Mali : la Minusma encore endeuillée

Deux Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) sont morts après avoir sauté sur un engin explosif improvisé.Les victimes, dont les nationalités n’ont pas encore été révélées par la mission onusienne, faisaient partie d’une équipe en patrouille sur l’axe Douentza-Tombouctou, dans le Nord du pays. Au nombre de quatre, ils avaient été évacués et le site sécurisé, informe la Minusma. 

« Triste d’annoncer que deux des soldats blessés lors d’une attaque ce matin, non loin de Douentza, sont morts. Une semaine dure, très dure pour nous. On ne dira jamais assez la difficulté de notre tâche et l’extrême dévouement de nos Casques bleus », a écrit sur Twitter le Chef de la Minusma, El-Ghassim Wane.

Mercredi dernier, un assaut attribué à des terroristes a causé la mort d’un Casque bleu jordanien à Kidal (Nord).

Conflit ukrainien : Vladimir Poutine s’engage auprès de Macky Sall

Le chef de l’Etat russe a promis au président en exercice de l’Union Africaine (UA) de lever les restrictions sur l’exportation des céréales de son pays et de l’Ukraine.Ce vendredi 3 juin, au 100e jour de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, Macky Sall et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine (UA), ont discuté avec Vladimir Poutine à Sotchi.

Le président en exercice de l’UA s’est félicité de l’ « entretien convivial », dans cette ville de la mer Noire, ayant débouché sur des annonces majeures : « Le président Poutine nous a exprimé sa disponibilité à faciliter l’exportation des céréales ukrainiennes. La Russie est prête à assurer l’exportation de son blé et de son engrais ».

Partant de là, le chef de l’Etat sénégalais a appelé « tous les partenaires à lever les sanctions sur le blé et l’engrais » parce que « des pays éloignés du foyer du conflit en subissent encore les conséquences ».

Dans son discours, Macky Sall a souligné que « les sanctions antirusses ont aggravé cette situation et nous n’avons plus accès aux céréales russes, principalement au blé. Et surtout, nous n’avons pas accès aux engrais. La situation était mauvaise et maintenant elle s’est aggravée, créant une menace pour la sécurité alimentaire en Afrique ».

En mars dernier, l’Organisation des nations unies (Onu) a voté une résolution pour exiger de la Russie qu’elle « cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine ». Le texte a été approuvé par 141 pays sur les 193 de l’Assemblée Générale.

Ce jour-là, 17 Etats africains faisaient partie des 35 dans le monde à s’être abstenus. « La position de l’Afrique est très hétérogène. Malgré de fortes pressions, de nombreux pays n’ont toujours pas dénoncé la position de la Russie », a tenu à préciser le président en exercice de l’UA.

Vladimir Poutine, de son côté, s’est dit heureux de voir Macky Sall et Moussa Faki Mahamat en Russie dans ce contexte international tendu.

Gabon-affaire Gédéon : un sit-in prévu pour empêcher son expulsion de France

La communauté gabonaise de France annonce un Sit-in devant les locaux de la préfecture de l’Ariége à Fox, en vue d’empêcher l’expulsion par la France du jeune Gidéon Ekomo Ondo le 4 juin 2022.

 

 

Selon l’article publié sur le site Gabon Review, Le jeune compatriote de 19 ans se trouve actuellement au Centre de rétention administrative malgré la récente mobilisation d’une députée et du Réseau Éducation sans frontière (RESF) de sa localité.

Sa détention qui dure depuis plus d’un mois au Centre de rétention administrative (CRA) de Cornebarrieu, Gideon la doit au refus de la préfète Sylvie Danielo-Feucher de lui trouver des circonstances atténuantes, en dépit de son jeune âge et du fait qu’au Gabon, il ne sera accueilli par aucune famille, son père qui, semble-t-il, l’a abandonné dès ses 2 ans est introuvable, à en croire Christian Morisse, porte-parole du Réseau Éducation sans frontière (RESF) en Ariège. La préfète le juge dangereux pour la société.

Gideon, un dangereux criminel ?

En effet, faut-il rappeler qu’en France, «l’expulsion [d’un étranger] est prononcée dans des situations très graves, liées à la protection de l’ordre public ou en cas d’atteinte à la sûreté de l’État. Elle est prise par le préfet ou par le ministre de l’Intérieur». Présenté comme «le site officiel de l’administration française», le site Service-public.fr précise néanmoins que si «l’étranger peut être renvoyé de force dans son pays d’origine ou dans un autre pays, la procédure est encadrée et doit être justifiée».

