BEPC 2022 : le taux de réussite en baisse au Gabon

Les résultats du Bepc ont affiché un taux de réussite de  68,96%, en baisse contrairement à l’année 2021 où le taux était en hausse.

 

Le ministre de l’Education Nationale a rendu public hier lundi 20 juin 2022, sur ses plateformes numériques les différents admis au BEPC. En effet, les chiffres publiés cette année ont connu une légère baisse contrairement à l’année dernière où le taux de réussite était à 79,39%.

Au Gabon, ils sont 33 606, qui se sont inscrits à cet examen sur toute l’étendue du territoire gabonais. Mais seul  un total de  22 863 candidats, ont jubilé la réussite de leur examen.

Rappelons que les résultats du Cep de cette année ont connu une grande augmentation. Le taux de réussite de cette année est passé à plus de 80%.

 

Mali: les morts de l’attaque de Bankass indignent la toile

Le premier bilan officiel des attaques perpétrées ce week-end dans le centre du pays « fait état de 132 civils froidement tués par les combattants de la Katiba du Macina de Amadou Kouffa », informe le gouvernement malien.Au Mali, les jours passent et « l’horreur se poursuit », déplore Medhy Medhy sur son compte Twitter. Dans la nuit du samedi 18 juin au dimanche 19 juin, plus de 130 personnes ont en effet été tuées à Diallassagou et dans deux autres localités du cercle de Bankass « par les combattants de la Katiba du Macina de Amadou Kouffa », organisation affiliée à Al-Qaïda.

Cet énième massacre a provoqué une onde de choc auprès de plusieurs internautes qui dénoncent entre autres l’impuissance des militaires au pouvoir à Bamako d’enrayer ce cercle de violence. « La fanfaronnade et l’incapacité notoire d’Assimi Goïta et ses copains militaires de bureau à défendre le Mali étalées, une fois de plus. Obnubilés qu’ils sont par le luxe du pouvoir, le Mali subit pire que sous le régime civil. 132 autres civils tués sous le règne militaire », peste sur Twitter Bakary Bamba.

« Ça fait déjà combien d’années qu’ils sont au pouvoir ces supposés défenseurs de la Nation ? », s’interroge Papis Toorey à qui Mohamed Sidibé rétorque : « Ils (les militaires) veulent juste confisquer le pouvoir. Et après le populisme et la propagande sont leurs punchlines ».

Lassé par tant de drames, Youssouf Bakayoko se demande quant à lui : « À quand la fin ? ». Difficile de trouver une réponse à cette question tant la situation s’est fortement dégradée ces dernières années.

Christian Zan, doctorant en droit international sur la Cybersécurité, estime toutefois que « l’aide de l’armée française et de toutes autres forces nationales est souhaitée. Car, le Mali, en l’état actuel de son armée, n’est pas capable de faire face à l’ogre terroriste ».

Depuis 2011 et la chute du guide Libyen Mouammar Kadhafi dans le sillage des printemps arabes, le Mali est confronté à une grave crise sécuritaire. L’arrivée au pouvoir d’un groupe d’officiers mené par le Colonel Assimi Goïta après un premier coup d’état ayant renversé le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) en août 2020 et un second coup de force, fin mai 2021, actant la mainmise totale des militaires sur Bamako, n’a pas permis d’améliorer la situation. 

Le soutien en équipement et en combattants fournis aussi par la Russie n’a pas non plus donné les résultats escomptés. Les dernières sorties des Forces armées maliennes appuyées par les combattants du groupe de sécurité privé russe Wagner ont d’ailleurs été accompagnées de plusieurs exactions et massacres de civils.

Libye : MSF appelle à faciliter l’évacuation des migrants les plus vulnérables

Médecins Sans Frontières (MSF) invite les pays européens et nord-américains à accélérer de toute urgence l’évacuation des personnes qui vivent dans des conditions inhumaines en Libye.En Libye, les candidats à l’émigration clandestine, venus principalement de l’Afrique subsaharienne, souffrent le martyre. Dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, MSF tire la sonnette d’alarme.

