Ghana : Bolloré initie une solution pour l’industrie automobile

La solution tient compte des exigences de qualité et d’hygiène.Bolloré Transport & Logistics Ghana a réceptionné un total de 555 véhicules légers pour le compte de CFAO Ghana PLC, qui fait partie du groupe CFAO, au port de Tema le 15 avril 2022. Après avoir quitté l’Inde, les véhicules ont été expédiés en 2 lots avant d’arriver à destination. Au total, cette opération aura duré un mois et a nécessité une mobilisation de bout en bout des équipes de Bolloré Transport & Logistics au Ghana.

Travaillant en synergie, les collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics étaient en charge de la gestion de l’agence maritime, du dédouanement, du stockage, du transport, et d’autres services annexes tels qu’une aire de lavage ainsi que du gonflage des pneus. Un espace dédié a également été mis à disposition par Bolloré Transport & Logistics Ghana pour faciliter le stockage des véhicules.

La bonne collaboration des équipes et le strict respect des exigences en matière de qualité, d’hygiène, de sécurité et de sûreté ont permis le succès de cette opération donnant ainsi entière satisfaction au client.

« Cette opération nous a permis de démontrer notre agilité et notre capacité à adapter notre service aux besoins de notre client. La nature transparente et la fourniture d’une solution unique pour tous les besoins logistiques ont permis à CFAO de ne pas avoir à se soucier de l’exécution. Notre expertise en matière de gestion d’expéditions de cette nature et de qualité nous distingue et renforce notre position de partenaire clé dans l’industrie automobile », a déclaré Benny Dolphyne, responsable de la logistique chez Bolloré Transport & Logistics Ghana.

Mali : l’Etat islamique ne veut pas se laisser faire

Des combats opposent les jihadistes à l’armée malienne dans le Nord du pays.Qui a gagné la bataille d’Anderamboukane ? Depuis mars, les jihadistes de l’Etat islamique au Sahel (EIS) y affrontent les touaregs pro-gouvernementaux du Mouvement du Salut de l’Azawad (MSA) et le Groupe d’autodéfense Imghad et alliés (Gatia), deux groupes bénéficiant du soutien de l’armée malienne. L’objectif est de contrôler cette localité stratégique située à 90 km de la ville malienne de Ménaka, à la frontière avec le Niger.

Les informations en provenance de la zone sont difficiles à recouper pour savoir qui des acteurs s’est imposé ou est actuellement en position de force, comme en témoigne la confusion qui règne après l’offensive lancée en fin de semaine par la coalition pro-Bamako. Ces affrontements se seraient soldés par une victoire de cette coalition, assurent ses responsables. Mais des sources locales, généralement bien informées, contestent et assurent que l’EIS est loin d’avoir été battu et qu’il contrôlerait encore la localité.

Pourtant, depuis l’année dernière, une série d’opérations ayant visé le groupe jihadiste laissait croire qu’il était profondément affaibli. L’EIS a vu plusieurs de ses leaders tués ou capturés par les forces armées françaises, dans le cadre de l’Opération Barkhane, dont le retrait annoncé en juin 2021 par le président Emmanuel Macron se poursuit dans un climat de tension diplomatique avec Bamako qui accuse la France d’« abandon en plein vol ».

Les Français ont surtout réussi un coup de maître le 17 août de la même année en tuant, au sud d’Indélimane, non loin de la frontière nigérienne, Adnan Abou Walid al Sahraoui, de son vrai nom Lehbib Ould Ali Ould Said Ould Joumani, ancien cadre du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et d’Almourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.

Sa mort confirmée un mois plus tard par la ministre des armées françaises d’alors, Florence Parly, visait la démoralisation des troupes eu égard à son envergure. Mais moins d’une année après, la filiale de l’Etat islamique est toujours active au Sahel, en tentant de faire main basse sur l’est malien.

