Corne de l’Afrique: plus de 250 millions de dollars pour protéger les enfants des effets de la sécheresse (UNICEF)

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) estime que plus de 250 millions de dollars sont nécessaires pour venir en aide à des millions d’enfants exposés à une sécheresse grave dans la Corne de l’Afrique.Le Fonds, a ainsi revu à la hausse son appel à dons, qui était de 119 millions de dollars auparavant, expliquant que le nombre d’enfants exposés à des conditions de sécheresse graves dans l’ensemble de la région a augmenté de plus de 40% en l’espace de deux mois.

« Si nous n’agissons pas immédiatement, nous assisterons à une avalanche de décès infantiles d’ici quelques semaines, » a alerté Mohamed M. Fall, directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, dans un communiqué publié depuis la capitale kényane.

Entre février et avril, le nombre d’enfants exposés aux répercussions de la sécheresse, dont la famine aiguë, la malnutrition et la soif, est passé de 7,25 millions à au moins 10 millions d’enfants, a-t-on fait savoir de même source, ajoutant qu’au cours des deux derniers mois, le nombre de personnes classées comme en insécurité alimentaire est passé de 9 millions à 16 millions de personnes.

Les enfants déscolarisés sont au nombre de 15 millions, alors que 1,1 million d’enfants supplémentaires risquent de quitter l’école, poursuit l’UNICEF, notant que la sécheresse que connaît actuellement la région de la Corne de l’Afrique est la plus grave en 40 ans.

Sénégal : la hantise de la panne sèche de kérosène

Les réserves s’amenuisent à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD) alors que l’incertitude entoure toujours l’importation de ce carburant.Pour combien de temps encore le Sénégal sera sur la corde raide ? Pas de réponse catégorique tant la visibilité est très réduite sur la disponibilité du kérosène. « Nous n’avons pas reçu de nouvelles cargaisons. Nos cuves ont une capacité de 7000 m3. On les évalue chaque matin. Jeudi, à 8 heures, on avait 2000 m3 en réserve. Notre consommation moyenne journalière est de 600 m3 », a renseigné Cheikh Diouf, le Directeur Général adjoint de l’Aéroport International Blaise Diagne (Société Anonyme), contacté vendredi soir par APA.

Le 15 avril dernier, la Société de Manutention de Carburants Aviation (SMCADY), avec comme actionnaires Ola Energy, Vivo Energy et Total Energy, a écrit à Doudou Ka, le Directeur Général de l’AIBD SA, pour lui signifier l’atteinte du seuil d’alerte de ses réservoirs à savoir 3000 m3.

Dès lors, la SMCADY a indiqué que « les opérations d’avitaillement des aéronefs ne pourront plus se poursuivre à compter du 20 avril ». Un arrêt technique d’une durée provisoire de deux semaines. Pour que nul n’en ignore, elle a préconisé la diffusion dans les délais d’un message destiné aux navigants aériens.

C’est ainsi que M. Ka a invité tous les opérateurs aériens de l’AIDB à « prendre les dispositions idoines pour transporter la quantité de carburant nécessaire en vue d’assurer l’autonomie des vols retour » à partir du 17 avril. Toutefois, a-t-il souligné, des dérogations exceptionnelles peuvent être accordées sur demande aux compagnies par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

Bien que l’AIBD reste « ouvert à l’exploitation », la situation inquiète au plus haut point les autorités gouvernementales qui scrutent le Port Autonome de Dakar (PAD) où accostent les navires pétroliers. Le 2 avril, une commande de kérosène d’Ola Energy n’a pas été honorée. « Le bateau est arrivé vide », a expliqué mardi Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Énergies, sans être en mesure de préciser les raisons lors d’un point de presse.