« En Libye, la grande majorité des exilés sont victimes de détention arbitraire, de torture et de violences, y compris sexuelles. Leurs possibilités de protection physique et juridique y sont extrêmement limitées et fragiles. En conséquence, la route migratoire, très souvent mortelle, via la mer Méditerranée est parfois leur seule échappatoire », explique Claudia Lodesani, responsable des programmes en Libye pour MSF, citée par la note. 

Depuis 2016 et le début de son intervention humanitaire auprès de personnes migrantes en Libye, MSF affirme avoir été confrontée, de façon répétée, à l’impossibilité de les protéger, à l’intérieur comme à l’extérieur des centres de détention, et de garantir la continuité des soins pour celles et ceux qui présentent les troubles physiques et mentaux les plus graves, notamment les victimes de torture.

C’est pourquoi, elle appelle les pays occidentaux à agir à travers le renforcement des mécanismes de secours existants et l’ouverture de voies de sortie alternatives.

« Nous pensons que les pays sûrs, notamment au sein de l’Union européenne, qui financent depuis des années les garde-côtes libyens et encouragent le retour forcé des migrants vers la Libye ont, au contraire, le devoir de faciliter la sortie et la protection, sur leur sol, de ces personnes victimes de violence », estime Mme Losiane.

Dans son rapport intitulé « Out of Libya » publié ce lundi, MSF décrit la faiblesse des mécanismes de protection existants pour les personnes bloquées en Libye. Selon l’ONG française, les rares voies de sortie légale vers des pays sûrs, mises en place par le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) et l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) sont très lentes et restrictives. 

A en croire MSF, seules les personnes de neuf nationalités sont prises en compte pour l’enregistrement auprès de ce service du HCR difficilement accessible et quasiment inexistant en dehors de Tripoli et dans les centres de détention. Le nombre de places dans les pays de destination est aussi très limité. 

« En 2021, seules 1 662 personnes ont pu quitter la Libye via les mécanismes de réinstallation du HCR sur environ 40 000 personnes inscrites, et environ 3 000 personnes via le programme de retour volontaire de l’OIM. Au total, on estime à 600 000 le nombre d’exilés présents dans le pays », soutient MSF.

Ce rapport présente également des solutions alternatives, en particulier celles qui peuvent être mises en place par les organisations de secours et les gouvernements.

En Italie, un corridor humanitaire a déjà été ouvert et permet la sortie d’un certain nombre de personnes en situation de grande vulnérabilité et ayant besoin de protection, notamment des patients de MSF en Libye. 

Ce type de mécanismes, plaide l’ONG sanitaire, doit pouvoir être dupliqué dans d’autres pays sûrs. En France, des discussions sont en cours avec les autorités afin d’évacuer des survivants de torture, de violence et de détention, ainsi que des personnes présentant de graves pathologies médicales, informe-t-elle, ajoutant que ces personnes feraient l’objet d’un suivi spécifique de MSF à leur arrivée dans le pays d’accueil.

« La prise en charge médicale de personnes détenues arbitrairement et indéfiniment, ou à risque de subir des violences systématiques, pose de nombreux dilemmes. Nos possibilités d’actions sont, de fait, limitées. Pour réellement protéger les personnes les plus vulnérables, il faut avant tout, et de toute urgence, les sortir du système de détention et du pays », explique Jérôme Tubiana, responsable de plaidoyer en Libye pour MSF.

Gabon : le ministère de la culture organise les 40 ans de la fête de la musique

Le ministre de la culture et des arts  organise à Libreville,  du 21 au 30 juin 2022, la 40ème  édition de la fête de la musique au Gabon.

 

 

C’est une grande commémoration culturelle que le ministre de la culture et des arts envisage organiser au Gabon. En effet, pour célébrer cette fête, le ministre organise des concerts du 21 au 30 juin 2022 dans des grands espaces ouverts au public. Notamment à l’esplanade Gabon Télévision, à Owendo et au Rond-point Nzeng Ayong.

