Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’événementiel à Marrakech, la gestion de l’épidémie de coronavirus et la situation de l’économie dans un contexte mondial perturbé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’événementiel à Marrakech, écrit qu’en l’espace de quatre jours, du 15 au 18 courant, Marrakech est revenue aux devants de la scène par la plus belle des manières.

En effet, au beau milieu d’une conjoncture économique sinistrée qui ne prête guère à la joie, le « Marrakech du rire », qui est incontestablement l’événement culturel le plus important organisé dans cette ville après le retour d’un semblant de vie normale post-Covid, lui a permis de “renouer avec son âme naturellement joyeuse et foncièrement optimiste”, constate le quotidien.

Grâce à un “impressionnant afflux de la jet set internationale” représentée par de nombreuses célébrités, dont les followers se comptent par centaines de millions, le rayonnement de Marrakech a été démultiplié durant ces quatre jours, relève-t-il.

Une visibilité réelle et protéiforme dont l’efficacité exponentielle outrepasse largement celle escomptée des campagnes de marketing touristique menées aux quatre coins du globe, souligne-t-il.

L’Economiste, qui aborde la gestion de l’épidémie de coronavirus au Maroc, écrit que malgré le millier de cas quotidiens, les autorités sanitaires n’ont pas décidé de décréter des “mesures intempestives” comme pour la vague Omicron, imposant la fermeture au premier cas.

Le Maroc ne semble pas opter pour le modèle “zéro Covid”, dont les dégâts sociaux sur plusieurs secteurs comme le tourisme, la restauration, les finances de l’Etat “ne sont pas encore digérés”, indique le journal, notant que ces dégâts sur l’économie peuvent être supérieurs à ceux sur la santé.

Car contre Omicron, le Maroc a fermé, alors que l’Europe a continué de vivre normalement avec ses milliers de cas par jour, en misant sur la responsabilité des citoyens pour reprendre une vie normale, relancer l’économie et vivre avec le Covid, constate-t-il, soulignant que ce modèle européen, qui repose sur la maturité d’individus libres et responsables, a réussi et perdure.

+Aujourd’hui Le Maroc+ qui revient sur la conjoncture actuelle, marquée par un niveau sans précédent de turbulences, d’incertitudes et d’instabilités à l’échelle mondiale, écrit que le Royaume, à l’instar des pays du monde entier, a tenté et continue encore de faire face à l’adversité par ses propres moyens et avec, à ce jour, plus ou moins de réussite et surtout des enseignements pour l’avenir proche ou lointain.

Un des enseignements majeurs, au-delà du contenu concret des réponses apportées aux différentes situations, est que face à une situation de crise, quelle qu’en soit la nature, le facteur clé contribuant à la résilience réside dans la capacité à prendre les meilleures décisions possibles au bon timing, note la publication.

Et pour cela, un paramètre est éminemment décisif : les éléments de prise de décisions sont supposés être une bonne et vraie synthèse de toutes les données actuelles et problèmes et tous les scénarios possibles du futur, estime-t-il.

Gabon-présidentielle 2023 : le pasteur Mounanga annonce sa candidature « d’espoir »

Désiré Mounanga, pasteur au Gabon a déclaré devant la presse samedi 18 juin 2022, sa candidature dite « d’espoir », pour les échéances électorales de 2023 au Gabon.

 

 

Après les élections présidentielles  de 2016, le pasteur Désiré   Mounanga revient pour  déclarer sa candidature pour  les  élections présidentielles de 2023. L’homme de Dieu s’est réuni devant les journalistes, samedi 18 juin 2022, afin de les édifier sur son programme politique Nouvel Ordre National (NON).

Désiré Mounanga à travers son  programme qui s’appuie sur la réformation de tout le système politique, souhaite sauver le Gabon, d’où sa formule : «rachetons notre pays». Selon un extrait relayé sur le site Gabon Actu, le candidat soutien que, « Le non c’est le refus de toutes les injustices sociales, le non c’est le refus de brader nos richesses, le non c’est le refus de laisser n’importe qui venir nous imposer sa loi », a-t-il soutenu. Il a par la suite invité le peuple gabonais à « vaincre la peur » pour faire face à l’adversité.

En attendant qu’il dévoile les noms des différents partis politiques qui soutiennent son programme, le candidat invite tout  le peuple gabonais à se faire inscrire massivement sur la liste électorale. Il  sollicite également  à chaque gabonais une contribution de 5000 FCFA,  pour marquer son engagement à changer le système qui selon lui clochardise en permanence le peuple gabonais.

