Maroc/variole du singe : le degré de transmission demeure faible (ministre)

Le degré de transmission de la variole du singe au Maroc demeure faible en comparaison avec d’autres virus tels que la Covid-19. C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, ce lundi à la Chambre des représentants. « Le danger de transmission de la variole du singe demeure faible, en comparaison avec d’autres virus tels que la Covid-19. Ce virus ne risque pas de se transformer en pandémie au niveau international », a-t-il assuré. Et de noter que son département a mis en place un plan de riposte en cinq étapes. Il s’agit, en premier lieu, de former les professionnels de la santé pour le diagnostic de cette maladie. Ensuite, le ministère a procédé à la désignation de 4 laboratoires au niveau national pour le diagnostic du virus. « Nous disposons aujourd’hui de tout ce qu’il faut pour gérer les cas suspects, les cas confirmés et les cas contact », a rassuré le ministre. 

Selon le ministre , le succès de la gestion de l’émergence de ce virus passe par l’isolement des cas confirmés dans leurs domiciles. « Seuls les cas graves doivent se déplacer à l’hôpital. Il s’agit des cas souffrant de problèmes au niveau des poumons, du cerveau ou des yeux », a-t-il précisé. Et de conclure que la plus grande crainte serait une résurgence des cas de la Covid-19 au cours des prochaines semaines. 

Mali : adoption d’un nouveau calendrier de transition (officiel)

Les autorités maliennes ont officialisé ce lundi 6 juin 2022, l’adoption d’un nouveau calendrier de transition de deux ans à compter du 26 mars 2022.Ce nouveau chronogramme de vingt-quatre (24 mois) doit préparer le pays à l’organisation d’élections libres et transparentes, a annoncé le ministre porte-parole du gouvernement, Abdoulaye Maïga.

Après le coup d’Etat du 18 août 2020, contre le défunt président Ibrahim Boubacar Keïta, une transition politique de 18 mois avait été mise en place le 15 septembre 2020, dans le cadre de la charte de la transition. Une transition qui devait s’achever le 27 février 2022 avec la tenue des scrutins présidentiel et législatif .

Mais les autorités de la transition avaient invoqué l’insécurité qui règne dans certaines parties du pays, pour justifier le report des élections générales. Réunie en sommet extraordinaire le 9 janvier 2022, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), avait prononcé l’embargo contre le Mali pour sanctionner le maintien des militaires au pouvoir.

Lors de son dernier sommet extraordinaire du 4 juin à Accra (Ghana), la Cedeao avait annoncé le maintien des sanctions contre le Mali avant d’annoncer la tenue d’un nouveau sommet le 3 juillet prochain.

Ce nouveau calendrier qui vient d’être officialisé par la junte, sera-t-il accepté par les chefs ouest-africains ? L’organisation régionale préconisait une transition de 16 à 18 mois à compter de mars 2022.

D’ici là, le président en exercice de la Cedeao, Nana Akufo-Addo, le président sénégalais Macky Sall et le médiateur de la Cedeao dans le dossier malien, Goodluck Jonathan, sont attendus à Bamako dans les prochains jours. Cette visite a pour but de trouver un consensus sur la durée de transition, pomme de discorde, entre la junte au pouvoir et les chefs d’Etat ouest-africains.

Mali : colère et déception à Bamako contre la Cedeao

Colère et amertume sont les sentiments les mieux partagés à Bamako, la capitale malienne, après le maintien de l’embargo de la Cedeao.« C’était vraiment le sommet de l’espoir. Ce fut vraiment une surprise générale », lance un confrère malien, déçu de la tournure des évènements. Beaucoup de Maliens se disent déçus de l’issue du sommet de la Cedeao du 4 juin dernier, alors qu’ils attendaient une levée des sanctions.

A Bamako, le maintien de l’embargo et le report du sommet au 3 juillet prochain, sonnent comme un coup de semonce. « On sait que le président sénégalais (Macky Sall) a mis tout son poids pour que les sanctions soient levées, mais on apprend aussi que Nana Akufo-Addo du Ghana, Muhammadu Buhari du Nigeria et Mohamed Bazoum du Niger se sont opposés à la levée de l’embargo. Les Maliens sont évidemment très déçus de la tournure du sommet, parce que la situation se tend chaque jour», ajoute notre confrère.

