Tanzanie : les quéléas ravagent les cultures

Ces oiseaux voraces, surnommés les « criquets à plumes », détruisent les champs de riz, sorgho, mil et blé dans notamment les hauts plateaux du Sud et du Centre de la Tanzanie.21 millions, c’est le nombre de travailleurs à bec rouge, autre nom du quéléa, recensés en Tanzanie par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais). Sans une assistance rapide, l’invasion d’oiseaux pourrait aggraver l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages vulnérables déjà touchés par d’autres crises comme la Covid-19 et la guerre en Ukraine, a averti la FAO.

« Nous sommes dépassés par la population dévastatrice de quéléas. L’intervention opportune de la FAO, dans cette situation sans précédent, va considérablement améliorer nos chances de sauver les récoltes », a déclaré Musa Chidinda, Coordonnateur des opérations de lutte contre le quéléa au ministère tanzanien de l’Agriculture.

L’organisation onusienne a indiqué avoir débloqué un demi-million de dollars pour soutenir les efforts du gouvernement tanzanien en matière de pulvérisations terrestre et aérienne, de surveillance et de renforcement des capacités sur les méthodes alternatives de lutte contre le quéléa.

En s’appuyant sur les outils numériques de la FAO, le mouvement des oiseaux sera suivi pour guider les opérations de pulvérisation. « L’objectif immédiat est de réduire de manière significative les quéléas afin qu’ils ne causent pas plus de dégâts. Les ressources sont nécessaires pour mettre en place des systèmes d’alerte précoce efficaces ainsi que des approches communautaires de lutte intégrée », a expliqué Tipo Nyabenyi Tito, représentant de la FAO en Tanzanie.

Pour sa part, Lewis Hove, chef de l’équipe Résilience du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique australe, a souligné que « les capacités du personnel de vulgarisation et des communautés seront développées pour une gestion intégrée de ces oiseaux dévastateurs et pour améliorer la sécurité alimentaire et les moyens d’existence ».

Le quéléa mange en moyenne 10 grammes de céréales par jour. De ce fait, une colonie de deux millions d’oiseaux peut dévorer jusqu’à 20 tonnes de céréales en une seule journée. Les « criquets à plumes » ont également été signalés au Botswana et au Zimbabwe.

Nigéria : l’armée neutralise cinq terroristes

Le quartier général des Forces de défense nigériane a également récupéré une cache d’armes lors d’opérations distinctes dans les Etats de Benue et de Katsina, dans le nord du pays.Le Directeur des opérations médiatiques de la défense, le Major général Bernard Onyeuko, a déclaré que l’opération Whirl Stroke, menée le 15 juillet 2022, a permis également d’éliminer trois bandits lors d’un raid à Chito, dans l’État de Benue.

Il a expliqué que le raid a été mené sur la base de renseignements crédibles et que les bandits ont engagé les troupes dans une bataille féroce, mais ont été maîtrisés par la puissance de feu supérieure des troupes.

Selon lui, les troupes d’une autre opération Hadarin Daji ont éliminé, lors d’une opération spéciale le 17 juillet, deux terroristes dans le village de Falalen-Jaja, dans l’État de Katsina.

Le Major général Bernard Onyeuko a expliqué que les troupes ont récupéré, entre autres, deux fusils AK 47, deux chargeurs, 16 cartouches de munitions spéciales de 7,62 mm, six motos, deux téléphones portables et des paquets de tramadol.

Ghana : des décès liés au virus de Marburg

Le Ghana a annoncé le premier foyer de la maladie du virus de Marburg.L’Institut Pasteur de Dakar, au Sénégal, a reçu des échantillons de chacun des deux patients de la région d’Ashanti dans le Sud du Ghana, tous deux décédés et sans lien de parenté, qui présentaient des symptômes comme la diarrhée, la fièvre, les nausées et les vomissements.

Le laboratoire a corroboré les résultats obtenus par le Noguchi Memorial Institute for Medical Research, qui ont suggéré que les patients souffraient du virus de Marburg.

Le premier cas était un homme de 26 ans qui s’est présenté à l’hôpital le 26 juin 2022 et est décédé le 27 juin. Le second cas était un homme de 51 ans qui s’est présenté à l’hôpital le 28 juin et est décédé le même jour.