Comment le Burkina Faso a basculé dans un jihadisme endémique

Au Burkina Faso, les attaques jihadistes se sont multipliées ces dernières années.Jeudi 9 juin, les jihadistes ne se sont pas contentés de tuer neuf gendarmes à Seytenga. Trois jours plus tard, ils sont revenus dans cette localité du nord-est, située dans la province de Séno, à 276 kilomètres au nord-est de Ouagadougou, pour s’en prendre aux civils.

Selon plusieurs témoignages, ils ont tiré sans sommation, faisant au final 86 morts. Ce massacre est l’un des signes de la détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso depuis 2015. Avant, ce pays n’avait pas connu d’événement lié à l’activité jihadiste qui était pourtant en pleine expansion dans son voisinage immédiat.

Qu’est ce qui a changé pour que le Burkina Faso, considéré un temps comme un « Etat-médiateur » pour avoir offert ses bons offices dans le conflit du Mali en 2012, voit « 40% de son territoire » échapper au contrôle de l’Etat ?

Le nord du pays a servi de réceptacle aux premières activités des groupes jihadistes. Le 23 août 2015, le poste de police d’Oursi, dans la province de l’Oudalan, est attaqué par des individus armés venus du Mali. Le pays était engagé dans un processus de transition avec plusieurs rebondissements après la chute de Blaise Compaoré le 30 octobre 2014 précipité par un soulèvement populaire suite à son souhait de modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir malgré ses 27 ans de règne.

Intitulée « La montée de l’insécurité frontalière : ce que disent 800 sahéliens », une étude réalisée par le Centre pour le dialogue humanitaire et le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) en 2016, considère la transition politique de l’époque comme « la menace la plus sérieuse d’insécurité ».  Elle faisait référence à la mobilisation des forces de sécurité pour des préoccupations politiques en lieu et place de la défense du territoire. La tentative avortée du 16 septembre 2015 du Général Gilbert Diendéré de s’emparer du pouvoir, en s’appuyant sur le régiment de la sécurité présidentielle (RSP) dont il était le patron en est une illustration parfaite.

Lorsque Roch Marc Christian Kaboré arrive aux affaires au soir de la présidentielle du 29 novembre 2015, la question sécuritaire s’est imposée comme l’une des priorités de son action. Pendant ce temps, le nord du Burkina Faso, essentiellement la région du Sahel qui souffrait déjà de sa proximité avec des pays déjà touchés par le jihadisme et de carences en termes de services sociaux de base, continuait d’enregistrer de nouveaux incidents liés à l’insurrection jihadiste.

En septembre 2016, le jihadiste sahraoui Adnan Abou Walid al Sahraoui revendique la première action de la filiale de l’Etat islamique au Sahel, pourtant non encore reconnue par le commandement central depuis la zone syro-irakienne. L’attaque était dirigée contre un poste de Douane à Markoye. Un douanier et un civil y ont péri.

Le 15 janvier 2016, Al Qaïda au Maghreb Islamique Islamique (AQMI) qui vient de sceller ses retrouvailles avec Al Mourabitoune, frappe au cœur de Ouagadougou. Le Splendid Hotel, le restaurant Cappucino et le Taxi Brousse fréquentés sont ciblés par trois assaillants dont un burkinabé. La même année, un groupe local voit le jour dans la province du Soum, toujours dans la région du Sahel. Proche d’Amadou Kouffa, jihadiste malien et chef de la Katiba Macina, Malam Ibrahim Dicko monte « Ansarul Islam » (les partisans de l’Islam). Le groupe tue 12 soldats à Nassoumbou, le 26 décembre 2016.

Ce rythme infernal de violence ne s’infléchit pas durant le magistère de Roch Marc Kaboré. La naissance, le 2 mars 2017 du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) ne fera qu’empirer les choses. Un an après sa naissance, cette fédération des principales organisations jihadistes sahéliennes proches d’Aqmi réussit une nouvelle intrusion à Ouagadougou. Cette fois, l’offensive vise l’État-major des armées burkinabés et l’ambassade de France à Ouagadougou, en représailles à la mort de Mohamed Ould Nouini, éliminé quelques jours plus tôt par l’armée française au Mali. Commandant d’Al Mourabitoune, cet arabe malien de Gao est le principal instigateur des premières attaques « terroristes » de Ouagadougou et de la station balnéaire de Grand Bassm en Côte d’Ivoire. Cette évolution se concrétise par une assise incontestable sur le territoire burkinabé.

Pour Apa, Héni Nsaibia, chercheur senior à Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED), a cartographié les groupes jihadistes présents sur le sol burkinabé. « GSIM est présent dans la plupart des régions mais reste plus actif dans la Sahel (Soum et Yagha en particulier), le Centre-nord, le Nord, la Boucle de Mouhoun, l’Est, Cascades, les Hauts-Bassins, le Sud-Ouest, le Centre-Est et est émergent dans le Centre-Ouest ».

