Maroc : la Marine royale porte assistance à 192 candidats à la migration clandestine

Des garde-côtes de la Marine royale marocaine, opérant en Atlantique et en Méditerranée, ont porté assistance durant la nuit de lundi à mardi, à un total de 192 candidats à la migration clandestine à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants, a indiqué une source militaire, citée par l’agence de presse marocaine.Ces migrants parmi lesquels se trouvait un cadavre, étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune, de jet-skis et certains s’aventuraient même à la nage, a précisé la même source.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine royale avant d’être acheminées par la suite vers les ports les plus proches du Royaume, puis remises à la Gendarmerie royale pour les procédures d’usage.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km et de nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide. 

Guerre en Ukraine : de fortes tensions sur les prix alimentaires

Les prix vont se maintenir à des niveaux historiquement élevés jusqu’à la fin de 2024, alerte la Banque mondiale (BM).La guerre en Ukraine a provoqué un choc majeur sur les marchés des produits de base et modifié la physionomie des échanges, de la production et de la consommation dans le monde.

Selon la dernière édition du rapport Commodity Markets Outlook publiée par la BM, la hausse des prix de l’énergie au cours des deux dernières années a été la plus importante depuis la crise pétrolière de 1973. Celle des matières premières alimentaires (dont la Russie et l’Ukraine sont de grands producteurs) et des engrais, dont la production dépend du gaz naturel, n’a jamais été aussi forte depuis 2008.

« Globalement, il s’agit du plus grand choc sur les produits de base que nous ayons connu depuis les années 1970. Comme c’était le cas à l’époque, ce choc est aggravé par une recrudescence des restrictions au commerce des denrées alimentaires, du carburant et des engrais », explique Indermit Gill, vice-président de la Banque mondiale pour le pôle Croissance équitable, finances et institutions.

Il souligne que ces phénomènes ont commencé à faire planer le spectre de la stagflation. Pour inverser la tendance, M. Gill invite les décideurs politiques à saisir toutes les occasions de stimuler la croissance économique au niveau national et éviter toute action néfaste pour l’économie mondiale.

Les prix de l’énergie vont probablement grimper de plus de 50 % en 2022 avant de baisser en 2023 et 2024. Quant à ceux des biens non énergétiques, notamment les produits agricoles et les métaux, ils devraient augmenter de près de 20 % en 2022, puis diminuer également au cours des années suivantes.

Cependant, les prix des produits de base devraient rester bien supérieurs à la moyenne des cinq dernières années et, en cas de guerre prolongée ou de nouvelles sanctions contre la Russie, ils pourraient devenir encore plus élevés et plus volatils que ce qui est actuellement prévu.

L’institution de Bretton Woods note qu’en raison des perturbations du commerce et de la production consécutives à la guerre, le cours du pétrole brut (Brent) devrait atteindre une moyenne de 100 dollars le baril en 2022, ce qui correspond à son plus haut niveau depuis 2013 et à une augmentation de plus de 40 % par rapport à 2021. Il devrait baisser à 92 dollars en 2023, ce qui sera bien au-dessus de la moyenne sur cinq ans de 60 dollars le baril.

Les cours du gaz naturel (européen) devraient être deux fois plus élevés en 2022 qu’en 2021, tandis que les prix du charbon devraient être 80 % plus élevés, soit des sommets historiques dans les deux cas.

« Les marchés des produits de base subissent l’un des plus grands chocs d’offre depuis des décennies en raison de la guerre en Ukraine. La hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie qui en résulte a un coût humain et économique considérable et risque de freiner les progrès en matière de réduction de la pauvreté. En outre, cette augmentation des prix des matières premières exacerbe les pressions inflationnistes déjà élevées partout dans le monde », analyse Ayhan Kose, directeur de la division Perspectives de la Banque mondiale.

Selon les prévisions de la Banque mondiale, les cours du blé devraient augmenter de plus de 40 % et atteindre un niveau record en valeur nominale cette année, ce qui pénalisera les économies en développement qui dépendent des importations de blé, notamment en provenance de Russie et d’Ukraine. Les prix des métaux devraient pour leur part progresser de 16 % en 2022 avant de s’atténuer en 2023, mais en se maintenant à des niveaux élevés.