Dans le Grand marché de Bamako, l’embargo de la Cedeao commence à se faire ressentir au niveau des commerces. « Ici, les gens font semblant, mais la situation est devenue intenable. Le kilogramme de sucre est passé de 450 francs à 600 francs, le kilogramme de lait est passé de 2300 à 2800 francs, le riz est passé de 450 à 650 francs, pour ne citer que ces exemples »  indique Moustapha, un Sénégalais, qui vit à Bamako, depuis plus de 30 ans.

Depuis l’entrée en vigueur des sanctions le 9 janvier dernier, le Mali navigue entre inflation et pénurie. « Il faut reconnaître que les Maliens ont une capacité de résilience incroyable motivée en cela par le sens patriotique mis en avant par les militaires » souligne un confère. Mais, « il faut se demander jusqu’à quand, ils vont pouvoir tenir, parce que la situation est devenue difficile pour tout le monde. Il y a des hausses et des pénuries depuis quelques semaines dans le pays », ajoute-t-il. 

Une « colère grandissante » commence même à gagner Bamako et certaines villes du pays pour dénoncer la vie chère. Une marche est même prévue vendredi prochain dans le pays pour fustiger la « hausse des prix », selon une source locale.

Plusieurs secteurs sont paralysés et le pays marche au ralenti. Les banques, l’agriculture, l’élevage et les commerces sont les secteurs les plus impactés par les sanctions. « Les banques sont asphyxiées par les sanctions de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). Les transactions ne peuvent plus se faire correctement, et dans un pays, quand le système financier est dérégulé, tout est paralysé », reconnaît, ce cadre, chargé de communication d’une grande banque installée à Bamako.

Les fonctionnaires payés en liquide

Le paiement des salaires par virement bancaire est pour le moment « impossible » selon un fonctionnaire qui s’est confié à APA. Le pays vit de « la mobilisation interne des ressources », selon Moussa (nom d’emprunt) fonctionnaire malien. « Tous les agents de l’Etat sont payés en liquide par le bureau de comptabilité de leur service respectif à la fin du mois », indique-t-il.

« Évidemment, la conséquence est que les banques qui avaient prêté de l’argent à des fonctionnaires sont pénalisées parce qu’elles ne peuvent plus opérer des retenues à la source. Les sanctions financières de l’Uemoa ont sérieusement touché le système bancaire. Aujourd’hui le monde est interconnecté », indique ce fonctionnaire.

La tension monte à Bamako et les prix s’envolent. A un mois de la fête musulmane du sacrifice (l’Aïd el-Kébir), les prix des ovins se sont envolés à cause de l’embargo et surtout de l’insécurité dans la région du Sahel. « Le prix des moutons a doublé au Mali en un an. Tout est devenu subitement cher à cause de la guerre et de l’embargo », explique Moustapha, qui opère au Grand marché de Bamako.

Le commerce du mouton est en péril au Mali surtout si les frontières restent fermées au-delà du sommet du 3 juillet. « Beaucoup d’éleveurs maliens sont inquiets. Le Mali ravitaille beaucoup de pays de la sous-région durant la fête de Tabaski. Actuellement, si les sanctions ne sont pas levées, les moutons maliens ne sortiront pas. Il n’y aura pas de dérogation. Pour le secteur de l’élevage, ce serait un coup terrible, puisque c’est plusieurs milliards chaque année » indique un interlocuteur.

Face à « l’orgueil » de la communauté internationale et « l’arrogance » des militaires, le peuple malien est en train de « mourir », selon l’Imam Mahmoud Dicko, personnalité incontournable du paysage politique malien. Le charismatique prêcheur, appelle les autorités de la transition et les chefs d’Etat ouest-africains à trouver un terrain d’entente pour mettre fin à l’embargo.

