Un incendie perturbe la fourniture d’électricité à Abidjan

L’incident s’est produit au poste de Yopougon 1, à Abidjan.Retour à la normale dans la fourniture d’électricité à Abidjan. Selon la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE), l’incendie qui a perturbé, ce jeudi, la fourniture du courant dans des communes de la capitale économique ivoirienne et de l’intérieur du pays a été maîtrisé.

« Ce jeudi 21 juillet 2022, un incendie au poste de Yopougon 1, a occasionné une perturbation de la fourniture de l’électricité dans quelques communes d’Abidjan et de l’intérieur du pays », explique la CIE dans un communiqué reçu à APA.

Elle conclut : « L’incendie a été maitrisé. La situation est sous contrôle. Nos techniciens sont mobilisés pour un retour à la normale dans les meilleurs délais ».

Le statut des chutes du Lac Victoria menacé (Unesco)

Le site a été classé patrimoine mondiale de l’Unesco en 1989.L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a averti que les chutes du Lac Victoria pourraient perdre leur statut de site du patrimoine mondial. Pour éviter cette situation, l’organisme onusien demande aux gouvernements de la Zambie et du Zimbabwe d’arrêter immédiatement leurs plans de développement de projets commerciaux à proximité de l’attraction touristique.

Selon des informations reçues, ce jeudi 21 juillet 2022 dans la capitale zimbabwéenne, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, Lusaka, l’Unesco dénonce la construction par ces deux d’un terrain de golf et d’un barrage hydroélectrique à proximité des chutes, ce qui constitue une menace pour le site.

Les chutes Victoria sont la principale attraction touristique de la Zambie et du Zimbabwe. Elles sont situées à la frontière entre les deux voisins d’Afrique australe, le long du fleuve Zambèze.

C’est la plus grande chute d’eau du monde, avec une largeur d’environ 1,7 kilomètre et une chute de 108 mètres dans une gorge.

Cette grande attraction touristique a obtenu le statut de site du patrimoine mondial en 1989.

Il est prévu de construire un complexe hôtelier de 300 lits et un terrain de golf du côté zambien, ainsi que la centrale hydroélectrique de Batoka, propriété commune, qui sera située sur le fleuve Zambèze.

Le projet de centrale de Batoka « ne devrait pas être réalisé tel qu’il est actuellement proposé », car il pourrait mettre le statut de patrimoine des chutes Victoria « en danger dans un avenir proche », alerte l’Unesco.

Vaccin antipaludique : un nouveau financement pour l’Afrique

Ce soutien international de près de 160 millions $ pour la période allant de 2022 à 2025 permettra d’améliorer l’accès au vaccin pour les enfants.L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) accueille avec satisfaction l’initiative lancée par Gavi, l’Alliance du vaccin, qui offre aux pays une occasion historique de demander un financement afin d’introduire ou d’amplifier le déploiement du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (RTS,S). Ce soutien international doté d’une enveloppe de près de 160 millions de dollars américains vise à améliorer l’accès au vaccin pour les enfants exposés à un risque élevé de maladie et de décès dus au paludisme, en commençant par le Ghana, le Kenya et le Malawi. Après ces trois pays africains qui ont lancé la phase pilote de l’introduction du vaccin en 2019, l’initiative sera étendue à d’autres pays éligibles où la maladie est endémique.

Le paludisme reste une cause majeure de maladie et de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne, selon l’OMS. En 2020, près d’un demi-million d’enfants Africains sont décédés du paludisme, soit un enfant chaque minute.

Depuis sa toute première introduction en 2019, les communautés africaines ont bien accepté le premier vaccin antipaludique après un temps relativement court. La demande reste élevée malgré le contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce qui s’illustre par le succès en matière de vaccination et une couverture allant de 73 % à plus de 90 % pour la première dose selon le pays. À ce jour, environ 1,3 million d’enfants ont bénéficié de ce vaccin dans les trois pays pilotes d’Afrique.

« La nouvelle opportunité de financement de Gavi nous rapproche un peu plus de la possibilité d’administrer à des millions d’enfants supplémentaires en Afrique le vaccin antipaludéen RTS,S qui sauve des vies », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Pendant la pandémie, alors que les services de santé de routine étaient confrontés à d’innombrables défis, les parents et les soignants ont amené leurs enfants dans les cliniques et aux centres de santé afin qu’ils soient vaccinés contre le paludisme. Ils savent très bien que des vies sont perdues chaque jour à cause du paludisme et désirent protéger leurs enfants contre cette maladie mortelle ».

Suite à la recommandation formulée par l’OMS en octobre 2021 concernant l’utilisation à grande échelle du vaccin antipaludique RTS,S chez les enfants vivant dans des régions où la transmission du paludisme à Plasmodium falciparum est de niveau modéré à élevé, un certain nombre de pays endémiques au paludisme ont exprimé leur intérêt pour l’adoption du vaccin et devraient solliciter le soutien de Gavi en vue de son introduction.

