Mali : des jihadistes annoncent la capture d’un mercenaire russe

Le membre du groupe paramilitaire russe Wagner a été appréhendé dans le centre du pays.Une preuve de la présence de mercenaires russes au Mali ? Le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) annonce avoir mis la main sur un membre de la société Wagner dans la région de Ségou (centre).

« Durant la première semaine d’avril, nous avons capturé un soldat des forces russes Wagner dans la région de Ségou », écrit le GNIM dans un communiqué relayé par la presse, précisant que le captif était engagé sur le front de la lutte antijihadiste.

La source précise que les combattants de Wagner « ont participé avec l’armée malienne à une opération de parachutage sur un marché dans le village de Moura où elles ont affronté plusieurs moudjahidines avant d’encercler cette localité pendant cinq jours et tuer des centaines de civils innocents ».

« Les moudjahidines, poursuit le GNIM, ont par ailleurs fait face à deux opérations de parachutage menées par les mercenaires au-dessus des falaises de Bandiagara, à 70 km de Sévaré. Ils ont réussi à confisquer des armes des mercenaires qui ont pris la fuite ».

Au cours d’une une offensive aéroterrestre contre les jihadistes menée du 23 au 31 mars 2022 à Moura, dans le Centre du Mali, les Forces armées maliennes (FAMa) avait annoncé la mort de 203 jihadistes. Mais selon plusieurs organisations de défense des droits humains, il s’agit d’un massacre de civils, poussant Bamako à annoncer des « investigations approfondies » confiées à la Gendarmerie nationale.

RDC : une nouvelle épidémie d’Ebola déclarée

La nouvelle contamination a été détectée à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur.En République démocratique du Congo (RDC), une nouvelle épidémie au virus Ebola a été déclarée le 22 avril dernier par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La province de l’Équateur (nord-ouest) enregistre ainsi sa troisième épidémie d’Ebola depuis 2018.

« Jusqu’à présent, un seul cas a été confirmé », a précisé l’OMS. Selon cette dernière, le patient, un homme de 31 ans, a eu les premiers symptômes le 5 avril et après plus d’une semaine de soins à domicile, il s’est fait soigner dans un établissement de santé local.

Il a été admis le 21 avril, dans un centre de traitement Ebola pour des soins intensifs mais est décédé dans la nuit. Les échantillons testés dans un laboratoire ont pu confirmer qu’il s’agit d’un cas de virus Ebola.

Inondations en Afrique du Sud: plus d’un milliard $ de dégâts

Près de 17.438 foyers ont été touchés par les inondations en Afrique du Sud.Le KwaZulu-Natal aura besoin d’au moins 1,13 milliard de dollars pour reconstruire ses infrastructures à la suite des récentes inondations soudaines qui ont fait plus de 400 morts, a déclaré le Premier ministre de la province, Sihle Zikalala.

Selon lui, « le coût (financier) le plus important de cette catastrophe est lié aux infrastructures qui ont été détruites ».

« Alors que nous reconstruisons l’environnement physique autour de nous, nous devons mettre plus de temps et entreprendre un programme beaucoup plus nuancé pour que nous puissions reconstruire et restaurer l’espoir et la confiance parmi les victimes et les survivants », a ajouté le Premier ministre.

Près de 17.438 foyers ont été touchés par la catastrophe, ce qui fait qu’au moins 121.687 personnes ont un besoin urgent d’aide. Le bilan des victimes s’élève à 435 personnes, tandis que 54 sont toujours portées disparues.

Sur un coût préliminaire de 1,13 milliard de dollars, les dommages causés aux installations de la Passenger Rail Agency of South Africa (Prasa) – qui comprend 300 km d’infrastructures ferroviaires détruites par les inondations – se sont élevés à environ 64 millions de dollars.

Les dommages causés aux installations de la Passenger Rail Agency of South Africa (Prasa), qui comprend 300 km d’infrastructures ferroviaires détruites par les inondations, s’élèvent à environ 64 millions de dollars.

Mais le rétablissement complet de Prasa après les inondations a été estimé entre 187 et 200 millions de dollars, a indiqué Makanda.