Sous la férule de Youssef Ould Chouaib, dit Abou Al Bara al Sahraoui, un arabe malien qui a repris le commandement, le groupe communément appelé « Etat islamique dans le Grand Sahara » s’est renforcé en devenant depuis le 27 mars 2022, la septième « province » de l’Etat islamique en Afrique alors qu’il était, jusque-là, sous l’autorité de la branche nigériane.

Cette montée en grade est intervenue dans la foulée de la désignation d’Abou al Hassan al Hachimi al Quraychi comme nouveau « Calife » de l’Etat islamique, en remplacement d’Abou Ibrahim al Hachimi al Quraychi, tué en octobre 2019 par l’armée américaine en Syrie.

Durant cette période, la Division des droits de l’Homme de la Minusma a noté une dégradation de la situation sécuritaire dans les régions de Gao et de Ménaka « en raison d’affrontements armés entre les éléments du MSA, du GATIA et ceux de l’EIGS ou d’attaques contre les populations civiles dans plusieurs cercles d’Andéramboukane, notamment dans les localités de Garka, Ingarzabane, Inkalafanan, Inchinanan, Intakoreit, Itagoyit, Tamalat, Tilabagnachan, Tinahaket et Tingorof ».

Selon la note trimestrielle du 1er janvier au 31 mars 2022 de la Minusma sur les tendances et atteintes aux droits de l’Homme, « ces affrontements auraient, selon les autorités locales, occasionné la mort de 264 civils et le déplacement forcé de plusieurs centaines d’autres vers Ansongo, Gao, Ménaka et Tillabéri ». Cependant, les enquêtes de la Minusma ont permis d’identifier 159 personnes tuées.

Le 21 mars, la Minusma a aussi recensé des attaques ciblées de l’Etat islamique au Sahel contre la communauté Dawssahak dans la zone de Talataye (cercle d’Ansongo, région de Gao) et au cours desquelles une centaine de personnes auraient trouvé la mort.

La mort annoncée du chef de l’EI au Sahel, confirmée à APA par le journaliste Wassim Nasr et plusieurs autres sources, au cours d’une « banale » altercation avec un touareg Dahssahak, n’a pas mis un terme à ce cycle de violences.

Le 26 mai dernier, le MSA affirmait être allé au secours des civils persécutés à Emis-Emis par des éléments supposés de l’Etat islamique. Les combats qui ont opposé ses membres aux islamistes armés auraient fait plus d’une trentaine de victimes dans les rangs de ces derniers.

Dimanche 5 juin, de nouveaux affrontements ont éclaté à Talghachert, à 30 kilomètres d’Anderamboukane, lorsqu’une patrouille de la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 a voulu démanteler une base jihadiste, vers la frontière avec le Niger.

Une source proche des groupes d’auto-défense soutient que ces nombreux incidents sécuritaires sont le fruit de la volonté de l’Etat islamique de profiter du retrait de la France du Mali pour contrôler la région de Ménaka. Au même moment, l’armée malienne concentre ses efforts dans le centre contre les jihadistes de la Katiba Macina du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al Qaïda au Maghreb Islamique.

AC/odl/te/APA

Le Gabon commémore le 13ème anniversaire du décès d’Omar Bongo Ondimba

Le président de la république Ali Bongo Ondimba,  s’est rendu hier mardi 07 Juin 2022, au Haut-Ogooué afin de célébrer le 13éme anniversaire de la mort d’Omar Bongo.

 

 

Ce mercredi 08 juin 2022, la nation rend un vibrant hommage au président Omar Bongo Ondimba décédé le 08 juin  2009 à Barcelone à Espagne. Accueilli par une grande foule, à l’aéroport, le président Ali Bongo Ondimba a pu communier avec les populations du Haut-Ogooué, et de Franceville en particulier, tout le long de la ville.

