Gabon : Ali Bongo attendu au sommet USA-Afrique à Washington

Le chef de l’Etat est attendu dans la ville de Washington aux Etats Unis, pour prendre part au sommet USA-Afrique,  qui aura lieu du 13 au 15 décembre 2022.

 

 

L’annonce a été faite mercredi 20 juillet 2022 au cours du Sommet des affaires Etats-Unis-Afrique qui s’est tenu au Maroc par le président des Etats-Unis Joe Biden. C’est un sommet organisé par le président américain, au cours duquel de nombreux sujets seront débattus notamment sur, la Santé, les défis en  matière de sécurité alimentaire, la paix, la sécurité et les changements climatiques.

En effet, les Etats Unis souhaitent à travers cette rencontre, montrer leur engagement durable envers l’Afrique. Le président Joe Biden l’a d’ailleurs souligné à travers un communiqué publié par l’ambassade des Etats-Unis à Addis-Abeba où il précise que : « le sommet s’appuiera sur nos valeurs communes pour mieux favoriser l’engagement économique et promouvoir la démocratie et les droits de l’Homme ».

Rappelons que, le sommet aura lieu du 13 au 15 décembre 2022. Il sera également question de montrer l’importance des relations entre les deux continents surtout en ce moment où la pandémie de covid-19 et la crise russo-ukrainienne impactent les économies africaines.

Tournée africaine : Emmanuel Macron en opération séduction

Le président français a esquissé les contours de la nouvelle politique de son pays sur le continent noir en matière de sécurité.Réélu fin avril dernier pour un second mandat de cinq ans, Emmanuel Macron se lance dans une offensive pour renforcer l’influence de la France en Afrique. Depuis qu’il dirige l’Hexagone, il se rend pour la première fois au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau avec une importante délégation d’hommes d’affaires afin de saisir les opportunités.

La France, chahutée en Afrique de l’Ouest où son armée intervient au nom de la lutte contre le terrorisme, se tourne notamment vers l’Afrique centrale, une région à laquelle le président Macron « souhaite consacrer plus de temps lors de ce quinquennat ».

Mais sur le continent noir, des pays comme la Chine ou la Russie avancent leurs pions pour concurrencer les intérêts français. « Il nous appartient d’être meilleurs, plus efficaces et d’œuvrer ensemble pour une plus grande transparence des marchés, une concurrence loyale », a déclaré, hier mardi en conférence de presse, le chef de l’État français devant son homologue camerounais, Paul Biya.

La Russie dans la ligne de mire

Cette puissance politique et militaire s’intéresse de plus en plus à l’Afrique. Du côté de l’Europe occidentale, particulièrement la France, le schéma utilisé par le Kremlin pour arriver à ses fins est tout sauf acceptable.

« Nous serions naïfs de ne pas nommer la présence hybride de la Russie en Afrique qui passe par le développement de la propagande. La Russie a diffusé beaucoup de fausses informations à travers ses médias Russia Today et Sputnik que nous venons d’interdire en Europe. Elle a complété son offre diplomatique par les interventions de la milice Wagner. Ce que nous avons vu ces dernières années en Centrafrique et au Mali est très préoccupant parce que ce ne sont pas des coopérations classiques », a indiqué Emmanuel Macron.

Sans prendre de gants, le locataire de l’Élysée a attaqué la Russie qui, selon lui, soutient « des pouvoirs politiques affaiblis ou des juntes qui n’ont aucune légitimité politique
en échange d’une captation des matières premières et souvent avec des exactions documentées par la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies ».

Interpellé sur le renouvellement pour cinq ans de l’accord de défense liant la Russie au Cameroun, le président Paul Biya a pour sa part souligné que Yaoundé et Moscou entretiennent « des relations diplomatiques anciennes ».