Visiblement tendu comme les stocks, le Tunisien Mohamed Chaabouni, Directeur Général de Vivo Energy Sénégal et président du Groupement professionnel de l’industrie du pétrole au Sénégal, n’a pas exclu « des achats groupés » pour remplir les cuves de l’AIBD car « le produit est difficile à trouver sur le marché » bouleversé par la guerre en Ukraine.

En l’état actuel des choses, on ne saurait parler de manque d’anticipation stratégique selon M. Chaabouni parce que « la procédure de gestion et de prévision » est strictement respectée. « La
conjecture internationale défavorable », a avancé le patron de l’AIBD SA, « conjuguée aux tensions inédites sur les prix de certaines matières premières, a fortement perturbé le système d’approvisionnement de la SMCADY ». Tout bien considéré, « les mesures qui s’imposent actuellement peuvent avoir des conséquences sur le coût des voyages vers le Sénégal », a admis Cheikh Diouf, le Directeur Général adjoint de l’AIBD SA.

S’adapter

Dans l’aéronautique, cette capacité constitue l’un des marqueurs déterminants pour la survie. Sous le couvert de l’anonymat, un salarié d’Ethiopian Airlines a confié à APA que leurs avions à destination du Sénégal font depuis le 19 avril « une escale technique à Abuja (Nigeria), à Ouagadougou (Burkina) ou à Lomé (Togo)
pour se ravitailler en kérosène. Cela leur permet de transporter assez de passagers et de frets » afin de rentabiliser les vols.

Malgré tout, a-t-il prévenu, « si la situation perdure, une hausse du prix des billets est envisageable puisque les compagnies ne peuvent pas opérer à perte ». Pour ne pas en subir dans l’immédiat, Ethiopian Airlines classée parmi les plus performantes en Afrique prévoit de suspendre « la semaine prochaine » un vol sur les cinq quotidiens en temps normal.

 « Quand un avion de ligne venant de Paris pour Dakar s’arrête à Praia, la compagnie paye des taxes d’utilisation des équipements et de parking à Cabo Verde. Elle supporte ces mêmes charges au Sénégal », a fait savoir M. Diouf. Air France, par exemple, sur le trajet Dakar-Paris, fait désormais une halte à Las Palmas, dans les îles Canaries.

Inauguré le 7 décembre 2017, l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass se positionne comme un hub sur le continent noir avec une fréquentation de 2,4 millions de passagers en 2019, année de référence avant la Covid-19. C’est la première fois qu’il est confronté à pareille situation. « On doit tirer les leçons de cet évènement pour grandir l’aviation civile sénégalaise. Cela passe notamment par l’augmentation des capacités de réserve et la mise en place de stocks de sécurité conséquents », a estimé le DG adjoint de l’AIBD SA.

Comme début de solution, « l’État, à travers la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), a pris ses responsabilités pour trouver en urgence une cargaison. Il a en outre demandé à la Société africaine de raffinage (Sar), la seule dans le pays, de recommencer la production du kérosène interrompue pendant trois ans. La Sar reprend ses activités le 30 avril prochain » après un entretien périodique de cinq mois, a rassuré Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal dont l’autonomie en hydrocarbures peut intervenir en 2023 avec les perspectives de la commercialisation de ses ressources pétrolières et gazières.

En attendant un retour à la normale, on est tenté de se demander s’il y a un risque sécuritaire dans l’espace aérien sénégalais. « Un problème d’approvisionnement en kérosène, dans n’importe quel aéroport de la planète, ne peut être à l’origine d’accidents dans la circulation aérienne si les informations sont partagées en temps réel. Nous l’avons fait. Ce procédé permet au gestionnaire d’un aéronef de définir un plan de vol conformément à ses moyens », a soutenu Cheikh Diouf. « Les autorités ont déjà avisé les acteurs. Les compagnies doivent donc s’organiser de sorte à avoir du carburant avant d’arriver à Dakar », a ajouté notre source à Ethiopian Airlines.