Quant à l’Etat islamique, poursuit le chercheur, ses zones d’influence incontestables se trouvent dans l’Oudalan et dans le Séno. « Ses éléments se font aussi apercevoir dans la partie nord du Yagha et dans le nord-est du Centre-nord », ajoute-t-il.

Face à la présence et à la montée inquiétante du jihadisme, les autorités burkinabé se voient obligées de réajuster leur stratégie de lutte. C’est ainsi qu’en janvier 2020, le corps des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) est formé, avec pour objectif « d’appuyer les forces de défense et de sécurité dans leur mission de sécurisation du territoire national ». Ils reçoivent une formation de 14 jours délivrée par l’armée.

A la fin de cette formation, ils reçoivent un équipement composé de matériel de communication, de vision et d’un armement. « Sauf que la création de cette milice est contreproductive car elle a contribué à attiser les tensions entre les populations civiles et les jihadistes qui les considèrent maintenant comme des cibles », fait constater Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des mouvements jihadistes.

Cette propension des groupes jihadistes à se rendre coupables d’exactions contre des civils peut aussi s’expliquer par la liberté d’actions dont certains d’entre eux peuvent faire prévaloir vis-à-vis de la chaîne de commandement. « L’exemple le plus parlant, c’est celui de Solhan où un massacre a été commis par une unité proche du JNIM (l’acronyme arabe du GSIM), mais qui a été niée ou critiquée par la communication officielle du groupe. Finalement on avait compris que c’était une unité indisciplinée », démontre Wassim Nasr.

La goutte d’eau de trop

Cependant, aussi meurtrier soit-il, ce carnage n’a pas été la goutte d’eau de trop. Le vase a réellement cédé après l’attaque d’Inata, à l’occasion de laquelle 53 victimes dont 49 gendarmes et 4 civils ont été dénombrées. Les conditions presqu’inhumaines dans lesquelles étaient abandonnées les gendarmes de ce détachement ont créé une onde de choc et ont planté les germes du départ précipité de Roch Kaboré.

Malgré les décisions prises pour rectifier le tir, le président, réélu pour un mandat de cinq ans, n’a pu éviter son renversement le 24 janvier par le Mouvement Populaire pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) amené par le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba. Mais ce changement de direction n’a pas amélioré la situation sécuritaire. L’ONG Armed Conflict Location and Data Project (ACLED) indique que « les violences liées à Al-Qaïda et à l’Etat islamique ont augmenté de 7% au cours des trois premiers mois de règne de la junte par rapport à la période précédente ».

Pour inverser la tendance, le lieutenant-colonel Damiba qui a prêté serment en tant que président de la transition s’est adressé à la nation le 1er avril et a annoncé la « création de comité locaux de dialogue pour la restauration de la paix, dont la mission est d’initier des approches avec les membres des groupes en rupture de dialogue avec la nation ».

« Mais la situation ne s’est pas améliorée. Elle s’est même détériorée », estime Wassim Nasr. Chercheur sénior à ACLED, Héni Nsaibia a recensé, sans préciser les groupes, 404 attaques ayant occasionné 795 décès entre le début de la mutinerie, le 23 janvier et le 3 juin. À titre de comparaison, l’Etat islamique a revendiqué 67 attaques du 16 janvier 2019 au 12 novembre 2021, confie à Apa Damien Ferré, directeur général de la société Jihad Analytics, spécialisée dans l’analyse du jihad mondial et cyber.

Wassim Nasr explique la dégradation de la situation par l’absence de « solution magique » à la problématique du jihadisme. La tâche risque de se compliquer davantage d’après le journaliste qui affirme avoir appris que « certaines populations sont allées chercher l’aide du GSIM pour faire face à l’Etat islamique pendant l’attaque de Seytenga ». « On est en train d’assister à une dynamique similaire à celle du Mali où des civils qui se sentent délaissés sont obligés de demander secours de l’un des deux groupes jihadistes », s’inquiète-t-il.

A cela, se grefferont les conséquences désastreuses du retrait du Mali des instances et de la force conjointe du G5 Sahel, pour protester contre des « manœuvres » visant à l’empêcher de jouir de son tour de présidence de cette organisation créée en 2014 pour lutter contre les groupes jihadistes au Sahel.

Ce vide de coopération régionale ajouté aux réticences de Ouagadougou à faire appel aux forces de Barkhane en cas d’attaque, ouvre la voie à un autre acteur qui est en train de s’illustrer au Mali, la compagnie militaire privée controversée, Wagner. Wassim Nasr reconnaît que des militaires pensent à cette option qui, à son avis, n’a pourtant pas eu de résultats militaires tangibles et probants au Mali.