Les deux cas ont été traités dans le même hôpital à quelques jours d’intervalle.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a soutenu une équipe nationale d’enquête dans la région d’Ashanti ainsi que les autorités sanitaires du Ghana en déployant des experts, en mettant à disposition des équipements de protection individuelle, en renforçant la surveillance de la maladie, en effectuant des tests, en recherchant les contacts et en travaillant avec les communautés pour les alerter et les éduquer sur les risques et les dangers de la maladie, et pour collaborer avec les équipes d’intervention d’urgence.

En outre, une équipe d’experts de l’OMS sera déployée au cours des prochains jours pour assurer la coordination, l’évaluation des risques et les mesures de prévention des infections.

« Les autorités sanitaires ont réagi rapidement, prenant une longueur d’avance pour se préparer à une éventuelle épidémie. C’est une bonne chose car, sans action immédiate et décisive, le Marburg peut facilement devenir incontrôlable. L’OMS est sur le terrain pour soutenir les autorités sanitaires et, maintenant que la flambée est déclarée, nous mobilisons davantage de ressources pour la réponse », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.

Plus de 90 contacts, dont des agents de santé et des membres de la communauté, ont été identifiés et font l’objet d’un suivi.

Marburg est une fièvre hémorragique virale hautement infectieuse de la même famille que la maladie à virus Ebola, plus connue.

C’est seulement la deuxième fois que cette zoonose (maladie transmise par l’animal à l’homme) est détectée en Afrique de l’Ouest.

La Guinée a confirmé un seul cas dans une épidémie qui a été déclarée terminée le 16 septembre 2021, cinq semaines après la détection du cas initial.

Les précédentes flambées et les cas sporadiques de Marburg en Afrique ont été signalés en Angola, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda.

L’OMS a contacté les pays voisins à haut risque, qui sont en état d’alerte.

Le Marburg est transmis à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, surfaces et matériaux infectés.

Mondiaux d’Athlétisme : l’or du 10.000 mètre pour Gidey

L’athlète éthiopienne Letesenbet Gidey a remporté l’or la finale du 10.000 mètres chez les femmes aux Championnats mondiaux d’athlétisme organisés ce week-end à Eugene (Etats-Unis).La détentrice du record du monde a résisté aux défis des athlètes kényanes Hellen Obiri et Margaret Chelimo Kipkemboi. Elle a également surmonté sa grande rivale, la Néerlandaise Sifan Hassan, lors d’un finish exceptionnel.

Giday s’adjuge l’or avec un temps de 30’9 »94 devançant d’une courte tête Obiri, deuxième avec un temps de 30’10 »02 et Kipkemboi qui complète le podium avec un chrono de 30’10 »07.

La victoire – huit victoires sur les 12 dernières finales mondiales du 10 000 pour l’Ethiopie – a ajouté le premier titre mondial au CV de Gidey à la troisième fois qu’elle l’a demandé, après avoir pris l’argent mondial à Doha en 2019 et le bronze olympique à Tokyo l’année dernière alors que Hassan a sprinté vers les ors.

En juin de l’année dernière, elle est devenue la femme la plus rapide de l’histoire sur 25 tours, oblitérant le record mondial de Hassan, vieux de deux jours, de 29’06 ».82, avec un stupéfiant 29’01 ».03 lors de la course de trial olympique éthiopienne à Hengelo aux Pays-Bas.

« Le rêve est devenu réalité, cette victoire est encore plus importante pour moi qu’un record du monde », a déclaré Giday aux journalistes.

« Je pensais gagner cet or depuis 2019 mais Hassan était toujours là. Je regardais aussi Obiri. Cette fois, je les regardais vraiment et je savais que je devais être très rapide dans les 300 derniers mètres », a ajouté la jeune femme de 24 ans.

Déjà la première femme depuis la Norvégienne Ingrid Kristiansen à détenir les records du monde du 5.000m et du 10.000m, Letesenbet tentera de réaliser un doublé lors des Championnats du monde.

« J’ai un autre rêve maintenant – gagner l’or au 5000m », a-t-elle déclaré. « Avec l’aide de Dieu, je peux obtenir le doublé, je suis très confiante maintenant ». Seules deux femmes ont accompli l’exploit auparavant lors des Championnats du monde.

Il s’agit de l’Ethiopienne Tirunesh Dibaba, à Helsinki en 2005 et à Osaka en 2007, et de la Kenyane Vivian Cheruiyot, à Daegu en 2011.

