Le Lesotho et l’Inde renforcent leur coopération économique

Les deux pays veulent créer un environnement propice à une meilleure croissance des affaires et à la promotion des investissements.Le Conseil d’affaires Inde-Lesotho a été officiellement inauguré dans la capitale indienne, New Delhi, hier lundi, après la signature d’un protocole d’accord par le haut-commissaire du Lesotho en Inde, Lineo Irene Molise-Mabusela, et le président de l’Organisation économique du commerce indien, Asif Iqbal.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères du Lesotho, Matsepo Ramakoea, et de hauts responsables du gouvernement et du monde des affaires indiens.

La création du conseil d’affaires fait suite à l’intérêt considérable manifesté par les deux pays pour élargir le champ des opportunités commerciales bilatérales dans les secteurs des PME, de la pharmacie et de la manifucture.

La structure devrait identifier les partenariats commerciaux entre l’Inde et le Lesotho.

Le projet de gazoduc transsaharien franchit une « étape importante »

Le ministre nigérien du Pétrole annonce un nouveau développement vers la concrétisation du gazoduc transsaharien (TSGP), un projet liant son pays à l’Algérie et au Nigeria.Le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) est remis en marche. A l’issue d’une réunion tenue la semaine dernière à Abuja, au Nigeria, avec ses homologues algérien et nigérian, le ministre nigérien du Pétrole, Mahamane Sani Mahamadou, a fait part de toute sa satisfaction sur l’évolution du TSGP. Le Niger « a franchi une nouvelle étape dans l’ouverture du marché national et régional du gaz grâce au progrès du projet de la construction du gazoduc transsaharien (TSGP) de plusieurs milliards de dollars aux côtés de Algérie et Nigéria », a-t-il assuré dans un communiqué de la Chambre africaine de l’énergie.

Les trois pays confirment leur volonté de relancer ce projet qui était en berne depuis plusieurs années. La réunion du 20 juin fait suite à celle qui s’était tenue à Niamey en février 2022. Les parties avaient établi un groupe de travail et une feuille de route pour le développement du TSGP, rappelle le communiqué.

Long de 4128 kilomètres, le gazoduc transsaharien prendrait sa source au Nigeria et traverserait le Niger pour rejoindre la côte algérienne à des fins d’exportation vers l’Europe. Chargé de mettre à jour l’étude de faisabilité du projet, un comité de pilotage composé des trois ministres et directeurs généraux des compagnies pétrolières nationales (NOC) « se réunira fin juillet 2022 à Alger pour discuter de la marche à suivre avec le projet TSGP », ajoute le communiqué.

Le document souligne que le TSGP « apportera des avantages significatifs au Niger. Avec plus de 34 milliards de mètres cubes de gaz, le Niger, à part entière, a le potentiel pour devenir un exportateur de gaz, et avec l’élargissement des liens énergétiques entre l’Europe et l’Afrique, le projet TSGP marquera une nouvelle ère de coopération régionale améliorée en Afrique, renforçant la monétisation et les exportations de gaz tout en augmentant les exportations du Niger vers l’Europe via l’Algérie ».

A terme, le gazoduc devrait permettre l’échange « jusqu’à trente milliards de mètres cubes de gaz naturel chaque année, améliorant ainsi le commerce régional et international de l’énergie, permettant au Niger d’élargir le rôle du gaz naturel dans son bouquet énergétique et de lutter contre la pauvreté énergétique ». Avec ce projet aussi, le pays sahélien « cherche à améliorer l’accès à l’électricité et à garantir l’abordabilité de l’énergie grâce à une exploitation accrue du gaz, l’initiative TSGP changera la donne ».

Gabon : Ali Bongo s’adresse à la Nation ce mardi 28 juin 2022

Le président de la république Ali Bongo Ondimba, va tenir un discours au peuple gabonais,  ce mardi 28 juin 2022 à 19h 45.

 

L’annonce du discours du chef de l’Etat a été publiée sur le compte Facebook de la présidence de la république gabonaise. Impatients, les populations attendent de suivre les propos du chef de l’Etat ce soir.

Certains internautes  sur les réseaux sociaux et les populations en général  pensent que,  le chef de l’Etat va au cours de son discours ce soir,  parler de l’adhésion du Gabon au Commonwealth.

En rappel, le Gabon est devenu officiellement le 55ème  Etat membre du Commonwealth au Rwanda à Kigali le 25 juin 2022.

Nous y reviendrons !!!