Pour le moment, le président de la transition n’envisage pas cette hypothèse. Lors d’une visite à la ville de garnison de Bobo Dioulasso, le lieutenant-colonel Damiba avait clairement déclaré que le salut ne viendra pas de l’extérieur. L’actuel chef suprême des armées burkinabé veut d’abord compter sur ses hommes pour sécuriser le territoire national et soumettre un bilan à ses compatriotes dans cinq mois, comme il en avait fait la promesse le 1er avril.

Maroc: « Culture et cinéma » en débat au Festival de Dakhla

Par Hicham Alaoui — Les intervenants évoquent largement le rôle du cinéma dans les sociétés et cultures africaines.Courts et longs métrages, documentaires, etc… Au festival international du film de Dakhla, tous les genres cinématographiques ont été l’occasion de nourrir de riches débats sur différents sujets de société, notamment lors d’une rencontre spéciale organisée, vendredi, et animée par le journaliste marocain Karim Douichi.

Ce conclave a été une occasion pour interpeller, entre autres, l’écrivaine, professeure universitaire, journaliste et productrice d’émissions, Rita El Khayat sur cette relation entre « culture et le cinéma », thème de la discussion.

Pour cette intellectuelle marocaine amoureuse du 7éme art, « le cinéma est un art éminemment populaire et de ce fait il fait indéniablement partie de la culture. Avec sa dimension hautement technologique multidimensionnelle, est une synthèse de plusieurs formes de la culture ».

Selon Mme El Khayat, qui est également médecin-psychiatre et psychanalyste, le cinéma est à la croisée de tous les arts. Il est un reflet de cultures diverses qui s’influencent, un outil de conscientisation et un instrument d’éducation.

Interrogée par APA news, Mme El Khayat a souligné que les pratiques culturelles dans le monde entier sont en train de sculpter un développement différent. « On est plus uniquement dans un système politique mais dans un système de société de l’intérieur duquel il y a des pratiques culturelles qui vont dicter des conduites économiques, sociales, humaines, anthropologiques et politiques… C’est extrêmement important », analyse-t-elle.

Présidente de la Commission d’aide à la production cinématographique nationale du Centre cinématographique marocain (CCM) pour la 3ème fois consécutive (2012-2022), Mme El Khayat a tenu à assurer qu’elle tient à « honorer le mieux possible cette charge que je fais avec une passion totale pour savoir comment évolue ce cinéma ».

Répondant à tous ceux qui lui reproche le fait qu’elle ne maîtrise pas la langue arabe, alors que la majorité des productions cinématographiques postulant pour les fonds du CCM sont en langue arabe, « Qu’on me dise que je ne maîtrise pas la langue arabe, je vous assure que je s’entretue avec cette langue, corps à corps, pour avancer dans l’apprentissage de cette langue mais aussi avec cette langue utilisée dans les scénarii. J’avoue que c’est un exercice intellectuel majeur parce que je suis en train d’apprendre ».

Nonobstant, elle a exprimé son étonnement de voir tous les dossiers budgétaires « présentés systématiquement en langue française ».

Pour ce qui est du cinéma africain, cette cinéphile vorace, qui compte à son actif une intense production scientifique de 38 ouvrages et plus de 150 articles traduits dans plusieurs langues, a indiqué que le cinéma africain est une « passion que j’ai acquise il y a quelques années et fait partie d’un travail que j’ai fait sous le thème ‘femme et l’esclave’.

« Je suis entrée en Afrique à travers la problématique de la femme esclave et je me suis rendue compte que l’histoire de toute l’Afrique entière, il y 5 siècles, démarre avec l’esclavage puis la colonisation. Ce sont deux phénomènes totalement liés », a-t-elle expliqué.

Le sénégalais Magueye Kasse, médaillé de reconnaissance du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) a affirmé, lui, que «le cinéma est un vecteur d’influence voire un outil stratégique à part entière dans la puissance des nations ».

Selon cet officier de l’Ordre national du Lion (Sénégal) et citoyen d’honneur de Louisville (Etats-Unis), le thème sur la relation entre la culture et le cinéma est « important » et « vaste ».

« Il est évident que nos sociétés qui sont devant le choix de se développer d’une certaine manière, doivent repenser le rapport entre la culture et le cinéma ».

Et d’ajouter que « les cinéastes sont les premiers à être interpellés pour cela. Le cinéma est un vecteur de la culture, un moyen par lequel on peut atteindre les cultures, pénétrer ces cultures, les discuter, les analyser et partant distinguer entre ce qu’on doit conserver et ce qu’on doit rejeter ».

