La question de l’intégrité territoriale du Royaume, le secteur du tourisme et la réforme de l’enseignement supérieur sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, estime que le régime algérien « ne digère pas le réchauffement » des relations entre Rabat et Madrid, notant qu’il aurait préféré que “le vent frais qui a circulé pendant un moment entre les deux pays amis ne s’adoucit jamais”.
Mais, au Maroc comme en Espagne, “on a su faire preuve de grandeur d’esprit” pour dépasser les différends et, surtout, “effacer la distance politique pour co-construire un partenariat renouvelé”, basé sur la confiance et le respect, constate-t-il.
Et si Madrid adhère aujourd’hui à la cause nationale, soutenant “de façon franche et sans ambiguïté” l’initiative marocaine d’autonomie, qui reste la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend autour du Sahara, “elle ne fait que s’inscrire dans la vérité historique”, estime le journal.
+Challenge+ souligne que le tourisme, à part quelques mesures aux aéroports qu’il faut lever, paraît en état de marche.
La compagnie Royal Air Maroc (RAM) a déjà annoncé qu’elle étoffera son offre et multipliera les vols à destination des marchés émetteurs, et c’est aux professionnels de commercialiser leur produit auprès des tours opérateurs et à l’ONMT de faire une vraie campagne sur la destination Maroc, soutient l’hebdomadaire.
Le segment marocain de l’étranger est “très prometteur”, relève-t-il, soulignant la nécessité de s’assurer que toutes les conditions sont réunies pour que le voyage soit agréable.
L’autre segment, qui n’est pas une simple niche, c’est le tourisme intérieur: les professionnels doivent s’accorder sur une configuration qui encourage les Marocains, sortis d’une période psychologiquement très dure, à voyager, ajoute-t-il.
+La Vie Eco+, qui revient sur la réforme de l’enseignement supérieur, écrit que le changement “brusque” opéré dans l’enseignement supérieur avec l’abandon du système dit de Bachelor à peine en démarrage renvoie à un des défis majeurs auxquels sont confrontées les réformes, à savoir la constance et la continuité.
Alors que ce système Bachelor, d’inspiration anglo-saxonne, n’a pas encore produit ses premières promotions, le ministère revient à l’ancien système dit LMD (licence-master-doctorat), d’inspiration plutôt française et qui, lui, avait pourtant fait l’objet d’évaluations négatives, estime la publication.
Si cette décision est pratiquement la toute première importante prise par le nouveau ministre chargé de l’enseignement supérieur, c’est qu’il y avait véritablement urgence, indique-t-il.
Les complications du début de processus ne peuvent pas être interprétées comme les signes d’un échec, fait-il remarquer, notant que beaucoup de réformes importantes, menées à terme et même réussies, auraient peut-être été abandonnées au regard des complications du démarrage.