Le vaccin RTS,S agit de façon spécifique contre le Plasmodium falciparum, qui est le parasite palustre le plus mortel et le plus répandu sur le continent africain. Là où le vaccin a été introduit, on a pu observer une baisse considérable du nombre d’enfants hospitalisés pour cause de paludisme grave, de même qu’une baisse du nombre de décès d’enfants dans la tranche d’âge visée par le vaccin.

Gavi, l’Alliance du vaccin, a indiqué que la première date limite de septembre 2022 pour la soumission des demandes, est réservée aux pays qui utilisent actuellement le vaccin et pour lesquels la continuité du programme de vaccination est une priorité. Une deuxième phase de soumission des demandes ouverte à d’autres pays éligibles où le paludisme est endémique, sera clôturée en janvier 2023. Les pays peuvent soumettre des manifestations d’intérêt pendant la première phase de financement pour être inclus dans ce cycle.

« Le paludisme a dévasté des communautés en Afrique pendant trop longtemps. Nous savons qu’au départ, l’offre ne répondra pas à la demande, mais nous sommes tout de même impatients de travailler avec les pays et nos partenaires pour intégrer ce nouvel outil à nos efforts de lutte contre le paludisme et à assurer sa mise à échelle, ce qui pourrait sauver la vie de milliers d’enfants partout sur le continent », a expliqué Thabani Maphosa, Directeur général en charge des programmes pays chez Gavi.

Gabon : un gorille sème la terreur à Ebandangoye  

Depuis quelques temps, les habitants d’Ebandangon n’effectuent plus les travaux champêtres à cause de la présence d’un gorille qui fait des ravages dans leurs plantations.

 

Situé dans le 1er arrondissement de la commune de Makokou, les habitants ont du mal à aller dans leur champ travailler de peur de croiser le gorille. En effet, le site Gabon média Time rapporte qu’une riveraine en allant dans son champ, aurait constaté la présence d’un animal peu commun, un gorille. La femme aurait tenté dans un premier temps de recourir à des techniques traditionnelles pour faire fuir l’animal mais malheureusement pour cette dernière, elle aurait échoué et aurait été giflée par lui.

Ne sachant plus quoi faire pour éviter de se retrouver dans les mêmes situations, les populations demandent de l’aide au gouvernement afin de continuer leurs travaux.

A noter que, le conflit Homme-faune fait rage ces dernières années au Gabon. Les populations ont même dû abandonner leurs villages par peur de se faire agresser par des animaux.

Lesotho : tenue des élections générales le 7 octobre

Le Lesotho organisera des élections générales le 7 octobre, a déclaré le président de la Commission électorale du pays, Mpaiphele Maqutu, dans une note publiée mercredi dernier.Selon Mpaiphele Maqutu, les résultats définitifs de ces joutes électorales seront publiés le lendemain du vote.

Le chef du parti ayant la majorité au parlement de 120 sièges est élu Premier ministre.

L’annonce de la date des élections intervient une semaine après la dissolution du parlement par le roi Letsie III, conformément aux procédures de préparation de nouveaux scrutins.

Le petit royaume d’Afrique australe, qui compte un peu plus de deux millions d’habitants, est secoué par une instabilité politique depuis son indépendance en 1966, une situation qui a donné lieu à plusieurs coups d’Etat et à de nombreuses élections au fil des ans.

Le pays a organisé trois élections entre 2012 et 2017 qui se sont soldées par des coalitions fracturées et des turbulences.

Aucun Premier ministre n’a effectué un mandat complet de cinq ans au cours de la dernière décennie, le royaume ayant connu deux Premiers ministres depuis les derniers scrutins de 2017.

Sénégal : les dégâts des fortes pluies à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi 21 juillet 2022 sont largement revenus sur les dégâts causés par les fortes pluies à Dakar.« Dakar déjà sous les eaux », lance Sud Quotidien, après les fortes pluies de mercredi. Le journal révèle que « plusieurs quartiers pataugent, des familles cherchent le sec ». A Grand Yoff, commune de la capitale, « un pan de l’autoroute s’effondre à hauteur du pont de l’Emergence ».

Walfadjri indique que « les eaux reprennent leurs quartiers » après les pluies de mercredi et note des « failles dans les ouvrages ».

Les pluies diluviennes à Dakar sont devenues un « cas d’eaux empoisonné par le régime », selon L’Observateur. Le journal soutient que « la banlieue renoue avec les vieux démons des inondations ».

A Keur Massar, le nouvel autopont est indexé par les populations. La météo nationale annonce des systèmes pluvio-orageux ce jeudi et demain, rapporte le journal.