« Nous sommes dans un système international dans lequel les cultures dominantes des pays développés ont tendance à imposer implicitement ou explicitement leurs cultures », a-t-il estimé, avant de lancer une mise en garde : « Si on ne fait pas attention, c’est la déperdition de nos cultures. Le cinéma doit lutter contre la déperdition et participer à l’échange culturel qui nous enrichit mutuellement ».

Pour lui, l’hybridité est un concept à appréhender au sens négatif. « On oublie nos cultures pour nous approprier des cultures totalement différentes des nôtres. En partant de notre culture qu’on maîtrise on peut raconter notre culture ».

Le coup d’envoi de la 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla, a été donné, vendredi, en présence d’un parterre de professionnels du cinéma, de producteurs marocains et africains, de grandes figures du cinéma marocain ainsi que des personnalités des mondes de la culture, des arts et des médias.

Cette édition qui célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéaste de 13 pays africains, se veut une opportunité de révéler et mettre en valeur des œuvres de qualité pour servir l’évolution du cinéma national, favoriser le développement de l’industrie du film et célébrer le 7ème art à l’africain dans cette ville de Dakhla, surnommée « la perle du sud marocain » devenue au fil des ans un pôle urbain important et une destination touristique très prisée.

Organisée par l’Association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, cette édition verra la participation de 7 films qui concourent pour les prix du festival à savoir le Prix spécial du jury, le Prix de la Réalisation et le Grand Prix.

Les films de la compétition officielle sont : « La nuit des rois » – Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Juju stories » – Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi, Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » – Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana), « Breakable » – Ahmed Rashwan (Egypte), « Bendskins » – Narcisse Wandji (Cameroun), « Annatto » – Fatima Ali Boubakdi (Maroc), et « la traversée » – Irene Tassembedo (Burkina Faso)

Le jury de cette dixième édition est présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Tourré. Il est composé des actrices béninoise Tella Kpomaho et marocaine Farah El Fassi outre les réalisateurs congolais David-Pierre Fila et tunisien Sami Tlili.

Sénégal : un important financement pour l’industrie pharmaceutique

La France vient d’allouer 25 millions d’euros, soit 16,4 milliards de F CFA, sous forme de prêt, au Programme d’Appui à la relance de l’industrie pharmaceutique.La convention qui servira, principalement, à financer le projet Madiba, pilier majeur de la stratégie de relance de l’industrie pharmaceutique, a été signé jeudi soir par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot. 

La nécessaire autonomie en matière de fabrication locale de vaccins, de médicaments et de technologies de la santé est l’une des principales leçons tirées de la pandémie, a indiqué M. Hott, rappelant au passage que « l’Afrique importe actuellement 99 % de ses vaccins ».

Amadou Hott s’est félicité du fait qu’avec ce programme ambitieux, le Sénégal fera partie des pays qui devront servir de hub dans la production de vaccins en Afrique.

Au terme de ce programme, le Gouvernement ambitionne de restructurer le secteur pharmaceutique en mettant l’accent sur un cadre réglementaire et des institutions de réglementation pharmaceutique renforcés pour assurer l’ouverture du capital aux privés non professionnels tout en garantissant la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits de santé disponibles. 

Une dynamique de mise en place d’un dispositif de formation de ressources humaines permettant à terme l’établissement et la pérennité d’une industrie pharmaceutique locale et une souveraineté vaccinale assurée par la mise en place de capacités de production de vaccins, à travers les différents projets de  l’Institut Pasteur de Dakar, notamment Madiba et Africamaril sont aussi attendues.

Enfin, un environnement d’investissement favorable au développement de projets industriels pour que le secteur pharmaceutique puisse être un secteur producteur de valeur économique et d’emplois sera également mis en place. 

Madiba est un projet de construction au Sénégal d’une usine de production de vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies endémiques. Il vise à augmenter les capacités de production médicale et de vaccin de l’Afrique et réduire ainsi sa dépendance de l’extérieur.

Ce mécanisme, soutenu par le gouvernement du Sénégal et les partenaires financiers internationaux, est hébergé par l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) qui abrite un pôle régional de production.

Africamaril, autre projet de l’IPD, fabrique à Diamniadio, la nouvelle ville située à la périphérie de Dakar, des vaccins contre la fièvre jaune. 