Pour gagner des points dans la bataille sécuritaire, la France s’engage auprès des pays du centre de l’Afrique, autour du bassin du Lac Tchad, touchés par le jihadisme. « En Afrique, nous n’avons pas seulement livré des armes. Nous avons aussi envoyé des troupes à la demande du Mali pour la défense de sa souveraineté. Si aujourd’hui, il n’y a pas là-bas un khalifat territorial, c’est parce qu’il y a eu l’Armée française (opération Serval puis Barkhane). Des dizaines de nos enfants sont morts en Afrique pour lutter contre le terrorisme », a rappelé le successeur de François Hollande.

Même son de cloche au Bénin 

Ce mercredi, au Palais de la Marina, à Cotonou, en compagnie du président Patrice Talon, Emmanuel Macron a encore parlé de « l’engagement historique de la France dans la lutte contre le terrorisme aux côtés des Africains ».

Pour le cas spécifique du Bénin, qui subit des attaques dans sa partie Nord frontalière du Burkina, la France « s’inscrira en appui aux stratégies de développement des zones les plus vulnérables et les plus exposées aux tentatives d’implantation des groupes terroristes. Conformément à la réorganisation sécuritaire que nous avons adoptée à l’échelle de la région, nous serons au rendez-vous pour répondre à vos demandes en termes de formation, de renseignement et d’équipement », a précisé Macron.

Dans cette dynamique, a-t-il promis, « les pickups, les équipements de déminage, les gilets pare-balles, les équipements de vision nocturne demandés par le Bénin seront livrés incessamment. Pour les drones de surveillance et autres, nous allons avancer dans les prochaines semaines ».

Au plan régional, la France salue l’Initiative d’Accra lancée en septembre 2017 par le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo en réponse à l’extrémisme violent. « Je me rendrai disponible pour assister à une réunion des pays qui la composent. La philosophie de la présence française repose au fond sur deux principes clés : nous intervenons en soutien et sur demande. Mais la réponse militaire doit s’accompagner de politiques de développement », a affirmé Emmanuel Macron.

Après le Cameroun et le Bénin, le dirigeant français sera reçu jeudi matin en Guinée-Bissau par Umaro Sissoco Embaló, actuel président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Plus de 91 millions d’Africains atteints d’hépatite (OMS)

La maladie reste une menace importante pour la santé publique en Afrique, alerte l’OMS.En Afrique, plus de 91 millions de personnes vivent avec les hépatites B ou C, qui sont les souches les plus mortelles du virus, selon un bulletin de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié ce mercredi 27 juillet 2022.

Ce document, qui évalue l’hépatite virale 2021, examine les données de la région africaine. Il se concentre sur les hépatites B et C, qui provoquent toutes deux une cirrhose du foie et un cancer.

Il révèle que dans 19 pays africains, plus de 8% de la population est infectée par l’hépatite B, tandis que dans 18 autres, plus de 1 % de la population vit avec l’hépatite C.

En 2020, l’Afrique qui représentait 26% de la charge mondiale liée aux hépatites B et C avait enregistré 125.000 décès dus à la maladie.

Environ 70% des infections par l’hépatite B dans le monde se produisent en Afrique. L’individu peut vivre des décennies avec le virus avant qu’il ne commence à manifester des symptômes. Ainsi, ce qui est particulièrement inquiétant pour l’avenir, c’est que le continent africain représente 70% des cas mondiaux d’hépatite B trouvés chez les enfants de moins de 5 ans, avec 4,5 millions d’enfants infectés.

Toutefois, 33 pays ont une prévalence de l’hépatite B supérieure à 1% chez les enfants de moins de 5 ans, ce qui représente une légère amélioration par rapport aux 40 pays de 2019.

« L’hépatite a été qualifiée d’épidémie silencieuse, mais ce bilan tire la sonnette d’alarme pour que la région et le monde entier l’entendent », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Nous devons faire mieux et empêcher cette maladie de voler l’avenir de nos enfants. Il existe un vaccin sûr et efficace qui offre une protection de près de 100 % contre l’hépatite B, l’une des souches les plus mortelles du virus. Nous devons nous assurer que tous les enfants africains sont vaccinés dans les 24 heures suivant leur naissance et qu’ils ont reçu après deux doses de vaccin ou plus ».