Les festivités prévues à l’occasion de cette commémoration ont lieu ce jour dans le Haut-Ogooué, en présence de plusieurs personnalités. Rappelons que, le chef de l’Etat Ali Bongo avait dernièrement effectué un voyage dans cette partie du Gabon en 2019.

Notons que, le président Omar Bongo est décédé à l’âge de 74 ans. Il est le deuxième président du Gabon depuis 1967. C’est  le 6 mai 2009,  qu’il est entré dans une clinique de Barcelone, après avoir suspendu ses activités présidentielles.

Gabon : le gouvernement augmente le budget 2022 à 3295,6 milliards de Fcfa

Le montant de la loi de finance 202 a été augmenté par le gouvernement,  au cours  du conseil des ministres qui a eu lieu mardi 7 juin 2002, à cause de la hausse du prix du baril de pétrole dans le marché.

 

 

3295,6 milliards de Fcfa c’est le nouveau montant de la loi de finance rectificative de 2022 au Gabon soit une hausse de  359 milliards par rapport au montant du budget initiale prévu au prix de 2936,6 milliards de Fcfa.  En effet, le communiqué du conseil des ministres détail que, le présent projet de loi de finances rectificative (PLFR) de l’année 2022 vise, à l’étape actuelle d’exécution de la loi de finance initiale (LFI), à prendre en compte, pour la suite, les facteurs conjoncturels tels que:

 

Le contexte économique, international fortement marqué par les effets du conflit russo-ukrainien, les engagements avec les partenaires techniques et financiers ainsi que la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) par le Gouvernement.

 

Ce budget a pour principaux axes entre autres, d’augmenter  la prise en charge de l’assurance maladie au profit des Gabonais Economiquement Faibles (GEF) ;  le soutien aux prix des carburants et de la farine ;

–   la poursuite des travaux de la Transgabonaise dans le cadre du PAT ;

–   la poursuite de la prise en charge des coûts de restructuration des entreprises et établissements publics.

Ainsi, les principales hypothèses sur lesquelles repose le cadrage macroéconomique et budgétaire sont arrêtées comme suit :

–    une production pétrolière de 10,7 millions de tonnes métriques, en recul de 2,1% par rapport à la loi de finances initiale ;

–  un prix du pétrole gabonais à 80 USD, en hausse de 33,3% par rapport à la loi de finances initiale 2022 ;

–  des exportations de manganèse de 9,70 millions de tonnes, en hausse de 4,9% par rapport à la loi de finances initiale ;

–  un prix moyen de vente de la tonne de manganèse à 143,7 USD, soit une hausse de 20,3% par rapport à la loi de finances initiale ;

–   un taux de change du dollar américain à 591,8 FCFA, en augmentation de 8,9% par rapport à la loi de finances initiale.

En tenant compte de l’ensemble des hypothèses arrêtées, le taux de croissance projeté est de 2,8%.

Le projet de budget de l’État est équilibré en Ressources et en Charges à 3295,6 milliards FCFA contre 2936,6 milliards FCFA, soit une hausse de 359 milliards de FCFA.

S’agissant des Ressources, les Recettes budgétaires seraient évaluées à 2239,4 milliards FCFA contre 1924,6 milliards FCFA arrêtés dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 314,8 milliards FCFA, résultant essentiellement des revenus du secteur pétrolier.

Les recettes affectées aux collectivités locales, aux organismes internationaux et aux établissements publics s’élèvent globalement à 96,1 milliards FCFA, en hausse de 4,4 milliards FCFA.

Les Ressources de trésorerie et de financement se chiffreraient à 960,1 milliards FCFA contre 920,3 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 39,8 milliards FCFA, en lien avec les appuis budgétaires du FMI et de la BAD ainsi que l’émission de titres publics.

En ce qui concerne les Dépenses, les dépenses budgétaires (hors dépenses affectées aux tiers), sont évaluées 2102,2 milliards FCFA contre 1992,5 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 109,7 milliards de FCFA.