Présidentielle: « Marine Le Pen à l’Elysée serait un cataclysme »

Enseignant à Science-Pô à Paris, le franco-béninois Francis Kpatindé, ancien rédacteur en chef à Jeune Afrique et au journal Le Monde, explique pour Apa news les conséquences éventuelles de l’arrivée de Marine Le Pen au pouvoir en France à l’issue du second tour de la présidentielle prévu dimanche 24 avril.Est-ce que vous redoutez une victoire de Marine Le Pen à l’issue du second tour de l’élection présidentielle prévu en France dimanche 24 avril? Si oui, pourquoi? 
Je ne redoute pas une victoire de Marine Le Pen car persuadé qu’une telle perspective est improbable. Tous les instituts de sondage donnent Emmanuel Macron vainqueur au second tour. Son adversaire, qui a beaucoup appris de sa mésaventure électorale de 2017, a encore du chemin à faire pour convaincre la majorité des électeurs à la prendre au sérieux.
Le débat de l’entre-deux tours en est, si besoin était, une nouvelle illustration : elle n’est pas pas prête à assumer les fonctions de chef d’une puissance nucléaire comme la France. Elle n’en a ni la carrure, ni l’expérience, même si elle a fait du chemin. Je ne redoute pas son éventuelle élection. Il faut donc arrêter de se faire peur.
Dans l’hypothèse d’une telle victoire, comment est-ce que vous imaginez, vos premières reactions, réflexions, le choc éventuel?
Si, par extraordinaire, elle était néanmoins élue, ce serait cataclysmique aux plans politique, économique, diplomatique et en termes d’image pour la France. Par ses décisions inapplicables au regard de la Constitution, elle pousserait les communautés les unes contre les autres, avec des impacts rédhibitoires pour la cohésion nationale, l’économie et les relations entre la France et les autres pays, notamment africains. Par ailleurs, elle n’a pas les moyens d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale. Comment pourrait-elle gouverner ? En l’espèce, ce ne serait pas une cohabitation mais une impasse dont pâtirait tout le pays.

Comment est-ce que vous imaginez la France gouvernée par l’extrême-droite? Quelles pourraient être ses relations avec les pays africains? 
Franchement, je ne peux imaginer qu’elle soit élue. La première femme présidente de la République ne peut pas provenir d’un mouvement d’extrême-droite.

LCA : Al Ahly d’Egypte qualifié pour les demi-finales aux dépens du Raja de Casablanca

Le club d’Al Ahly d’Egypte s’est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique après son match nul (1-1) face au Raja de Casablanca, vendredi soir à Casablanca.Devant un public nombreux (45.000 spectateurs), le Raja de Casablanca a été le premier à visiter les cages des Egyptiens grâce à un but de Patrice Ngoma, un but synonyme de qualifications pour les Verts vu le résultat du match-aller (2-1).

Le match a alors balancé en faveur d’Al Ahly qui s’est lancé dans l’attaque créant de nombreuses occasions de scorer, dont une a été concrétisée par Mohamed Abdelmounim. Avant ce but, Al Ahly a raté un penalty à la 17ème minute du jeu.

La deuxième période a été complètement dominée par les joueurs de Raja de Casablanca qui ont raté une cascade d’occasions de scorer par manque de concentration ou de chances devant les cages du grand portier Mohamed Shenawi.

La rencontre, officiée magistralement par l’arbitre sénégalais Maguette Ndiaye, se solde ainsi sur un nul positif, synonyme de qualification pour Al Ahly à la faveur du score de l’aller 2-1. Il croisera le fer face au club algérien de l’Entente de Sétif, qui a éliminé l’Espérance de Tunis dans son fief sur le score de 1 à 0.

Guinée : retrait du permis d’exploitation de Sheraton Grand Conakry

Cette décision intervient après deux courriers de mise en demeure adressés à la Directrice générale du complexe hôtelier qui, selon le ministre du Tourisme, sont restés « sans effets suffisants ».Toute activité d’hébergement ou d’hôtellerie est interdite à l’hôtel Sheraton Grand Conakry jusqu’à nouvel ordre. L’hôtel cinq étoiles situé dans la haute banlieue de Conakry avait été fermé en décembre dernier pour des besoins de rénovation.