Pêche industrielle: le Sénégal invité à suivre l’exemple mauritanien

La Mauritanie a récemment procédé au lancement de son 2e Rapport de l’initiative pour la transparence des pêches (FiTI, sigle anglais) qui couvre les années civiles 2019 et 2020.Le document rendu public vendredi 22 avril 2022 et traitant des informations relatives aux douze exigences de transparence du Standard de la FITI (Ref) « démontre les efforts mis en œuvre par la Mauritanie pour améliorer la transparence dans la gestion des pêcheries », se félicite l’ONG Greenpeace Afrique.

Ce rapport, informe le communiqué parvenu à APA, met à la disposition du public des informations inédites sur les accords et conventions de pêche entre les pays et groupes privés étrangers, l’état des stocks, la liste des navires de pêche à grande échelle, les paiements et les captures etc. Ces données, poursuit la note, sont indispensables et cruciales pour informer les citoyens sur le secteur de la pêche dans leur pays.

« Contrairement à la Mauritanie, le Sénégal tarde, depuis 2016, à compléter les étapes d’adhésion à cette importante initiative qu’est la FiTI. Pourtant, les professionnels du secteur de la pêche artisanale du Sénégal ont manifesté à maintes reprises, leur souhait de voir se concrétiser l’engagement public de son excellence, le président Macky Sall à faire adhérer le Sénégal à l’initiative FiTI », déplore Abdoulaye Ndiaye, Chargé de Campagne Océans pour Greenpeace Afrique.

En outre, fustige l’ONG britannique, les professionnels de la pêche et la société civile n’ont cessé de demander la publication de la liste des navires de pêche industrielle autorisés à pêcher dans la Zone économique exclusive (ZEE) du Sénégal par l’autorité compétente. Ces requêtes seraient naturellement satisfaites si le Sénégal avait respecté son engagement d’adhérer à la FiTI, soutient-elle.

« Greenpeace Afrique rappelle au gouvernement du Sénégal que la bonne gouvernance prônée par les autorités débute par une transparence dans la gestion des ressources halieutiques du pays et l’accès aux informations fiables et à jour sur la gestion de ces ressources pour les professionnels du secteur de la pêche », conclut le communiqué.

Sénégal: des chercheurs pour une politique alimentaire holistique

Des mécanismes et institutions de gouvernance efficaces et inclusifs sont essentiels pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires, estiment les scientifiques.Face à la récurrence des crises exogènes qui menacent l’approvisionnement en denrées de première nécessité, le recours à la production locale est inéluctable. Le Sénégal, fortement dépendant des importations, dispose des potentialités pour produire ce dont il a besoin. Toutefois, pour y arriver, Dakar doit se doter d’une « politique alimentaire holistique » a suggéré le chercheur émérite de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), Ibrahima Hathie.

Cette politique, a fait savoir Dr Hathie, devrait permettre aux décideurs de définir les régimes alimentaires à promouvoir, comment assurer un approvisionnement suffisant et stable en aliments sûrs et nutritifs, comment améliorer le pouvoir d’achat de la population pour accroître l’accessibilité des aliments et comment garantir une nutrition adéquate pour tous.

Dr Ibrahima Hathie s’exprimait à l’occasion du « Webinaire : Post covid-19 et guerre en Ukraine : quelles conditions à la souveraineté alimentaire ? » organisé ce mardi par l’Ipar.

Le manque de coordination a souvent été à l’origine des échecs des programmes de développement. Dans sa formulation et sa mise en œuvre, a expliqué l’économiste agricole, la politique alimentaire devra être en cohérence avec les politiques agricole, d’élevage, de pêche, commerciale, industrielle, sanitaire, environnementale et de protection sociale pour tirer parti des synergies et gérer les compromis.

Par ailleurs, a-t-il ajouté, des mécanismes et des institutions de gouvernance efficaces et inclusifs sont essentiels pour mettre en œuvre une politique alimentaire holistique et accélérer la transformation des systèmes alimentaires.