 

Éthiopie : vers des pourparlers entre le gouvernement et les rebelles

Le gouvernement éthiopien a annoncé avoir formé une équipe de négociation pour entamer des pourparlers de paix avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).Le conflit dans le nord de l’Ethiopie va-t-il connaître une issue ? En tout cas, l’annonce du gouvernement éthiopien pourrait aboutir à une résolution tant attendue par les populations. Ce conflit oppose depuis 18 mois le gouvernement fédéral et la force rebelle au nord du pays.

 Ainsi, le gouvernement fédéral a nommé Demeke Mekonnen, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, pour mener les négociations. Il sera à la tête d’une équipe composée d’éminentes personnalités proches du pouvoir et de diplomates comme Gedion Timotheos, Temesgen Tiruneh, Hassen Abdulkadir, Redwan Hussien et le lieutenant-général Birhanu Bekele ainsi que Getachew Jenber.

 La date et le lieu pour le début des négociations ne sont pas encore fixés. Mais le ministre de la Justice, M. Gedion, a déclaré, plus tôt lundi 27 juin, que tout résultat du processus de paix devrait s’inscrire dans le cadre de trois principes : le respect de l’ordre constitutionnel, le respect des intérêts nationaux fondamentaux et le rôle de l’Union africaine (UA) en tant que facilitateur du processus

 Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a pour sa part salué, début juin, l’engagement des parties impliquées dans la résolution pacifique du conflit du Tigré. Il encourage les deux parties à poursuivre la voie du dialogue politique.

Gabon : la SEEG annonce la fermeture de ses agences  ce jeudi 30 juin 

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), a annoncé pour des raisons administratives la fermeture de toutes ces agences dès jeudi 30 juin 2022 à 11h30. 

 

 

La nouvelle a été publiée par un communiqué de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), afin d’informer les populations sur la fermeture de ces agences pour des raisons administratives. La société va procéder à la clôture de ses activités semestrielles.

En effet, le communiqué précise que, Pour la continuité des services durant cette période, les opérations courantes, notamment l’approvisionnement des unités EDAN chez les partenaires agréés (agences agréées, points de vente, MOBILEDAN) et le paiement des factures  seront assurées comme à l’accoutumée.

Pour finir, le communiqué indique que, la réouverture   de ses agences commerciales interviendra le vendredi 01 juillet 2022 à partir de 07h 45mn.

Sénégal : plusieurs opposants libérés après les manifs du 17 juin

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la libération de la plupart des opposants arrêtés le 17 juin dernier lors de la manifestation interdite de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition).Le député Déthié Fall et le maire Ahmed Aidara « condamnés, mais libres », indique Vox Populi. Ils ont écopé de six mois avec sursis et 100.000 FCFA d’amende pour l’un et un mois avec sursis et 50.000 FCFA d’amende pour l’autre. Au même moment, les 83 autres prévenus dans l’affaire de la manifestation non autorisée du 17 juin ont été « relaxés ».

« Sursis en marche », note Le Quotidien sur le procès des membres de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition). Pour Sud Quotidien, « Dame justice calme le jeu » en procédant à la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la dernière manifestation interdite de YAW. La coalition d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie réclame la réintégration de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.

EnQuête note que les députés Déthié Fall et Mame Diarra Fam ainsi que le maire Ahmed Aidara ont connu des « fortunes diverses » lors de leur jugement, hier. Le journal plonge en même temps « au cœur de la prison des opposants », « une maison de correction victime de la surpopulation et des carences du système carcéral ». Mais selon un agent pénitentiaire, « on est loin de la surpopulation ».

Pour Walf Quotidien, le président Macky Sall a « l’art de créer ses adversaires » en arrêtant et emprisonnant des opposants. « Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, le régime du président Macky Sall a transformé de nombreux illustres inconnus en leaders. (Des opposants) Ousmane Sonko à Karim Wade en passant même par Assane Diouf », un activiste dépeint comme un insulteur public, illustre le journal.

Malgré ce tableau, le chef de l’Etat poursuit son séjour en Allemagne où il assiste au sommet du G7. D’après Le Soleil, le président en exercice de l’Union africaine (UA) a axé son plaidoyer sur « huit thèmes ». Face aux dirigeants des « pays les plus riches de la planète », il a notamment abordé le climat, l’énergie, la sécurité alimentaire, l’équité genre, la gouvernance mondiale, la santé, la résilience économique et la résilience sociale.

Par ailleurs, l’UA qu’il dirige « hausse le ton » sur les « cascades de mort de migrants aux frontières » entre le Maroc et l’Espagne, souligne L’AS. Dans un communiqué, l’organisation continentale « appelle à l’ouverture immédiate d’une enquête » suite à la mort de plusieurs migrants vendredi dernier à la frontière des deux pays et qui a « suscité une vague d’indignations ».

