La Côte d’Ivoire compte près de 30 millions d’habitants

Les jeunes représentent 75,6% de la population ivoirienne.Le Recensement général de la population et de l’habitat 2021 (RGPH 2021) révèle que la Côte d’Ivoire compte 29,389 millions d’habitants, dont 22,840 millions d’Ivoiriens (78%) et 6,435 millions de non Ivoiriens (22%).

Le pays compte également 5.616.487 ménages ordinaires, selon les chiffres communiqués par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, au terme du conseil des ministres de mercredi 6 juillet 2022.

La population est composée en majorité d’hommes avec un effectif de 15.344.990, soit 52,2%, contre 14.044.169 de femmes, soit 47,8%.

L’analyse dynamique de la population montre un taux de croissance démographique moyen annuel de 2,9% entre 1998 et 2021. Ce taux est en constante baisse comparativement aux différents recensements précédents, soit 3,8% entre 1975 et 1988 ; 3,3% entre 1988 et 1998.

Toutefois, la population de la Côte d’Ivoire demeure encore très jeune avec 75,6% de la population totale qui a moins de 35 ans.

Le Recensement général de la population et de l’habitat de 2021 (RGPH 2021) prendra définitivement fin avec la production des répertoires des localités, des rapports thématiques et des monographies régionales. Il a été réalisé sur la période du 8 novembre au 14 décembre 2021, suivi de l’enquête post-censitaire qui s’est déroulée du 17 mars au 10 avril 2022.

Gabon : lancement de la 2ème mission économique et commerciale de la Francophonie

La ville de Libreville accueille depuis mercredi 6 juillet 2022, la deuxième mission économique et commerciale de la Francophonie.

 

 

Au cours de cette mission, il sera question de  renforcer les réseaux entre 110 entreprises locales et 81 entités économiques en provenance d’Afrique, d’Amérique du Nord, d’Asie, de l’Europe, du Proche-Orient et de l’océan Indien, dans les filières suivantes: l’Agro-industries, énergies renouvelables biens et services numériques.

Cette deuxième mission est administrée par Geoffroi Montpetit, Administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie, (OIF). A cet effet, il  a rappelé l’enjeu de cette deuxième mission sur l’écosystème entrepreneurial dans la sous-région. « L’enjeu principal c’est la francophonie économique. C’est développer cet espace pour nos 88 pays États et gouvernements membres. La francophonie c’est plus de 350 millions de locuteurs francophones à travers le monde […] Nous espérons qu’ils signeront des relations d’affaires et des ententes commerciales avec leurs partenaires gabonais », a souligné Geoffroi Montpetit, à travers le site Gabon Media Time.

Des stands d’exposition ont été mis en place par les organisateurs. Cette mission qui a débuté le 6 juillet va s’achever le 8 juillet 2022. Notons qu’une autre mission aura lieu du 11 au 13 juillet prochain à Kigali au Rwanda.

Zambie : le président italien en visite officielle de trois jours

Le président italien Sergio Mattarella effectue une tournée en Afrique australe qui l’a déjà mené au Mozambique.Le président italien a été accueilli à l’aéroport international Kenneth Kaunda de Lusaka par le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kakubo.

 Selon un communiqué du ministère zambien des Affaires étrangères, M. Mattarella doit avoir des entretiens bilatéraux avec le président Hakainde Hichilema avant de s’adresser à l’Assemblée nationale de Zambie jeudi.

 Les entretiens avec Hichilema devraient porter sur des questions d’intérêt mutuel aux niveaux bilatéral, régional et international, a indiqué le ministère.

 Le dirigeant italien est en mission pour développer les liens économiques de Rome avec les pays africains et a rencontré cette semaine le président mozambicain Filipe Nyusi au cours duquel ils ont discuté du renforcement de la coopération dans le domaine de l’énergie.

Economie, éducation et aviation au menu des quotidiens marocains

La digitalisation de la commande publique, la réforme de l’école publique et la coopération aérienne Maroc-Sénégal, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la digitalisation de la commande publique, écrit qu’à partir de novembre 2022, les entreprises soumissionnaires aux marchés publics pourront remettre leurs offres en ligne et les fameuses séances d’ouvertures des plis se dérouleront également en ligne.