Dans ce contexte de crise, le prochain sommet du 3 juillet s’annonce crucial pour le Mali et la Cedeao, dont certains des chefs d’Etat adoptent des positions divergentes sur le dossier malien. 

Pour tenter de rapprocher les positions, le président en exercice de la Cedeao, Nana Akufo Addo, le président sénégalais Macky Sall et le médiateur de la Cedeao dans le dossier malien, Goodluck Jonathan, sont attendus à Bamako dans les prochains jours. Cette visite a pour mission de rechercher un consensus sur la durée de la transition, pomme de discorde, entre la junte au pouvoir et les chefs d’Etat ouest-africains.

 

 

Côte d’Ivoire: des enseignants initiés à l’agro-industrie

La formation vise à terme à l’employabilité des jeunes ivoiriens avec qui les compétences acquises seront partagées.Une convention a été signée, le 31 mai dernier à Abidjan, entre Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse, et le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR) pour former les enseignants sur les technologies agroalimentaires.

Pour le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso, il s’agit d’un partenariat  qui ‘’existe depuis 2014″, mais qui se « concrétise aujourd’hui avec le CIDFOR pour aider les jeunes à avoir accès à une bonne formation professionnelle ».

En nouant un partenariat avec le CIDFOR, le groupe agroalimentaire veut « aider » des formateurs locaux issus d’établissements de formation professionnelle via « des immersions au sein de notre entreprise » au profit des jeunes apprenants, a-t-il ajouté.   

« C’est un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il lancé, se disant « ravi de pouvoir partager et formaliser aujourd’hui » cette convention qui ouvre les portes de Nestlé pour partager ses technologies et ses compétences avec les formateurs.  

Le groupe agroalimentaire, depuis 2013, s’est engagé à travers le monde et en Côte d’Ivoire « pour que nous aidons 10 millions de jeunes, dans toutes les questions liées à l’emploi, à l’employabilité et à l’entreprenariat », a poursuivi Thomas Caso.  

Mme Brigitte Agnissan Yoman, la directrice du CIDFOR, structure sous tutelle du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, s’est réjouie de la signature de ce partenariat.  

« Nous sommes très heureux parce que nous venons de signer une convention de partenariat avec Nestlé et nous avons commencé depuis 2014 » en envoyant en formation des enseignants pour renforcer leurs capacités, a-t-elle déclaré, ajoutant : « Cette entreprise reçoit également nos apprenants ».

Le Gabon lance un concours pour le meilleur ramasseur de bouteille

Un « challenge bouteille plastique », est organisé au Gabon, ce 1er juin dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin de chaque année.

 

 

Le concours est lancé pour tous les habitants du Gabon. Ces derniers sont invités à ramasser les bouteilles plastiques qu’elles soient vieilles ou en bonne état et d’aller les vendre dans les mairies de Libreville, d’Owendo, Akanda et de Ntoum.

En effet, l’objectif est de faire  participer les populations à l’assainissement de leur environnement par cet apport volontaire des bouteilles plastiques. Les populations qui vont se prêter au jeu devront vendre un total de dix bouteilles à 100Fcfa. Cependant, chaque ramasseur doit vendre toutes ses bouteilles collectées,  dans la mairie de son arrondissement.

A la fin du concours, le meilleur ramasseur de bouteille sera récompensé d’une somme de 500 000 FCFA, 200 000 FCFA pour le second et un bon d’achat pour le 3ème la campagne va s’étendre du 1er au 10 juin 2022.

Cacao: la Côte d’Ivoire mise sur la transformation (Pm)

Le gouvernement ivoirien veut capter d’importantes devises par la transformation locale de son cacao.Développer un réseau d’usines de transformation des fèves de cacao, c’est l’engagemen des autorités ivoiriennes dont le pays est premier producteur mondial avec deux millions de tonnes. 

« Le prix de vente du chocolat pour toute la consommation (dans le monde) c’est 138 milliards de dollars, c’est-à-dire 8.300 milliards de Fcfa », a dit le Premier ministre, Patrick Achi, samedi à Yamoussoukro, lors d’une cérémonie d’hommage des producteurs de café-cacao au président Alassane Ouattara.