Ces dépenses se répartissent ainsi qu’il suit :

–  les charges financières de la dette qui s’établissent à 330,1 milliards FCFA contre 316,9 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 13,2 milliards FCFA ;

– les dépenses de fonctionnement qui se chiffreraient à 1247,2 milliards FCFA contre 1161,9 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 85,2 milliards FCFA ;

–   les dépenses d’investissement s’établissent à 325,7 milliards FCFA contre un niveau de 326,5 milliards FCFA adopté initialement, soit une diminution de 0,25% ;

–   les autres dépenses, portant notamment sur le contentieux de l’État et les plans sociaux, enregistreraient une hausse de 10,7 milliards FCFA par rapport à la loi de finances initiale pour s’établir à 47,2 milliards FCFA.

Les dépenses des comptes d’affectation spéciale et de commerce s’élèvent à 152 milliards FCFA contre 150,7 milliards FCFA, soit une augmentation de 1,3 milliard FCFA.

Concernant les dépenses liées aux collectivités locales, aux organismes internationaux et aux établissements publics, ceux-ci s’élèvent globalement à 96,1 milliards de FCFA, en hausse de 4,4 milliards FCFA.

Source : Communiqué du Conseil des ministres

La marche de l’opposition à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais de ce mercredi mettent l’accent sur le rassemblement de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) prévue cette après-midi à la Place de la Nation (ex-Place de l’Obélisque) à Dakar.« Assemblée générale populaire-L’opposition face aux fossoyeurs de la démocratie », titre La Tribune, informant que la marche a été autorisée tardivement par le Préfet de Dakar.

De son côté, Les Echos fait état d’un « mercredi de tous les dangers » avec l’opposition qui appelle à manifester, alors que le pouvoir sonne la mobilisation.

« Appel de YAW à manifester aujourd’hui-Place à l’Obérisque ! », s’exclame Le Quotidien.

Dans le journal, Khalifa Sall avertit : « La manif aura lieu, advienne que pourra ! », là où Ousmane Sonko appelle à « empêcher Macky Sall d’avoir un 3e candidature ».

Traitant de cette manifestation, Walf Quotidien se focalise sur « le défi de la mobilisation », soulignant que Sonko charge le Conseil constitutionnel.

« Grande mobilisation-Yewwi prend la rue », renchérit Sud Quotidien.

Pour Bes Bi (Le Jour), il y a des « risques de violences lors de la manifestation de Yewwi », invitant tous à faire « Attension ! »

Toutes choses qui font dire à L’As qu’il y a « de l’électricité dans l’air ».

En sport, la presse revient sur le match Sénégal-Rwanda comptant pour la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2023.

« Can Bénin et Rwanda-Les Lions font carton plein », rapporte Bes Bi.

« Sauvé par un pénalty de Mané, le Sénégal fait le plein », indique Vox Populi, dans lequel journal, Aliou Cissé, coach des Lions soutient : « Nous sommes très satisfaits sur le plan comptable ».

« Can 2023 (Eliminatoires) Rwanda-Sénégal 0-1 : La chance du champion », écrit Stades.

Gabon : le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale limogé

Patrick Ossi Okori, a été destitué de son poste de directeur générale de la Cnss, par le gouvernement réuni en conseil des ministres hier mardi 7 juin 2022.

 

Le conseil des ministres a décidé de dissoudre tous les hauts cadres de l’administration de la caisse nationale de sécurité sociale. En effet, depuis plusieurs mois déjà, plusieurs retraités et employés se plaignent du retard et du non-paiement de leur salaire. Cette situation a conduit le gouvernement à la dissolution de toute l’administration en commençant par son directeur Générale Patrick Ossi Okori.

A cet effet, trois projets de décrets ont été adoptés. A savoir : Le projet de décret portant dissolution du Conseil d’Administration et cessation des fonctions des membres de la Direction Générale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

Le projet de décret instituant une administration provisoire de la Caisse Nationale,  de Sécurité Sociale. Le projet de décret instituant le Comité de surveillance et de contrôle des organismes de protection sociale.