Ces instruments devront notamment intervenir le long des chaînes d’approvisionnement alimentaire pour réduire le coût des aliments nutritifs et renforcer la résilience climatique dans les systèmes alimentaires. De même, ils devront s’attaquer à la pauvreté et aux inégalités structurelles, en veillant à ce que les interventions soient inclusives et favorables aux pauvres.

En outre, ils œuvreront à renforcer les environnements alimentaires et modifier le comportement des consommateurs pour promouvoir des modèles alimentaires ayant des effets positifs sur la santé humaine et l’environnement.

Mis à l’échelle, les marchés publics alimentaires serviront de fer de lance d’une telle politique. Ceux-là sont en effet susceptibles d’apporter de multiples avantages à une multitude de bénéficiaires et d’influencer les modes de consommation et de production alimentaires, a poursuivi Dr Ibrahima Hathie.

« Les marchés institutionnels, c’est aussi une volonté politique. Cela veut dire que nous devons augmenter les infrastructures pour connecter les zones de production et les zones de consommation. Il faut également continuer à investir dans la formation et dans le conseil des producteurs, mais aussi dans l’accompagnement des jeunes agriculteurs », a indiqué le Directeur exécutif de l’Ipar, Dr Cheikh Oumar Ba.

Selon lui, la question des marchés publics alimentaires renvoie à la nécessité d’organiser les assises de l’agriculture non pas sous l’angle de la production uniquement, mais celui de la consommation de nos produits locaux.

« C’est une question extrêmement importante qui va justifier notre souveraineté pour arriver à sécuriser notre production dans un contexte où les problèmes de mobilité, de production et de consommation de nos denrées sont légion », a-t-il soutenu.

Tout en rappelant l’enjeu géostratégique qu’est devenue la souveraineté alimentaire, le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent, Abdou Karim Fofana, a assuré que tout est mis en œuvre pour permettre au Sénégal de se doter des infrastructures nécessaires à sa souveraineté alimentaire et pharmaceutique.

Afrique de l’Ouest : les solutions endogènes pour contrer la faim (FAO)

Dans un entretien accordé à APA, le Coordonnateur du bureau sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais) pour l’Afrique de l’Ouest, Robert Gueï, invite les États à davantage développer leurs productions locales.1. Qu’est ce qui explique le risque de famine en Afrique de l’Ouest que votre organisation redoute ?

Plusieurs facteurs peuvent être convoqués. Nous avons l’exacerbation de la crise sécuritaire dans le bassin du lac Tchad et l’insécurité qui règne dans la partie anglophone du Cameroun. En Afrique de l’Ouest, la crise sécuritaire se dégrade également au Nord-Est du Nigeria et se propage dans d’autres zones du pays. Nous savons tous aussi ce qui se passe dans la zone des trois frontières (Burkina, Mali et Niger) où des bandes armées sévissent.

Cette situation a causé des déplacements de populations qui ont alors perdu leurs capacités de production. Ces gens sont aujourd’hui dépendants des aides humanitaires. Cela a un impact sur la sécurité alimentaire. En outre, le Sahel est confronté au changement climatique. Les phénomènes extrêmes (longues sécheresses, inondations…) affectent la production agricole. Par ailleurs, les affrontements ethniques liés souvent au pastoralisme s’accentuent. La Covid-19 est venue aggraver la situation. Les crises politiques, ayant occasionné les coups d’État, ont multiplié les tensions et moult frontières ont ainsi été fermées. Aujourd’hui, la crise ukrainienne a déjà un impact sur l’inflation. Ce sont tous ces facteurs réunis qui menacent la sécurité alimentaire de la région.

2. Qu’est-ce que la FAO préconise comme réponses ?

Notre mandat est de développer l’agriculture et l’alimentation dans le monde. Donc, en ce qui concerne la production agricole et la production animale et même dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, nous aidons les pays à pouvoir faire face à ces crises. Mais il faut dire qu’ils ne pourront pas le faire seuls. C’est pourquoi, ils sont soutenus par des organisations sous-régionales.