L’OMS révèle que la couverture de la vaccination systématique des enfants contre l’hépatite B est de 72% dans la région africaine, ce qui est bien inférieur à l’objectif mondial de 90% nécessaire pour que le virus ne soit plus une menace pour la santé publique.

Le nombre de pays ayant une couverture supérieure à 90% a augmenté, passant de 23 en 2019 à 27 en 2021. En outre, bien que le vaccin à la naissance ne soit administré que dans 14 pays africains, pour une couverture globale de 10 %, il s’agit d’une augmentation par rapport aux 11 pays de 2019.

L’hépatite peut être transmise par des produits sanguins contaminés, et des progrès bien plus importants sont nécessaires pour garantir la sécurité du sang.

Or, en Afrique, seuls 80% des dons de sang font l’objet d’un dépistage avec assurance qualité, tandis que 5% des seringues sont réutilisées. Seules six seringues sont distribuées à chaque consommateur de drogues injectables, alors que l’objectif mondial annuel est de 200.

Les taux de diagnostic et de traitement sont alarmants. En 2021, on estime que seulement 2 % des personnes infectées par l’hépatite B ont été diagnostiquées, et que seulement 0,1 % ont été traitées. Pour l’hépatite C, on estime que 5% des personnes infectées ont été diagnostiquées, mais qu’aucune parmi elles n’a été traitée.

« Pour inverser la tendance, les services liés à l’hépatite doivent quitter les cliniques spécialisées pour se déplacer vers des établissements décentralisés et intégrés, où la plupart des Africains se font encore soigner. Il faut former davantage d’agents de soins de santé primaires au diagnostic et au traitement du virus », a poursuivi Dr Moeti.

En 2021, l’OMS a établi un Cadre 2021-2030 pour une réponse multisectorielle intégrée à la tuberculose, au VIH, aux infections sexuellement transmissibles et à l’hépatite dans la région africaine. L’objectif est de soutenir les étapes importantes que sont l’introduction du vaccin contre l’hépatite B à la naissance dans 35 États membres, le diagnostic d’au moins 30% des personnes atteintes d’une hépatite chronique et la réalisation de 30% des personnes atteintes d’hépatite B et C sous traitement.

La date des préinscriptions des bacheliers ivoiriens connue

Pour la session 2022 du Baccalauréat en Côte d’Ivoire, 98.446 candidats ont été déclarés admis, soit un taux de réussite national de 30,78%, contre 29,24% en 2021.Les préinscriptions des nouveaux bacheliers ivoiriens dans les universités et grandes écoles publiques au titre de l’année universitaire 2022-2023 démarrent le 1er août prochain. C’est ce qu’annonce un communiqué signé par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur, Adama Diawara.

Ces préinscriptions se feront en ligne via la plate-forme : www.orientationsup.net. Elles se dérouleront du 1er au 13 août 2022 pour les pré-inscriptions dans les universités publiques et du 21 août au 21 septembre 2022 pour les pré-inscriptions dans les universités et grandes écoles privées.

Les nouveaux bacheliers qui ne seront pas retenus dans les universités publiques pourront s’orienter vers les universités et les grandes écoles privées de leur choix.

L’année dernière, sur 87.095 nouveaux bacheliers, 69.334 s’étaient préinscrits sur la plateforme du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Parmi eux, seuls 19.600 ont été orientés dans les universités publiques ivoiriennes.

Sierra Leone : 2 millions $ pour booster la production agricole

L’argent permettra de renforcer le système de distribution d’intrants par porte-monnaie électronique, pour les deux prochaines saisons de récolte.Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), a donné son feu vert à l’octroi d’un don de 2 millions de dollars pour stimuler la production alimentaire en Sierra Leone.