Ces projets qui s’inscrivent dans le cadre de la réforme de la mission gouvernementale de protection sociale et de la préservation du bien-être des populations,  en général et des assurés sociaux en particulier, résultent de la récurrence des profonds dysfonctionnements dans l’accomplissement de la mission de service public exécutée par le Conseil d’Administration et la Direction Générale de la CNSS.

Notons que Christophe Eyi a été nommé  par la même occasion en tant qu’administrateur provisoire de la Caisse nationale de la sécurité sociale.

Administration et industrie au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’administration et le développement de l’industrie sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+, qui aborde la réforme de l’administration, écrit que ce sujet étant crucial, chaque gouvernement “y va de son programme et de ses promesses” et que certaines équipes ont même amorcé des dynamiques transformatrices, celles qui ont permis une certaine réinitialisation des mentalités ou d’adopter de nouvelles méthodes.

Mais, dans ce processus, une bureaucratie «pernicieuse» continue d’échapper aux mailles de la mise à niveau et continue à sévir dans le quotidien des entreprises et en particulier des PME/PMI peu armées face aux pesanteurs et à “certaines pratiques” qui finissent par mener à la corruption, déplore le quotidien.

En ces temps de grande crise, de chamboulement de repères, les discours de résilience, de transformation font du bien à l’image, mais “c’est le terrain malmené qui parle et qui dit son dernier mot”, regrette-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le développement de l’industrie, écrit que la crise liée actuellement à la pandémie ainsi qu’aux tensions géopolitiques rend, certes, la situation délicate, mais elle crée au même moment des opportunités.

La publication estime qu’il faut saisir cette occasion en or pour installer une véritable industrie compétitive capable de convaincre le client-consommateur local et surtout de se tailler des parts de marché à l’international.

Les politiques publiques doivent ainsi placer l’encouragement des investissements industriels au centre des préoccupations des années à venir, préconise le journal, notant que la demande sur le « made in Morocco » va sans nul doute grimper dans le futur.

Sur un autre registre, +l’Opinion+ écrit que la tolérance, l’altérité et ouverture sur l’autre sont de véritables chromosomes de notre ADN identitaire et national, soulignant que ces valeurs sacrées restent réellement ancrées dans notre pensée collective.

La reprise récente des relations diplomatiques avec Israël et l’esprit de franche communion qui a marqué les retrouvailles entre Marocains juifs et musulmans, ne sont que la partie émergée de cette longue tradition du vivre-ensemble, poursuit le journal.

Au Maroc où une inébranlable culture de tolérance et de dialogue interreligieux subsiste depuis des siècles, ces concepts ont heureusement toujours un sens, fait-il remarquer.

Maroc : Le Togo annonce l’ouverture prochaine d’un consulat général à Dakhla

Le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey, a annoncé, mardi à Rabat, l’ouverture prochaine d’un consulat général de son pays à Dakhla, dans les provinces du sud du Maroc.Cette annonce a été faite lors d’un point de presse conjoint avec son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de leur rencontre en marge de la participation du chef de la diplomatie togolaise à la première réunion ministérielle des Etats africains atlantiques.

A l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont publié une déclaration conjointe dans laquelle ils se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de solidarité existant entre les deux pays.

S’agissant de la question du Sahara marocain, le ministre togolais a rappelé le soutien de son pays à l’intégrité territoriale du Maroc et salué « les efforts de l’ONU comme cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara », lit-on dans le communiqué conjoint.

Dans ce sillage, le Togo affirme son « appui à l’Initiative du Plan d’autonomie présentée par le Royaume » et qui constitue « la seule et unique solution crédible et réaliste à la résolution de ce différend » et exprime son « appui à la recherche d’une solution durable qui préserve l’intégrité territoriale, l’unité et la souveraineté du Maroc, sous l’égide exclusive de l’ONU et dans le respect de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018 ».