À la préfecture de Foix, le jeune Gideon semble donc être placé au même niveau qu’un terroriste ou un dangereux criminel, tout ça pour des faits survenus en 2019. Le jeune homme de 19 ans scolarisé en classe de première au LP Jacquard de Lavelanet, en section logistique, a en effet été impliqué dans une bagarre devant un collège. Une rixe qui l’a conduit devant le tribunal pour enfants. RESF informe qu’il a été condamné à un avertissement judiciaire, donc à un simple rappel à la loi.

Seulement, à Foix, on évoque deux signalements pour violence avec arme et violences aggravées. «Mais il n’y a jamais eu d’arme dans ce dossier», a rétorqué en mai dernier porte-parole du RESF cité par La Gazette ariégeoise. Et si Mme Hamel admet que «c’était un peu compliqué l’an passé en seconde», la professeure principale de Gideon assure que «cette année, tout le monde est unanime pour considérer qu’il fait de vrais efforts, que c’est très positif. Ses études lui tiennent à cœur, il a les capacités pour réussir dans son BP logistique».

Majeur depuis juin 2021, Gideon a fait sa demande de titre de séjour l’année dernière. Pour seule réponse, il a reçu une Obligation de quitter le territoire français, la fameuse « OQTF ».

Source: Gabon Review

 

Gabon : le Senat adopte le projet portant réforme du Conseil supérieur de la magistrature

Mercredi 1er juin 2022, le Senat a adopté en sa séance plénière le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 011/PR/2021,  fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

 

 

C’est un projet qui comporte 42 articles répartis en 4 chapitres. Ils traitent des attributions, de l’organisation et de la composition, du fonctionnement et des dispositions diverses et finales.

Selon le site Gabon Review, au nombre des attributions du CSM, on cite, entre autres : la gestion de la carrière des magistrats, le contrôle du fonctionnement des juridictions et des services judiciaires et la gestion de la discipline des magistrats. Concernant l’organisation et la composition du CSM, l’ordonnance réaffirme que la présidence du Conseil est assurée par le président de la République, lequel est assisté du ministre de la Justice, premier vice-président et des présidents des hautes cours qui assurent de manière rotative la deuxième vice-présidence.

Cette réforme consacre également la création d’un Secrétariat permanent chargé d’assister le Conseil supérieur de la magistrature dans l’accomplissement de ses missions. Placé sous l’autorité d’un Secrétaire permanent nommé par décret parmi les magistrats en activité ou à la retraite.

Source: Gabon Review

La hausse du prix du carburant risque-t-elle d’embraser la Guinée ?

Un jeune a été tué par balle, mercredi 1er juin, lors de protestations contre l’augmentation des prix à la pompe.Thierno Mamadou Diallo, 19 ans, a reçu une balle dans la tête alors qu’il circulait dans le quartier de Hamdallaye, dans la banlieue de Conakry. Selon ses proches, il est mort après que les forces de l’ordre ont commencé à réagir aux jets de pierre de jeunes qui manifestaient contre la hausse du prix de l’essence, annoncée cette semaine par le gouvernement.

Depuis le 1er juin, les prix de l’essence et du gasoil sont passés de 10.000 à 12.000 francs guinéens le litre, soit l’équivalent de 700 à près de 850 FCFA. Une augmentation de 20% qui n’a pas laissé sans réaction de nombreux Guinéens en dépit de l’interdiction de manifester sur la voie publique imposée par les autorités militaires pendant les trois ans censés précéder un retour des civils au pouvoir.

Ainsi, au passage d’un convoi de policiers et de gendarmes, des jeunes « ont commencé à jeter des cailloux sur les agents de l’ordre. Dans la confusion, mon frère a pris une balle dans la tête », a dit Halimatou Diallo, la sœur de Thierno Mamadou Diallo. Elle précise que son frère était étranger à la manifestation. Il était, selon elle, sorti pour faire une course et « c’est sur le chemin de retour qu’il a pris une balle ».

« J’ai appris avec amertume le décès d’un jeune du nom de Thierno, âgé de 19 ans, mort dans des circonstances non encore élucidées », a indiqué à la presse le procureur général, Alphonse Charles Wright, notant avoir donné des instructions pour déterminer la cause du décès. « On ne connaît pas encore les circonstances dans lesquelles cela est arrivé, nous allons ouvrir une enquête », a affirmé de son côté, à l’AFP, le porte-parole de la police, le lieutenant Mory Kaba.

L’impunité, une tradition en Guinée ?