Les dates du concert seront reparties suivant un programme bien détaillé. Le 21 juin 2022, la fête aura lieu à l’esplanade de Gabon Télévision. Le 26 juin 2022, le concert aura lieu à l’esplanade de la SETRAG au quartier Owendo. Et enfin, le 30 juin 2022, un concert sera organisé au rond-point de Nzeng ayong.

A cette grande célébration des 40 ans de la fête de la musique au Gabon, toutes les populations sont conviées. Notons que, le concert aura lieu à Libreville dans la capitale.

Le HCR déclare officiellement la cessation du statut de réfugié ivoirien

Cette mesure prend effet le 30 juin 2022, lors de la Journée mondiale du réfugié.Le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a déclaré lundi officiellement, à Abidjan, la cessation du statut des réfugiés ivoiriens.

M. Filippo Grandi a fait cette déclaration, en présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et du vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, et des représentants des pays d’accueil des réfugiés ivoiriens.

« Je veux donc vous rendre hommage M. le président parce que vous avez proposé vous-même d’entamer ce processus qui a été rendu possible par de multiples facteurs, essentiellement, ici en Côte d’Ivoire, le rétablissement de la paix et de la stabilité, les efforts de réconciliation nationale et le développement économique que vous avez guidé », a dit M. Filippo Grandi.

Il a aussi rendu un hommage aux pays de la région qui ont joué un « rôle indispensable dans l’accueil de plus de 300.000 réfugiés ivoiriens, notamment la Guinée, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Togo ».

« Des réfugiés rentrent encore et on va continuer les opérations de rapatriement pendant quelques semaines encore (…). Il est important que ceux qui ne souhaitent pas rentrer, pour des raisons personnelles, des mesures de régularisation soient prises », a-t-il assuré.

Le nombre de réfugiés dans le monde, fera-t-il observer, a atteint 100 millions dans le monde et la crise en Ukraine l’a propulsé davantage. « Merci président Ouattara d’avoir lancé ce challenge (..) et merci pour les pays d’accueil pour votre rôle humanitaire ».

Le vice-président ivoirien, Meyliet Koné, a au nom du président Alassane Ouattara salué les pays d’accueil, rappelant que « plus de 300.000 compatriotes réfugiés ont regagné le pays, soit plus de 96% des réfugiés ivoiriens ».

Le Ghanéen Frédéric Daniel, a au nom des pays d’accueil, fait savoir que « le 30 juin 2022, c’est à cette date que le gouvernement ivoirien, les pays d’asile et le HRC se sont accordés pour marquer la fin du statut des réfugiés ivoiriens ».

Le gouvernement ivoirien, à l’issue d’une réunion régionale, les 6 et 7 septembre 2021 à Abidjan, a signé avec des pays accueillant des réfugiés ivoiriens, une déclaration conjointe devant conduire à la cessation du statut de réfugié.

La clause de cessation de réfugié ivoirien a été officiellement recommandée par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés « HCR », lors de la 72e session de son Comité exécutif, qui a eu lieu du 4 au 8 octobre 2021.

Le gouvernement ivoirien favorise le retour de dirigeants de l’opposition de premier plan, depuis février 2021. L’ex-président Laurent Gbagbo est dans ce contexte rentré au pays le 17 juin 2021.

Le gouvernement ivoirien a adopté, il y a quelques semaines, un projet de loi instituant le statut d’asile national pour les réfugiés. La Côte d’Ivoire ne disposait pas véritablement de textes pour encadrer le statut de réfugié.

RDC : Bruxelles restitue une « relique » de Patrice Lumumba

Soixante-et-un ans après sa mort, la dépouille de l’ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC) a été restituée lundi 20 juin à sa famille et à son pays.Cette restitution concerne une dent conservée toutes ces années par l’un des policiers belges qui avaient été chargés de faire disparaître toute trace du héros national. Cette dent restituée par la Belgique a valeur de « relique » et doit permettre aux Congolais d’établir un lieu dédié à la mémoire de leur ancien Premier ministre, torturé puis abattu en 1961.

« Je vous remercie pour les démarches judiciaires que vous avez entreprises parce que, sans ces démarches, on n’en serait pas là aujourd’hui, cela a permis à la justice de notre pays de pouvoir avancer », a déclaré Frédéric Van Leeuw, le procureur fédéral belge.