Si le président Macky Sall s’est dit « choqué » sur cette tragédie, Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans frontières, « parle de génocide et de massacre » dans Vox Populi. Ce dernier « va décréter de façon symbolique un deuil africain pour la mémoire des disparus », indique le journal.

Le FMI décaisse un fond de 96milliards de Fcfa  au Gabon

Le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI),  a approuvé lundi  27 juin 2022, les premières et deuxièmes revues du programme économique et financier du Gabon soutenu par le mécanisme élargi de crédit de ladite institution.

 

 

Le  Gabon vient de bénéficier d’une aide de la part du Fond Monétaire International. La nouvelle a été publiée à travers un communiqué du FMI. En effet, cette décision de décaisser un montant de 116,1 millions de DTS (155.29 millions de dollars EU). Soit près de 96 milliards de FCFA,  a été prise par l’institution après avoir validé les conclusions des première et deuxième revues de l’accord du 28 juillet 2021.L’accord va permettre au Gabon de faire face aux conséquences économiques de la pandémie de la COVID-19 et de soutenir le programme de réformes économiques et financières.

Le FMI rappelle dans son communiqué que, l’économie gabonaise a été affectée par la pandémie de la COVID-19, avec une baisse de la production réelle de 1,9 % en 2020. La croissance a repris pour atteindre un taux estimé à 1,5 % en 2021, grâce à l’essor du secteur minier et au rebond des secteurs du bois et de la construction.

Pour le Fmi, les perspectives restent positives. La croissance du PIB devrait atteindre 2,4 % en 2022, tirée par la reprise continue des secteurs du bois et de la construction et un rebond du secteur des services. La guerre de la Russie en Ukraine et la flambée des prix des matières premières qui en découlent stimuleront les exportations et les recettes pétrolières et vont améliorer  davantage les positions budgétaire et extérieure.

L’augmentation des recettes pétrolières permettra, de faire face à l’augmentation des subventions aux carburants et aux produits alimentaires pour les plus vulnérables. Va également servir à reconstituer des marges de manœuvres budgétaire et extérieure.

Pour finir, le FMI a particulièrement apprécié les initiatives visant à réduire les émissions de carbone et encouragent les actions visant à promouvoir l’adaptation et l’atténuation du changement climatique.

Le Maroc dément tout contact avec la « république autoproclamée de Donesk »

Le Maroc a démenti les informations selon lesquelles il aurait engagé un contact officiel ou officieux avec la « république autoproclamée de Donesk », une entité non reconnue ni par le Royaume ni par les Nations Unies. »Le Maroc dément une telle information », souligne l’ambassade du Maroc à Kiev dans une mise au point, suite aux informations véhiculées par des médias évoquant des contacts engagés entre le Maroc et la « république autoproclamée de Donesk ».

 « Cette entité n’est reconnue ni par notre pays ni par les Nations Unies », réitère l’ambassade.

Par conséquent, « il ne saurait y avoir pour l’État marocain aucun contact officiel ou officieux avec une entité de cette nature », soutient la mise au point.

Dans une conférence de presse tenue ce lundi matin, le père du prisonnier marocain Brahim Saadoun a exhorté, le président russe Vladimir Poutine ainsi que le président de la république populaire autoproclamée de Donetsk de lui accorder la grâce.

Tahar Saadoun a également lancé un appel au chef du gouvernement Aziz Akhannouch pour qu’il use de tous les moyens possibles afin de sauver la vie de son fils qui a été condamné à la peine capitale.

Le père a évoqué plusieurs considérations d’ordre humanitaire, voire militaire qui selon lui, prouvent que son fils est un prisonnier de guerre et qu’il doit être traité en tant que tel.

« Mon fils a été capturé par les forces armées russes au milieu du combat et ont préservé sa vie et l’ont traité avec professionnalisme. Il portait alors l’uniforme de l’armée ukrainienne et était muni d’une arme portant un numéro de série officiel », souligne Tahar Saadoun.

Ce dernier a en outre affirmé que son fils combattait au sein d’une unité militaire qui recevait les ordres du ministre de la défense et du président ukrainien. Et d’ajouter que son fils est, à peine, âgé de 21 ans et qu’il a besoin d’être examiné par un psychiatre pour s’enquérir de son état mental et psychologique.