Législatives : un rendez-vous électoral bien ancré au Sénégal

Le premier scrutin législatif au Sénégal s’est déroulé le 31 octobre 1848 alors que le territoire était sous le joug français.Les Sénégalais devront choisir, le 31 juillet 2022, leurs représentants à l’Assemblée nationale pour les cinq prochaines années. La campagne pour ces joutes électorales, lancée dimanche dernier, prendra fin le 29 courant.

Dans le pays de la téranga (hospitalité, en wolof), il y a une très longue tradition d’élections législatives. Car depuis le 19e siècle, des citoyens français puis sénégalais y élisent des députés.  

Barthélemy Durand Valentin fut ainsi le premier sénégalais à siéger au Palais Bourbon, en France. Blaise Diagne, Galandou Diouf et Léopold Sédar Senghor vont notamment marcher sur les traces du mulâtre saint-louisien.

L’institution de l’Assemblée nationale au Sénégal est l’aboutissement d’un processus marqué par plusieurs étapes : le Conseil général (1879-1920), le Conseil colonial (1920-1946), le Conseil général (1946-1952), l’Assemblée territoriale (1952-1958) et l’Assemblée constituante créée le 25 novembre 1958.

À l’éclatement de la fédération du Mali, l’Assemblée nationale sénégalaise est instaurée par la Loi n° 60-44 du 20 août 1960 pour devenir la deuxième institution du pays après le président de la République.

De 80 au début, l’effectif de l’hémicycle est passé à 100 en 1978, à 120 en 1983 et à 140 en 1998. Le nombre de députés est retombé à 120 en 2001 suite à la première alternance démocratique avant d’atteindre 150 en 2007. Depuis le référendum constitutionnel de 2016, il y a 165 représentants du peuple élus au suffrage universel direct.

Jusqu’en 1967, la durée du mandat des députés était de quatre ans. Actuellement, le quinquennat s’applique pour les différentes législatures. Lors des élections législatives de 1983, 60 parlementaires ont été élus au scrutin majoritaire tandis que l’autre moitié a été choisie au scrutin proportionnel sur une liste nationale présentée par chaque parti.

En septembre 1991, un changement s’opère. Le nouveau Code électoral dispose que les députés sont élus au scrutin majoritaire à un tour dans les départements jusqu’à concurrence de 70 sièges.

Une ordonnance présidentielle fixe, en février 2001, une autre clé de répartition. Soixante-cinq députés sont désormais élus au scrutin départemental à un tour et 55 au scrutin proportionnel national.

En décembre 2006, le président de l’époque, Abdoulaye Wade en l’occurrence, modifie encore le mode de désignation. Son décret n°2006-1350 du 8 décembre 2006 entérine l’élection de 90 députés au scrutin majoritaire à un tour au niveau départemental et 60 sur la liste nationale proportionnelle.

Grâce à la révision constitutionnelle de mars 2016, la diaspora sénégalaise fait entrer 15 députés à l’hémicycle pour la représenter. Le nombre total de parlementaires passe ainsi  de 150 à 165. Cette année, le ministère de l’Intérieur a essayé en vain d’ajouter sept sièges à la faveur de la création récente du département de Keur Massar, dans la banlieue de Dakar.

La 14e législature (2022-2027) sera donc composée de 150 députés représentant les Sénégalais résidant dans le territoire national (97 au scrutin majoritaire et 53 au scrutin proportionnel) et de 15 autres portant la voix des Sénégalais de l’extérieur.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le rôle du Maroc dans la médiation pour l’ouverture 24/7 du poste-frontière Allenby/Roi Hussein et le nouveau cadre juridique des investissements sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit que le Maroc vient de se distinguer en obtenant la réouverture du très stratégique point de passage du pont Allenby reliant la Cisjordanie et la Jordanie, ajoutant que ce poste-frontière qui se situe à une cinquantaine de kilomètres d’Amman et de son aéroport international, permettait aux Palestiniens de Palestine et du monde, de maintenir leurs contacts et échanges à minima.

“Et c’est justement pour lever ce blocus sanitaire devenu sécuritaire que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a décidé d’intervenir, en partenariat avec les autorités américaines, pour inciter Amman et Tel Aviv à acter la réouverture du pont d’Allenby”, poursuit l’auteur de l’article, notant que celle-ci se fera certainement dans les prochains jours, de façon permanente 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, comme l’a laissé entendre la ministre israélienne du Transport et de la Sécurité routière, Merav Michaeli.

