Maroc: Le FMI prévoit une croissance de 1,1% en 2022 et 4,6 pc en 2023

L’économie marocaine devrait enregistrer un taux de croissance de 1,1% en 2022, contre 3% prévu précédemment en janvier, selon le Fonds monétaire international (FMI).Dans son rapport semestriel sur les « Perspectives de l’économie mondiale », publié mardi, le FMI anticipe une croissance de 4,6% pour le Maroc en 2023.

L’institution de Bretton Woods prévoit, par ailleurs, une baisse du chômage de 11,9% en 2021 à 11,7% cette année avant un nouveau recul à 11,1% en 2023.

L’inflation devrait atteindre 4,4% cette année avant de retomber à 2,3% en 2023. Le solde du compte courant s’établissait à -2,9% en 2021, contre -6,0% en 2022 et -4,0 % en 2023.

Au niveau mondial, la croissance devrait se situer à 3,6%, en baisse de -0,8% par rapport aux prévisions de janvier à cause notamment du fort impact de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

« A la manière d’ondes sismiques qui se propagent à partir de l’épicentre d’un tremblement de terre, les répercussions économiques de la guerre se font sentir bien au-delà de la région, essentiellement par l’intermédiaire des marchés des produits de base, des échanges commerciaux et des liens financiers », peut-on lire dans le rapport du FMI.

 

Maroc: le Salon international des technologies de l’eau en juin prochain à Casablanca

La 7ème édition du Salon international des technologies de l’eau et de l’assainissement (SITeau) se tiendra du 07 au 09 juin prochain à Casablanca, ont annoncé mardi les organisateurs.Le SITeau s’inscrit dans les processus de préparation et/ou de capitalisation des Forums mondiaux de l’eau qui le labellisent, évènements initiés par le Conseil mondial de l’eau, a précisé la même source.

Le salon se propose d’explorer la place de l’eau dans le nouveau modèle de développement, intégrant les paradigmes “changements climatiques, transition écologique et territoires”, en vue de proposer des solutions innovantes, et de contextualiser des méthodologies et des scénarios de gouvernance améliorée, ont souligné les organisateurs.

Ce processus suppose d’engager une évolution dans les modes de production, de valorisation et de consommation en considérant les approches publiques et leurs leviers réglementaires et fiscaux.

Au menu de ce salon figurent une exposition des métiers de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie avec un espace dédié aux Start up, une conférence internationale de haut niveau en partenariat avec la Coalition marocaine pour l’eau « COALMA » et une séquence « intergénérationnelle » qui rassemblera des « jeunes » et des « anciens » pour un échange et un transfert d’expérience. Au programme également, une formation sur les aspects juridiques et institutionnels de l’eau et des rencontres BtoB.

Can 2023 : le tirage au sort des éliminatoires effectué

La Confédération africaine de football (Caf) a constitué, ce mardi à Johannesburg, en Afrique du Sud, les douze groupes du dernier tour qualificatif à la Coupe d’Afrique des nations 2023.L’ancien défenseur sud-africain Lucas Radebe et l’ex-attaquant ivoirien Salomon Kalou, tous les deux champions d’Afrique en 1996 et 2015, ont réparti les 48 sélections en lice dans 12 poules. Chaque groupe est composé de quatre équipes issues des chapeaux préalablement formés sur la base du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa) du 31 mars 2022.

Les deux premières journées des qualifications se disputeront du 30 mai au 14 juin 2022. Les journées 3 et 4 se tiendront entre le 19 et le 27 septembre 2022. Les deux dernières auront lieu du 20 au 28 mars 2023. Pays hôte de la compétition (23 juin – 23 juillet 2023), la Côte d’Ivoire est qualifiée d’office. Excepté son groupe, il y a deux tickets disponibles dans tous les autres.

Voici la composition des groupes des éliminatoires de la Can 2023 :

Groupe A : Nigeria, Sierra Leone, Guinée Bissau et São-Tomé-et-Príncipe ou Maurice.

Groupe B : Burkina, Cabo Verde, Togo et Eswatini.

Groupe C : Cameroun, Kenya, Namibie et Burundi.

Groupe D : Égypte, Guinée, Malawi et Éthiopie.