Ce don relève de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence dotée de 1,5 milliard de dollars et que le Groupe de la Bad a lancée en réponse à la crise alimentaire mondiale qu’entraîne le conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui aggrave l’insécurité alimentaire existante en Sierra Leone.

Le projet est axé sur la production, la récolte et la commercialisation du riz. Le ministère sierra-léonais de l’Agriculture fournira des aides judicieusement ciblées à 67.000 petits exploitants agricoles, réduisant le coût des semences de riz certifiées et des engrais. Démarrant en 2022, le projet sera déployé à travers le système de distribution d’intrants mis en place par porte-monnaie électronique, pour les deux prochaines saisons de récolte.

Le projet profitera également à l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur rizicole et aidera le gouvernement sierra-léonais à améliorer l’environnement réglementaire, afin de parvenir à un développement agricole résilient au changement climatique.

D’ici à la fin mars 2023, le gouvernement entend distribuer 1675 tonnes de semences et 1000 tonnes d’engrais subventionnés, auxquelles s’ajoutent 5862 tonnes de riz supplémentaires.

Les denrées alimentaires représentent 32 % environ des importations de marchandises en Sierra Leone. 1,1 million de personnes, soit 13,4 % de la population, seraient confrontées à une famine aiguë, selon les chiffres du Programme alimentaire mondial (Pam) dévoilés au mois d’avril 2022.

En 2020, la Sierra Leone était décrite comme affichant un niveau de faim « alarmant », se classant au 113e rang des 117 pays recensés dans l’Indice mondial de la faim 2020.

Selon les résultats préliminaires de l’Analyse globale de la sécurité et de la vulnérabilité alimentaires et nutritionnelle 2021, 73 % de la population sierra-léonaise souffrirait d’insécurité alimentaire, 11 % des ménages souffrant d’insécurité alimentaire grave et 62 % d’insécurité alimentaire modérée. Le niveau d’insécurité alimentaire grave est plus élevé (13 % environ) chez les ménages dirigés par une femme, que chez ceux dirigés par un homme (11 %). La production locale de riz s’avère insuffisante pour satisfaire les besoins nationaux.

Frontière ivoiro-burkinabè: un dialogue communautaire à Laléraba

La rencontre a réuni des populations vivant le long de la frontière entre les deux pays.Les conflits armés et la cohésion sociale étaient, mardi 26 juillet 2022, au menu d’un dialogue communautaire à Laléraba, un village de l’extrême nord ivoirien, à la frontière avec le Burkina Faso, pays voisin éprouvé par le terrorisme.

Les échanges des populations transfrontalières ont regroupé, d’un côté des jeunes et de l’autre, des femmes, dans une même salle, pour discuter des défis liés à la violence imputée aux groupes jihadistes et du renforcement de la cohésion sociale.

Les commissions nationales des frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont mobilisé les communautés transfrontalières pour cet événement, financé par le système des Nations unies pour renforcer la gouvernance des zones frontalières afin de consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits.

Un match amical de football entre les jeunes des villages frontaliers s’est tenu à Laléraba. Il a été interrompu par une forte pluie, alors que l’équipe burkinabè menait (1-0). Cette rencontre sportive et les échanges entre les populations ont meublé la première journée de cet événement qui se tient sur deux jours.

Pour Marc Vincent, représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en Côte d’Ivoire, l’évènement se tient en prélude au lancement officiel du Projet transfrontalier dénommé « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits ».

Ce projet, d’un coût global de 4 millions de dollars US, soit plus de 2,6 milliards FCFA, s’étend sur la période allant janvier 2022 à décembre 2023. Il est financé par le Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix (PBF) et vise à réduire la vulnérabilité des populations des zones frontalières face aux dynamiques évolutives de conflits en lien avec la crise au Sahel.