Une cérémonie officielle privée s’est tenue ce lundi dans la capitale belge. A cette occasion, les enfants de Lumumba ont reçu un coffret bleu vif contenant la dent de leur père, assassiné au Katanga en 1961. Un des fils s’est saisi du coffret, sans s’exprimer. La dépouille a ensuite été mise dans un cercueil de bois sombre qui a été conduit à l’ambassade de RDC, première étape de son retour en terre congolaise.

Une cérémonie officielle présidée par les Premiers ministres belge et congolais était programmée après la partie « intime et privée » de la restitution. Présent à cette cérémonie, le Premier ministre belge Alexander De Croo a renouvelé les « excuses » de son pays pour la responsabilité de certains dirigeants et fonctionnaires de l’ex-puissance coloniale dans l’assassinat de Patrice Lumumba.

Évoquant la procédure judiciaire en cours pour « crime de guerre », après la plainte déposée en 2011 par la famille pour éclaircir les conditions de l’assassinat, Frédéric Van Leeuw a ajouté : « Je m’engage évidemment avec le juge d’instruction à continuer à essayer d’avancer (…) cela reste un combat ».

La restitution doit permettre aux proches d’achever leur deuil et au pouvoir congolais d’ériger un « Mémorial Patrice Lumumba », en cours de construction à Kinshasa, sur un grand axe où s’élève déjà une statue du héros national.

Clôture de la 12ème  conférence de l’OMC : les différentes résolutions adoptées

Du 12 au 17 juin 2022, le ministre du commerce Yves Fernand Manfoumbi, a pris part  à Genève, à la 12ème conférence ministérielle de l’organisation mondiale du commerce,  qui réunit tous les ministres du commerce des différents pays du monde.

 

 

Au cours de cette conférence à laquelle a pris part  Yves Fernand Manfoumbi, accompagné de d’autres ministres, il était question d’examiner le fonctionnement du système commercial multilatéral, de faire des déclarations générales et de prendre des mesures pour les travaux futurs de l’OMC.

Les membres de l’OMC présents à cette conférence, après de nombreux échanges et négociations quatre mesures ont été adoptées. A savoir, la réponse à la Pandémie de la Covid-19, l’insécurité alimentaire, l’exemption des prohibitions ou restrictions à l’exportation pour les achats des produits alimentaires du Programme alimentaire mondiale(PAM) et le programme de travail sur la réforme de l’institution.

En effet, l’adoption du programme de travail sur la réforme, doit prendre en compte l’autonomisation des femmes, la contribution des PME et la préservation et protection de l’environnement pour une croissance économique inclusive et durable.

Initialement prévue pour terminer le 15 juin 2022, la douzième conférence s’est plutôt achevée vendredi 17juin,  car elle a été  prolongée de deux jours afin de ménager davantage de temps pour mener des négociations et parvenir à des accords. Cependant, la treizième édition sera programmée pour le 31 décembre 2023 soit au Cameroun ou aux Emirats arabes unis.

CEP 2022: le Gabon affiche un taux de réussite de 80, 89%

Le ministre de l’Education nationale a publié en fin de semaine un communiqué sur le taux de réussite total des résultats du Certificat d’études primaires (CEP) de l’année scolaire 2022.

 

 

Après la proclamation des résultats du CEP, vendredi 17 juin 2022, le ministre de l’Education Nationale a annoncé que  le taux de réussite du Cep au Gabon est de 80,89%.

C’est un chiffre de réussite en hausse contrairement à l’année dernière où le taux de réussite était de 52,82%. En effet, c’est un total de 51 051 candidats qui ont affronté cet examen de fin de parcours au primaire.

Parmi ces candidats, seuls 40 627 ont réussi sur toute l’étendue du territoire gabonais. Le ministre de l’Education Nationale a à travers son communiqué annoncé que le taux d’échec est de 20,76%. Notons qu’a cet examen, les personnes vivantes avec un handicap qui se sont présentées au dit examen ont affiché un taux de réussite de 100%.