Selon lui, le cacao exporté par la Côte d’Ivoire « n’est pas transformé », c’est pourquoi le chef de l’Etat ivoirien s’est engagé à « accélérer la construction d’usines de chocolat pour les exporter » afin d’attirer d’importantes  devises.

Cela, dira le chef du gouvernement ivoirien, devrait permettre à ce « que ce ne soit plus 8000 milliards de Fcfa qui soient (uniquement) le revenu de ceux qui le transforment, mais que ce soit plus de 2000 milliards Fcfa qui puissent être effectivement le revenu de l’Etat et naturellement celui des paysans » ivoiriens.

« Plus on transforme le cacao ici, plus le prix auquel on vous l’achète est élevé parce que cela permet de subventionner davantage les prix », a poursuivi Patrick Achi, devant des milliers de producteurs réunis à la Place Jean-Paul ll de Yamoussoukro.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement durable, Adjoumani Kouassi, co-président de cet évènement, a salué le leadership du chef de l’Etat qui a permis d' »assurer et de conforter notre place de numéro 1 mondial de cacao ».

II a indiqué que son département s’emploie à favoriser la production d' »un cacao de qualité, ami de la forêt », et qui garantit un revenu décent aux producteurs, ainsi qu’une transformation totale de la production nationale afin d’améliorer davantage le revenu du planteur.

Dans ce contexte de conjoncture économique mondiale, le chef de l’Etat a autorisé le « déblocage » d’un fonds exceptionnel de 17 milliards de Fcfa afin de soustraire les acteurs de la filière des tempêtes ravageuses de la pandémie de la Covid-19″, s’est réjoui M. Adjoumani.

« Cette cérémonie est pour rendre un vibrant hommage au chef de l’Etat qui par son génie politique a permis de rebâtir le secteur agricole ivoirien » et de stabiliser la filière, a affirmé M. Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière.

M. Koné, parrain de la cérémonie, a fait observer que les réformes du secteur ont permis, « malgré l’évolution régulière des cours du café et du cacao », de garantir un prix minimum aux producteurs, faisant connaître à la filière « une véritable mutation ».

Le chef de l’Etat ivoirien a ordonné qu’il soit garanti au moins 60% du prix CAF aux producteurs. Et « cette année, c’est 72% du prix CAF que le président Ouattara a accordé aux producteurs du café et du cacao », a-t-il souligné.  

Le président du Conseil café-cacao a relevé le Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars par tonne, payé directement aux producteurs. Un mécanisme institué via le leadership conjugué du président Alassane Ouattara er de son homologue ghanéen Nana Akufo Addo. 

Avec le DRD de 400 dollars par tonne/an, « c’est plus de 500 milliards de Fcfa par an qui viennent dans notre économie pour permettre à nos planteurs d’améliorer leur niveau de vie », a fait remarquer Brahima Koné. 

Il a mentionné que le recensement des producteurs et la distribution des cartes est en cours. Cette carte du producteur qui comprend la superficie des vergers et une puce bancaire permet de faire les transactions.

En outre, « avec cette carte, nous pouvons désormais assurer la traçabilité du cacao et garantir le paiement du prix fixé par le gouvernement aux producteurs », a poursuivi le directeur général du Conseil café-cacao.

Le cacao représente 40% des produits d’exportation de la Côte d’Ivoire. Très souvent opposé aux actions du gouvernement, Moussa Koné, président du Comité d’organisation de la cérémonie d’hommage, a reconnu que le président Ouattara est « un grand bâtisseur qui a montré son leadership dans la gestion des affaires de l’Etat ».

Gabon : les panthères exigent un  « repos bien mérité » à Libreville

La sélection gabonaise de retour après un match joué contre l’équipe du Congo, a exigé hier un repos dans la ville de Libreville avant de rallier Franceville.

 

 

Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, les panthères arrivées sur la terre gabonaise hier dimanche 5 juin 2022 à 23h, après un match joué contre le Congo,  l’équipe des séniors a refusé  de rallier Franceville sous prétexte d’un arrêt, afin de se reposer avant de poursuivre le voyage.