Pris de court par cette annonce, les employés avaient interpellé les autorités pour que ces derniers œuvrent pour  la réouverture du site au public dans un bref délai. Ce retrait du permis d’exploitation vient ainsi doucher les derniers espoirs qu’ils nourrissaient.

Désemparés, ils interpellent les dirigeants de la société STARWOOD / MARRIOTT, seule entité chargée de l’exploitation et de la gestion quotidienne de l’installation, à respecter leurs engagements et à rouvrir l’hôtel.

Un rapport d’une mission conjointe du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, et du Tourisme, conclut en effet que le prestataire MARRIOTT a failli à ses obligations contractuelles, celles de maintenir en bon état  l’hôtel. « Il existait un véritable risque de santé  avec l’apparition de moisissures visibles et persistantes », alerte la mission ministérielle.

Élection à la FIF : débats médiatiques entre les trois candidats

L’ex-footballeur international Didier Drogba, Idriss Yacine Diallo et Sory Diabaté amorcent le dernier virage avant l’élection prévue ce samedi 23 avril 2022.Didier Drogba, Idriss Yacine Diallo et Sory Diabaté, les trois candidats à l’élection de la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) ont décliné leur vision à travers des débats télévisés et sur internet.

L’homme d’affaires, Idriss Yacine Diallo, lui, veut rassembler pour développer le football ivoirien tout en faisant des présidents de club, des partenaires décisionnels. Pour une meilleure gouvernance, il veut mettre en place un comité de surveillance.

Il envisage, s’il est élu, de recruter deux coachs pour l’équipe nationale, mobiliser un pool d’investisseurs et de sponsors, arrêter un smig (salaire minimum garanti) pour les joueurs, et projeter le football ivoirien à l’horizon 2030.

 « J’ai vu un candidat parler, en premium aux 81 votants avant de faire connaître sa vision à l’ensemble des Ivoiriens » lance un de ses fans sur les réseaux sociaux.

L’ex-footballeur international, président de la liste « Renaissance », Didier Drogba, promet « une nouvelle ère » du football ivoirien, au lancement de sa campagne, assurant qu’il a « toutes les chances de gagner cette élection ».

La candidature de l’ancien attaquant vedette de Chelsea est portée par la ferveur populaire, mais cela ne suffit pas pour gagner, il faut convaincre la majorité des 81 grands électeurs, qui départagent les candidats le 23 avril 2022 à Yamoussoukro.

« Le football moderne : C’est de l’argent…Celui qui vous parle d’autres choses…Il ment. Si c’est pour attirer de l’argent dans le football ivoirien, il n’y a qu’un seul vainqueur : il s’appelle Didier Drogba », lance un internaute.

« Les autres candidats peuvent venir avec des ressources mais le Pulling power économique de Didier Drogba n’a pas d’égal dans notre pays », écrit-il, avant d’ajouter que l’ex-footballeur international a déjà des grandes marques de renommée mondiale qui l’accompagnent.

Sory Diabaté, l’un des membres de l’équipe sortante dit travailler « pour la grandeur du football ivoirien ». Il compte coopérer avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour permettre un meilleur traitement des athlètes et assurer le rayonnement du secteur. M. Diabaté prévoit un budget de 12 milliards annuel sur les quatre ans de mandat ce qui fait un budget de 48 milliards.