Par cette action humaine concrète qui vient s’ajouter à une multitude d’autres actions initiées par le Royaume en faveur de la Palestine, le Maroc réaffirme son rôle de «faiseur de paix» qu’il s’est engagé à consolider à la faveur de la reprise de ses relations diplomatiques avec Israël, en vue de préserver la paix, la cohésion et les échanges vertueux entre les peuples, souligne-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le nouveau cadre juridique qui va régir les investissements offre l’occasion idéale au Maroc pour donner corps véritablement à un ensemble d’orientations qui font la nouvelle vision en matière économique, sociale et même sociétale.

Cette charte sera l’occasion d’installer de manière forte et définitive un acteur majeur dans le développement, à savoir les Régions, note le quotidien, soutenant que la finalité de la future charte sera certainement différente des anciens textes sur la nature, la teneur et la géographie de ces investissements.

Si le texte est élaboré forcément au niveau d’instances centrales, le législateur, pourrait en profiter pour donner une grande marge de manœuvre aux acteurs territoriaux en leur donnant la latitude d’imaginer, de concevoir et de déployer des dispositifs complémentaires et surtout plus adaptés à leur réalité du terrain, estime-t-il.

La même publication rapporte que la 14ème édition de l’US-Africa Business Summit, se tiendra, du 19 au 22 juillet à Marrakech, à l’initiative du « Corporate Council on Africa » (CCA), sous le thème « construire ensemble l’avenir », annonce le ministère de l’Industrie et du Commerce.

Ce Sommet représente une opportunité de consolider le positionnement stratégique du Maroc, seul pays africain ayant conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, en tant que hub pour l’Afrique et partenaire économique de référence pour les Etats-Unis, indique le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

Sénégal : la campagne électorale et l’affaire Mancabou au menu

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi sont revenus sur la mort de François Mancabou, décédé en détention préventive, et la campagne électorale des législatives.La violence s’invite dans la campagne électorale, indique Bés Bi, le Jour. Le journal relate que le véhicule de Dr Babacar Diop, maire de la ville a été caillassé. Dr Babacar Diop qui n’est plus odeur de sainteté avec Yewwi Askan Wi (opposition, Libérez le peuple), qui l’a porté à la mairie de Thiès, accuse la garde rapprochée de l’opposant Ousmane Sonko.

Dr Babacar Diop attaqué par « des éléments de Sonko », « du grabuge à Thiès »; révèle EnQuête. Le leader des Forces patriotiques du Sénégal (FDS/Guelewars) accuse les éléments de sécurité de l’intercoalition Yewwi Askan Wi- Wallu Sénégal de l’opposition. Dr Babacar Diop a déposé une plainte et précise qu’il se réclame toujours de l’opposition.

Dans L’Observateur, la Première dame Marième Faye s’invite à la campagne électorale. Elle a été aux Parcelles en soutien aux candidats de Benno Bokk Yakaar (Uni pour un même espoir). A cette occasion, le journal annonce que l’ex-khalifiste Pape Kory Faye, alias Go Gaye et son mouvement AVEC (Alliance pour des valeurs éthiques et citoyennes), rejoint désormais la coalition présidentielle.

Walf Quotidien fait un focus sur Aminata Touré. La tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar, abat sa « dernière cartouche », selon le journal. Après avoir connu une traversée du désert suite à sa cuisante défaite aux Locales de 2014, une autre défaite aux prochaines législatives du 31 juillet, pourrait sonner le glas de son ambition suprême : devenir la première femme présidente de la République.

On se dirige en tout cas dans « la dernière ligne droite », selon Sud Quotidien. Le journal rappelle qu’après une première « semaine de mise en route », les huit coalitions en lice, sont parties pour jeter leurs dernières forces dans la bataille pour les derniers jours de campagne.

Les journaux sénégalais sont encore revenus sur le décès de François Mancabou. L’ancien gendarme et garde du corps est décédé en détention préventive. L’Observateur annonce les « premières auditions de l’enquête ». A ce titre, le journal indique que des témoins et des membres du personnel médical, sont entendus par la Division des investigations criminelles (DIC) ».

« Affaire Mancabou : la vidéo parle », titre EnQuête, allusion à la vidéo de 13 minutes évoquée par le Procureur dans cette affaire François Mancabou, et selon laquelle, le prévenu « cognait le mur lors de sa détention ».