« Il n’y a pas de pénurie alimentaire au Ghana » (ministre)

Le vice-ministre ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture a qualifié de fausses les les informations selon lesquelles il y aurait une pénurie alimentaire dans le pays.Cité par le Daily Graphic, Yaw Frimpong Addo a déclaré qu’il y avait une nette distinction entre la disponibilité des aliments et leur prix, soulignant que les Ghanéens interprétaient de manière erronée les prix élevés de certaines denrées alimentaires comme une pénurie alimentaire.

 M. Addo a entrepris une tournée de six jours dans cinq régions du Ghana avec son ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture.

Il a expliqué que cette tournée est motivée par la nécessité de démentir les déclarations, notamment à Accra et dans certaines grandes villes, selon lesquelles il y aurait une pénurie alimentaire dans le pays.

 « À cette époque de l’année, les prix des denrées alimentaires sont élevés, mais heureusement pour le Ghana, depuis 2016 jusqu’à aujourd’hui, les stocks de maïs sont élevés », a-t-il déclaré.

Selon lui, environ 270 000 tonnes métriques de maïs étaient disponibles dans environ dix (10) marchés satellites de la région de Bono East.

« Il est donc totalement faux que des personnes s’assoient quelque part et disent qu’il y a une pénurie de maïs ou de rupture des aliments au Ghana » a-t-il déclaré.

Cependant, M. Addo a discuté avec les agriculteurs sur la spéculation avec les prix parfois dérisoires proposés par les acheteurs prix pour leurs produits.

La Tanzanie interdit l’abattage des ânes

Le but de cette mesure est de prévenir le risque d’extinction de l’animal.Dans un discours budgétaire devant le Parlement, Mashimba Mashauri Ndakithe, le ministre tanzanien de l’élevage a déclaré que le rythme auquel les ânes sont abattus constitue une menace pour leur existence à long terme.

Il a conseillé aux investisseurs dans le commerce des ânes de se tourner vers d’autres animaux d’élevage et de donner aux ânes une nouvelle vie.

La population actuelle d’ânes en Tanzanie est estimée à 650.000.

L’interdiction a été saluée par les groupes de défense des animaux, qui y voient une rare victoire dans la campagne contre les risques pour l’existence des animaux.

« Ce n’est pas souvent que nous avons de bonnes nouvelles à partager concernant le commerce de la peau d’âne, mais il s’agit d’une victoire majeure, a déclaré Ian Cawsey, Directeur de la politique, du plaidoyer et des campagnes au Donkey Sanctuary.

« Le rejet de l’abattage des ânes par la Tanzanie ajoute une voix puissante au nombre croissant de pays qui déclarent que leurs ânes ne sont pas destinés à l’abattage. Cela signifie que les 650 000 ânes d’un pays, qui soutiennent des millions d’autres personnes, ne risqueront plus d’être abattus pour leur peau.

« Depuis 2016, The Donkey Sanctuary travaille avec des organisations partenaires en Tanzanie, en Afrique de l’Est, pour aider les communautés à protéger leurs ânes contre le vol pour le commerce et aussi pour exposer les problèmes vraiment horribles de bien-être animal autour de leur abattage – certains des pires cas que nous ayons jamais vus », a-t-il déclaré.

La position de la Tanzanie contre ce commerce reflète les mesures prises par le Kenya, le Nigeria et un certain nombre de pays d’Afrique occidentale pour interdire l’abattage des ânes pour leur peau.

Le Nigeria est allé jusqu’à déclarer ses ânes comme une espèce en voie de disparition en raison de leur abattage.

Un rapport du Donkey Sanctuary publié en mai 2022 a mis en lumière les preuves croissantes de l’implication de criminels dans le commerce de la peau d’âne, les commerçants en ligne vendant des peaux d’âne aux côtés d’articles de la faune sauvage tels que l’ivoire, la corne de rhinocéros et les drogues.

M. Cawsey espère que d’autres pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Botswana et l’Egypte, qui autorisent la poursuite de ce commerce, reconsidéreront leur soutien à l’abattage des ânes et prendront des mesures similaires pour protéger leurs populations nationales d’ânes.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la réforme de la santé et le commerce électronique sont les principaux sujets traités par les la presse quotidienne et hebdomadaire marocaine.+Challenge+, qui s’attarde sur l’évolution de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que le Sommet de la Ligue arabe, pourtant prévu en avril dernier à Alger, est au point mort, les pays du Golfe refusant que l’Algérie introduit le dossier du Sahara, alors que depuis 45 ans un accord tacite existait, pour que ce conflit factice n’ajoute pas de la division aux divisions arabes.

De même, le Parlement des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, dont plusieurs pays membres sont proches de l’Algérie, soutient l’approche politique du Maroc et y voit une proposition crédible pour la résolution du conflit.

Le Nigéria avance sur le dossier du gazoduc à grands pas, un projet qui concerne 14 pays et qui concurrencera le gaz algérien.

De plus, chaque semaine la liste des consulats ouverts dans les provinces du sud s’allonge, les accords de partenariat se renforçant et le Maroc, pont entre le continent Africain et l’Europe, n’est plus un constat géographique, mais une réalité économique vivante, constate l’hebdomadaire.

De tout cela, la diplomatie algérienne ne s’en soucie pas et « se complait dans son isolement parce qu’elle ne répond plus qu’à un seul impératif, celui de la propagande interne », estime-t-il.

A Tindouf, où sont séquestrées les populations des camps, “des hommes sans foi ni loi” asservissent ces populations, se livrent à des exactions et s’adonnent à des détournements systématiques de fonds publics destinés pourtant à financer des projets humanitaires dans ces camps, relève de son côté Finances News Hebdo.

“Ce constat, la communauté internationale l’a fait depuis bien longtemps. Et il ne se passe pas un jour sans qu’un nouveau vient rallonger la longue liste des méfaits que commettent le polisario et son mentor, l’Algérie, dans le sud-ouest algérien”, relève l’éditorialiste.

+La Vie éco+, qui aborde la réforme de la santé, écrit que le gouvernement est déterminé à s’attaquer “frontalement” à des dossiers et des secteurs problématiques nécessitant des réformes depuis belle lurette, précisant qu’après l’enseignement et la protection sociale généralisée, un autre grand chapitre est aujourd’hui ouvert : la santé.

Une réforme sérieuse de la santé sera probablement lourde, complexe, mais elle n’est pas insurmontable, en dépit de toutes les difficultés, notamment l’ampleur du déficit à rattraper, estime la publication.

L’histoire récente des politiques publiques au Maroc recèle d’exemples de réformes qui paraissent, depuis toujours, presque impossibles à réaliser, dans des secteurs en situations parfois désespérées mais qui ont finalement été mises en œuvre avec, à la clé, des résultats probants, quelques années plus tard, constate-t-il.

+Al Akhbar+ revient sur la décision du gouvernement de mettre fin à l’exonération des droits de douane pour les transactions réalisées via des plateformes électroniques, quelle que soit la valeur des envois.

Le quotidien rapporte que le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a justifié cette décision par la détection de pratiques frauduleuses dans de nombreuses opérations effectuées par ces sites de commerce électronique: «Certains procèdent à la répartition des achats entre plusieurs bénéficiaires pour éviter le paiement des droits de douanes en déclarant des valeurs en dessous de 1.250 dirhams. Du coup, près d’un milliard de dirhams d’achats annuels via internet sont exonérés d’impôts», précise-t-il.

Le décret approuvé jeudi par le conseil de gouvernement permet, toutefois, à ces opérateurs de bénéficier de l’exonération des droits de douane sur les transactions d’une valeur inférieure à 1.250 dirhams. Le porte-parole du gouvernement a indiqué, lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, que « le décret entrera en vigueur dès le 1er juillet. Ce texte vise à renforcer le contrôle douanier des envois liés aux transactions réalisées via des plateformes électroniques ».

Pour sa part, le président de l’Union générale des entreprises et des professions (UGEP), Moulay Ahmed Afilal, a déclaré que l’économie marocaine est durement impactée par le commerce électronique : « Un grand nombre d’intermédiaires dans ce commerce recourent à des pratiques frauduleuses en répartissant plusieurs achats pour que leur valeur soit inférieure à 1.250 dirhams afin d’échapper au fisc».

L’économie marocaine, poursuit-il, souffre de la concurrence déloyale de ce type de commerce, notamment des marchandises en provenance de Chine qui ont envahi les marchés nationaux via les sites électroniques.

Maroc : Coup d’envoi de la 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla

Par Hicham Alaoui — Le coup d’envoi de la 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla, a été donné, vendredi, en présence d’un parterre de professionnels du cinéma, des producteurs marocains et africains, de grandes figures du cinéma marocain ainsi que des personnalités des mondes de la culture, des arts et des médias.Cette édition qui célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéaste de 13 pays africains, se veut une opportunité de révéler et mettre en valeur des œuvres de qualité pour servir l’évolution du cinéma national, favoriser le développement de l’industrie du film et célébrer le 7ème art à l’africain dans cette ville de Dakhla, perle du sud marocain, devenu au fil des ans un pôle urbain catalyseur d’investissements et une destination touristique par excellence.

Organisée par l’Association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, cette édition verra la participation de 7 films qui concourront pour les prix du festival à savoir le Prix spécial du jury, le Prix de la Réalisation et le Grand Prix.