Inondations à Dakar, « galères capitales », se désole EnQuête. Le journal se demande « où sont passés les milliards pour la lutte contre les inondations ? ». EnQuête note en effet que les 84 millimètres de pluie qui se sont abattus, hier, sur la capitale ont fait beaucoup de dégâts.

Première pluie, premiers dégâts, « Dakar goutte fort », indique Bés Bi, Le Jour. Les communes de Keur Mbaye Fall et Mbao en banlieue dakaroise « confinées » informe le journal. « Circulation bouchée, les populations appellent au secours », ajoute la parution.

Le Soleil souligne que » Keur Massar est encore frappé de plein fouet » par les pluies.

Sur un autre registre, le quotidien national fait mention de « la réception des 33 buts interurbains modernes » par le chef de l’Etat, Macky Sall. Le journal rappelle que ce lot de bus va participer au renouvellement du parc automobile de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD).

Pendant ce temps, la campagne électorale pour les législatives du 31 juillet 2022 bat son plein. A Ziguinchor, fief de l’opposant Ousmane Sonko, la tête de la coalition présidentielle, Aminata Touré, salue « l’unité retrouvée des responsables », renseigne EnQuête.

EnQuête nous informe que Macky Sall demande « l’accélération de plusieurs projets » dans certaines régions. Ce qui fait dire au journal, que le président de la République « drague » Saint-Louis, Rufisque, et Keur Massar.

Pendant ce temps, Ousmane Sonko en campagne à Koumpentoum dans le Sénégal oriental, ‘dévoile les quatre premières lois à voter », une fois que l’opposition aura obtenu la majorité à l’Assemblée nationale.

Soudan : levée du blocus de la frontière avec l’Ethiopie

Le Soudan a ouvert le point de passage de Gallabat à l’Ethiopie voisine après des mois de blocus à cause des tensions sur leur frontière commune, a rapporté APA jeudi.La décision du Soudan d’ouvrir la zone frontalière répondrait à la volonté de résoudre la question frontalière avec l’Ethiopie par des moyens pacifiques.

Elle intervient quelques jours après que le gouvernement éthiopien a annoncé qu’il avait convenu avec l’agence des Nations Unies, UNOPS, de reconstruire les infrastructures de la région du Tigré, endommagées par la guerre.

L’Ethiopie n’a pas encore commenté la décision de Khartoum. Les dirigeants des deux pays se sont rencontrés au Kenya au début du mois, en marge d’une réunion de l’IGAD (Agence intergouvernementale pour le développement), et ont discuté des récentes tensions. Ils ont ensuite convenu de former un comité conjoint pour mettre fin au différend.

L’IGAD semble avoir travaillé en coulisses pour convaincre les deux pays d’éviter une guerre frontalière.

Dans un article publié lundi, The East African, citant Workeneh Gebeyehu, le Secrétaire exécutif de l’IGAD, a indiqué que l’IGAD « a amené les parties à s’asseoir à la table, mais il appartiendra entièrement aux deux parties de rédiger un accord pour résoudre les différends frontaliers persistants… ».

Il est également indiqué que les deux pays ont accepté de recourir au dialogue pour résoudre la question de la frontière.

Le Dr Workneh Gebeyehu a déclaré que « les deux parties conviennent de la nécessité du dialogue et ont accueilli favorablement les appels à la non-violence ».

Cependant, il a déclaré que le problème de la frontière, qui a été le théâtre de violences sporadiques pendant des années, nécessitait des discussions dont les termes devront être définis par les dirigeants des deux pays, comme le rapporte l’East African.

La tension entre le Soudan et l’Ethiopie s’est accrue le mois dernier après que Khartoum a affirmé que sept de ses soldats avaient été exécutés par les forces de défense éthiopiennes dans la région d’Al-Fashga.

Les forces de défense éthiopiennes ont démenti cette allégation, imputant les meurtres aux milices locales de la région. En effet, un milicien a été tué lors d’un accrochage avec les troupes éthiopiennes.

Gabon : deux enfants meurent par noyade à Makouké

Les deux enfants âgés de 8 ans ont été retrouvés morts dans les eaux de l’Ogooué plus précisément au village Amanigone situé dans le district de Makouké.

 

 

Venus au village pour passer les vacances, Elie Asse Kassa et Daniel Nze ont été retrouvés morts. En effet, selon le site Gabon Media Time, deux vacanciers auraient pris l’initiative d’aller avec d’autres jeunes, puiser de l’eau à l’Ogooué. Une fois la tâche terminée, les deux victimes voyant une pirogue auraient décidé d’y embarquer.