Groupe E : Ghana, Madagascar, Angola et Centrafrique.

Groupe F : Algérie, Ouganda, Niger et Tanzanie.

Groupe G : Mali, Congo, Gambie et Soudan du Sud.

Groupe H : Côte d’Ivoire (pays organisateur), Zambie, Comores et Lesotho.

Groupe I :  RD Congo, Gabon, Mauritanie et Soudan.

Groupe J :  Tunisie, Guinée équatoriale, Libye et Botswana.

Groupe K : Maroc, Afrique du Sud, Zimbabwe et Liberia.

Groupe L : Sénégal (tenant du titre), Bénin, Mozambique et Rwanda.

Niger : la Bad décaisse 72 milliards Fcfa pour le secteur agricole

La Bad appuie le désenclavement des zones agricoles du Niger et la création d’emplois décents pour les jeunes.Le gouvernement du Niger et la Banque africaine de développement (Bad) ont signé, le 14 avril 2022 à Niamey, deux accords de financements de plus de 72 milliards Fcfa. L’un porte sur le désenclavement des zones transfrontalières avec le Nigeria, et l’autre, sur l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action nationale pour l’emploi décent des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire.

Le ministre nigérien du Plan, Dr Abdou Rabiou, et le représentant pays du Groupe de la Bad dans le pays, Dr John Andrianarisata ont signé les deux accords.

« Au vu des résultats attendus après la mise en œuvre de deux précédents projets, je voudrais, au nom des plus hautes autorités du Niger, exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance à la Banque africaine de développement et à sa direction », a déclaré Dr Rabiou.

De son côté, Dr Andrianarisata s’est félicité de la signature des accords de financement et a réitéré la disponibilité de la Banque « à davantage accompagner le Niger dans sa quête de développement économique et social ».

Il a souligné que le nouveau Document de stratégie pays en cours d’élaboration « permettra de meilleurs accords et arrangements dans les secteurs prioritaires de développement » du Niger.

Le premier accord de financement, d’un montant de 71,05 milliards Fcfa, vise la mise en œuvre du Projet intégré de désenclavement des zones de production transfrontalière Hamdara-Wacha-Doungass-frontière du Nigeria. Les ressources proviennent du Fonds africain de développement. Le projet est notamment destiné à l’aménagement et au bitumage de 110 kilomètres de route. Il couvre non seulement le secteur des transports mais aussi l’agriculture, l’élevage et les domaines sociaux (santé, éducation et genre).

La deuxième signature porte sur le Projet d’appui à l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action national pour l’emploi décent des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire au Niger. Doté de 800 millions Fcfa provenant de la Facilité d’appui aux pays en transition, le projet est destiné à promouvoir l’emploi des jeunes dans les secteurs agricoles et agro-alimentaires.

Gestion des inondations: Ramaphosa prévient contre la corruption

Des inondations dévastatrices ont récemment frappé la province du KwaZulu-Natal.Le président Cyril Ramaphosa a déclaré que la pandémie de Covid-19 a donné suffisamment de leçons au nouveau groupe de travail que le gouvernement a mis en place pour s’assurer que les fonds décaissés pour reconstruire la province du KwaZulu-Natal (est) après les inondations de la semaine dernière ne soient pas utilisés de manière abusive.

S’exprimant lors de l’annonce de l’état de catastrophe nationale lundi soir, M. Ramaphosa a mis en garde les « hyènes de la corruption » contre le fait de saliver à la perspective que des fonds publics soient déboursés pour reconstruire le KwaZulu-Natal, affirmant qu’elles « n’en sentiraient pas un centime ».

« Tirant les leçons de l’expérience de la pandémie de Covid-19, nous rassemblons les différents acteurs pour qu’ils fassent partie d’une structure de surveillance afin de garantir que tous les fonds déboursés pour cette catastrophe soient correctement comptabilisés et que l’État en ait pour son argent », a déclaré le président de la nation arc-en-ciel.

Il a précisé que cette Taskforce comprend le bureau de l’auditeur général, les représentants des entreprises, les religieux, les syndicats, les organisations communautaires et les organismes professionnels tels que les ingénieurs et les comptables.