Le projet vise également à renforcer la cohésion sociale, la sécurité et la résilience des populations. La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso partagent 620 Km de frontières et des liens culturels, ethniques et économiques, avec des défis identiques en termes de déficit de gouvernance des zones frontalières, combinés à une gestion complexe des conflits fonciers.

Ces défis exposent ces régions frontalières à l’influence et à l’impact de la crise sécuritaire au Sahel avec la menace des groupes armés non étatiques (GANE), dont le mode opératoire vise à fragiliser davantage les services de l’État dans des zones reculées (attaques contre les postes de police, gendarmerie, forces de défenses).

Parlant au nom du Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), dont il est le Coordonnateur technique chargé des contentieux, des affaires juridiques et de la coopération transfrontalière, Oyewole Nuridine, s’est félicité de ce projet qui vient favoriser davantage le brassage entre ces peuples et consolider la fraternité et les liens séculaires.

« C’est vrai que nos pays sont délimités par une frontière, mais ce sont les mêmes peuples qui vivent de part et d’autre. C’est pourquoi, notre rôle est de faire en sorte qu’à travers la coopération transfrontalière, nous puissions consolider la paix, créer une cohésion sociale, mais surtout permettre à ce que nos zones frontalières soient des espaces de paix et de développement », a soutenu M. Nuridine.

Au cours des échanges, les jeunes ont soulevé la question du manque d’emplois qui favorise la poussée terroriste dans la région. Quant aux femmes, notamment celles du Burkina Faso, elles ont relevé la problématique de l’entrepreneuriat et la peur de représailles de la part d’habitants qui sont de connivence avec les groupes armés.

Ce qui fait dire à Mme Mariam Kam, la Secrétaire générale de la Coordination départementale des femmes Gnangologo, au Burkina Faso, à souligner qu’au niveau de « l’ambiance et l’amour, il n’y a pas de différence entre ces deux pays, tout va bien entre le Burkina et la Côte d’Ivoire ».

A cause du terrorisme, « nous avons la peur au ventre. Ça tire de partout et chaque jour. Nous avons des déplacés internes », a-t-elle déploré.

Gabon : vers la réalisation de 25% de route bitumée en 2025

Le ministre des travaux publics Léon Armel Bounda Balonzi, a lors des rencontres budgétaires présenté son budget au ministre du budget et des comptes publics Édith  Ekiri Mounombi.

 

Le Gabon veut augmenter son réseau routier d’ici 2025, c’est ce qui ressort des rencontres budgétaires qui ont débuté depuis lundi.  Au cours de cette séance des conférences budgétaires relatives à l’élaboration du projet de loi de Finances  2023, les projets structurants, notamment celui financé par la BAD, visant à augmenter le réseau routier bitumé gabonais à 25% d’ici 2025 a été évoqué.

Selon le site Gabon Actu, le ministre des travaux public a souligné que : « C’est un projet dans lequel nous auront à faire beaucoup d’études routières pour financer ces routes afin qu’elles soient aménagées, sachant que nous voulons augmenter notre réseau routier bitumé de 20 à 25% d’ici à 2025», a déclaré M. Bounda Balonzi

Le site poursuit qu’il s’agit notamment du Projet d’appui au secteur des infrastructures phase 1 (PASIG-1). Si le montant de la dotation budgétaire sollicité n’a pas été rendu public, toujours est-t-il que le Ministre des TP ambitionne achever des projets déjà entamés.

Rappelons que les conférences budgétaires ont débuté lundi le 25 juillet 2022, et sont présidées par la ministre du budget et des comptes publics Édith  Ekiri Mounombi.

Innovation technologique : Huawei explore la 5.5G

L’entreprise veut offrir à ses clients une expérience en temps réel, engageante et plus immersive dans le monde numérique.Le groupe Huawei, géant chinois des Télécoms, veut offrir une expérience accrue aux utilisateurs de ses technologies. Pour ce faire, il a présenté du 18 au 21 juillet 2022 des produits et des solutions innovantes, à l’occasion de la tribune dénommée « Win-Win Huawei Innovation Week (Semaine de l’innovation gagnante 2022) », à Shenzhen, en Chine.