Dans le même journal, les avocats de François Mancabou dénoncent une « violation flagrante du secret de l’enquête ».

Le journal révèle par ailleurs, que la communauté Mancagne (population vivant au Sénégal, mais originaire de la Guinée Bissau), à laquelle appartient François Mancabou, a tenu « une conférence de presse pour réclamer justice »

Le quotidien écrit qu’à la suite de « la sortie non convaincante du Procureur de la République, les autorités judiciaires et policières multiplient les actes comme pour montrer qu’elles n’ont rien à se reprocher dans l’affaire Mancabou ».

Terrorisme : Paris annonce un nouvel «agenda de sécurité» en Afrique

Le nouveau ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé samedi à Abidjan la construction d’un « agenda de sécurité » face au terrorisme en Afrique, notamment dans la bande sahélo-saharienne.M.  Sébastien Lecornu s’exprimait, à l’issue d’une séance de travail avec le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, à son Cabinet au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.  Il s’est ensuite entretenu avec le président Alassane Ouattara.

 Il a dit avoir évoqué « la lutte contre le terrorisme, ce que les forces françaises ont accompli avec les forces Serval et Barkhane au Mali et dans l’ensemble de la zone, (ce qui) est évidemment clé pour apporter des réponses (sécuritaires) importantes ».

 « On rentre désormais dans un nouvel agenda qu’il va nous falloir travailler. Cet agenda, nous allons le co-construire avec les principaux pays amis (…) dans cette zone », a indiqué M. Sébastien Lecornu.

 Cet agenda va « se déployer en matière de réflexion sur le renseignement, l’interopérabilité sur nos forces armées, sur le rôle aussi des unités françaises quand elles sont positionnées dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui est un peu la vitrine de ce que nous souhaitons développer ».

 « C’est un agenda qui, ensuite, va nous permettre avec le président de la République, Emmanuel Macron, aussi d’avoir une position plus européenne (singulièrement avec les homologues de la Méditerranée, Grec, Italien, Espagnol) », a-t-il poursuivi.

 Le ministre français des Armées a fait observer que l’agenda devrait être connu « pour l’automne et la fin de l’année, mais c’est un semestre de travail qui s’ouvre ». Il a confié avoir déjà eu une séquence de travail avec M. Birahima en marge du salon d’armement Eurosatory à Paris.

 

« Je m’étais engagé avec le ministre que lors de ma première tournée en Afrique, en tant que nouveau ministre des Armées de venir en Côte d’Ivoire (…) au regard de la maturité de notre coopération en matière de défense », a-t-il poursuivi.

 Cet agenda de sécurité en Afrique sera accentué notamment sur « la bande sahélo-sahélienne de manière globale (…) tout autour du Mali », a fait savoir le ministre français des Armées, M. Sébastien Lecornu.

 Selon M. Lecornu, il y a « de plus en plus, une sorte de myopie en Europe et en France, où la guerre en Ukraine mobilise l’ensemble des concentrations, des intentions et des énergies. Mais, pour autant, il ne faut pas oublier l’actualité de sécurité et aussi de développement en Afrique ».

 Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Tené Birahima Ouattara, a mentionné avoir parlé avec son homologue des questions liées au terrorisme, au trafic de la drogue, la piraterie maritime et le mode opératoire pour enrayer ces fléaux dans la sous-région.

La France étant un partenaire de longue date en matière de coopération sécuritaire, M. Tené Birahima Ouattara s’est félicité de ce que « de plus en plus, la France déploie des moyens importants pour aider la Côte d’Ivoire à faire face à ces fléaux qui minent la sous-région ». 

 Les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) sont basées à Port-Bouët, une cité balnéaire, dans le Sud d’Abidjan. Avant son entrevue avec son homologue ivoirien, M. Sébastien Lecornu s’est rendu dans le camp des soldats français présents dans le pays depuis des décennies.

Le FPI demande à Bamako la « libération des 49 militaires » ivoiriens

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) qui demande par ailleurs à l’Etat de Côte d’Ivoire de privilégier la voie diplomatique dans cette affaire, selon un communiqué parvenu à APA.« Le FPI demande la libération des 49 militaires, nos concitoyens, détenus au Mali, exprime sa solidarité avec leurs différentes familles et reste saisi du dossier », indique le communiqué signé de son secrétaire général et porte-parole, Issiaka Sangaré.