Les deux ministres ont insisté sur l’impératif du « respect des normes et procédures au sein des organes de l’Union Africaine, et  réaffirmé la pertinence de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de Juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional autour du Sahara marocain ».

En ce qui concerne la coopération maroco-togolaise, les deux ministres se sont réjouis de l’ouverture de l’Ambassade du Royaume du Maroc à Lomé en octobre 2021 et la nomination du Chef de la Mission Diplomatique marocaine en avril 2022.

Ils ont également réaffirmé leur « ferme volonté de tout mettre en œuvre en vue de raffermir davantage leurs relations, d’intensifier et de diversifier leur coopération dans tous les secteurs porteurs ».

Les deux ministres ont convenu de « renforcer davantage la coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat englobant les domaines d’intérêt commun. Ce partenariat doit également s’appuyer sur l’échange d’expériences ainsi que sur une politique plus volontariste des hommes d’affaires des deux pays ».

Sur le plan économique, les deux parties ont souligné que le volume des échanges commerciaux reste en deçà de l’excellence des relations politiques et ont appelé à les dynamiser davantage, notamment, avec des importations marocaines composées de combustibles minéraux, de café, du coton, des fruits tropicaux, entre autres, et essentiellement des exportations d’engrais, de produits alimentaires, de papier et de câbles électriques.

Sur le plan des investissements, les deux ministres se sont réjouis de la présence du Maroc au Togo à travers des investissements dans le secteur bancaire via l’implantation des filiales d’Attijariwafabank, de la banque Populaire et de Bank of Africa. A cet effet, les deux parties ont décidé de multiplier les missions d’Hommes d’Affaires pour prospecter d’autres opportunités de commerce et d’investissement et de créer un Conseil d’Affaires maroco-togolais.

Les deux parties ont convenu de tenir à Rabat, dans les meilleurs délais possibles, la première session de la Commission mixte de coopération maroco-togolaise, à une date qui sera arrêtée d’un commun accord par voie diplomatique.

UA: La Retraite du Comité des 15 ministres des Finances les 13 et 14 juin au Maroc

La Retraite du Comité des quinze ministres des Finances de l’Union africaine (F15) se tiendra du 13 au 14 juin courant au Maroc, a-t-on annoncé mardi au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba.

L’accord du pays hôte relatif à l’organisation de cette Retraite a été signé, mardi, au siège de l’Union africaine par la Vice-Présidente de la Commission de l’UA, Mme Monique Nsanzabaganwa, et l’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

La Retraite du Comité F15 connaitra la participation, entre autres, des ministres des finances des États membres de l’UA constituant le Comité, du Commissaire au développement économique, commerce, industrie et Exploitation minière de l’UA, des experts des ministères des Finances du Comité, des représentants permanents, ainsi que des représentants de la Commission de l’UA et de l’Initiative africaine concertée sur la réforme budgétaire.

Joaquim Chissano en visite privée au Zimbabwe

L’ex-président mozambicain s’est notamment entretenu avec Emmerson Mnangagwa, le chef de l’Etat zimbabwéen.Président du Mozambique de 1986 à 2005, Joaquim Chissano a effectué une visite de courtoisie au Zimbabwe. Hier lundi, il a discuté avec l’actuel homme fort d’Hararé, Emmerson Mnangagwa.

« En ma qualité de président de l’Association des anciens chefs d’Etat, nous avons évoqué les perspectives de coopération pour le développement de nos pays », a expliqué M. Chissano à la presse.

L’ancien dirigeant mozambicain, selon ses mots, entretient des relations privilégiées avec Emmerson Mnangagwa depuis les années 1970. Il compte ainsi s’appuyer sur ces liens pour l’entente des deux pays qui partagent avec l’Afrique du Sud le Parc du Grand Limpopo, une initiative d’écotourisme.