« Pas de voyage sur Franceville tant qu’on ne se serait pas reposé. On n’est pas des robots », c’est avec ces propos relayés du site d’information Gabon Media Time,  que le capitaine Bruno Ecuele Manga, s’est exprimé auprès du ministre des tutelles Franck Nguema.

Rappelons que dans le cadre des éliminatoires de la CAN, le Gabon occupe la deuxième place avec 3 points (3 points+1), suivie de la République Démocratique du Congo avec 0 points et le Soudan classé dernier de la poule avec (0 points).

Les panthères vont affronter l’équipe de la Mauritanie mercredi à Franceville. Notons que, la Mauritanie occupe la première place dans cette poule I.

Politique et culture au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’audition des responsables par les élus, la reprise de la vie normale d’avant la pandémie et la crise de lecture au Maroc sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de l’audition des responsables par les élus, écrit que les auditions de responsables publics peuvent parfois sembler de « simples formalismes sans enjeux véritables », alors que ce genre d’exercices est l’incarnation au plus haut niveau de l’esprit de la Constitution et de son volet principal et important qui ordonne et organise les rôles, missions et attributions des différentes institutions et des pouvoirs.

La publication estime que les grands “oraux” solennels auxquels se prêtent les hauts responsables devant les élus sont le “meilleur moyen” pour “garder constamment vivace l’esprit de la loi suprême”.

De plus, ces auditions sont aussi l’incarnation d’un autre principe fondamental, à savoir la reddition des comptes qui accompagne toute responsabilité, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde la reprise de la vie normale d’avant la pandémie, écrit que malgré le frémissement “inquiétant” du nombre de contaminations au Covid, l’enregistrement sous nos cieux d’un premier cas de la variole du singe, la sécheresse et le prolongement de la guerre en Ukraine et ses corollaires, “la vie telle que nous la connaissions avant la crise pandémique semble résolue à reprendre ses droits”.

De part et d’autre du Royaume, les festivals, les mariages, les Salons et les événements sportifs d’antan et de maintenant “renaissent comme une végétation luxuriante après un feu de forêt”, relève le journal.

Une exubérance sociale, artistique, sportive et littéraire qui détonne, certes, avec la sinistrose des deux dernières années, ainsi qu’avec la crise économique d’aujourd’hui, mais “une exubérance qui fait plaisir à voir, à vivre”, estime-t-il.

Un autre droit, celui de se déplacer et de voyager sans entraves ni contraintes revient en force avec comme point culminant le lancement officiel, dimanche 5 juin, de l’Opération Marhaba 2022, note-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur la crise de lecture au Maroc, écrit que le salon du livre qui se tient à Rabat ne peut cacher l’indigence de notre industrie du livre, devenue un artisanat héroïque, à l’exception bien sûr du livre scolaire.

« Aujourd’hui nous avons des millions d’étudiants, de diplômés d’universités, la liberté d’expression… et peu de lecteurs », regrette le quotidien.

Beaucoup de livres sont accessibles sur les terminaux digitaux, dont des tablettes de la taille d’une page, mais “chez nous ils n’ont pas de succès”, car “ce ne sont pas les textes qui mobilisent l’attention des addicts du smartphone », relève-t-il, estimant que l’école doit inculquer la lecture dans l’esprit du citoyen.

Maroc: Vers la création de la Ligue des écrivaines africaines

Le comité préparatoire chargé de la création de la Ligue des écrivaines africaines a tenu une réunion samedi à Rabat, en marge des travaux de la 27ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL).Selon un communiqué de la Ligue des écrivaines du Maroc, cette réunion, tenue au pavillon Afrique au sein du SIEL, a examiné le projet de création de la ligue des écrivaines africaines et la possibilité de tenir le congrès constitutif de cette nouvelle organisation au cours de la prochaine rentrée culturelle.

Cette réunion s’est tenue avec la participation de la présidente de la Ligue des écrivaines du Maroc, Mme Badia Radi, des membres du bureau exécutif de la ligue et des représentantes du Sénégal, du Gabon, du Burkina Faso, du Bénin, du Madagascar, de la Mauritanie, de la Libye et de l’Egypte.