La dématérialisation de toute la procédure de passation des marchés publics, en la faisant passer désormais à travers une plateforme électronique où s’échangeront des données et des fichiers, induit mécaniquement la traçabilité, la fiabilité et la transparence des process, souligne le journal, notant que l’engagement irrévocable pris par l’État marocain d’aller vers plus de dématérialisation est de nature à améliorer le climat des affaires en facilitant la vie aux opérateurs économiques.

“C’est la meilleure voie vers la moralisation de la vie publique que certains scandaient comme simple slogan populiste depuis des années sans jamais avoir eu le courage de passer réellement à l’acte”, conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le gouvernement actuel fait de la réforme de l’école publique une priorité de son action avec une vision globale, centrée sur l’élève et sur son «bien-être».

Le chef du gouvernement a affirmé vouloir doter les écoles de tous les moyens de bien-être, de divertissement et d’épanouissement (cantines, transport scolaire, bibliothèques, terrains de sport, théâtres et espaces de lecture), note le quotidien, relevant que la réforme veut changer radicalement la façon du déroulement des cours, censés être plus interactifs entre les élèves et leurs instituteurs.

“En appliquant les nouvelles méthodes, le gouvernement fixe l’objectif d’améliorer la maîtrise des capacités fondamentales à 70% au lieu de 30%”, fait-il savoir, jugeant nécessaire de parvenir à former des enseignants de qualité et renforcer l’inspection pédagogique.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) a procédé, à Dakar, à la signature de cinq conventions avec des partenaires privilégiés sur le marché sénégalais, qui constitue le 1er marché en Afrique subsaharienne.

La cérémonie de signature entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Royal Air Maroc et ses partenaires privilégiés au Sénégal. Les conventions gagnant-gagnant permettront à la RAM de proposer des avantages aux partenaires, qui contribueront à leur tour, à améliorer l’image de la compagnie nationale, ainsi qu’au développement de son activité sur le marché du Sénégal.

Sénégal : des agents de la fonction publique haussent le ton

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi 7 juillet, sont revenus sur la grogne de certains agents de ministères après l’augmentation des salaires dans la fonction publique.« Nuages sombres sur Macky », titre Le Quotidien après l’augmentation des salaires dans la Fonction publique. Des agents de douze ministères réclament un « traitement équitable », indique le journal.

Après la hausse des salaires « discriminatoire », Le Témoin note que les fonctionnaires de douze ministères « menacent ». En colère, ils pourraient être amenés à paralyser l’Administration, à organiser une marche et des sit-in, soutient le journal, qui ajoute que « ce serait du jamais vu. »

Selon Vox Populi, « Un collectif des travailleurs de l’administration menace de paralyser l’appareil gouvernemental ». Selon la parution, ces fonctionnaires dénoncent une « discrimination constatée sur les augmentations de salaires décidées par le président de la République mais qui ne sont allouées qu’à une partie des agents laissant en rade celles et ceux qui font le plus gros du travail de l’Administration ».

Walf Quotidien annonce que le Collectif des travailleurs de l’administration menace de paralyser le système pour dénoncer « l’iniquité dans le traitement salarial ». « L’Etat pensait avoir réussi à stabiliser son administration avec les augmentations tous azimuts des salaires d’une partie de ses agents, a plutôt créé un écart abyssal entre eux », renchérit le journal.

La politique a pris toute sa place dans les parutions du jour. L’AS signale que « Macky (est) droit dans ses bottes » pour la tenue des législatives du 31 juillet à date échue. Le journal ajoute que le président de la République demandé en conseil des ministres à son ministre de l’Intérieur de « prendre toutes les dispositions pour un bon déroulement du processus électoral »

EnQuête se projette sur cette 14ème législature. « Une Assemblée hors norme », lance le journal, qui explique qu’avec la liste des suppléants de YewwI Askan Wi, d’illustres inconnus pourraient faire leur entrée à l’Assemblée nationale.

Sud Quotidien évoque « une 14ème législature à haut risque » avec l’invalidation des listes des suppléants de Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’Espoir, coalition présidentielle) et titulaires de Yewwo Askan Wi (coalition de l’opposition).

L’expert électoral, Djibril Gningue décrypte pour le journal cinq obstacles dont le « risque d’incomplétude de l’effectif de l’Assemblée nationale ». « Il y a 165 députés à l’Assemblée et le risque de ne pas avoir ces 165 députés n’est pas à écarter », dit-il, car les deux grandes coalitions sont amputées d’une partie de leur liste.

L’Observateur de son coté, est revenu sur les propos tenus par Ousmane Sonko en tournée avec sa coalition dans le sud du pays. Le journal évoque « un dérapage verbal à Bignona » de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud).

L’Observateur rapporte les « propos dangereux de Sonko sur une supposée haine de Macky Sall contre les Casamançais ». Le journal évoque « les conséquences de ses propos sur la rébellion (casamançaise) et les graves conséquences du discours ethniciste sur la cohésion nationale ».

Gabon : les comptables de la fonction publique prêtent serment

Ils sont  au total 50 agents comptables qui ont juré honneur et fidélité devant le premier président de la cour des comptes René Aboghe à la trésorerie publique de Libreville le 5 juillet 2022.

 

Comptable public, receveur d’impôt, receveur du contentieux de l’Etat et agent comptable ont dit oui et sont prêts à exercer leurs fonctions. Au cours de leur installation,  le Premier président de la Cour des comptes de leur rappeler sur Gabon 1ère que,  l’ampleur de leur tâche. «Comme chacun d’entre vous le sait, la spécificité du régime de responsabilité auquel vous êtes soumis à la fois personnel et pécuniaire, implique notamment que les déficits constatés dans les comptes retraçant votre gestion doivent porter à votre charge ».

Avant de rappeler leur rôle,  qu’il soit receveur d’impôt, receveur du contentieux de l’Etat ou agent comptable, les comptable public est chargé de manipuler les fonds publics et engage responsabilité personnelle. Il doit toujours contrôler les pièces que l’ordonnateur lui transmet. En cas d’irrégularité de paiement ou de recouvrement, ou d’un déficit en monnaie, il peut être mis en débet par la juridiction financière dont il dépend, la Cour des comptes et les Chambres régionales et territoriales des comptes, chargées de la vérification des comptes publics.

Il devra alors rembourser sur ses propres deniers la perte financière causée à l’État ou à la collectivité locale. Rappelons que, les 50 comptables ont été nommés lors d’un conseil de ministre. Ces derniers sont désormais aptes à exercer.

Marché carbone : des agents sénégalais outillés sur les contrats d’achat

L’Institut mondial de la croissance verte accompagne les potentiels vendeurs de crédits carbones à mieux élaborer leurs offres.Les Contrats d’achat de résultats d’atténuation (Mopa, sigle anglais) sont des traités commerciaux qui décrivent le volume, le prix et les conditions d’achat négociés des crédits carbones ou ITMOs en vertu de l’article 6 de l’Accord de Paris sur le climat.

Bien que ce type d’accord soit courant dans les transactions de carbone au niveau mondial, le processus de négociation, d’approbation et de signature des Mopas au titre de l’article 6 est nouveau pour toutes les parties concernées.

C’est dans ce cadre que l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI, sigle anglais) a initié, mercredi, un renforcement de capacités de certains agents de l’administration centrale. L’objectif est d’accompagner les institutions publiques ciblées qui s’engagent dans des négociations bilatérales à améliorer la compréhension des concepts juridiques, institutionnels et techniques liés à l’article 6 pour les approches coopératives.

« Le Sénégal va disposer de crédits carbones et devra les commercialiser. C’est donc important de sensibiliser sur les conditions qui régissent ces contrats qui ne sont pas des échanges de biens classiques. Et il y a un certain nombre d’exigences de l’article 6 qui doivent être prises en compte par les acteurs au niveau local », a soutenu Abdoulaye Seck, chef du projet de développement des approches politiques dans le cadre de l’article 6 au Sénégal.

Pour être commercialisables, les crédits carbones doivent ainsi être additionnels par rapport à la Contribution Déterminée au niveau National (CDN). En plus, ils ne doivent pas créer un autre problème environnemental ou socio-économique, a indiqué M. Seck.

Comme tout contrat, les transactions carbones obéissent à une négociation basée sur le prix. « Pour tirer profit au maximum de ces échanges, le vendeur devra bien comprendre ce que recherche l’acheteur et disposer d’arguments solides pour le convaincre », a expliqué Abdoulaye Seck.

« Savoir négocier un contrat d’achat est extrêmement important. La dialectique carbone n’est pas simple à maîtriser. Et nous espérons que l’apport des experts de Carbon Limits et Climate Focus nous permettra de mieux connaître les procédés de ce nouveau système afin de bien négocier les contrats dont les apports financiers peuvent être colossaux pour le Sénégal », espère Moussa Diop, représentant le Comité national changements climatiques.

Cette formation, étalée sur deux jours, est le fruit d’un accord de financement entre GGGI et le gouvernement de la Norvège pour la conduite du projet portant sur la « Formulation d’Approches Politiques sous l’Article 6 de l’Accord de Paris (DAPA, sigle anglais) ».

L’objectif est d’évaluer la mise en place d’un mécanisme de tarification de carbone pouvant entraîner des changements transformationnels dans le processus de développement sobre en carbone des économies nationales et à long terme.

Burkina-Faso : Blaise Compaoré, un retour qui gêne

Le retour annoncé de l’ancien président intervient alors qu’il a été condamné récemment à la prison perpétuité pour l’assassinat de Thomas Sankaré, le « héros de la révolution burkinabé », dont il était l’homme de confiance.Après huit ans d’exil en Côte d’Ivoire, l’ancien président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, chassé du pouvoir en octobre 2014 à la faveur d’un soulèvement populaire, est annoncé à Ouagadougou pour les prochains jours.

Selon le gouvernement burkinabé, Blaise Compaoré est attendu dans le cadre d’une rencontre entre d’anciens chefs d’Etats du Burkina et l’actuel président de la transition, le lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba au pouvoir depuis janvier 2022.

L’annonce du retour de celui qui a régné durant 27 ans sur ce pays enclavé d’Afrique de l’Ouest, semble ne pas avoir le même effet dans l’opinion. « Seuls ses partisans et ses détracteurs s’agitent sur les réseaux sociaux. Sinon, le reste de la population le perçoit comme un non-évènement », relativise le journaliste burkinabé, Martin Kaba.

Pour ses détracteurs, le retour de l’ancien chef de l’Etat est d’autant plus surprenant que Blaise Compaoré, âgé de 71 ans, a été condamné récemment à la prison à perpétuité par le tribunal militaire de Ouagadougou pour l’assassinat du capitaine Thomas Sankaré, le « héros de la révolution burkinabé » dont il était le principal ami et homme de confiance lorsqu’il avait pris le pouvoir en 1983. Ils ne le voyaient pas de sitôt au Burkina-Faso que pour « purger sa peine ». Les avocats des ayants-droits de Sankara et de douze de ses compagnons d’armes assassinés le 15 octobre 1987, jour de l’accession au pouvoir de Compaoré, demandent l’arrestation de l’ex président dès qu’il met les pieds sur le sol burkinabé. Sauf que ce n’est pas dans les plans de l’homme qui préside aux destinées du Burkina-Faso depuis maintenant 6 mois.

A son arrivée au pouvoir en janvier 2022, après un coup d’Etat contre le régime de Roch Marc Christian Kaboré, le lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a fait de la « réconciliation nationale » une priorité.

« Les nouveaux dirigeants estiment que la situation sécuritaire est intimement liée à la question de la réconciliation », analyse le journaliste Martin Kaba.

Le nouvel homme fort du pays avait justifié le renversement de Roch Marc Christian Kaboré par l’impératif de la lutte contre les groupes jihadistes.

En avril, le président de la transition avait annoncé la création de comités locaux pour dialoguer avec les jihadistes locaux.

Mais ces initiatives n’ont pas encore donné les résultats escomptés. La situation sécuritaire s’est détériorée dans la région du Sahel, principal foyer de l’activité jihadiste au Burkina Faso.

Affaibli par le poids de l’âge et la maladie, Blaise Compaoré pourra-t-il aider dans la lutte contre les groupes jihadistes ? 

Au Burkina comme à l’étranger, tout le monde s’accorde sur le fait que le « Pays des Hommes intègres » était épargné par les islamistes armés sous son magistère. A plusieurs reprises, il s’était impliqué avec succès pour la libération d’otages occidentaux détenus par les groupes islamistes dans le Sahel, par l’entremise de son ancien bras droit, le nigéro-mauritanien Moustapha Ould Limam Chafi, aujourd’hui conseiller spécial du président du Niger, Mohamed Bazoum. 