Dirigée depuis le 5 septembre 2021 par une junte militaire, la Guinée enregistre ainsi son premier mort lié à une manifestation depuis le début de la transition. Ce drame est une tâche noire sur la gestion des nouvelles autorités même si le pays a connu des tragédies similaires dans le passé. Dans un entretien avec APA, Fabien Offner, chercheur à Amnesty International et spécialiste de la Guinée, a souligné que la lutte contre l’impunité et l’usage excessif de la force lors des manifestations étaient des questions encore « inchangées » dans ce pays d’Afrique de l’ouest.

Avant le renversement du président Alpha Condé, son régime a été notamment marqué par la répression des manifestations contre son troisième mandat. Des dizaines de civils avaient été tués à l’époque, selon les organisations de défense des droits humains qui ont à plusieurs reprises dénoncé l’usage excessif de la force et l’impunité de la police et de la gendarmerie. La justice guinéenne poursuit aujourd’hui Alpha Condé ainsi que vingt-sept anciens hauts responsables du pouvoir pour « assassinats ».

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), qui a combattu l’ex-président, a estimé pour sa part que « la répression sanglante » des manifestations de mercredi tranchait avec le discours initial du colonel Mamady Doumbouya, le chef de la junte qui « s’était engagé à ne pas commettre les mêmes (tueries) que ses prédécesseurs ».

Des formations de l’opposition comme l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo et l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré ont dénoncé également une violation des lois nationales dans la mesure d’interdiction de manifester par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), le nom de la junte guinéenne.

Condamnations, sommet Cedeao

En outre, le Bureau des droits de l’homme des Nations unies a exigé des autorités de la transition la levée de ces mesures non « conformes aux principes de nécessité et de proportionnalité ». « Nous notons que cette décision intervient à un moment où les acteurs politiques et la société civile du pays ont exprimé leur mécontentement après l’annonce des autorités militaires sur la période de transition en cours, qui durerait 36 mois », a noté Seif Magango, porte-parole dudit bureau onusien.

Le Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif mis en place par la junte, a fixé à trois ans la durée de la transition avant le retour des civils au pouvoir. Cette décision du CNT, qui fait office de parlement de transition, doit être validée par le colonel Doumbouya à une date non précisée.

Toutefois, le chef militaire, ancien bras droit d’Alpha Condé, a affirmé qu’il ne serait « ni candidat à une élection, ni proche d’un parti politique ». Cependant, il dit tenir à la stabilité du pays « pour mener à bien le chronogramme de la transition et de la politique de refondation enclenchés depuis le 5 septembre 2021 ». Et cet objectif est pour lui inconciliable avec la tenue de manifestations dans le pays.

En revanche, plusieurs acteurs de la vie sociopolitique guinéenne ne l’entendent pas de cette oreille. C’est une situation qui laisse présager des lendemains de tensions alors que doit s’ouvrir samedi 4 juin à Accra, au Ghana, le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao. Ces dirigeants vont discuter de l’avenir du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso, trois pays de la région sous sanctions après que les pouvoirs en place ont été renversés ces derniers mois par des juntes militaires.

Côte d’Ivoire : tests des équipements du projet e-Education

Le Projet e-Education du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation est piloté par le géant chinois de la technologie Huawei.Pour évaluer le fonctionnement des équipements installés dans certains établissements scolaires faisant partie du projet e-Education, des tests ont été effectués en situation réelle.

Selon une note d’information transmise ce vendredi à APA, ces tests ont été effectués les 23, 25 et 27 mai 2022. En effet, explique cette note, après la formation des enseignants et des points focaux à l’utilisation de ces outils, des tests d’utilisation en environnement réel de cours restaient nécessaires afin de renforcer la capacité des enseignants à leur usage.

Les tests effectués consistaient en une série de visioconférences entre différents établissements, d’abord d’Abidjan puis de l’intérieur du pays (Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro). Ainsi, des élèves de certains établissements des villes précédemment mentionnées ont pu suivre des cours dispensés par des enseignants d’un établissement autre que le leur situé dans la même ville ou non.

Ces tests, qui se sont déroulés avec succès, ont mis en relief une grande partie des avantages que les élèves, notamment ceux en classe d’examen pourraient tirer de ce projet dans la préparation à leur examen.

De plus, le système de vidéosurveillance de pointe installé dans les établissements concernés a permis de constater que la sécurité de toutes les activités qui s’y déroulent est renforcée, notamment les examens à grand tirage qui seront organisés par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Gabon : le vice-premier ministre indien en visite de prospection de la Zes de Nkok

En visite de travail au Gabon depuis  le 30 mai 2022, le vice-président de l’inde a visité la ZES de Nkok en compagnie de plusieurs ministres gabonais.

