caisse de retraite de fonctionnaires, certifiée par AFAQ/AFNOR en Afrique de l’Ouest sur l’ensemble de ses activités, une certification récemment renouvelée pour la deuxième fois consécutive.

Aujourd’hui, les retraités peuvent constater la facilité de l’accès aux droits des prestations à travers l’allègement notable du nombre de pièces nécessaires au traitement d’une demande de pension de retraite, qui est passé d’une vingtaine à seulement cinq pièces requises pour la liquidation des droits. 

En outre, le CONARECI relève une profonde réforme du circuit de traitement des dossiers avec la mise en place d’un guichet unique des pensions représenté par l’IPS-CGRAE.

Dans cette optique, l’IPS-CGRAE a déconcentré ses activités afin de se rapprocher davantage de ses assurés pour mieux comprendre leurs attentes, faciliter leur accès à ses prestations et accroître leur satisfaction de façon permanente.

 Les réformes ont favorisé à en croire le CONARECI des  services de qualité dans des conditions optimales d’accueil, de sécurité et de confort, et de réduire le délai moyen de traitement supérieur à 365 jours avant la mise en œuvre de la réforme, à moins de 15 jours aujourd’hui.

Par ailleurs, les dossiers complets sont traités et payés en moyenne sur un mois, contre deux, voire trois ans par le passé, permettant ainsi aux nouveaux retraités qui s’y prennent à temps, de toucher leur première pension dès le mois suivant leur départ à la retraite. 

Avec l’appui du Conseil d’administration de l’IPS-CGRAE, M. Berté a conçu et déployé une politique managériale qui a abouti à des résultats palpables, dont un des facteurs clés de réussite a été la stratégie de formalisation des instances représentatives des retraités à travers des associations regroupées en faîtières d’associations légalement constituées, capables de porter les besoins et attentes de leurs membres auprès de l’Institution et d’en discuter efficacement avec la direction générale.

Cette stratégie a abouti à une plateforme de concertation permanente, entre l’IPS-CGRAE et ces faîtières, favorisant au moins une fois par trimestre, des échanges avec ces faîtières d’associations et un dialogue constant des assurés sociaux.  

Des prestations à succès pour le chanteur ivoirien Detty K en tournée américaine

En tournée américaine, aux côtés du célèbre chanteur français Tayc, la star montante ivoirienne Killian Marc Armand Kra Kadet dit « Detty K », connait un autre coup d’accélérateur ces derniers jours pour sa carrière musicale.Detty K vient d’assurer la première partie de la série de spectacles du célèbre chanteur français Tayc aux États-Unis. L’ovation et l’amour qu’il a reçus constituent déjà une caution forte de sa carrière.

 Le jeune rappeur et auto-compositeur ivoirien a joué successivement à New York le 11 mars 2022, Washington DC le 12 mars, et le week-end dernier à Miami en Floride, le 19 mars, et Los Angeles en Californie le 20 mars 2022.

 Ce fut un véritable succès pour Detty K partout où il s’est produit. Ses derniers titres « Yaco » et « Djarassouba » ont été à chaque fois repris en chœur par un public tout acquis à la cause du « Ivorian giant », comme l’ont surnommé les Américains.

 Le concert de New-York, lui, a été le plus fort émotionnellement pour « l’enfant de New-York », qui a débuté sa vie américaine dans cette ville et y a fait ses études secondaires, avant de s’installer à Dallas pour ses études supérieures, puis sa carrière artistique.

 Avant d’accompagner Tayc, Detty K avait « presté » en première partie des concerts du chanteur Dadju à Dallas en janvier 2019, du Canadien A Star à Dallas en février 2019 et du Nigérian Omah Lay en octobre 2021 à Houston (Texas).

 Artiste indépendant polyvalent, ce rappeur et auteur-compositeur ivoirien chante en français et en anglais, langues qu’il utilise à son avantage dans ses titres. Établi à Dallas, dans l’Etat du Texas, il y concilie à la fois études universitaires et carrière musicale.

Né le 15 août 1997 à Abidjan en Côte d’Ivoire, il a grandi sur les bords de la lagune Ebrié, mais aussi ailleurs, comme en France (Paris) et aussi à New-York, où il a fait ses études secondaires au lycée Elmont.

Ayant vécu dans différents pays, il a su s’adapter à différentes cultures et l’appliquer à sa musique. Detty K a commencé sa carrière musicale après que son père ait mis fin à son rêve de devenir footballeur professionnel. Son père a toujours voulu qu’il accorde le plus grand intérêt à ses études.

Il a utilisé la musique comme une escapade en écrivant et en trouvant sa propre passion. Dès l’âge de 13 ans, il a commencé à fréquenter les studios pour enregistrer, volant souvent à ses parents juste de quoi payer sa présence dans les studios d’enregistrement.

La musique a toujours été quelque chose qu’il aimait. Cependant, il n’a vraiment pris sa carrière musicale au sérieux qu’en 2016, à 19 ans quand il a officiellement déménagé à Dallas, au Texas, où il réside depuis lors.

C’est à cette époque qu’il sort son premier album intitulé « The new wave » et son single à succès « So what ». « So what » est le single qui lui a apporté plus de lumière et fait de lui l’artiste musical connu et reconnu dans la communauté africaine et américaine.

Ce premier album a rapidement été suivi du deuxième intitulé « The Apocalypse ». En dehors de ces albums, Detty K a multiplié les collaborations et a continué de prospérer dans l’industrie de la musique en mélangeant son style de musique, attirant aussi bien les francophones que les anglophones.

La Cedeao maintient ses sanctions contre le Mali

La décision a été prise à l’issue d’un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cedeao.La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a décidé de maintenir ses sanctions contre Bamako.

Réunis en sommet extraordinaire, vendredi soir à Accra (Ghana), les présidents ouest africains ont maintenu le gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), sa suspension des aides financières, la fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), la suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali.

Pourtant jeudi dernier, la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a suspendu les sanctions de l’instance régionale contre le Mali.

La Cedeao a menacé de sanctionner la junte guinéenne si elle ne présente pas un «calendrier acceptable pour la transition» avant fin avril 2022. Pour les militaires au pouvoir au Burkina Faso, ils sont demandés de liberer l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré d’ici au 31 mars 2022.