La réunion du comité préparatoire a également abordé les mécanismes à même de faire associer l’ensemble des pays africains à ce projet, qui vise à unifier les voix culturelles et intellectuelles à l’échelle du continent, à faire connaître la diversité culturelle, linguistique et ethnique qui constitue une richesse immatérielle pour l’espace africain et à répondre aux besoins insistants et accrus de l’écrivaine africaine, au service de la parité et de l’égalité des chances.

Par ailleurs, les participantes à la réunion ont discuté de la création de ligues locales des écrivaines dans chaque pays africain, des structures qui constitueront une vraie plateforme de partenariat, de solidarité et de coopération sud-sud.

Le communiqué indique qu’au cours de cette réunion, les membres du comité ont été chargés de faire adhérer de grandes figures féminines de la culture à cette « passerelle culturelle qui s’inscrit en harmonie avec l’ensemble des mutations locales, régionales et universelles ».

Clap de fin pour la 22ème édition du FICAK

La 22ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK) a été clôturée, samedi, avec la traditionnelle cérémonie de remise des prix.Organisée du 28 mai au 4 juin, cette édition a été marquée par l’hommage appuyé rendu à l’acteur et réalisateur marocain Mohamed Choubi qui a reçu l’écusson du Festival des mains du président de la Fondation du FICAK, El Habib El Malki.

Cet hommage vient consacrer la richissime carrière de l’acteur marocain de renommée qui a amplement participé à la promotion du 7ème art.

Plusieurs films ont été récompensés lors de cette édition qui a mis à l’honneur le cinéma burkinabè.

Le film « L’automne des pommiers » du réalisateur marocain Mohamed Mouftakir a remporté le grand prix de la section fiction.

Le Prix du Jury (Section Fiction) baptisé au nom de feu Noureddine Saïl a été remporté par le film « J’irai au diable » de la réalisatrice tunisienne Ismahane Lahmar. Celui de la mise en scène « Idrissa Ouédraogo » est revenu au réalisateur égyptien Magdi Ahmed Ali (Egypte) pour son film « In, 2 Talaat Harb ».

Le prix du Scénario qui porte le nom de Samir Farid a été décroché par le film “La nuit des rois” de Philippe Lacôte représentant la Côte d’Ivoire.

Le prix de la meilleure interprétation féminine a été décerné à Girley Chalène pour son rôle dans le film “The White Line” de Desiree Kahikopo (Namibie).

Le prix de la meilleure interprétation masculine baptisé feu « Mohamed Bastaoui » est revenu à l’acteur Michael Wawuyo Sr pour son rôle dans le film “A Taste Of Our Land” du réalisateur Amuli Yuhi (Rwanda).

La Mention spéciale d’honneur du jury a été remise au film “In, 2 Talaat Harb” de Magdi Ahmed Ali (Egypte) et à l’acteur marocain Mohamed Tsouli dans son rôle dans le film “L’automne des pommiers” de Mohamed Mouftakir.

Le jury a également décerné la mention d’honneur à l’actrice Dyness Daisy Lungu pour son rôle dans le film “Maria Kristu” de Paul. S. Wilo (Zambie) et à la troupe de chorégraphie et de chant du film “La nuit des rois” de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), et une autre mention d’honneur pour la qualité de l’image au long-métrage “Oliver Black” de Tawfik Baba.

Dans la Section longs-métrages documentaires, le grand prix “Najib Ayyed” a été attribué au film “Marcher sur l’eau” de Aïssa Maïga (Niger). Le Prix du Jury baptisé au nom du réalisateur béninois Paulin Soumanou Vieyra a été remis à la réalisatrice Mia Lekou (Kenya) pour son film “The Letter”.

La Mention spéciale du jury du film documentaire est revenue au court-métrage “Broken Mirrors” de Othmane Saâdouni.

Le prix Don Quicotte a été attribué au long-métrage “Oliver Black” de Tawfik Baba, qui a également remporté le prix de la Critique, décerné par la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC).