Gabon:  projet de construction de 401 logements à Akanda 

Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Olivier Abel Nang Ekomiye, a procédé à la pose de la première pierre pour la construction des logements et équipements collectifs, le 29 juin 2022 à Akanda.

 

La construction de 401 nouveaux logements et équipements dans à Akanda,  est un  projet de la société One Link Group Holding Gabon, qui a pour objectif d’améliorer le cadre de vie de bon nombre d’habitants.

En dehors des logements baptisés « Cité-moderne », plusieurs autres équipements seront aménagés dans cette cité comme l’a précisé le ministre de l’habitat chez nos confrères du journal L’Union. Notamment, des voiries, la voie d’accès, les amenées d’eau et électricité ainsi que la construction des locaux à usage commercial qui font défaut dans la zone d’Akanda.

Selon le journal L’Union,  le directeur général de la société One Link, Feng Yuzhao, a précisé que, la construction de ce lotissement se déroulera en trois phases, à savoir : La  construction achevée prévisionnelle de 66 logements de plain-pied, 29 logements R+1, 3 maisons de relogement et 6 bâtiments à usage commercial,  ensuite  la construction achevée prévisionnelle de 170 logements de plain-pied.

Et enfin la construction achevée prévisionnelle de 6 logements de plain-pied, 127 logements R+1 et 5 bâtiments à usage commercial. La première phase devra être livrée en juin 2023 ; Rappelons La société One Link Group Holding Gabon finance sur fonds propres l’ensemble du projet qui n’induit aucune dépense publique ni d’avantages fiscalo-douaniers.

Gabon-pénurie de carburant : les stations ravitaillées à Libreville

Certaines stations ont été partiellement ravitaillées ce lundi 4 juillet 2022, dans la matinée à Libreville, après avoir passé quelques jours sans carburant.

 

 

C’est une bonne nouvelle pour les automobilistes qui,  depuis lundi 4 juillet 2022 ne cessent de se ravitailler dans les stations- service de la ville de Libreville. Devant certains points de vente, c’est l’affluence, les consommateurs ne manquent pas de se ravitailler, les taximan en font le plein afin de pouvoir mener leur activité.

En effet, selon le ministre du pétrole et du Gaz Vincent de Paul Massassa, cette pénurie de carburant est causée par un retard de livraison sans les statuions service, aussi, une partie des produits pétroliers est importée.  Pour lui, les délais entre l’achat et la livraison des hydrocarbures importés occasionnent des pénuries.

Rappelons que,  le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa et sa collègue de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeannine Roboty Mbou, ont présidé le mois de juin dernier, une  réunion  présence des représentants de la société d’entreposages des produits pétroliers (Sgepp), de la société gabonaise de raffinerie (Sogara), de la banque des états de l’Afrique centrale (Beac) et de Trafigura, afin de prendre des mesures pour éviter des pénuries de carburant au pays.

 

Economie et ressources hydriques au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale et la problématique de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que les scénarios de relance pour le Royaume prêtent, certes, à l’optimisme, mais elle se joue sur de petits taux et donc l’allocation et l’exploitation efficiente des ressources additionnelles, pourraient non seulement booster les indicateurs macro-économiques, mais également réduire les inégalités régionales, améliorer l’emploi global et rehausser tous les indicateurs environnementaux.

Cependant, la mauvaise gestion de quelques « petits milliards » de dirhams pourrait faire virer les indicateurs du pays, estime le journal, appelant à assainir l’écosystème du tissu économique pour garantir la réussite des différents scénarios à l’horizon.

L’accélération du processus d’intégration du secteur informel, qui réalise un chiffre d’affaires dépassant les 410 milliards DH, serait un bon départ, fait-il savoir, expliquant que chaque professionnel intégré est une contribution de plus à la croissance.

Encore faut-il mettre en place des mesures «extra-incitatives», loin des décisions coercitives, pour attirer cette frange d’acteurs économiques.

L’épineux chantier de la lutte contre la corruption, qui coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays, doit également passer à la phase finale, conclut-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ indique que malgré toute l’adversité internationale ambiante et les difficultés économiques et sociales induites par la crise sanitaire puis par le conflit armé en Ukraine, l’économie marocaine fait preuve de résilience.

Et cette fois-ci c’est le témoignage explicite exprimé en ce début de mois de juillet par les experts de l’agence de notation Moody’s, qui vient d’ailleurs non seulement de confirmer la notation à long terme du Maroc au niveau Ba1 mais qui a en plus amélioré sa perspective en la faisant passer de «négative» à «stable», rappelle le quotidien.

Dans la note d’accompagnement, l’agence motive son appréciation positive de l’économie marocaine par «la reprise du PIB réel aux niveaux d’avant la pandémie et la capacité de gestion de crise», constate-t-il

Plus loin, les experts de l’agence rappellent que les mesures prises ces derniers mois par le gouvernement sont de nature à permettre l’assainissement des finances publiques tout en maintenant la stabilité sociale à un moment où le Maroc est fortement exposé à des chocs exogènes violents comme la flambée des prix des denrées alimentaires et des produits énergétiques, souligne l’auteur de l’article.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit que les tensions sur l’approvisionnement en eau potable s’amplifient pour toucher une cinquantaine de villes, rappelant que le chef du gouvernement a organisé une réunion à distance pour veiller à la mise en oeuvre du programme pour approvisionner en continu les différentes régions du royaume.

En attendant, la publication estime impératif de mener d’autres actions structurelles afin d’éviter de tomber dans les mêmes travers qui se reproduisent depuis des décennies sans qu’on arrive à trouver des solutions définitives, appelant à accélérer le dessalement de l’eau de mer pour doter les villes de suffisamment de ressources qui répondent aux besoins des populations.

En parallèle, le ministère de tutelle a concocté un plan de communication visant à sensibiliser les citoyens à la nécessité de l’économie de l’eau, ajoute-t-il, notant que les citoyens doivent prendre conscience de la gravité de leurs comportements et faire preuve de responsabilité et de solidarité.

Le Maroc et Singapour signent un mémorandum d’entente et une lettre d’intention

Le Maroc et Singapour ont signé, lundi à Rabat, un mémorandum d’entente relatif à la coopération sous l’article 6 de l’Accord de Paris, ainsi qu’une lettre d’intention entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.Les deux documents ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue singapourien, Vivian Balakrishnan, qui effectue une visite dans le Royaume.

Aux termes de ce mémorandum d’entente, les deux parties ont exprimé leur intention de collaborer dans le domaine crédit-carbone dans le cadre de l’Article 6, paragraphe 2, de l’Accord de Paris, et de promouvoir le développement durable et l’intégrité environnementale.

La coopération entre le Maroc et Singapour, en vertu de ce mémorandum, inclura, entre autres, l’échange d’informations, de savoirs, des meilleures pratiques et expériences en crédit-carbone tels que les cadres réglementaires nationaux et les politiques de gestion et de développement des activités et ressources d’atténuation des gaz à effet de serre.

 En ce qui concerne la lettre d’intention, les deux ministres ont exprimé leur volonté de promouvoir la coopération entre leurs pays dans le domaine du renforcement des capacités et de l’assistance technique.

Ils ont également fait part de leur intention de poursuivre les discussions dans la perspective de conclure un mémorandum d’entente afin de fournir des services techniques dans les domaines convenus d’un commun accord au profit des pays africains.

Soudan du Sud : l’aide humanitaire menacée (Onu)

L’assistance fournie aux personnes vulnérables dans le plus jeune Etat africain risque d’être interrompue en raison d’un déficit de financement, ont alerté lundi les Nations unies.Dans une note diffusée le 12 mars dernier, le Programme alimentaire mondial (Pam) soutenait que plus de 70% de la population du Soudan du Sud aura du mal à survivre au pic de la « saison maigre » cette année. Le pays, affirmait l’organisme onusien, est confronté à des niveaux sans précédent d’insécurité alimentaire causés par les conflits, les chocs climatiques, la Covid-19 et la hausse des coûts.

Ce risque réel de famine devient de plus en plus plausible. Selon l’Organisation des Nations unies (Onu), les opérations humanitaires dans ce pays ont été suspendues, réduites ou seront interrompues si la situation financière ne s’améliore pas.

« Plus de 400 millions de dollars américains sont nécessaires de toute urgence pour fournir des services humanitaires minimaux afin de répondre aux besoins immédiats de la population. Si ces lacunes de financement ne sont pas comblées urgemment, des millions de personnes parmi les plus vulnérables risquent de ne plus avoir accès à l’aide humanitaire vitale et à la protection », alerte l’Onu.

A en croire Sara Beysolow Nyanti, Coordinatrice humanitaire des Nations unies pour le Soudan du Sud, le contexte humanitaire dans cet État « est décourageant, dans un état jamais vu ».

Les Nations unies estiment à 8,9 millions de personnes, soit plus des deux tiers de la population, à avoir besoin d’une aide humanitaire et d’une protection cette année. Elle réclame ainsi plus d’un milliard de dollars pour le plan de réponse humanitaire, dans l’objectif de cibler 6,8 millions de personnes avec une aide vitale et des services de protection.

Actuellement, ce plan n’est financé, d’après l’Onu, qu’à hauteur de 27 %, dont près de 14 % par le Fonds central d’intervention d’urgence et le Fonds humanitaire pour le Soudan du Sud, gérés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha, sigle anglais).

« Avec de tels déficits de financement, les personnes vulnérables souffrent davantage et les partenaires humanitaires sont contraints d’établir des priorités, en faisant des choix déchirants entre des besoins graves », a fait savoir Mme Nyanti.

Le déficit de financement concerne toutes les interventions humanitaires dans le pays et de graves conséquences sont probables si un financement urgent n’est pas assuré, prévient l’Onu.  Le manque de financement pour le soutien nutritionnel laissera immédiatement 127.000 enfants et 115.000 femmes enceintes ou allaitantes sans services de traitement essentiels.

De plus, l’interruption de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance touchera près de deux millions de personnes. En raison du manque de financement, le Programme alimentaire mondial dit avoir suspendu l’aide alimentaire à 1,7 million de personnes en juin.

L’agence onusienne avait prévu de fournir une aide alimentaire à 6,2 millions de personnes en 2022. Pour les six prochains mois, elle dit avoir besoin de 426 millions de dollars pour être en mesure de nourrir 6 millions de personnes.

Dans le domaine de l’éducation, le manque de financement fera que 700.000 garçons et filles vulnérables n’auront pas accès à des espaces d’apprentissage sûrs et augmentera le nombre d’abandons scolaires. Ce qui risque d’entraîner la déscolarisation de 3,5 millions d’enfants, selon l’Onu.

Pendant plus d’une décennie, la population sud-soudanaise a été confrontée à de multiples crises. Selon l’Onu, la vie des gens a été brisée par « des années de conflit, d’instabilité sociale et politique, de chocs climatiques sans précédent, de violence permanente, de déplacements fréquents, de l’impact de la pandémie de Covid-19, d’insécurité alimentaire et de multiples épidémies ».

L’OIF organise une 2e Mission économique au Gabon et au Rwanda

La rencontre va porter sur les filières de l’agro-industrie, des énergies renouvelables, des biens et services numériques.Après une première Mission économique et commerciale en Asie du Sud-Est, qui a réuni en mars dernier plus de 520 entrepreneurs et acteurs économiques provenant de plus de 20 pays de l’espace francophone, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise une deuxième Mission économique et commerciale en Afrique centrale (MEAC) en collaboration avec les autorités du Gabon et du Rwanda.

Elle sera conduite successivement par Geoffroi Montpetit, Administrateur de l’OIF, du 6 au 8 juillet 2022 à Libreville (Gabon) et par Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, du 11 au 13 juillet 2022, à Kigali (Rwanda).

Avec la participation d’environ 250 entreprises locales et de plus de 110 entreprises et acteurs économiques issus d’une trentaine de pays francophones, la MEAC offre l’occasion de développer les contacts d’affaires, trouver de nouveaux partenaires et négocier des contrats tout en bénéficiant d’une visibilité accrue auprès de la communauté d’affaires en Afrique centrale.

Cette mission sera également l’occasion de renforcer les réseaux entre les entreprises et entités économiques en provenance d’Afrique, d’Amérique du Nord, d’Asie, de l’Europe, du Proche-Orient et de l’océan Indien, explique la Francophonie dans un communiqué reçu ce lundi à APA.

Cette rencontre offre aussi l’opportunité de mieux comprendre l’environnement d’affaires, les spécificités et les enjeux d’investissement au Gabon et au Rwanda grâce aux visites de terrain auprès des entreprises locales et aux échanges d’expériences et de partage de perspectives d’affaires lors des forums économiques, mettant en avant les spécificités et les enjeux des trois secteurs ciblés.

Pensée dans un objectif d’intensification des relations économiques et commerciales entre les 88 Etats, des gouvernements membres et des observateurs de l’OIF, cette mission entend apporter aux entreprises de tout l’espace francophone un soutien à une croissance durable. Elle permettra en outre de valoriser leur potentiel économique, technologique et financier en Afrique centrale et au-delà, tout en capitalisant sur les liens privilégiés et les avantages comparatifs du partage d’une langue commune.

RDC : fin de la 14e épidémie d’Ebola

Le pays a enregistré quatorze épidémies d’Ebola depuis 1976, dont six depuis 2018.Ouf de soulagement des autorités sanitaires de la République démocratique du Congo (RDC) ! Ce pays d’Afrique centrale a déclaré, ce lundi 4 juillet 2022, la fin de l’épidémie d’Ebola qui a commencé il y a moins de trois mois à Mbandaka, la capitale de la Province de l’Équateur (Nord-Ouest). Il s’agissait de la troisième épidémie dans la province depuis 2018 et la 14e dans le pays, rapporte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Avec une plus grande expérience dans le contrôle d’Ebola, des équipes nationales d’urgences soutenues par l’OMS et ses partenaires ont mis en œuvre une riposte rapide dès la déclaration du début de l’épidémie le 23 avril 2022.

 « En tout, il y a eu quatre cas confirmés et un cas probable, qui sont tous décédés. Lors de la précédente épidémie dans la province de l’Équateur, qui a duré de juin à novembre 2020, il y a eu 130 cas confirmés et 55 décès », explique l’OMS.

« Grâce à une solide riposte des autorités nationales, il a été rapidement mis fin à cette épidémie avec une transmission limitée du virus », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, ajoutant : « Des leçons essentielles ont été apprises des précédentes épidémies et elles ont été mises en pratique pour concevoir et déployer une riposte à Ebola encore plus efficace. »

L’épidémie qui vient de prendre fin a vu un total de 2.104 personnes être vaccinées, parmi lesquelles 302 personnes contacts 1.307 travailleurs de première ligne, Afin de faciliter le déploiement de la vaccination, un réfrigérateur de chaîne de froid à ultra-basse température a été installé à Mbandaka, ce qui a permis de conserver les doses du vaccin localement et en sécurité, ainsi que de les rendre disponibles efficacement.

Selon Dre Moeti, l’Afrique connaît une hausse des cas d’Ebola et d’autres maladies infectieuses qui passent des animaux aux humains et touchent de vastes zones urbaines », a déclaré la Dr Moeti.

 « Nous devons être encore plus vigilants pour nous assurer de détecter les cas rapidement. La riposte à cette épidémie montre qu’en renforçant la préparation, la surveillance et la détection rapide des cas, nous pouvons garder une longueur d’avance », a-t-elle poursuivi.

Bien que l’épidémie soit déclarée terminée à Mbandaka, les autorités sanitaires poursuivent les activités de surveillance et se tiennent prêtes à réagir rapidement à toute flambée de cas. Il n’est pas rare que des cas sporadiques émergent à la suite d’une épidémie.

Gabon : Guy Nzouba réélu président des démocrates

Il a été reconduit président du parti des Démocrates,  lors de leur premier congrès ordinaire qui a eu lieu le 2 juillet 2022 à Akanda.

 

Guy Nzouba Ndama, vient d’être  reconduit président du parti par les délégués, à l’issue d’un congrès ordinaire, le 2 juillet à Akanda.  En effet, après sa réélection samedi dernier le choix des Démocrates a décliné ses différentes ambitions. A savoir : «implanter le parti partout où cela est nécessaire. C’est ce que les militants m’ont confié comme responsabilité première». Pour les militants de cette deuxième force politique du pays, avec 10 députés et sénateurs, le choix de l’ancien président de l’Assemblée nationale était celui de la raison.  Selon ses propos recueillis sur le site Gabon Review, Guy Nzouba a indiqué que:

«On est très contents parce que les choses vont bientôt changer. Il faut bien qu’un président de cette envergure puisse booster les choses. Et c’est lui que nous avons élu», s’est réjoui une militante du parti créé il y a 5 ans. Plus que jamais, Les Démocrates nourrissent l’ambition de parvenir à une alternance politique au Gabon et un mieux-être des populations, malgré les coups bas du régime en place. «Le pouvoir qui a bien compris que nous représentions dorénavant une alternative possible et crédible à son règne finissant a décidé de nous considérer non pas comme un adversaire, mais comme un ennemi politique : un ennemi à affaiblir, un ennemi à anéantir finalement», a regretté le président du parti de l’opposition.

Pêche à la ligne honteuse du PDG

le journal rapporte également que, parmi les “manigances“ du pouvoir, le débauchage de plusieurs cadres de Les Démocrates après les déceptions nées des élections législatives de 2018, où le parti n’a rien pu faire à la «marée monétaire déversée par le PDG (Parti démocratique gabonais, NDLR), qui seul bénéficie de tous les leviers financiers de l’État»«Ces derniers temps, le PDG se livre à une honteuse pêche à la ligne de nos cadres et élus, au lieu de se préoccuper des problèmes des Gabonais (…) Mais plutôt que de nous anéantir, j’ai la faiblesse de penser que le pouvoir s’anéantit lui-même, car cette pêche à la ligne démontre aux yeux du monde que le parti au pouvoir ne dispose plus en son sein de cadres valeureux», a ironisé Guy Nzouba Ndama.

D’où ce congrès ordinaire, dont l’un des objectifs est la restructuration du parti, sur fond de plusieurs questions : ‘’Jusqu’où pouvons-nous encore aller“ ? “Avec qui et comment atteindre nos prochains objectifs“ ? «La réponse à ces questions doit avoir pour vocation de relancer finalement notre formation sur de nouvelles bases : plus claires, plus saines et plus saintes», a conclu le président des Démocrates, qui n’a rien laissé filtrer des ambitions de son parti pour la prochaine présidentielle.

La CAF reporte la coupe d’Afrique des Nations pour janvier 2024

Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Patrice Motsepe,  a annoncé dimanche 3 juillet 2022, le report de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations pour l’année  2024 en Côte d’ivoire.

 

La coupe d’Afrique des Nations initialement prévue du  23 juin au 23 juillet 2023 n’aura plus lieu. Cela a été décidé en raison  des aspects climatologiques. Patrice Motsepe président de la Caf, a indiqué que « les fortes précipitations qui ont été enregistrées au pays des Éléphants ces derniers temps » ne sont pas un gage d’assurance.

Comme autre raison évoqué, on note la proximité avec la Coupe du monde au Qatar prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022. Les footballeurs africains engagés au mondial se trouveraient exténués pour enchaîner avec la CAN.

A cet effet, la coupe d’Afrique des Nations sera prévue en 2024 plus précisément en janvier-février 2024 en Côte d’ivoire. Rappelons que la 33ème édition a eu lieu au Cameroun en 2022.

Gabon-élection présidentielle 2023 : Jean Donga sur la liste des candidats

Le président du mouvement politique Reconstruisons le Gabon autrement (RGA) Jean Donga a annoncé à Libreville samedi 2 juillet 2022, sa candidature pour l’élection présidentielle de 2023,  au Gabon.

 

 

Le politicien Jean Donga vient d’ajouter son nom sur la liste des candidatures pour l’élection présidentielle de 2023 au Gabon. En effet,  l’annonce a été faite lors du lancement de son parti politique (RGA),  au cours duquel, son programme et son ambition ont été brièvement détaillé.

Dans son ambition de vouloir reconstruire le Gabon, Jean Donga a déclaré  à travers les propos recueillis dans le site Gabon Review que,  «Devant les cris de détresse grandissants des populations dus à la précarité, devant la non-satisfaction de leurs besoins élémentaires et légitimes, devant la faiblesse de nos politiques publiques, et au risque d’une implosion nationale, il est temps et urgent d’apporter des corrections profondes dans notre système de gouvernance», relève-t-il et d’ajouter que,

«Ces crises qui troublent notre vivre-ensemble, et freinent considérablement la construction d’une nation prospère, ont pour cause principale, la perte ou l’absence des valeurs morales et républicaines qui devraient garantir le bon fonctionnement de notre nation et la bonne entente de son peuple». La perte de ces valeurs et principes dans la gouvernance de la société entraine «la dégradation continuelle de notre nation, détruisant progressivement l’unité nationale, l’esprit patriotique et quelques acquis qui, jadis, faisaient la fierté du Gabon sur le plan national et international». Explique le candidat qui invite tous les jeunes, hommes et femmes de se mobiliser afin de reconstruire le Gabon.

Rappelons que, l’homme politique Jean Donga et président du mouvement Reconstruisons le Gabon autrement (RGA),  est un ancien candidat à la présidentielle de 2005 au Gabon.