 

 

C’est une rencontre qui a permis aux investisseurs indiens de s’imprégner du fonctionnement des entreprises à capitaux indiens installées dans la ZES de Nkok. Visiter ce parc industriel multisectoriel qui, est en phase avec la vision d’industrialisation et de diversification de l’économie nationale du président de la République.

En effet, l’Inde est le premier investisseur dans ce grand espace économique qu’est la ZES de Nkok. Celle-ci compte 101 sociétés à capitaux indiens et 44 sont déjà en production. Le ministre des investissements a tenu à rappeler à travers le site Gabon média Time, « la nécessité de multiplier de l’attraction des investissements auprès des opérateurs indiens et d’autres pays », explique-t-il.

La visite s’est faite en présence du  ministre d’Etat et ministre de l’industrie Pacome Moubelet Boubeya accompagné du ministre de la promotion des investissements Hugues Mbadinga Madiya et du ministre en charge du Commerce Yves Fernand Mamfoumbi.

Côte d’Ivoire : pas de risques de surendettement (FMI)

La dette ivoirienne est soutenable, rassure un fonctionnaire de l’institution de Bretton Woods.Après un ralentissement de sa croissance à 2% en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, l’économie ivoirienne a rebondi avec un taux de 7,1% en 2021. Ce qui fait dire au représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) dans le pays, Kadima Kalonji, que la Côte d’Ivoire est « en deçà des seuils d’alerte » des risques de surendettement.

« La dette ivoirienne est soutenable » si on regarde à peu près les cinq indicateurs qui gouvernent la question du surendettement, à savoir trois indicateurs de la solvabilité et deux indicateurs de liquidité, a dit M. Kalonji, jeudi à Abidjan, lors d’un panel axé sur le thème : « Les grands chantiers de la reprise économique ivoirienne ».

Pour la Côte d’Ivoire, « le seuil du risque de surendettement qui est modéré, est le seuil de liquidité du service de la dette vis-à-vis des recettes. Là, le seuil est à 18% (notamment) », a-t-il précisé.

Cependant, a-t-il souligné, « lorsqu’on fait des tests, en projetant une crise, on voit que le taux va au-delà de ce seuil. Donc, il faut faire très attention à ce risque-là et à augmenter les recettes fiscales ».

« Au-dessus de ces seuils, on voit des risques élevés et aussi des risques de défaut » en termes de règlement, a poursuivi l’économiste du FMI, soutenant que l’élargissement de l’assiette fiscale vient comme solution, mais l’inflation actuelle liée à la crise russo-ukrainienne rend cela délicat.

De son côté, le ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a déclaré que « le risque de surendettement de la Côte d’Ivoire est considéré comme modéré », admettant tout de même que la courbe « demande d’être vigilant ».

« On a une maturité de dette et un taux d’intérêt moyen en dessous de 4%. La dette coûte un peu plus cher au niveau local avec une maturité courte, (mais) elle coûte moins cher à l’international parce que les maturités sont plus longues », a expliqué M. Sanogo.

Selon lui, avec la pression inflationniste observée dans le monde au regard du conflit Russie-Ukraine, « il y a des points d’attention sur lesquels nous devons veiller pour éviter de basculer dans le surendettement ».

Après un ralentissement de la croissance à 2% en 2020 dû à la crise sanitaire de Covid-19, l’économie de Côte d’Ivoire a rebondi avec un taux de 7,1% en 2021. Les perspectives de la Banque mondiale tablent sur 5,7 % de croissance du PIB cette année en raison de la crise russo-ukrainienne.

A la fin du mois de mars 2021, la dette ivoirienne était estimée à 17.676 milliards FCfa, une enveloppe composée de 65% de dettes extérieures et 36% de dettes intérieures.

La presse sénégalaise dissèque les chiffres de l’insécurité

Le rapport d’activités 2021 de la police, présenté hier à Dakar, est largement commenté par les quotidiens sénégalais reçus ce vendredi APA.« Délinquance et criminalité-Les chiffres 2021 de la police », titre Sud Quotidien, notant 22.422 infractions, 15.189 individus déférés et 1510 atteintes liées à Internet contre 1221 en 2020.

La police fait état de saisies record de chanvre indien avec Thiès en tête (929,1 kg), puis Kolda (377 kg) et Dakar (186,877 kg).