Gabon : début des inscriptions pour la 4éme édition des 10km de POG 

Les organisateurs ont procédé samedi 23 avril dernier, au  début  des activités en prélude a la 4éme édition des 10km de Pog, qui aura lieu en juin 2022.

 

Après deux années de suspension à cause de la pandémie de corona virus, les activités sportives particulièrement,  la 4éme édition des 10km de POG vont redémarrer dans la ville Port-Gentil du Gabon. A cet effet, les inscriptions ont été relancées samedi dernier par les organisateurs.

Les frais d’inscriptions des coureurs gabonais et étrangers résidant au Gabon sont estimés à 5 00fcfa.Pour cette quatrième édition, des innovations sont prévues avec la présence de 10.000 coureurs qui  sont attendus pour le top départ, parmi lesquels, un plateau élite de qualité internationale. et l’itinéraire qui comprend le départ de la Tribune Officielle de Port Gentil ; remontée du boulevard Léon Mba afin de rejoindre la route de la Sobraga ;

Le passage tout droit sur la route du Gouverneur Chavannes (bord de mer devant l’ancienne Mairie) puis à droite sur l’avenue de la Mosquée ; virage à gauche par la rue Joseph Ambourouet, en direction de la rue de Tchibanga ; nouveau virage droite à Salsa, vers le carrefour Sindara ; puis avenue de la Balise jusqu’au Boulevard Léon Mba (Passage devant L’école de commerce) pour le sprint final jusqu’à la Tribune Officielle.

En dehors du début des inscriptions, les organisateurs ont également prévus dimanche 24 avril 2022, des séances d’entrainements gratuites. Il faut rappeler que, près de 9.000 coureurs avaient pris le départ de la 3ème édition.

Attaques simultanées : Damiba dépêche des officiers chez Goïta

Le Mali et le Burkina Faso veulent s’unir pour faire face aux attaques jihadistes.À l’initiative du président de la transition burkinabè Paul-Henri Sandaogo Damiba, une délégation d’officiers a été reçue ce lundi 25 avril 2022 à Bamako, par le chef de l’Etat malien Assimi Goïta. L’objectif de cette rencontre est d’évoquer la coopération militaire entre ces Etats du Sahel au moment où les attaques jihadistes se multiplient dans les deux pays.

Le Mali et le Burkina Faso sont liés par la géographie. ils partagent 1200 kilomètres de frontière où sont déployés des milliers de soldats des deux pays pour lutter contre les groupes terroristes. Mais la porosité de cette zone désertique et les pistes d’accès difficilement praticables favorisent souvent des attaques de groupes armés.

Ce dimanche 24 avril 2022, les deux pays ont été ciblés par cinq attaques simultanées de la part des groupes armés. Les offensives ont visé particulièrement les forces armées maliennes et burkinabè.

Au Mali, les camps militaires d’Alpha Maloba Maïga de Sévaré, de Bapho et de Niono ont été attaqués dimanche vers cinq heures du matin par « des véhicules kamikazes bourrés d’explosifs ». Le bilan fait état de six militaires tués et une quinzaine de blessés, selon un communiqué de l’armée malienne, qui précise avoir tué onze kamikazes terroristes lors de « ces trois attaques complexes terroristes. »

L’attaque serait l’œuvre des jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à Aqmi. Le Jnim affirme même avoir capturé plusieurs combattants du groupe Wagner dans le centre du pays début avril. Ces « soldats des forces russes de Wagner », soutient toujours le communiqué du Jnim, auraient participé à l’offensive de l’armée malienne à Moura.

Au même moment, le Burkina Faso est touché dans sa partie nord du pays par deux attaques dans la région du Sahel. Les assaillants ont visé deux détachements militaires de Gaskindé et de Pobé Mengao, causant la mort de quinzaine personnes dont neuf militaires, souligne un communiqué de l’armée burkinabè. Des attaques jihadistes qui seraient attribuées aux groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI).

Mali : six soldats tués dans une triple attaque terroriste

L’armée malienne s’est réveillée brutalement dimanche 24 avril après avoir essuyé des attaques simultanées « complexes » dans trois de ses bases du centre du pays.Les offensives ont visé dimanche matin des camps militaires à Sévaré, Bapho et Niono, situés entre les régions de Mopti et Ségou. Selon un communiqué de l’armée, les « groupes armés terroristes » ont utilisé des « véhicules kamikazes bourrés d’explosifs ».