Le dialogue islamo-chrétien magnifié à Dakar

Le juge Mohamed Abdel-Salam, Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans et Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, ont rappelé ce mercredi à l’humanité son « origine commune ».Accepter l’autre dans sa différence religieuse ou culturelle. Tel est le message porté à l’unisson en conférence de presse dans la capitale sénégalaise par Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar et le juge Mohamed Abdel-Salam, Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans suite à leur audience en présence de Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

« Je suis très heureux d’être ici car le Sénégal est un pays de paix et de tolérance. Les échanges avec Monseigneur Benjamin Ndiaye ont été fructueux. Pour consolider la fraternité entre les hommes, il y a un long chemin à parcourir. Le Sénégal peut servir d’exemple en Afrique, mais aussi dans le reste de la planète », a déclaré le juge Mohamed Abdel-Salam, par ailleurs membre du Centre Al-Azhar pour le dialogue interreligieux.

Pour lui, le modèle sénégalais de vivre ensemble doit être propagé pour faire barrage « à la haine et à l’extrémisme violent qui règnent dans certaines parties du continent noir ». À cet effet, un comité conjoint devrait voir le jour pour notamment accélérer le processus.

Dans le monde, des personnes sont persécutées en raison de leurs croyances religieuses. Se référant au Coran, le juge Mohamed Abdel-Salam a soutenu qu’« il ne doit y avoir aucune contrainte en matière de religion » puisque Dieu l’a voulu ainsi. Dès lors, il a affirmé qu’« une autre vision va à l’encontre de la volonté divine qui s’appliquera jusqu’à la fin des temps ».

Au Sénégal depuis vendredi dernier, pour une visite officielle d’une semaine, le Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans a pu s’entretenir avec le président Macky Sall : « Nous sommes tombés d’accord sur des projets à mener pour renforcer la paix. Nous allons travailler avec les organisations religieuses au Sénégal », a-t-il indiqué.

C’est dans ce sens que le juge Mohamed Abdel-Salam a effectué des visites de courtoisie auprès des familles religieuses de Yoff, Tivaouane (Ouest), Touba, Médina Baye et Léona Niassene (Centre).

L’année prochaine, un colloque international est programmé sur le thème de la liberté de culte avec comme base le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune signé en févier 2019, aux Émirats arabes unis, par le pape François et Sheikh Ahmed Al Tayeb, le Grand imam de l’Université Al-Azhar (Le Caire, Égypte), une institution de l’Islam sunnite.

De son côté, Monseigneur Benjamin Ndiaye a souhaité que ledit texte soit « diffusé au maximum » afin que tous les croyants pratiquent leur foi en toute liberté. L’Archevêque de Dakar s’est également dit « plein d’actions de grâce » au sortir de son entrevue avec le Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans. Dirigé par le Grand imam d’Al-Ahzar, cette organisation internationale vise à promouvoir la paix entre les communautés de différentes obédiences religieuses.

Génocide rwandais : deux généraux ghanéens honorés par Kigali

Le président rwandais Paul Kagamé a décerné des médailles à deux officiers supérieurs en retraite de l’armée ghanéenne, qui ont servi dans différents rôles de maintien de la paix pendant le génocide rwandais de 1994 contre les Tutsis.Les officiers supérieurs ghanéens qui ont reçu chacun l’« Ordre national de la bravoure » « Indengabaganizi », au moment où le Rwanda célébrait lundi dernier le 28ème  anniversaire de la libération, sont le général de division Henry Kwami Anyidoho et le général de division Joseph Narh Adinkra.

Le général Anyidoho a été célébré pour sa bravoure, son humanité et son leadership pendant le génocide de 1994 au Rwanda. A l’époque, il dirigeait un contingent ghanéen déployé pour servir dans la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), alors dirigée par le général canadien Roméo Dallaire.

L’escalade du génocide au Rwanda avait poussé le Conseil de sécurité des Nations unies à demander l’évacuation des troupes de maintien de la paix de ce pays d’Afrique de l’Est.

Cependant, le général Anyidoho est l’une des rares troupes étrangères de maintien de la paix à avoir courageusement refusé d’abandonner les Rwandais à leur sort, au mépris de l’ordre d’évacuation du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le lieutenant-colonel Joseph Narh Adinkra faisait partie d’un petit groupe d’officiers déployés avant le contingent de maintien de la paix. Il devait gérer les opérations et les questions administratives qui facilitent le déploiement de la mission principale.

Joe Adinkra devenu général de division, a travaillé comme chef d’état-major de l’armée ghanéenne du 31 mars 2009 au 4 avril 2013.

La Journée de la libération du Rwanda célébrée le 4 juillet, est observée pour marquer la fin d’une période du gouvernement génocidaire et le début de la libération de l’oppression, selon un communiqué.