Le parti de l’ex-Premier ministre Affi N’Guessan dit suivre « avec beaucoup d’attention le déroulement du dossier des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali et encourage le gouvernement à privilégier l’axe de la diplomatie dans la quête de solutions pour le dénouement heureux et diligent de cette affaire ». 

Le dimanche 10 juillet 2022, 49 militaires ivoiriens ont été arrêtés, en début d’après-midi, à l’aéroport international de Bamako. Ces soldats ont été présentés par les autorités maliennes, lundi, comme des mercenaires.

Le mardi 12 juillet 2022, le gouvernement ivoirien a réagi, à travers le Conseil national de sécurité (CNS) qui a produit un communiqué en indiquant qu’il s’agit de « militaires régulièrement inscrits dans l’effectif de l’Armée ivoirienne qui se trouvent au Mali ». 

Selon l’Etat ivoirien ces soldats interviennent dans le cadre des opérations des Eléments Nationaux de Soutien (NSE) » et que « la présence de ce détachement des Eléments NSE est conforme aux mécanismes des missions de maintien de la paix et est bien connu des autorités maliennes ».

Malgré les éclairages apportés par les autorités politiques et militaires ivoiriennes ainsi que les appels à la libération des prisonniers, les autorités maliennes campent sur leur position invoquant que la présence des militaires ivoiriens ne saurait se justifier.

BOLLORE TRANSPORT & LOGISTICS Congo Fait Découvrir ses activités à l’institution du travail

Mercredi 06 juillet 2022, le Président du tribunal du travail, le Directeur départemental du travail, le représentant du directeur de l’ACPE Pointe-Noire ainsi que leurs collaborateurs, ont effectué une visite des installations de Bolloré transport & Logistics Congo dans le cadre d’un programme initié par l’entreprise qui vise à faire découvrir ses métiers à ses différentes parties prenantes (clients, partenaires, institutions, étudiants, etc).Après une séance succincte de présentation globale des activités, la délégation est allée découvrir les métiers du transit exposés par le responsable du département Solutions Logistics oïl and Gas, les documentations règlementaires, les process import & export, etc.
Elle a ensuite effectué un passage à la Direction des Solutions Maritimes, où l’appellation agent shipping a pris tout son sens ainsi que l’interaction entre les différents départements pour traiter les dossiers et les marchandises. Et enfin, elle a terminé son périple sur le terrain au yard logistique/ livraison où le responsable logistique et le responsable adjoint de la livraison ont tour à tour présenté leurs parcours, leurs métiers et leurs difficultés. Les hôtes ont pu assister en direct grâce à une interface QFM au suivi d’un trajet de livraison et à une simulation d’un drop fuel dans la salle de contrôle.

Conduite par Monsieur Henri LOEMBET, Responsable des Ressources Humaines en collaboration avec monsieur ZEPHO Jean Gilbert responsable du personnel, cette visite a mise en avant les conditions de travail des employés, le programme de développement des carrières, la nationalisation des postes à responsabilités confiés à une jeunesse compétente et engagée, le système de contrôle des charges et de sécurisation de notre personnel en engins roulants, les règles d’or de la sécurité appliquées au sein des équipes, l’expertise de Bolloré Transport & Logistics apportées à nos différents clients.

« Nous avons 600 employés permanents, et autant en personnel occasionnel et il est primordial pour nous que les institutions qui nous accompagnent au quotidien, comprennent nos métiers, notre organisation, nos défis ainsi que nos difficultés. Nous mettons tout en œuvre, via notre processus d’identification et de développement des talents, pour que les jeunes congolais de demain soient des cadres managers compétents et expérimentés, capables d’occuper des postes stratégiques dans notre organisation » a déclaré, Henri LOEMBET.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, la communication et le divertissement, le Groupe Bolloré participe à la transition énergétique grâce à ses solutions d’alimentation à base de l’énergie solaire. Avec plus de 1 500 collaborateurs congolais à travers ses agences de Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, le Groupe Bolloré s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, l’environnement et la réinsertion sociale.

CONTACTS PRESSE :

Patricia EKEY-MISSE, Responsable Régionale Communication et Développement durable – Bolloré Transport & Logistics
T : +242 05 775 01 81Patricia.ekey-misse@bollore.com