Les films de la compétition officielle sont : « La nuit des rois » – Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Juju stories » – Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi, Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » – Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana), « Breakable » – Ahmed Rashwan (Egypte), « Bendskins » – Narcisse Wandji (Cameroun), « Annatto » – Fatima Ali Boubakdi (Maroc), et « la traversée » – Irene Tassembedo (Burkina Faso)

Le jury de cette dixième édition est présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Tourré et sera composée des membres de l’actrice Tella Kpomaho (Bénin) de l’actrice marocaine Farah El Fassi et des réalisateurs congolais David-Pierre Fila et tunisien Sami Tlili.

Lors de la cérémonie d’ouverture, un hommage a été rendu à l’actrice marocaine Mouna Fettou qui a brillé depuis son tout premier rôle dans « Un amour à Casablanca » d’Abdelkader Lagtaâ avant de s’illustrer dans « Femmes et femmes » de Saad Chraibi et « La route des femmes » de Farida Bourqiya et bien d’autres rôles dans le cinéma et la télévision qui l’ont hissé au rang de star incontestée.

Une personne de dimension internationale a été également honorée. Il s’agit du réalisateur marocain Jerôme-Cohen Olivar qui est l’auteur de deux grands long-métrages « Kandisha » qui a constitué l’une des dernières apparitions de l’icône du cinéma mondial David Carradine et « L’orchestres de minuit » où il a dirigé avec virtuosité Gad Elmaleh et Hassan El Fad.

Aussi, le festival a rendu un hommage particulier à la réalisatrice et productrice Rwandaise Jacqueline Murekeyisoni, qui est la directrice du festival International du Cinéma des Femmes et occupe le poste de directrice de la commission exécutive de l’association « Cinéma des Femmes » au Rwanda qui œuvre pour la formation d’une élite de cinéastes-femmes rwandaises.

La dixième édition du festival sera marquée par l’organisation d’un atelier de formation « Ecrire un film documentaire ». Il est destiné aux membres des ciné-clubs des provinces du sud. Cette session de formation, qui a débuté avant le festival et se prolongera jusqu’à la clôture, sera couronnée par le choix du meilleur scénario de court-métrage documentaire. Ce dernier sera produit par le festival en partenariat avec London Art House film Festival.

Dans le cadre de la promotion des productions cinématographique sur l’histoire et la culture dans l’espace Sahraoui et hassani plusieurs films documentaires, réalisés par des cinéastes de la région seront projetés.

Maroc : Exclusion des achats électroniques des franchises douanières

Les achats effectués via les plateformes internationales de commerce électronique seront exclus de l’exonération des droits de douane à l’importation, quelle qu’en soit la valeur et ce à compter du 1 er juillet 2022, indique vendredi un communiqué de l’Administration marocaine des Douanes et impôts indirects (ADII).Cette mesure a été prise suite à des enquêtes menées par l’Administration des Douanes et Impôts Indirects ayant révélé que des pratiques illégales étaient à l’origine de cette évolution inquiétant les envois expédiés par certaines plateformes internationales de commerce électronique consistent en réalité en des opérations d’importation de grandes quantités de marchandises, sous couvert des facilités douanières prévues pour les envois exceptionnels n’ayant pas de caractère commercial ainsi que les marchandises de faible valeur, explique la même source.

Selon l’ADII, cette situation a conduit à « l’émergence d’un marché informel consistant en la revente d’articles acquis via des sites internationaux de commerce électronique, en usant de la fraude sur la valeur déclarée des achats (sous-facturation) ou en les répartissant entre plusieurs bénéficiaires, alors que l’acheteur réel est la même personne et ce, afin de bénéficier de l’exonération douanière et de contourner les normes de contrôle liées à la protection du consommateur ».

Ces pratiques constituent une concurrence déloyale pour l’industrie locale et le commerce formel et un manque à gagner certain pour l’État et peuvent représenter un danger pour la santé du consommateur, souligne le communiqué.

Pour rappel, le commerce électronique via les plateformes internationales a récemment connu une croissance exponentielle. En effet, le chiffre d’affaires réalisé au Maroc par certaines de ces plateformes est de 94, 5 millions d’euros (Plus de 1 milliard DH) en 2021.

Il est à noter que cette disposition ne s’applique pas aux envois, sans caractère commercial reçus de l’étranger dont la valeur n’excède pas 1.250 dirhams, qui continueront à bénéficier de l’exonération douanière conformément au décret susvisé, précise l’ADII.

Pour l’ADII, cette mesure ne « vise en aucune manière à porter atteinte à la liberté d’achat du consommateur via les plateformes de commerce international, mais a pour objectif plutôt de protéger tant le citoyen que l’économie locale ».