Le site poursuit qu’à force de mouvements fait dans la pirogue, Elie Oriol Asse Kassa et Daniel Nze se seraient éloignés de la terre ferme pour se retrouver en zone plus profonde. Paniqués, les deux enfants auraient plongé à l’eau afin de regagner le rivage. Malheureusement, ils ne pourront pas rallier le lieu choisi au vu de leur manque d’expérience dans la nage et se seraient noyés. Leurs camarades au vu de la situation auraient tenté de les secourir mais sans succès.

Informés de la situation, les éléments de la brigade de gendarmerie de Makouké se sont rendus sur les lieux pour faire le constat. L’équipe dépêchée a permis de trouver les corps des deux victimes permettant ainsi aux proches de procéder à leur inhumation.

Economie et alimentaire au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la gestion de la sécurité alimentaire au Maroc et la problématique du renchérissement des produits de première nécessité sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la situation de l’économie nationale, telle qu’évoquée par la Banque mondiale dans son dernier rapport rendu public mercredi, écrit que les sécheresses répétitives suivies, comme celles connues ces quatre dernières années, « mettent sérieusement en péril l’économie sur le long terme ».

Face à une telle menace, il n’y a pas d’autres choix que de “revoir en profondeur” et surtout “de manière courageuse” les politiques publiques en matière de gestion des ressources en eau et précisément pour ce qui est de l’utilisation et de la demande, préconise le quotidien.

Les experts de la Banque n’y vont pas par quatre chemins : cela passera inévitablement par des révisions de la valorisation des prix de la ressource, rapporte-t-il.

En des termes plus clairs, les politiques tarifaires de l’eau qui ont été établies il y a des décennies ne peuvent pas continuer d’être appliquées dans un contexte de pénurie et de stress hydrique, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la gestion de la sécurité alimentaire au Maroc, écrit qu’au-delà de la gestion rationnelle du marché, la réorganisation de l’approvisionnement régional, la territorialisation de l’alimentation et toutes les mesures liées au boost de l’entrepreneuriat dans le monde rural, la réussite de la sécurité alimentaire dépend surtout des mesures incitatives qui seront mises en place pour encourager les opérateurs à investir davantage dans le développement et la modernisation des infrastructures de stockage.

Des investissements qui permettront de sécuriser les approvisionnements en recourant à des achats massifs en période de détente sur les cours internationaux, surtout pour les aliments à forte demande, tels que le blé, explique le journal.

Il va sans dire que ces mesures devraient être accompagnées par l’amélioration des conditions de collecte de la récolte nationale et une révision de l’actuel modèle agricole, en optant pour une stratégie plus résiliente, capable de garantir la sécurité alimentaire même pendant les années de vaches maigres, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique du renchérissement des prix des produits de première nécessité, écrit que le conflit russo-ukrainien “continue de servir d’alibi” à toutes les exagérations de prix pratiquées par les commerçants quelle que soit leur nature, déplorant que “tout augmente de façon anarchique”.

Pour “mettre un terme à ce saccage”, la publication recommande la mise en place d’“une haute agence de régulation, libre, qui ne serait inféodée à aucun parti politique, ni au gouvernement” et “qui garantirait une compétition saine et assurerait la défense des droits des consommateurs”.

Cette agence pourrait dénoncer des situations d’abus et même pratiquer des auto-saisines, rendre des verdicts et sanctionner en cas de dépassements, ajoute-t-il, mettant en garde contre cette hausse excessive face à un gel des salaires et une érosion du pouvoir d’achat des ménages.

Gabon-détournement de fonds : Patrichi Tanasa condamné à 12 ans de prison

L’ancien directeur général de Gabon Oil Compagny (GOC) a été condamné hier mercredi 20 juillet 2022 au cours d’une audience à la Cour criminelle spéciale.

 

Le verdict est tombé hier mercredi 20 juillet 2022. Patrichi Tanasa l’ex directeur de la compagnie nationale des hydrocarbures au Gabon,  va écoper de 12 ans de prison et d’une amende de 76 millions de FCFA et ses biens seront également saisis.

Au cours de cette audience, il a été jugé en compagnie de son adjoint,  Jérémie Ayong et de la trésorière adjointe Carelle Ndemengane Ekoh. Son adjoint a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle.  La trésorière quant à elle, qui comparaissait également dans la même procédure pour complicité de détournement des fonds a été acquitté. Ses comptes bancaires débloqués. En tout l’Etat réclame 20 milliards de FCFA à Patrichi Tanasa et à Jérémie Ayong au titre de dommages et intérêts.

Pour rappel des faits, Patrichi Tanasa ex directeur général de Gabon Oil Compagny (GOC), a été accusé de  détournements des fonds d’une somme de 61 milliards de Fcfa et a été arrêt, é puis mis en détention en novembre 2019  dans le cadre d’une opération « mains propres ».