Grand barrage de la Renaissance : l’Éthiopie veut continuer à discuter avec ses voisins

L’Égypte et le Soudan sont les autres pays concernés par les pourparlers sous l’égide de l’Union Africaine (UA).Le Grand barrage de la Renaissance sur le Nil bleu est très controversé. Le 20 février dernier, le gouvernement éthiopien a officiellement lancé sa production d’électricité avec deux turbines malgré l’opposition de l’Égypte et du Soudan traversés par le cours d’eau.

Cette semaine, le négociateur en chef de l’Éthiopie, Seleshi Bekele, a affirmé que son pays entend renouer le fil du dialogue pour trouver un accord. Ancien ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Énergie, M. Bekele a fait l’annonce lors d’un entretien avec Mike Hammer, Envoyé spécial des États-Unis pour la Corne de l’Afrique depuis la fin de l’année dernière.

Le Grand barrage de la Renaissance, d’un coût estimé à 3,7 milliards d’euros, est achevé à plus de 90 %. Addis-Abeba a assuré que la troisième phase de remplissage du réservoir aura lieu cette année. Le barrage contient actuellement plus de 18 milliards de mètres cubes d’eau.

A terme, l’infrastructure devrait générer plus de 6000 mégawatts. Une production censée garantir l’accès à l’électricité à plus de 65 % des 120 millions d’Éthiopiens.

Burkina Faso : bilan macabre après l’attaque de Seytenga

Le dernier bilan fait état de soixante-dix-neuf civils tués dans la sanglante attaque de Seytenga, au Burkina Faso.Ça fait froid dans le dos. A Seytenga, dans la province de Séno, à 276 kilomètres au nord-est de Ouagadougou, l’attaque contre des civils dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin a occasionné la mort de 79 personnes. C’est le bilan communiqué par le gouvernement vingt-quatre heures après un premier décompte de 50 décès parmi les civils.

Dans la soirée de lundi, le président de la transition, le Colonel-Lieutenant Paul Henri Sandaogo Damiba a décrété un deuil de trois jours à compter du mardi 14 juin.

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Symptomatique de la détérioration continue de la sécurité dans le nord du Burkina Faso, cette attaque attribuée aux jihadistes de l’Etat islamique au Sahel (EIS) est la plus meurtrière après la tragédie de Solhan, dans la province de Yagha (région du Sahel) où 160 civils avaient perdu la vie.

Arrivés au pouvoir en janvier par un coup d’Etat contre Roch Marc Christian Kaboré, les militaires avaient pris le pari de renverser la tendance.

Suivant cette logique, le président de la transition, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba s’est ouvert au dialogue avec les jihadistes locaux. Une position qu’il a réaffirmée lors d’une visite samedi 11 janvier à Barani, dans le centre-nord, pour décorer des gendarmes au lendemain d’une attaque qui a fait 4 morts parmi le Groupe d’action rapide, de surveillance et d’intervention (GARSI).

L’Ethiopie et la Guinée équatoriale coopèrent sur le pétrole et les mines

L’Ethiopie et la Guinée équatoriale ont signé lundi un protocole d’accord de collaboration dans les secteurs minier et pétrolier.L’accord a été conclu après des discussions approfondies entre la délégation équato-guinéenne en visite à Addis-Abeba, dirigée par le ministre des Mines et du pétrole Gabriel Mbaga Obiang, et son homologue éthiopien.

Le protocole prévoit, entre autres, l’échange d’informations sur le secteur minier, le gaz naturel et le pétrole, a déclaré le ministère éthiopien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les deux pays avaient entamé des discussions initiales sur l’accord après qu’une délégation éthiopienne de haut niveau, dirigée par le Premier ministre Abiy Ahmed, a participé au sommet extraordinaire de l’UA il y a quelques jours à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale.

 A la suite de cette visite réussie, le ministre éthiopien des Mines, Takele Uma, avait déclaré : « Nous sommes heureux d’accueillir à Addis-Abeba le ministre des mines et du Pétrole de la Guinée équatoriale, M. Gabriel Mbaga ».

Selon la Banque mondiale, la Guinée équatoriale a été l’une des économies avec la croissance la plus rapide d’Afrique au cours de la dernière décennie.

Le pays est le troisième plus grand producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, après le Nigeria et l’Angola, et dépend principalement des exportations de pétrole et de gaz pour développer son économie.