Avec des fonds d’urgence initiaux de 70 millions de dollars annoncés la semaine dernière, Cyril Ramaphosa a déclaré que le Fonds de solidarité, initialement créé pendant la pandémie de Covid-19, sera mis en contribution pour aider la province du KwaZulu-Natal à se reconstruire.

Il a averti les hommes d’affaires corrompus du pays qu’« il ne peut y avoir de place pour la corruption, la mauvaise gestion ou la fraude d’aucune sorte » pendant le processus de reconstruction.

Des milliards de dollars devraient être consacrés à la reconstruction de la province du KwaZulu-Natal et de son principal centre financier, le port de Durban, dans l’océan Indien, qui est la principale porte économique pour le commerce extérieur de l’Afrique australe.

Côte d’Ivoire: 120 milliards Fcfa pour atténuer la vie chère

L’enveloppe est destinée à soutenir les couches les plus vulnérables, les prix des transports en commun et des marchandises.L’Etat ivoirien soutient la résilience des populations vulnérables face à la cherté de la vie. Ainsi, il a consenti une subvention d’environ 120 milliards Fcfa de janvier à avril 2022, a indiqué ce mardi le président de la République, Alassane Ouattara.

Dans son message à la Nation devant le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) réuni en Congrès à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, le chef de l’Etat a expliqué que ce soutien entre dans le cadre de son programme de société intitulé « la Côte d’Ivoire solidaire ». Il a dit avoir fait de la lutte contre la vie chère une « priorité absolue », prenant ainsi une série de mesures dont le plafonnement sur une période de trois mois des prix de 21 produits de grande consommation.

Les produits concernés sont, entre autres, l’huile de palme raffinée, le sucre, le lait, le riz, la tomate concentrée, la viande de bœuf et les pâtes alimentaires. En outre, d’importants efforts financiers ont été consentis par le gouvernement pour assurer une « subvention substantielle » des prix des produits pétroliers.

Ces dispositions devraient permettre de soutenir les couches les plus vulnérables, les prix des transports en commun et des marchandises. Pour le chef de l’Etat ivoirien, « ces mesures de contrôle ne peuvent qu’être temporaires afin de trouver une solution pérenne ».

« A cette problématique, le gouvernement travaille à l’amélioration de l’offre des denrées alimentaires, à l’accélération du développement de l’industrie agroalimentaire ainsi qu’au renforcement de la surveillance des prix sur les marchés », a poursuivi Alassane Ouattara, disant « tenir compte de la conjoncture économique mondiale » exacerbée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Gabon : lancement officiel du programme «HeForShe »

La cérémonie de lancement a eu lieu ce mardi 19 avril 2022, en présence du premier ministre Rose Christiane Raponda et d’ Oulimata Sarr, directrice régionale (Afrique de l’Ouest et Centre) de l’agence onusienne.

Le Gabon a procédé ce jour au lancement du programme  HeForShe  « Gabon égalité » qui selon un poste publié sur Facebook, par  la présidence de la république gabonaise comporte des résultats probants tels que : l’adoption de plusieurs reformes modifiant à la fois le code civil, le code du travail et le code pénal afin d’instaurer une plus grande égalité et lutter contre les violences infligées aux femmes.

Aussi,  la montée en puissance des femmes dans la vie politique et l’ouverture d’une cellule d’écoute, d’une plateforme dédiée et d’un numéro vert (1404), pour les femmes victimes de violences basées sur le genre et enfin la mise en place d’une cellule spéciales pour accueillir les personnes victimes de violence sur le genre.

Notons que l’objectif de ce programme est de faire contribuer pleinement les hommes à l’égalité femme-homme qui est notre affaire à tous. Le Gabon poursuit son combat en ce qui concerne l’égalité Hommes Femmes. La première ministre a dans son poste Facebook, souligné que : « C’est notre mérite à nous, les femmes. Et les progrès législatifs enregistrés, ces derniers mois, en faveur des femmes, nous engagent, tous ensemble et en toute confiance, à poursuivre le combat de l’égalité, selon la voie tracée par le Chef de l’Etat », a-t-elle évoqué.

Il faut rappeler  que, le président de la république Ali Bongo Ondimba a été décoré ce mardi pour son implication personnelle dans la promotion de la Femme au Gabon et son engagement dans la lutte contre les discriminations Femmes- Hommes.