« Baisse toutefois de la criminalité avec un taux d’élucidation de 99% », rapportent nos confrères de Sud Quotidien.

« Criminalité : la police parle de tendance baissière…Avec 2,19% notée et un taux d’élucidation de 99% », poursuit Vox Populi.

« Plus de 15.000 personnes déférées. Au total, 22.422 infractions ont été constatées », note L’As.

Traitant du trafic de drogues et d’armes, L’Observateur indique que « Dakar (est) sous pression », révélant ainsi une lettre de l’Etat italien au ministre de la Justice sur la saisie des munitions de guerre au Port de Dakar.

Pendant ce temps, Le Quotidien s’intéresse à la lutte contre l’insécurité transfrontalière et informe que « l’Etat ferme les mailles » avec de nouvelles brigades à Fongolimbi, Khossanto, Mako…

Le Soleil traite du centre de production de vaccins de Diamniadio et souligne que « l’Institut Pasteur de Dakar obtient 50 milliards de Fcfa ».

En politique, Walf Quotidien fait état d’un « cocktail explosif pour Benno (coalition présidentielle) » avec notamment le coût de la vie, l’insécurité et les tensions économique, sociale et politique.

« Législatives 2022 et tensions-La République en otage », constate EnQuête, qui informe que les coalitions Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yakaar préparent des manifestions pour le mercredi 8 juin.

Technologies : Huawei veut former entre 5 et 10.000 étudiants ivoiriens

Le programme de formation se déploiera sur cinq ans.Le géant des Télécoms chinois, Huawei, envisage de former « entre 5 et 10.000 étudiants » ivoiriens sur plusieurs technologies, a assuré Adnane Ben Halima, vice-président chargé des relations publiques de Huawei Northern Africa, dans un entretien à APA.

M. Ben Halima s’exprimait en marge du Cyber Africa Forum 2022 qui s’est déroulé du 9 au 10 mai à Abidjan, autour du thème : « Sécurisation des infrastructures critiques et opérateurs d’importance vitale, clé de la souveraineté numérique ».

« A terme, nous souhaitons avoir entre 5 et 10.000 étudiants qui sont formés sur plusieurs technologies », entre autres la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la 5G, le big data et le cloud, a poursuivi M. Ben Halima.

Selon lui, ce programme du groupe qui se déploiera sur cinq ans, est « continu dans le temps et la progression est très appréciable jusqu’à maintenant » en termes d’objectifs.

Le groupe, avec son programme phare, ICT Academy, collabore avec des universités, des écoles d’ingénieurs afin de leur transmettre un savoir-faire sur la sécurité, l’intelligence artificielle, le cloud, le data center et former les professeurs, ce qui devrait permettre aux enseignants, eux-mêmes, de former leurs étudiants.

L’entreprise, en outre, leur offre l’opportunité, dans le cadre du partenariat, de passer gratuitement des certifications qui sont d’ailleurs payantes. Cette formation, au profit de ces étudiants et des instructeurs, vise à éclore des talents au plan local.

« Nous avons une collaboration avec plus de huit universités en Côte d’Ivoire (et) nous espérons en faire beaucoup plus parce qu’il y a des universités qui sont brillantes dans le pays », a promis Adnane Ben Halima.

Il a fait observer que la question de la souveraineté numérique devient « un enjeu pour chaque pays parce que nous assistons à une augmentation incroyable de trafic Internet pour un usage personnel ou administratif ». De ce fait, la formation devrait permettre de répondre aux différents défis existants ou à venir.

Concernant les services gouvernementaux en ligne, l’Afrique devrait, pour accroître sa souveraineté, gérer localement ses datas. Or, sur le continent, « les chiffres ne sont pas très bons » avec « à peu près 1,3% des données gérées localement », a souligné le vice-président chargé des relations publiques de Huawei Northern Africa.

Sur la question de l’autonomie, il a estimé que deux axes sont essentiels. Le premier, relatif à la localisation des infrastructures, via un data center cloud national, et le deuxième concerne la construction d’une infrastructure smart et la présence de compétences pour répondre aux nouvelles donnes.

M. Adnane Ben Halima soutient qu’on ne peut pas sous-traiter la gestion de la cybersécurité à l’étranger, sinon il n’y a pas de souveraineté. C’est pourquoi il est nécessaire d’avoir des personnes qualifiées et des talents pour gérer cela.

C’est dans cette perspective que le groupe veut doter la Côte d’Ivoire de pépites ou talents dans le domaine des TIC, à travers ses différents programmes de formation des jeunes, a-t-il conclu.