Certains candidats sont « dans une histoire de calcul-Etat », déplore un internaute, citant M. Sory « je promets 500.000 FCFA à 20 joueurs de Ligue 1 comme salaire mensuel mais je verrai l’État pour voir comment payer. Selon mes calculs ça va coûter 5 milliards 480 millions par an sur 10 ans au contribuable. »

A quelques heures du vote prévu le samedi 23 avril à Yamoussoukro, des fans du football ivoirien s’inquiètent sur un autre report à l’horizon. L’on peut lire sur les réseaux sociaux « qu’un courrier a quitté la FIF pour la Confédération africaine de football (Caf) et la Fédération internationale de football association (Fifa) demandant le report des élections au motif qu’il faut d’abord boucler les enquêtes de moralité ». Mais information est démentie par un proche de la présidente du Conor (Comité de normalisation).

Absent, mercredi soir, sur le plateau de la RTI 1, la télévision nationale, pour un débat contradictoire entre les trois candidats, M. Didier Drogba, selon la journaliste, a indiqué que son staff a annulé sa venue à cinq minutes de l’émission.

Son équipe de campagne rapporte que Drogba a engagé son agenda en plusieurs points et les dates qui lui sont proposées sur des plateaux télé se chevauchent avec certains rendez-vous déjà pris et confirmés.

Sénégal : la grève des syndicats de santé commentée par la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la grève générale des professionnels de la santé en soutien à leurs collègues sages-femmes arrêtées dans l’affaire du décès d’une femme en couches, dans le nord du pays.« Jeudi noir dans les hôpitaux », indique Sud Quotidien, notant que les agents de santé paralysent les réceptifs hospitaliers. Ils ont décrété « une journée sans soins ni accouchement dans les maternités », mettant « les patients dans tous leurs états ».

Le Témoin évoque aussi la « colère rouge d’usagers contre une journée noire de blouses blanches ». C’est une « journée de chaos » pour le secteur, souligne Le Quotidien. Le Soleil présente de son côté deux visages suite à ce mouvement d’humeur des professionnels de la santé : « Les grévistes satisfaits, les malades désemparés ».

Par ailleurs, L’Observateur semble prendre le contre-pied des sages-femmes grévistes en rapportant des témoignages qu’il qualifie de « drames à mères ». Ce sont des « récits déchirants de femmes en couches abandonnées à leur sort », explique le journal.

Sur la fourniture de carburant, après que des autorités ont annoncé récemment une pénurie de kérosène, Le Soleil informe que deux bateaux de 18.500 et 26.000 tonnes ont été « déchargés » au Sénégal. Malgré une conjoncture difficile attribuée surtout à la guerre russo-ukrainienne, « le ministre du Pétrole rassure les automobilistes », note le quotidien national.

Toutefois, Walf Quotidien prévient que « ça fleure bon les émeutes de la faim » avec ces pénuries, hausses des prix et mouvements sociaux constatés dans le pays. Au même moment, Vox Populi note que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome chamboule la police ».

Cependant, Tribune précise que c’est « Macky (Sall qui) perturbe la police » avec « plusieurs commissaires mutés ». La célèbre Division des investigations criminelles (Dic) change notamment de patron, selon le journal qui se demande maintenant : « Que mijote le président Sall ? »

Kenya : décès de l’ancien président Mwai Kibaki

L’ancien président kenyan Mwai Kibaki est décédé ce vendredi 22 avril 2022 à l’âge de 90 ans, a annoncé la télévision publique sur sa page Twitter.Mwai Kibaki a dirigé le Kenya de 2002 à 2013. Il avait remplacé à la tête du pays Daniel arap Moi, décédé le 4 février 2020.

« C’est un triste jour pour nous en tant que pays. Nous avons perdu un grand leader, l’ancien président Mwai Kibaki », a déclaré son successeur et actuel président Uhuru Kenyatta  dans une annonce solennelle retransmise à la télévision.

Politique, économie et pèlerinage au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question du Sahara, l’aide au transport, les importations marocaines et le pèlerinage.+L’Opinion+ indique que la réunion du Conseil de sécurité a permis de lever le voile sur ce qui s’est passé le 10 avril près du mur de la défense au Sahara.