Côte d’Ivoire : Tiémoko Meyliet Koné, nouveau dauphin de Ouattara

En nommant l’actuel gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) Tiémoko Meyliet Koné, au poste de vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a choisi son dauphin constitutionnel.La révision constitutionnelle de 2016 a permis au président de la République ivoirien d’introduire le poste de vice-président pour éviter un vide constitutionnel.

Le vice-président de la République est le numéro deux du pays et remplace le chef de l’Etat en cas vacance de la présidence selon la nouvelle réforme constitutionnelle. La Constitution adoptée il y a six ans, relègue le président de l’Assemblée nationale au quatrième rang dans l’ordre protocolaire, alors que la précédente loi fondamentale faisait de lui, le dauphin constitutionnel.

Alassane Ouattara (80 ans) réélu pour un troisième mandat avec 94,27 % des voix en 2020, était revenu sur sa décision de ne pas briguer un troisième mandat, après le décès d’Amadou Gon Coulibaly, qu’il avait choisi comme dauphin.

Avec la nomination de Tiémoko Meyliet Koné, ce technocrate, qu’il décrit devant les députés et les sénateurs réunis mardi 19 avril en congrès dans la capitale politique Yamoussoukro, comme un homme « travailleur et compétent » à la vice-présidence de la République, Ouattara préparait-t-il sa succession à la tête de l’Etat ?

Tiémoko Meyliet Koné remplace à la vice-présidence l’ancien Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Ce dernier avait démissionné du poste en juillet 2021 quelques jours seulement après le décès de l’ancien Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly.

Le président ivoirien a été élogieux à l’égard de celui qui était jusqu-ici Gouverneur de la banque centrale devant le Parlement (Sénat et Assemblée nationale) réuni en congrès ivoirien. « Il s’agit d’une personnalité qui a fait la preuve de ses qualités personnelles et professionnelles dans toutes les hautes fonctions qu’elle a occupées dans l’administration publique, le gouvernement ivoirien et à l’extérieur de la Côte d’Ivoire », dit-il à l’égard de Tiémoko Meyliet Koné.

FIF: Didier Drogba annonce des réformes en cas d’élection

Candidat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), l’ancien capitaine de l’équipe nationale espère être élu samedi 23 avril pour ouvrir « une nouvelle ère » pour le football ivoirien.L’ancien attaquant vedette du football mondial affiche son optimisme. En conférence de presse lundi à Abidjan, Didier Drogba estime être l’homme qu’il faut pour mener le football national au sommet. « Après le 23 avril, une nouvelle ère commencera pour le football ivoirien », a déclaré l’icône du football ivoirien qui veut marcher sur les pas du Camerounais Samuel Eto’o.

« Je pense que j’ai toutes les chances de gagner cette élection », a affirmé l’ancien buteur de l’Olympique de Marseille (France) et de Chelsea (Angleterre). Drogba met en avant « le travail abattu par son staff » et son programme appelé « Renaissance ». « Ma priorité après mon élection sera de rassembler, car la Côte d’Ivoire a connu trop de crises qui nous ont fait rater la qualification pour deux Coupes du monde », précise-t-il.

Il a promis notamment une augmentation des subventions aux clubs, dont les présidents sont appelés à élire le nouveau dirigeant de la FIF. « Les présidents de clubs ont vu que mon programme leur sera bénéfique. Quant aux anciens joueurs, nous allons les mettre en mission pour faire partager leurs expériences aux plus jeunes », a-t-il ajouté.

Parmi six au départ, Didier Drogba, Idriss Diallo et Sory Diabaté ont été officiellement retenus samedi comme candidats pour la présidence de la FIF, dont l’élection se tiendra samedi à Yamoussoukro, la capitale administrative ivoirienne. Les deux adversaires de Drogba sont d’anciens hauts responsables de l’instance.

Malgré l’optimisme et le statut d’icône du football national de Drogba, ce scrutin n’est pas joué d’avance pour lui. Selon certains observateurs, le fait qu’il ait passé le plus clair de sa vie professionnelle à l’étranger pourrait constituer un handicap. En outre, ses deux rivaux connaissent parfaitement les rouages et le fonctionnement de la FIF et des clubs de Côte d’Ivoire, pays hôte de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) prévue du 23 juin au 23 juillet 2023.