Une riposte « énergique » et « simultanée » des soldats a permis de « circonscrire les dégâts » même si six d’entre eux ont perdu la vie à Sévaré, « majoritairement dus à l’effondrement du poste de garde sous la force de la déflagration ». L’armée dénombre aussi la mort de onze « ennemis » dont le kamikaze et saisi plusieurs de leurs matériels.

Par ailleurs, elle répertorie vingt blessés dans ses rangs et des dégâts matériels importants, avec notamment un hélicoptère endommagé, au cours des trois assauts qui ont été revendiqués « par la katiba Macina, du prédicateur peul Amadou Koufa », d’après l’AFP. Cette unité de combattants est subordonnée à Iyad Ag Ghaly, chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda.

« Ce dimanche matin, les moudjahidines de la katiba Macina ont frappé trois camps des FAMa (Forces armées maliennes) », affirme un message audio en langue bambara, citant Ségou, Bapho et Niono. « Nous avons frappé ces camps au même moment avec un intervalle de cinq minutes. (Outre les) morts, on leur a causé des dégâts matériels » et « détruit des camps », ont ajouté les jihadistes.

Toutefois, l’état-major général de l’armée salue « le professionnalisme des FAMa » et assure que la situation sur ces emprises militaires est « sous contrôle ». Il signale d’ores et déjà un renforcement du dispositif sécuritaire dans tous les camps militaires « sur l’ensemble du territoire » en vue de parer à ces types d’attaques « complexes », fréquentes dans le centre du pays.

Déjà, « une unité FAMa en patrouille, sur l’axe Mourrah-Tenenkou, a été prise dans une embuscade par un groupe au cours de laquelle dix terroristes ont été neutralisés », souligne l’armée malienne.

Af’Sud : Ramaphosa s’engage à mettre fin aux délestages

Le président Cyril Ramaphosa compte intégrer l’électricité des producteurs privés dans le réseau national pour régler le phénomène.Le président a imputé les délestages actuels au manque d’entretien et à la corruption au sein d’Eskom, la compagnie publique d’électricité actuellement en difficulté, a-t-il déclaré dans un tweet.

Toutefois, un certain nombre de changements ont été apportés pour passer d’une dépendance totale à l’égard d’Eskom qui utilise principalement le charbon pour produire de l’électricité à des producteurs d’énergie indépendants qui utilisent diverses sources renouvelables dans le cadre du programme d’énergie renouvelable.

Le programme de producteurs indépendants d’énergie renouvelable vise à apporter des mégawatts supplémentaires au système électrique du pays grâce à des investissements du secteur privé dans l’éolien, la biomasse et les petites centrales hydroélectriques, entre autres.

Certaines capacités de production ont déjà été connectées au réseau, et d’autres devraient l’être l’année prochaine, a-t-il déclaré, ajoutant que le dégroupage d’Eskom était en bonne voie et serait achevé d’ici décembre prochain.

Ces propos de M. Ramaphosa ont été tenus après que Busisiwe Mawuso, membre du conseil d’administration d’Eskom, a accusé la semaine dernière son gouvernement d’être responsable de la crise de l’électricité dans le pays.

« Il est difficile et inacceptable pour les Sud-Africains de subir des délestages. Mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que, comme la capture de l’État, il (le délestage) appartiendra bientôt au passé », a tweeté le président.

Le pays a connu différents stades de délestage au cours de la semaine dernière après que les centrales électriques de la compagnie d’électricité aient subi plusieurs pannes.

Actuellement, la compagnie d’électricité dispose d’au moins 5.353 mégawatts de capacité indisponible en raison d’une maintenance planifiée, tandis que 14.912 mégawatts de capacité restent indisponibles en raison de pannes non planifiées, a indiqué Eskom.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’activité maritime, le dialogue social, la question de la SAMIR, l’inefficacité du secteur de la santé et les quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football.+L’Économiste+ rapporte que les liaisons maritimes entre le port de Nador-Bni Nssar et les ports européens ont repris le weekend dernier. Le premier bateau «CNV Blu» avec voyageurs et voitures en provenance de Sète est arrivé. 48 heures auparavant, 53 passagers et 45 camions et véhicules de fret ont regagné Nador sur le ferry Wasa Express à partir d’Almeria.