Par ailleurs, Saadoun a exprimé ses remerciements à toutes les organisations des droits de l’Homme au Maroc et à l’étranger ainsi qu’au Conseil national des droits de l’Homme qui le soutiennent dans ces moments difficiles.

Pour rappel, Brahim Saadoun a été condamné à la peine capitale le 9 juin par les autorités séparatistes de Donetsk.

La vision du Maroc de la question migratoire est porteuse d’une sensibilité passionnelle

La gouvernance migratoire du Maroc est structurée par une « logique humaniste », mais malheureusement pervertie par les actions criminelles des réseaux de trafic, a affirmé, dimanche à Rabat, le Wali directeur de la Migration et de la Surveillance des frontières au ministère de l’Intérieur, M. Khalid Zerouali. »La vision du Royaume de la question migratoire est porteuse d’une sensibilité passionnelle car ses enjeux, au-delà de la mobilité, intègrent un paradigme cardinal centré autour de l’Être humain dans la sacralité de ses droits fondamentaux », a souligné M. Zerouali lors d’une rencontre sur la question migratoire ayant réuni des responsables du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger et du ministère de l’Intérieur et les ambassadeurs et représentants du corps diplomatique africain accrédité au Maroc.

C’est cette logique « humaniste » qui structure aujourd’hui la gouvernance migratoire au Maroc autour de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile (SNIA), initiée en 2013 et qui a consacré cette approche solidaire et inclusive inscrite dans la continuité de la vocation éminemment africaine du Royaume, a-t-il dit.

Malheureusement, a déploré M. Zerouali, « cette dimension noble et vertueuse de la migration est pervertie par les actions criminelles des réseaux de trafic, qui exploitent la vulnérabilité des victimes et les poussent dans des aventures dangereuses et meurtrières », faisant observer que ces réseaux usent de stratagèmes d’une grande violence, notamment lors des assauts planifiés « de façon quasi-militaire, avec des assaillants aux profils de miliciens et d’anciens militaires issus de pays déstabilisés par la guerre et les conflits ».

Notant que la SNIA est une initiative inédite au niveau régional, il a aussi rappelé deux actions fortes ayant consolidé la dimension continentale de la migration, en l’occurrence l’Observatoire Africain de la migration et l’Agenda africain de la migration, relevant que, dans le cadre de la SNIA, plus de 50.000 ressortissants de pays africains ont été régularisés et ont vu leur situation administrative assainie.

Il a noté que les personnes régularisées ont bénéficié également d’un plan national d’intégration leur permettant d’accéder pleinement aux services sociaux, éducatifs, médicaux, économiques et ce, à l’instar des nationaux, relevant que la dimension humaniste de la gestion migratoire au Maroc se traduit également par les retours volontaires mis à disposition des migrants qui souhaitent retourner vers leurs pays d’origine dans le plein respect de leurs droits et dignité.

Ainsi, depuis 2018, plus de 8.100 ressortissants africains ont bénéficié de ces retours volontaires organisés et financés par le ministère de l’Intérieur aussi bien par voie aérienne que terrestre, a-t-il souligné, ajoutant qu’avec l’OIM, le programme de retour volontaire marche bien avec environ 2.400 personnes retournés en 2021 et plus de 1.100 en 2020.

Soucieux de conforter davantage la gestion humanisée des frontières, le Maroc a adopté en 2020 un référentiel de procédures standards pour un système d’orientation et de prise en charge des migrants secourus en Mer ou appréhendés au niveau des frontières, a-t-il fait savoir.

Qualifiant ce qui s’est passé, vendredi dernier au niveau de Nador, de « véritable drame que nous déplorons », il a indiqué que les autorités marocaines mènent, contre ces réseaux de trafic, une lutte sans merci avec plus de 1.300 réseaux démantelés les cinq dernières années (256 en 2021 et 100 jusqu’à mai 2022).

M. Zerouali a précisé que plus de 145 assauts ont été repoussés autour des présides de Sebta et Mellilia depuis 2016 (50 en 2021 et 12 jusqu’à mai 2022), assurant que plusieurs éléments des forces de l’ordre, qui ont toujours agi avec professionnalisme et dans le respect total des lois et des règlements, sont blessés au cours de ces assauts.

De même, a-t-il ajouté, plus de 360.000 tentatives d’émigration irrégulière ont été avortées depuis 2017 (63.000 en 2021 et 26.000 jusqu’à mai 2022).

M. Zerouali a aussi fait remarquer que l’environnement régional, le contexte post-Covid, la guerre en Ukraine et la crise alimentaire qui se profile exacerbent le défi migratoire et nécessite plus que jamais des actions concrètes en termes de solidarité agissante et d’appuis pluriels.