La crise ukrainienne devrait ouvrir les yeux des dirigeants de la sous-région. Ils ne pourront pas toujours compter sur l’extérieur pour nourrir leurs populations. Il faut résolument croître les capacités internes de ces pays pour produire suffisamment ce dont ils ont besoin. Nous aidons les pays à se préparer contre les effets de cette guerre en Europe en augmentant la production locale et en développant les chaînes de valeurs avec nos céréales. Nous les assistons également dans la fabrication de l’engrais au niveau local.

3. Les États de la région sont-ils préparés à faire face à une éventuelle crise alimentaire ?

Il faut signaler que certains États n’ont suffisamment pas investi dans la production agricole. Ce secteur n’a malheureusement pas été considéré comme une priorité. Cette crise permet ainsi d’ouvrir les yeux de ceux-là qui ont négligé l’agriculture.

Les données de la FAO ont montré que nous sommes très dépendants de l’Ukraine et de la Russie d’où nous importons du blé devenu au fil du temps une denrée incontournable de notre alimentation. Nous avons pourtant d’autres farines issues du maïs, du mil, du sorgho… Dans certains pays, elles sont mélangées avec la farine de blé pour fabriquer du pain. C’est le moment pour nos gouvernants de promouvoir ces farines et le pain qui en provient. Cela ne veut pas dire que nous allons nous passer de la farine de blé, mais cette crise est l’occasion pour nous de développer notre agriculture locale.

Par ailleurs, il faut encourager le secteur privé pour qu’il puisse intervenir. Il faut faire en sorte que les femmes et les jeunes, qui constituent une force inestimable pour le travail agricole, puissent mener à bien leurs projets en accédant notamment à la terre, à l’eau, à la formation et aux financements. Ce n’est pas souvent le cas. Nous pensons qu’avec cette crise les choses vont commencer à se mettre en place.

Kigali attend de Macron de nouveaux partenariats (Kagame)

Emmanuel Macron a été réélu, le 24 avril dernier, président de la République française à l’issue du second tour de l’élection présidentielle.Le président rwandais, Paul Kagame, a salué la « réélection bien méritée » de son homologue français, Emmanuel Macron et magnifié son « leadership visionnaire ».

« Félicitations pour votre réélection bien méritée Président Emmanuel Macron. Cela témoigne de votre leadership visionnaire qui cherche à unir et non à diviser », a écrit Kagame sur son compte Twitter.

Selon lui, « le Rwanda attend avec impatience des partenariats encore plus nombreux et plus forts entre nos peuples et nos nations ».

Macron est devenu le premier président français en exercice à remporter un second mandat en 20 ans après avoir battu la candidate d’extrême droite Marine Le Pen au second tour de dimanche.

Après le dépouillement de la quasi-totalité des votes, le président sortant, âgé de 44 ans, a obtenu 58,6% des voix, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, tandis que Mme Le Pen devait recueillir 41,4% des suffrages exprimés.

Dans son discours de victoire dimanche soir, le président Macron a déclaré : « Beaucoup de gens dans ce pays ont voté pour moi, non pas parce qu’ils soutiennent mes idées, mais pour écarter celles de l’extrême droite. Je veux les remercier et leur faire savoir que j’ai une dette envers eux dans les années à venir ».

Gabon : un homme accusé de viol sur sa sœur de 14 ans

Agé de 22 ans, Arnaud Kouima Mboumba a écopé de 15 ans d’emprisonnement le 21 avril dernier pour viol sur sa sœur cadette de 14 ans.

 

Les faits remontent au samedi 16 avril 2022, au quartier Ibanga Pola, selon le journal l’Union. Le journal rapporte que, « Ce jour-là, Arnaud Kouima Mboumba rentre des bricole et trouve ses petites sœurs seules au salon, tandis que leur grand-mère se trouve dans la chambre. Visiblement affamé, le jeune homme aurait demandé à sa cadette de 14 ans d’aller lui acheter du pain chez le boutiquier. Une commission qui n’aurait été qu’un prétexte vu qu’il l’aurait suivi ».

En effet, cette dernière a été menacée par son frère au cas où celle-ci venait à  le dénonçait. Mais, ne pouvant plus supporter, les sœurs de cette dernière ont dénoncé,  jusqu’à ce que le père de la jeune fille dépose une plainte à  l’antenne provinciale de la police judiciaire. Laquelle permettra de mettre la main sur le présumé délinquant sexuel incestueux.