Reportée à plusieurs reprises depuis 2020 en raison d’un imbroglio sur le système de parrainage pour les candidats et qui a causé la mise sous tutelle de la FIF, l’élection du nouveau président ne sera définitivement validée qu’une fois connus les résultats d’une enquête d’intégrité à laquelle ils doivent se soumettre.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’enquête du Conseil de la Concurrence sur la hausse des prix de 13 produits essentiels, les prévisions de croissance de l’économie marocaine et lkes projets prévus par le Maroc pour le gaz naturel liquéfié (GNL).+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le conseil de la concurrence a annoncé qu’il analysera la hausse des prix de 13 produits essentiels pour vérifier si des acteurs économiques s’adonnent à des pratiques contraires aux lois de la concurrence et de la liberté des prix. Il s’agit des denrées alimentaires (blé, lentilles, lait en poudre et beure), des matériaux de construction et des produits énergétiques (gasoil, essence, le fuel-oil et charbon).

Selon le quotidien, le conseil cherche à savoir si les dernières hausses sont dues aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux ou qu’il s’agit de pratiques prohibées comme les ententes entre les acteurs économiques et l’abus de position dominante.

 Le conseil souligne que l’analyse de l’évolution des prix des produits essentiels se fera sur deux périodes distinctes. La première s’étalera sur quatre ans (2018-2021) et la deuxième portera sur les trois premiers mois de l’année 2022 qui ont connu une hausse des prix sans précèdent. Des hausses qui ont provoqué l’exaspération et les protestations d’une large frange de la population.

En attendant les résultats de cette enquête, le conseil considère que la hausse des prix de ces produits résulte d’un fort déséquilibre entre l’offre et la demande. En effet, ajoute la même source, l’offre a augmenté de manière exponentielle après l’assouplissement du confinement, l’ouverture des frontières et la reprise de l’activité économique, ajoute le quotidien.

+Les Inspirations Eco+ relève que le gouvernement revoit à la baisse ses prévisions de croissance. Ainsi «le Maroc devrait enregistrer un taux de croissance oscillant entre 1,5% et 1,7%, au lieu de 3%».

 Reprenant les propos du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui répondait à une question centrale à la Chambre des Représentants sur la situation de l’économie nationale à l’aune des changements climatiques et géostratégiques, le quotidien économique explique ce niveau de croissance, principalement, par le recul de la valeur ajoutée agricole de 11%, contre une hausse de 18% au cours de la précédente campagne agricole.

Il rappelle qu’après une baisse de la croissance en 2020 (-6,3%), le PIB devrait s’apprécier de plus de 7% en 2021, en lien avec les performances exceptionnelles du secteur agricole au cours de l’année écoulée et l’augmentation de la valeur ajoutée d’environ 18%, en plus du dynamisme qu’ont connu les secteurs non agricoles, où la plupart des activités se sont redressées après la crise.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc s’apprête à se doter de gazoducs, de ports et d’unités de stockage et de regazéification, soulignant que la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, a récemment affirmé que le Maroc aspire à asseoir une infrastructure gazière digne du 21ème siècle.

« Lors d’un échange avec des médias nationaux, tenu récemment, Leïla Benali a affirmé que cette infrastructure gazière qui comprend des gazoducs, des ports et des unités de stockage et de regazéification ne permettra pas uniquement de garantir une énergie compétitive au secteur de l’électricité mais également au secteur industriel qui peine à avoir accès au gaz naturel aujourd’hui», fait observer la publication..

La ministre a également insisté sur l’importance de la construction d’unités de regazéification, expliquant que la mise en œuvre effective de la souveraineté énergétique en matière de gaz naturel passe par la transformation du gaz liquéfié (GNL) qui doit se faire sur le territoire national et l’espace maritime marocain, qu’elle soit au niveau d’une centrale flottante ou d’un terminal terrestre.

Elle a appelé les industriels à procéder à leurs calculs économiques et financiers pour statuer sur la solution la plus immédiate, ajoutant que les ports qui sont relativement prêts pour recevoir le GNL sont ceux de Mohammedia et Nador.