Ces premiers arrivages lancent l’opération Marhaba 2022 et ravivent l’activité économique et touristique de la capitale économique de l’Oriental, estime le quotidien.

+Le Matin+ écrit qu’à l’approche de la journée internationale des travailleurs, le gouvernement et ses partenaires sociaux ne sont toujours pas parvenus à un accord social. Malgré plusieurs rounds de dialogue, c’est l’attentisme qui prévaut.

Si certaines centrales syndicales affichent leur optimisme quant à la possibilité de la signature d’un accord à la veille du 1er Mai, d’autres sont convaincues qu’aucun ne sera trouvé dans les délais. Et au département en charge de l’Emploi et des compétences, c’est le silence radio.

En attendant, les syndicats ont arrêté leur slogan pour les festivités. Ces dernières promettent d’être animées après deux années de suspension mais surtout avec la flambée des prix et la détérioration du niveau de vie, croit savoir la publication.

+Al Bayane+ rapporte que le groupe du progrès et du socialisme (PPS) à la Chambre des représentants a adressé une question écrite au chef du gouvernement lui proposant de créer une nouvelle raffinerie de pétrole et d’œuvrer en parallèle pour régler la situation de la Société marocaine de raffinerie « SAMIR ».

Dans sa question écrite, le président du groupe parlementaire du PPS a indiqué que la présentation de cette demande a pour but d’assurer au Maroc « les conditions nécessaires concernant le raffinage et le stockage » du pétrole. Elle est également dictée par le souci de contribuer à « la préservation de la sécurité énergétique de notre pays et à la prévention des chocs économiques et sociaux violents », ajoute-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se fait l’écho d’un rapport alarmant du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), relatif au secteur de la santé au Maroc.

Selon le quotidien, cité par le journal, chaque chirurgien du secteur public effectue en moyenne 166 actes opératoires par an. En d’autres termes, chaque chirurgien n’effectue aucune intervention pendant plus de la moitié de son temps de travail effectif.

Autre chiffre mis en avant par la publication: le taux d’occupation des lits hospitaliers dans le secteur public. D’après le document du CNDH, il ne dépasse pas les 62%, pour une moyenne de séjour de 4 jours par patient.

Comme l’explique la même source, la présidente du CNDH, Amina Bouayach, a également mentionné, lors de la présentation du rapport, la faiblesse du taux de consultations des médecins. Ces derniers effectuaient en moyenne 789 consultations chaque année, soit une moyenne de 3,5 consultations par médecin par jour de travail. Si ces chiffres prouvent une chose, c’est que le secteur de la santé souffre d’une inefficacité dans l’utilisation de ses ressources, et particulièrement ses ressources humaines.

D’ailleurs, à cet effet, le quotidien fait remarquer que le secteur souffre également d’une tendance à la migration chez les médecins. Selon le rapport du CNDH, le nombre de médecins formés au Maroc et exerçant à l’étranger oscille en effet entre 10.000 et 14.000, sachant que le pays souffre d’un manque évalué à quelque 32.000 médecins.

Côté sport, +Libération+ écrit qu’au-delà de toute qualification ou élimination de quelque équipe que ce soit, c’est l’image de tout un pays qui est en jeu. On a frôlé le pire à l’occasion de la tenue des matches des quarts de finale retour de la Ligue des champions d’Afrique disputés vendredi (Raja-Al Ahly) et samedi (Wydad-Chabab Belouizdad) au Complexe sportif Mohammed V de Casablanca.

Alors que ces deux oppositions étaient prévues en nocturne, coup d’envoi à 22 heures, le stade a été pris d’assaut dès l’après-midi par un grand nombre de supporteurs dont des milliers ont pu trouver place au sein de l’enceinte et bien plus n’ont pu y accéder. Même munis de leurs billets, nombre de supporteurs n’ont pu avoir accès au complexe, déplore le quotidien.