Au cours de cet évènement, des responsables en charge de pools technologiques de Huawei ont dévoilé l’ingénierie du groupe et des innovations opérées, dont le bond à la 5 G et l’ouverture sur la 5.5G, un spectre qui accroîtra l’expérience des utilisateurs.

David Wang, le directeur exécutif du Conseil d’administration, président du Conseil d’administration de l’infrastructure TIC, a montré l’impact des innovations sur la performance des services, tout en invitant les utilisateurs à appréhender l’avenir au cœur de la 5.5G.

« A l’horizon 2025, la diversité et l’ampleur des besoins en services de réseau créeront un énorme potentiel de marché nouveau. Nous appelons les opérateurs et les partenaires industriels à discuter avec nous de ces opportunités et à ouvrir la voie à la 5.5G », a-t-il lancé.

Selon M. Wang, de 5.5G à F5.5G et Net5.5G, les futurs réseaux offriront une expérience de 10 Gbps, iront au-delà de la connectivité pour inclure la détection et feront des réseaux de conduite hautement autonomes une réalité.

Huawei a proposé la 5.5G pour la première fois lors du 11e Forum mondial du haut débit mobile en 2020, et la F5.5G (ou 5.5G fixe) lors du Sommet mondial des analystes en avril dernier. Depuis lors, le secteur n’a cessé de bouillonner de nouvelles idées et de meilleures pratiques.

De nouvelles exigences 

Pour répondre aux exigences des nouveaux services ToC et des applications ToB, le groupe veut continuer à innover vers la 5.5G afin d’améliorer les capacités de ses utilisateurs et le spectre de cette technologie.

« Étant donné que nous avançons vers l’ère de la 5.5G, tous les acteurs du secteur doivent travailler de concert pour porter les normes à maturité et cultiver un secteur florissant », a poursuivi David Wang.

Il a appelé les acteurs du secteur à la définition de la vision et la mise en place d’une feuille de route de la 5.5G, ainsi que l’élaboration de normes technologiques pour faire écho à celles établies par le 3GPP, l’ETSI et l’UIT.

Cette collaboration de tous les acteurs du secteur devrait permettre de promouvoir un écosystème industriel florissant en incubant davantage de cas d’utilisation et en accélérant la transformation numérique et intelligente.

Satisfaire la future génération 

Une multitude de nouvelles exigences placeront la barre plus haut pour les infrastructures TIC de la prochaine génération. Dans ce contexte, M. Wang a indiqué que les nouveaux développements de la technologie numérique doivent permettre une expérience en temps réel, engageante et plus immersive dans le monde numérique.

Dans le domaine industriel, le numérique s’est déjà engagé sur une voie rapide. L’intelligence artificielle, poursuivra-t-il, sera intégrée au processus de production des entreprises et la taille du marché de l’IoT 5.5G augmentera.

Aujourd’hui, on note des obstacles à l’informatique tels que les murs de mémoire, l’utilisation déséquilibrée des ressources des centres de données et la faible efficacité énergétique, qui entravent l’essor de la nouvelle demande en informatique.

Pour relever ces défis, M. Wang a affirmé que le secteur doit innover au niveau de l’architecture et des systèmes afin de stimuler l’offre en matière d’informatique. Il a relevé quelques caractéristiques de la 5.5G.

Selon lui, la première est une expérience utilisateur à 10 Gbps. La 5.5G offrira une expérience d’utilisateur de 10 Gbps grâce à la technologie MIMO qui offre une plus grande largeur de bande, une meilleure efficacité spectrale et une modulation d’ordre supérieur.