Après la manifestation de l’opposition, le Sénégal « panse ses plaies »

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’heure du bilan après les manifestations de l’opposition de vendredi dernier, ayant fait trois morts à Dakar et Ziguinchor (sud).Sud Quotidien titre sur la « suite et pas fin de la manifestation interdite de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition) » et note que « Dame justice prend le relais ». Le journal renseigne que les députés Déthié Fall et Mame Diarra Fam ainsi que le maire Ahmed Aidara  feront « face au parquet ce lundi ».

« Heurts des comptes », indique Walf Quotidien, soulignant que « Dakar panse ses plaies ». Le Quotidien parle pour sa part de « l’heure de la justice » après la répression de la manifestation de vendredi. « Quand on viole la loi, on doit en assumer les conséquences », dit Me Malick Sall, le ministre de la Justice.

L’Observateur revient sur les manifestations du 17 juin, allant « de la rue à l’enfer des cachots ». Outre certains leaders politiques, le journal note que « plus de 250 manifestants sont entre les mains de la police ». Vox Populi renseigne que l’activiste « Guy Marius Sagna allonge la liste des arrêtés » à Ziguinchor où « une grande marche est annoncée vendredi ».

EnQuête place « dans l’œil du cyclone » le maintien de l’ordre et les manifestations sanglantes dans le pays. Le quotidien décompte « au moins 16 morts » entre mars 2021 et juin 2022 à l’occasion de manifestations de l’opposition. Selon une source policière, « c’est difficile de gérer ces situations, parce qu’il y a des étourdis qui sont parfois prêts à mourir ».

Par ailleurs, l’ancien ministre Abdoulaye Bathily constate dans Vox Populi que « cette jeunesse, aujourd’hui, se battra avec les armes et moyens de son époque ». Présentant ses mémoires « Passion de liberté », l’historien note qu’il « y a des dynamiques sociales qui s’imposent toujours aux individus avec leur ambition ».

L’AS indique que « Bathily expose ses mémoires de vieux combattant » en évoquant « la liberté de réunion, l’alternance démocratique et la lutte démocratique », entre autres. Sud Quotidien note de son côté que « Pr Abdoulaye Bathily sort du bois ». A l’occasion de la présentation de son livre, il semble déplorer la « dégradation des mœurs politiques ».

Côte d’Ivoire : évaluations des écoles privés du supérieur

L’évaluation des écoles privées de l’enseignement supérieur ivoirien démarre ce lundi 20 juin 2022 par la phase en ligne, puis la phase terrain à partir du 27 juin 2022L’annonce a été faite vendredi à Abidjan par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Adama Diawara au cours d’une cérémonie de lancement de cette opération qui a rassemblé à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, des autorités universitaires, des partenaires et des fondateurs d’établissements.

« Cette opération débutera par la phase en ligne le lundi 20 juin 2022, et la phase de terrain se fera à partir du 27 juin 2022 », rapporte une note d’information du ministère, ajoutant que les résultats de cette évaluation seront disponibles à partir du 20 juillet 2022, et seront mis à la disposition des parents et des nouveaux bacheliers pour permettre à ces derniers d’effectuer leur inscription dans des établissements reconnus par l’Etat.

« Nous mettrons de l’ordre dans les grandes écoles et universités privées afin de crédibiliser les enseignements qui y sont dispensés et améliorer notre système d’enseignement », a expliqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Adama Diawara. Selon lui, il existe en Côte d’Ivoire 519 établissements supérieurs privés.

L’évaluation portera notamment sur la qualité des infrastructures, les équipements, la gestion pédagogique, la gouvernance, le rendement interne et externe. Chaque critère sera noté sur 10. L’établissement évalué doit avoir au moins une moyenne pondérée de 10/20 pour recevoir des affectés de l’Etat.

Selon le ministre, trois indicateurs seront obligatoires avant l’évaluation, car leur absence éliminera du classement l’établissement à évaluer. Il s’agit de l’arrêté de création, de l’arrêté d’ouverture et du statut juridique de l’établissement. La liste des établissements supérieurs privés, leurs filières et les diplômes délivrés seront publiés à l’issue de cette opération.