Mozambique : la force de la SADC enregistre un mort et six blessés

La force d’intervention de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) au Mozambique a enregistré une nouvelle perte après la mort d’un de ses soldats dans des combats avec les insurgés.La Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) a déclaré dans un communiqué que le soldat avait été tué et six autres blessés lors d’un raid conjoint mené le 9 juin par la force régionale et les troupes mozambicaines sur une base des insurgés dans la province mozambicaine troublée de Cabo Delgado.

« Les forces de la SAMIM, ainsi que les forces amies, ont subi sept pertes – un décès et six blessures », a indiqué la SAMIM, ajoutant que les blessés de troupes régionales se rétablissaient « et sont en voie de guérison ».

Les affrontements ont eu lieu dans la forêt de Namambo, à Macomia, et le raid a impliqué la SAMIM, la police spéciale du Mozambique et les forces armées de défense du pays.

Les forces conjointes ont récupéré des fusils d’assaut AK-47, des munitions et des chargeurs. « Des terroristes ont été tués et d’autres ont été gravement blessés », indique le communiqué.

La force de la SADC est composée de troupes d’Angola, du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Malawi, d’Afrique du Sud, de Tanzanie et de Zambie.

Elles aident le Mozambique à repousser les insurgés liés à l’Etat islamique qui font des ravages dans la province de Cabo Delgado, riche en pétrole, depuis 2017.

Gabon-pénurie de Gasoil : la SGEPP rassure les consommateurs

La direction générale de la société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers(SGEPP) à travers un communiqué informe les consommateurs,  face à la pénurie du carburant d’un retour à la normale dès ce mardi 14 juin 2022.

Cela fait plusieurs jours que les stations services et différents points de ventes sont en rupture de gasoil au Gabon, principalement à Libreville. A cet effet, la direction de la société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers a annoncé que, la situation de pénurie de Gasoil constatée dans les stations d’essence à Libreville est  en voie de normalisation.

Le communiqué  qui ne donne pas les raisons de cette pénurie, relève que : « Face à l’absence de gasoil observée dans certaines stations-service depuis ce lundi 13 juin à Libreville, la Société Gabonaise d’Entreposage de Produits Pétroliers (SGEPP) appelle les usagers à la sérénité et rassure quant à un retour à la normale dans la journée de ce mardi 14 juin ».

Pour l’heure, le site Gabon Actu, rapporte qu’un navire pétrolier chargé de gas-oil est attendu ce mardi vers 14 heures pour ravitailler la capitale gabonaise et ses environs.

Côte d’Ivoire : vers une labellisation des produits agricoles

Des acteurs de différentes filières agricoles, en Côte d’Ivoire, bénéficient à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, d’une formation, au travers d’un atelier, visant la labellisation de produits agricoles réputés sur le marché ivoirien.Cet atelier, initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en collaboration avec le ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, se déroule du 13 au 18 juin 2022.

Durant six jours, des experts renforceront les capacités des acteurs des filières Coton, Anacarde, Karité, Cacao, Hévéa, Palmier à huile, Manioc, Banane Plantain et riz sur les démarches Indication Géographique (IG) et Marque Collective (MC) dans le développement régional.

Selon le représentant pays de la FAO, M. Samy Gaiji, ce projet vise à protéger l’origine des produits ivoiriens en vue de la valorisation des produits du terroir sur le marché régional et international.

Il a expliqué que cet atelier se focalise sur la promotion des origines géographiques des marques et a pour objectif l’augmentation des revenus des agriculteurs afin que leurs produits soient reconnus en terme géographique mais aussi en tant que marque collective.

In fine, cela devrait permettre d’avoir une labellisation des produits agricoles en Côte d’Ivoire. Et ce, à travers l’identification et qualification des produits qui ont une réputation par le biais de l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (OIPI).

A l’occasion de la 5e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA), le fonds Pierre Castel a décerné, le 22 novembre 2019, à la Burkinabè Florence Bassono, un prix pour son produit dénommé « Faso Attiéké », a soulevé une polémique.

La controverse sur l’appellation Faso-Attiéké au SARA 2019 a interpellé la Côte d’Ivoire, dont ce met fait à base de semoule de manioc est un patrimoine culinaire, n’avait jamais protégé cette marque collective. Aujourd’hui, l’Etat a labellisé ce produit.