Grâce à des technologies de nouvelle génération comme la FTTR, le Wi-Fi 7, le 50G PON et le 800G, la F5.5G apportera partout une expérience utilisateur à 10 Gbps. Lors de l’événement, M. Wang a proposé pour la première fois le Net5.5G, qui définit l’évolution des réseaux IP pour répondre à la demande croissante de puissance informatique par les applications intelligentes.

La 5.5G s’étendra au-delà de la connectivité pour inclure la détection, ce qui donnera lieu à une multitude de nouveaux scénarii et applications. Avec la 5.5 G, le stockage centré sur les données permettra de dépasser les limites actuelles de l’architecture de stockage.

Les technologies de détection sans fil et de détection par fibre optique seront utilisées pour la collaboration véhicule-route et la surveillance de l’environnement, a fait observer David Wang, soulignant que « l’IdO passif intégrera les technologies cellulaires et d’étiquettes passives pour créer 100 milliards de connexions potentielles ».

Avec cette nouvelle technologie, les réseaux de base 5.5G redéfiniront les architectures et les technologies fondamentales pour permettre de nouveaux scénarii de services comme les réseaux privés industriels, les réseaux industriels de terrain et les nouveaux appels.

Namibie : offensive diplomatique de Hage Geingob en Jamaïque

Le président de la Namibie, Hage Geingob est attendu Kingston, la capitale de la Jamaïque pour une visite visite d’Etat de cinq joursLe communiqué du bureau du Premier ministre jamaïcain Andrew Holness, indique que M. Geingob et son épouse Monica sont attendus en Jamaïque du 4 au 8 août. Ils seront les invités spéciaux des célébrations du 60e anniversaire de l’indépendance de la Jamaïque le 6 août.

Le dirigeant namibien devrait également s’adresser à une séance spéciale du parlement jamaïcain pour marquer le 60e anniversaire de l’indépendance de l’île.

Il tiendra des discussions bilatérales avec le Premier ministre Andrew Holness et d’autres représentants du gouvernement jamaïcain et devrait rendre une visite de courtoisie au gouverneur général, Sir Patrick Allen.

Parmi les autres points de l’itinéraire figurent la participation au grand gala du 60e anniversaire de l’indépendance de la Jamaïque et le dépôt d’une couronne de fleurs au sanctuaire du premier héros national de la Jamaïque, Marcus Garvey.

Maroc: lancement de la première campagne nationale de dépistage de l’hépatite C

A l’instar des autres pays du monde, le Maroc célèbre la journée mondiale contre l’Hépatite Virale, ce mercredi 28 juillet, sous le slogan « pour un Maroc sans Hépatite C ». A cette occasion, le ministère de la Santé et de la Protection Sociale lance la première campagne nationale de dépistage de l’hépatite virale C (HVC). Cette campagne s’étalera du 28 juillet au 28 décembre 2022, permettant la réalisation de 150.000 tests de dépistage et la prise en charge médicale des cas diagnostiqués au niveau des centres hospitaliers régionaux et provinciaux.

La célébration de la journée mondiale contre l’hépatite virale C s’accompagnera du lancement du plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales 2022-2026, dans le but de réduire les nouvelles infections et la mortalité liée à l’HVC de 50% d’ici 2026.

La mise en œuvre des activités de dépistage et de prise en charge de l’HVC contribuera, en outre, à l’atteinte des objectifs d’élimination de l’HVC dans notre pays et ce, dans la perspective d’un Maroc sans hépatite C d’ici 2030, ce qui permettra de sauver plus de 4.000 vies humaines et d’éviter 2.300 cancers liés à l’hépatite virale C.

Selon les données de l’enquête nationale de séroprévalence des Hépatites Virales au Maroc, la prévalence de l’HVC est de 0,5% dans la population générale et 125.000 personnes sont atteintes d’hépatite virale C chronique. Cette prévalence est d’autant plus élevée chez les groupes à haut risque notamment les populations clés et les hémodialysés.