La persistance des crises sociales effraie la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets tournant singulièrement autour de la supposée crise alimentaire dans le nord du pays, la reprise de la grève des syndicats de santé et l’habitude de certains à collecter et diffuser des données personnelles au mépris des lois et règlements.« 549.000 personnes menacées de famine à Matam et Kanel », affirme Tribune qui explique que dans ces localités du nord du pays plusieurs familles ont des « difficultés à assurer les trois repas ». Si rien n’est fait, « le nombre va passer à 881.275 personnes, soit 5 % de la population sénégalaise », prévient le journal, notant par ailleurs que l’Etat « va lancer un transfert cash de 44 milliards FCFA » aux ménages cibles.

Évoquant cette enquête sur l’insécurité alimentaire à Matam, EnQuête qualifie ces chiffres de « mascarade ». Citant les populations, le quotidien souligne que « ces statistiques fallacieuses ne sont que des prétextes pour capter plus de fonds ».

Sur le défi de la souveraineté alimentaire et de l’emploi au Sénégal, Sud Quotidien évoque « l’échec en mille maux », prenant appui sur le célèbre économiste sénégalais Moustapha Kassé. « Les performances de l’agriculture, comme aussi l’emploi, ne se décrètent pas », indique le doyen honoraire de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l’Université de Dakar. « Tant qu’il n’y a pas de symbiose entre ceux qui savent et ceux qui décident, il en sera toujours ainsi », ajoute-t-il.

Le Quotidien fait des « jeux de maux » sur la crise persistante dans la santé. Après la semaine dernière, les travailleurs « décrètent à nouveau 48 heures de grève » à partir de mardi. Leur dénonciation porte toujours sur « le traitement partial des autorités dans l’affaire Astou Sokhna », la femme dont le décès en couches en début avril à l’hôpital régional de Louga (nord) a causé l’arrestation de quatre sages-femmes.

Après Astou Sokhna, L’Observateur rapporte qu’« une autre femme décède en couches à Louga ». Le journal précise que ce drame est une « conséquence de la grève des sages-femmes » même si « Penda Sall, 20 ans, a succombé des suites d’une hémorragie massive ».

Décrivant le respect des lois et règlements au Sénégal, le journal voit un « pays en dérapages incontrôlés ». Le quotidien prend prétexte des collectes et diffusions des données d’un célèbre activiste en prison ainsi que de la gérante du salon de massage Sweet Beauty dans le bureau du juge chargé d’instruire le dossier Ousmane Sonko-Adji Sarr. L’Observateur alerte ainsi sur les « conséquences terribles » de cette « série » de collectes et diffusions d’images.

Burkina : plusieurs militaires tués dans deux attaques

Deux attaques simultanées dimanche 24 avril 2022, ont tué quinze personnes dont neuf militaires au nord du Burkina Faso.Les assaillants ont visé deux détachements militaires de Gaskindé et de Pobé Mengao dans la région du Sahel au nord-ouest du pays près de la frontière avec le Mali. « Ces deux attaques qui se sont déroulées de façon quasiment simultanée, ont visé à la fois les détachements militaires et les populations civiles », indique un communiqué de l’armée burkinabè.

Les combats intenses ont causé plusieurs morts au sein de l’armée et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). « On dénombre pour l’attaque de Gaskindé neuf décès (cinq militaires et quatre civils) et une quinzaine de blessés. L’attaque de Pobé-Mengao a causé la mort de six personnes dont quatre militaires et 02 VDP. Une quinzaine de personnes ont également été blessées », déplore le communiqué.

Toutefois, les forces de défense assurent que « la situation dans ces deux localités est sous contrôle et des opérations de sécurisation sont toujours en cours », rassure le communiqué.

L’armée burkinabè réaffirme sa « détermination de l’ensemble des forces à poursuivre le combat quoi qu’il en coûte pour permettre aux populations des localités menacées par les terroristes de reprendre le cours normal de leur vie », conclut le communiqué.

Le Burkina Faso en proie au jihadisme est confronté depuis 2015 à des attaques récurrentes, comme ses voisins du Mali et du Niger. Des attaques souvent attribuées aux groupes Etat islamique et Al-Qaïda au Maghreb islamique.