Ce projet viendra, entre autres, montrer quel est le meilleur Attiéké de Côte d’Ivoire ? Celui de Dabou ? Quelles sont les meilleures mangues de Côte d’Ivoire ? Celle de Korhogo ? Celle d’Odienné ? », a-t-il dit.

Le représentant du directeur général de l’OIPI, Alexis Kouamé Kouabran, coordonnateur des services techniques de cet organe d’Etat, a indiqué que ce projet vise à mettre à la disposition des acteurs de filières agricoles, cet « outil de création de richesse appelé Indication Géographique ».

Ce projet est prévu se dérouler sur la période allant de mai à décembre 2022 avec la formation en atelier, du 13 au 18 juin 2022 : atelier de formation, l’identification et qualification des produits ayant une réputation, de juin à novembre 2022.

Ensuite, l’OIPI, notera-t-il, va élaborer un guide du demandeur. de mai à juillet 2022, procéder en novembre l’élaboration d’un plan d’action pour la valorisation des produits disposant d’une plus grande réputation et un lien avec le terroir, avant la restitution en décembre 2022, en atelier.

Représentant le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable, le conseiller technique, Bernard Kouassi, a admis que le secteur agricole est à l’origine de l’essor économique ivoirien, mais le pays a souvent exporté des produits bruts et sans labellisation.

« Or, de plus en plus, le label, au moment où on parle de traçabilité, établit des normes », a-t-il relevé, tout en encourageant « les producteurs à s’organiser et à se professionnaliser pour aller le plus loin possible dans la transformation et de ne pas s’arrêter au produit primaire ».

L’ambassadeur Seydou Cissé, représentant permanent de la Côte d’Ivoire près la FAO, le FIDA et le PAM, a fait observer que l’offre doit désormais, en plus des normes, répondre aux standards de production, de consommation et traçabilité.

La stratégie de valorisation et de transformation de nos matières premières agricoles doivent se faire selon les standards sanitaires, de qualité, les indications géographiques, les exigences sociales et environnementales ainsi qu’une une force de vente à l’international, a-t-il renchéri.

La Côte d’Ivoire regorge de grandes potentialités agricoles qui ne sont suffisamment valorisées. Ce projet qui s’inscrit dans le Plan national d’Investissement agricole deuxième génération (PNKA II) vient promouvoir des modes de production et de consommation durables.

Avec une économie basée à 50% sur l’agriculture, la Côte d’Ivoire se positionne comme le leader mondial du cacao, de la noix de cajou, de l’hévéa. Elle est aussi classée parmi les 5 premiers producteurs mondiaux de karité et le second producteur africain de coton.

Le Sénégal inaugure son école de marine nationale

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur l’inauguration de l’école de la Marine nationale et le verdict du procès de Boffa Bayotte, à Ziguinchor (sud).L’AS titre sur « la montée en puissance de la Marine nationale » après l’inauguration de l’Ecole de la marine et l’acquisition de navires de combats. « La Marine nationale monte en puissance », constate aussi Le Soleil, soulignant que son école a été inaugurée hier par le président Macky Sall.

« Le Sénégal prend son indépendance » dans la formation des Forces de défense et de sécurité, souligne pour sa part Le Quotidien. Le journal note qu’avec l’inauguration de l’Ecole de la marine, tous les corps ont leur propre centre de formation. « Au regard des enjeux, le renforcement de la Marine est un acte de souveraineté », précise Macky Sall.

Revenant sur le procès de la tuerie de Boffa Bayotte, Sud Quotidien a assisté à un « verdict en mode perpète ». Trois accusés, en l’occurrence René Capin Bassène, Omar Ampoi Bodian et César Atoute Badiate, « écopent de la réclusion criminelle à perpétuité ». Le journal rapporte également les cas de deux condamnations à six mois avec sursis et onze acquittements après plus de quatre années passées en prison.

Pour EnQuête, « l’Etat sabre le MFDC », le Mouvement des forces démocratiques de Casamance, un groupe rebelle qui lutte pour l’indépendance de la partie sud du Sénégal depuis plus de quarante ans. Ainsi, « le verdict de la Chambre criminelle sonne comme un procès intenté contre le MFDC », indique le journal.