L’exposé du Chef du MINURSO, Alexander Ivanko, dont les détails ont été dévoilés par le forum FAR-Maroc, a donné la version véridique des évènements, exploités sournoisement par l’Algérie afin de tordre la réalité.

Contrairement à ce qu’a prétendu le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères qui a accusé le Maroc d’avoir abattu des civils, le responsable onusien a fait savoir que le Maroc a informé les services des Nations unies d’une opération spécifique, menée par les Forces armées royales qui ont ciblé un convoi de 10 camions transportant des armes et des munitions. Ces armes étaient destinées contre le Maroc, rappelle la même source, qui précise de le convoi a été visé dans les environs de la localité de Bir Lehlou, fait savoir le journal.

+L’Économiste+ écrit que la pression des parlementaires sur le ministre du Transport et de la logistique pour venir au Parlement a finalement payé. En effet, c’est devant la Commission des infrastructures de base de la Chambre des représentants que Mohamed Abdeljalil s’explique sur la flambée des prix des carburants et son impact sur le transport des marchandises.

Cela concerne 138.970 véhicules, soit 76,5% de l’ensemble du parc ciblé. Un projet de loi sur l’indexation est en cours de préparation, relève le quotidien.

+Les inspirations Éco+ estime que l’appréciation actuelle de la devise américaine face à l’euro renchérit mécaniquement les importations marocaines. En première ligne, les céréales et intrants industriels.

Selon la publication, la métastase de l’inflation importée s’étend à tous les secteurs. Le déficit de la balance commerciale pourrait battre donc des records. Un dollar de plus sur le baril de pétrole, c’est 500 millions de dirhams sur la facture énergétique à l’import, rappelle le journal.

+Al Massae+ rapporte que la Commission royale en charge du pèlerinage a dévoilé le nombre de Marocains autorisés à effectuer le Hajj au titre de la saison 1443 de l’Hégire, ainsi que les conditions d’entrée en Arabie Saoudite.

Cette année, 15.392 Marocains seulement pourront effectuer le Hajj, soit 45% du quota habituel. Les pèlerins marocains sont répartis 10.186 personnes encadrées par le ministère des Habous et des affaires islamiques et 5.206 par les agences de voyages, fait savoir le quotidien.

Les pèlerins devront être âgés de moins de 65 ans, « à condition qu’elle soit née en août ou les mois suivants de l’année 1957 », et disposer de deux documents au vu de la situation sanitaire, à savoir un schéma vaccinal complet (trois doses) en un test PCR négatif effectué moins de 72h avant l’embarquement.

Gabon : Ali Bongo Ondimba achève sa visite à Makokou

Le président de la république du Gabon a effectué depuis mercredi 20 avril 2022, une visite à Makokou dans la  province de l’Ogooué-Ivindo, dans le cadre de la journée de la manœuvre médico-militaire « Ogooué-Ivindo 2022 ».

 

Sa visite s’est achevée hier jeudi 21 avril 2022, avec l’inauguration de l’antenne provinciale de la direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI) et  du lancement des activités du Centre de pêche de Makokou.

Au  cours de l’inauguration,  le président de la république a, rappelé la  nécessité de matérialiser le projet d’établissement des nouvelles cartes nationales infalsifiables et répondant aux standards internationaux. En effet, la DGDI, va faciliter la tâche aux résidents de la ville de Makokou,  qui veulent établir des cartes et autres de ne plus se rendre à Libreville pour le faire.

Car, elle dispose des services déconcentrés et opérationnels permettant le traitement des demandes de cartes nationales d’identité, passeports, cartes de séjour et visas.

Pour finir, Ali Bongo a lancé les activités du Centre d’appui à la pêche artisanale. Cette activité qui selon lui, participe à la à la relance de l’économie,  dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) du Gabon. Notons que c’est sa première sortie à l’intérieure du pays depuis ses problèmes de santé en 2018.