Il a été condamné à 15 ans de prison  et va payer une amande de  20 millions FCFA conformément aux dispositions de l’article 256 du Code pénal en vigueur.

Bénin : nouvelle attaque contre un commissariat de police

Le bilan fait état d’un policier tué.Les attaques attribuées aux jihadistes se multiplient dans le nord du Bénin. Ce mardi matin, huit hommes à bord de motos ont pris d’assaut le commissariat de police Monsey (nord), faisant un mort du côté des forces de l’ordre.

Les assaillants ont ensuite mis le feu sur les locaux du commissariat. Le raid est survenu aux environs de 3 heures du matin dans la commune de Karimama non loin du parc W, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso.

Après l’incident, un important détachement des forces de sécurité a été déployé sur les lieux.

Epargné par les terroristes actifs dans la sous-région, le Bénin est, depuis novembre 2021, la cible d’attaques devenues récurrentes.

Le mardi 8 février 2022, le parc transfrontalier W, partagé entre le Niger, le Bénin et le Burkina Faso, avait été attaqué par des djihadistes. Sept personnes au moins y avaient perdu la vie.

Gabon : Ali Bongo en visite de travail et d’amitié au Vatican

Le chef de l’Etat s’est rendu à Rome, ce mardi 26 avril 2022, pour une visite de travail et d’amitié avec le pape François.

 

La visite du président de la république s’inscrit, dans le cadre de la redynamisation des liens d’amitié et de coopération entre la République du Gabon et le Vatican.

Au cours de cette visite de 72 heures, le président Ali Bongo à Rome va s’entretenir en  tête a tête avec le pape François afin de d’agrandir leurs relations bilatérales. Ceci  pourrait également  faire suite à la désignation du nouveau Nonce apostolique, dont l’agrément sera  donné tout prochainement par les autorités gabonaises.

Les deux hommes pourraient également évoquer la réactivation de la Commission Mixte de Suivi de l’Accord-Cadre entre le Gabon et le Vatican, signée à  Libreville, le 12 décembre 1997. Rappelons que c’est la quatrième visite que le chef de l’Etat effectue depuis 2014 qu’à la messe de canonisation des Papes  Jean XXIII et Jean-Paul II, à la place Saint-pierre de Rome.

Burkina : la famille de Sankara réclame le franc symbolique

La famille exige toutefois que le certificat de décès de Thomas Sankara soit délivré conformément au déroulement des faits et que ses effets personnels comme son alliance et son arme soient restitués.A l’approche du verdict sur le procès des intérêts des parties civiles dans l’assassinat de Thomas Sankara le 10 mai prochain, sa famille demande l’éclatement de la « vérité et la justice » dans ce feuilleton judiciaire qui tient en haleine le Burkina Faso.

Mariam Sankara, sa veuve, a annoncé qu’elle ne réclamait que le franc symbolique pour la réparation des préjudices matériels et moraux, presque 32 ans après l’assassinat de son mari et père de la révolution burkinabè.

Par contre, d’autres familles des victimes réclament des centaines de millions de francs pour leur indemnisation. De son côté l’Agent judiciaire de l’État, réclame un peu 1 milliard 145 millions FCFA pour les préjudices financiers, matériels et moraux subis. Une requête rejetée par les avocats de la défense qui jugent le montant faible.

Pour rappel, le tribunal militaire après six mois d’audience, avait déjà prononcé le 6 avril dernier, la prison à perpétuité pour Blaise Compaoré, ancien président du pays exilé en Côte d’Ivoire depuis sa chute en 2014, le commandant de sa garde, Hyacinthe Kafando et Gilbert Diendéré, chef de l’armée au moment des faits, pour « complicité d’assassinats » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Un verdict salué par la famille et les avocats de Thomas Sankara. « Je suis très émue, c’est à la hauteur de ce que l’on espérait, nous allons enfin pouvoir faire le deuil, même si j’aurais voulu que tous les accusés soient présents et demandent pardon », avait confié Mariam Sankara.