Assurant que le Maroc est également prêt à coopérer pleinement avec ses amis et frères africains à travers l’échange d’expertises et la formation croisées, il a affirmé que « les pays du Nord doivent privilégier un prisme équilibré dans leur approche qui ne doit pas être imprégnée du tout sécuritaire, mais basée sur des solutions structurelles autour du développement durable des pays d’origine et de l’encouragement de la mobilité légale entre les deux rives ».

Maroc: C’est parti pour les activités « Rabat Capitale de la culture africaine »

Le Théâtre Mohammed V de Rabat a accueilli, vendredi soir, un grand concert artistique marquant le lancement officiel des activités de « Rabat Capitale de la culture africaine ».Initié par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, cet évènement, organisé avec le soutien de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-Afrique) et la wilaya de la région Rabat-Salé-Kenitra, a été rehaussé par la présence de plusieurs ambassadeurs africains et des représentants du corps diplomatique accrédités au Maroc.

Ce concert inaugural a été interprété par des chanteurs marocains, dont Douzi, Oum et Al-Hor, ainsi que la troupe African Vision, le chœur de musique andalou Amarti, et la troupe de danse « Chtah ».

Dans une allocution d’ouverture lue en son nom à cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, a souligné que l’organisation du programme « Rabat, capitale de la culture africaine, reflète l’attention particulière que le Souverain marocain accorde à la profondeur africaine du Royaume, et son souci de renforcer les relations de notre pays avec nos frères africains ».

M. Bensaid a ajouté que la célébration de Rabat, Capitale de la culture africaine constitue, une occasion de mettre en lumière l’ancienne civilisation africaine et de souligner les liens profonds afro-marocains et le développement soutenu que connait la ville de Rabat, l’une des principales capitales africaines et internationales et témoin d’une renaissance globale qui allie les plus beaux aspects de l’authenticité, de la modernité et des significations les plus élevées de la diversité culturelle africaine.

Selon le ministre, la célébration de Rabat, Capitale de la culture africaine constitue également une occasion idoine pour mettre en valeur la richesse et la diversité de la culture africaine, avec ses composantes matérielles et immatérielles, concevant à cet égard une programmation culturelle, artistique et patrimoniale diversifiée digne de la valeur de cet événement culturel distingué.

Pour sa part, la Maire de Rabat, Mme Asmae Aghlalou, a fait savoir que la capitale du Royaume sera, pendant toute une année, une destination culturelle et artistique africaine, eu égard des activités de cette célébration qui se poursuivront jusqu’en mai 2023, avec une exposition des meilleures créations dans divers arts.

Elle a ajouté que la ville de Rabat est riche d’un patrimoine culturel matériel et immatériel diversifié, soulignant le grand rôle joué par le projet royal pionnier « Rabat, capitale des lumières », qui a fait bénéficier la ville d’infrastructures de pointe, la rendant prête pour accueillir de grands événements culturels internationaux.

Pour sa part, la présidente CGLU-Afrique, Mme Fatimou Abdelmalik, a déclaré que l’organisation cherche, en célébrant les capitales de la culture africaine, à faire de la culture dans les villes africaines un vecteur pour reconfirmer le sentiment d’appartenance et le respect de soi et promouvoir la créativité et la beauté africaines, et partant contribuer, par des activités artistiques et des industries créatives, au rayonnement international du continent.

Elle a, dans ce sens, souligné que la désignation de Rabat capitale de la culture africaine, est une reconnaissance par les dirigeants de l’organisation des efforts déployés par cette ville, qui allie authenticité, modernité et ouverture sur le monde. Rabat est une façade pour tout ce qui se fait en Afrique dans le domaine de la créativité, de la culture et des arts, a-t-elle dit.

Le programme des célébrations de Rabat, capitale de la culture africaine, prévoit l’organisation d’activités et d’événements dans les domaines de la littérature, de la poésie, des arts plastiques, de la musique, du théâtre, du cinéma, des arts de la rue, de la danse, de la photographie, des défilés de mode, des arts populaires, les contes ou encore le cirque, en plus de forums et de rencontres intellectuelles.

Ces activités seront organisées dans tous les espaces historiques, places publiques et quartiers de la ville de Rabat, avec la participation des acteurs culturels de la société civile et des différentes institutions publiques nationales concernées par la chose culturelle.

En février 2020, le Comité des capitales africaines de la culture a officiellement annoncé en février 2020 la désignation de Rabat comme capitale de la culture africaine pour 2022-2023.