Si le chef rebelle César Atoute Badiate est jugé par contumace et qu’un mandat d’arrêt contre lui est « confirmé » par la Cour criminelle, l’avocat de la défense, Ciré Clédor Ly, précise que « les trois ont été catalogués comme étant des éléments du MFDC ».

« Prison à vie pour Capain, Ampoi et César », souligne Vox Populi. Dans Vox Populi, Me Clédor Ly dénonce « une injustice criarde, une décision surprenante, désespérante ». « Même si je ne dis pas que c’est une décision politique, elle rencontre les aspirations ou les désirs politiques et c’est cela qui discrédite la justice », estime l’avocat.

En outre, rappelle-t-il que l’un de ses clients, à savoir le journaliste René Capin Bassène, menaçait déjà de se suicider s’il est condamné. « Je viens de parler à son épouse, nous ferons tout pour qu’il renonce à son projet », promet son avocat qui promet d’interjeter « appel pour Ampoi ».

Christiane Raponda invite les hommes d’affaires à investir au Gabon

Le premier ministre, prend part  à Abidjan aux travaux de la 10éme  édition  du forum de l’Africa CEO Forum, où elle vante la destination du Gabon aux différents investisseurs présents à ce forum.

 

 

C’est un rendez-vous annuel qui a rassemblé plusieurs hommes d’affaires et nombreux acteurs du secteur privé,  venus de différents pays d’Afrique. Lundi 13 juin 2022, au cours de la session « Invest in Gabon », plus d’une heure a été consacré au premier ministre, afin de convaincre les investisseurs.

Le premier ministre Rose Christiane Raponda en tant que représentant du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a au cours de cette session  de relations entre une entreprise et une administration publique, s’est attardée sur le cadre des affaires du Gabon et ses différentes  opportunités d’investissements. Elle a présenté la stratégie de développement économique du pays en dressant un tableau d’opportunités d’investissements et les réformes engagées pour améliorer le cadre des affaires.

Le forum qui va prendre fin ce jour a pour thème « Souveraineté, croissance verte et transformation industrielle : les nouvelles routes de la prospérité africaine ». Le premier ministre est accompagné de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre de l’Économie Nicole Roboty et le ministre  de l’Énergie Alain-Claude Bilie-By-Nze et biens d’autres.

Gabon : les retraités entrent en possession de leur dû dès ce mardi

Ils ont été à nouveau convoqués, à travers un communiqué, du nouveau directeur provisoire de la caisse nationale de la sécurité sociale,  de se présenter à la caisse à partir de ce  mardi 14 juin 2022, afin de  rentrer en possession de leur dû.

 

Après le rendez-vous manqué auquel ils ont fait face vendredi 10 juin dernier, les retraités ont de nouveau été appelés à la caisse ce mardi. En effet, ces derniers percevront leur argent selon un ordre bien précis : à savoir le mardi, le mercredi et le jeudi dans leurs différentes banques.

C’est un nouveau rendez-vous pour les retraités après plusieurs mois passés,  sans percevoir leur dû. Ces retraités ont occasionné des mouvements de grèves afin de se faire entendre. Ils espèrent que cette fois ci, le nouveau rendez-vous sera honoré et qu’ils pourront enfin recevoir leurs argents afin de gérer leur dépense et nourrir leurs différentes familles.

Avec l’arrivée du nouveau directeur, Christophe Eyi qui vient d’occuper son poste en tant qu’administrateur provisoire, les retraités espèrent tout de même un changement de la part de cette structure qu’ est la caisse nationale de la sécurité sociale.

Ukraine: le jeune Marocain emprisonné par une entité qui n’est reconnue ni par l’ONU ni par le Maroc

Le jeune marocain Brahim Saadoun, enrôlé dans l’armée Ukrainienne de sa propre volonté, se trouve actuellement emprisonné par une entité qui n’est reconnue ni par les Nations Unies ni par le Maroc, précisent des sources de l’ambassade du Royaume à Kiev.Selon les mêmes sources, Saadoun a été “capturé portant l’uniforme de l’armée de l’Etat d’Ukraine, en tant que membre d’une unité de la Marine ukrainienne”.

“Dans ses déclarations, l’intéressé a confirmé s’être enrôlé, de sa propre volonté, dans l’armée ukrainienne”, explique-t-on de même source, ajoutant qu’il a même indiqué disposer de la nationalité ukrainienne, “information qui a été, par ailleurs, confirmée par son père”.