La BAD approuve un prêt de 199 millions d’euros pour le Maroc

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un nouveau prêt de 199 millions d’euros au profit du Maroc pour financer le Programme d’appui au développement compétitif et résilient de la céréaliculture (PADCRC).Cette nouvelle opération s’inscrit dans le cadre de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence, qui aide les pays africains à affronter la crise alimentaire et les accompagne dans leurs réformes du secteur agricole, indique la BAD dans un communiqué.

Le projet a pour finalités de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Maroc et de réduire ses importations de céréales, en misant notamment sur l’amélioration de la productivité et de la résilience de la céréaliculture face au changement climatique, ajoute la même source.

Le premier volet du Programme d’appui au développement compétitif et résilient de la céréaliculture est un appui aux acteurs des chaînes de production agricole, en l’occurrence les producteurs céréaliers et les consommateurs, afin d’atténuer les conséquences de la sécheresse sur la sécurité alimentaire du pays, précise-t-il, notant que le deuxième volet porte sur la mise en œuvre de réformes structurantes qui vont aboutir à des systèmes de production plus efficients, plus résilients et plus économes en ressources naturelles.

“Avec ce nouveau programme, nous partageons une forte ambition, celle de renforcer la performance de la filière céréalière et de consolider sa résilience climatique grâce à une gouvernance renouvelée”, a souligné Martin Fregene, directeur du Département de l’agriculture et de l’agro-industrie à la Banque africaine de développement, cité par le communiqué, ajoutant que “notre appui consolide les précédentes réalisations qui, sur plus d’une décennie, ont permis de faire passer le secteur agricole d’une logique de production à une dynamique de transformation, qui crée beaucoup plus d’emplois en milieu rural”.

“En termes d’objectifs, nous voulons atteindre un palier supérieur avec le Royaume”, a annoncé Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la Banque pour le Maroc, indiquant que cet appui va contribuer à accroître la productivité céréalière de 50%, à réduire les importations de céréales de 20% à l’horizon 2030 et à augmenter les revenus des agriculteurs. En somme, le projet va créer plus de valeur ajoutée et plus d’emplois pour les jeunes et les femmes en milieu rural”.

Dans la droite ligne des grandes priorités stratégiques de la Banque, dites “High 5”, ce programme soutient la nouvelle stratégie agricole du Maroc, “Génération Green 2020-2030”.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement de la Banque africaine de développement au Maroc s’élève à plus de 12 milliards d’euros. Les financements couvrent plusieurs secteurs: santé, énergie, eau, transports, développement humain, agriculture et secteur financier, indique le communiqué.

Covid-19: Levée des restrictions sanitaires à l’entrée du territoire marocain

L’Office marocain des aéroports vient d’annoncer que les restrictions sanitaires (PCR ou pass vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir de ce vendredi 30 septembre 2022.«Suite à la décision des autorités marocaines, les restrictions sanitaires (PCR ou pass vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir d’aujourd’hui. Seule la fiche sanitaire du passager doit être présentée dûment renseignée», annonce l’Office national des aéroports (ONDA) dans un tweet diffusé ce vendredi 30 septembre 2022.

Auparavant, les voyageurs étaient tenus de présenter soit le passeport vaccinal Covid-19 valide (l’administration de trois doses ou, à défaut, deux doses dont le délai d’administration de la 2e ne dépassant pas les 4 mois, à l’exception du vaccin Johnson & Johnson, où une seule dose équivaut à 2 doses des autres vaccins) ou le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures (délai entre le prélèvement et l’enregistrement) et une fiche sanitaire du passager, à télécharger en ligne avant embarquement (distribuée aussi à bord), dûment renseignée.

Burkina : Damiba renversé par le Capitaine Ibrahim Traoré

Après mois de transition, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba est démis de ses fonctions.Le capitaine Ibrahim Traoré est le nouvel homme fort de Ouagadougou. Vendredi 30 septembre, en début de soirée, il a déposé le Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba qui avait lui-même renversé Roch March Christian Kaboré en janvier dernier.

Af’Sud : Ramaphosa nie les accusations de blanchiment d’argent

Le président Cyril Ramaphosa a rejeté les accusations de blanchiment d’argent portées contre lui suite à la découverte de 4 millions de dollars dans sa ferme de Phala Phala, située dans la province de Limpopo.Le dirigeant dud-africain a fait ce démenti, jeudi au Cap, en répondant aux questions de l’Assemblée nationale sur un certain nombre de sujets présentés par les législateurs.

L’argent a été volé lors d’un cambriolage en février 2020, perpétré par des criminels originaires de Namibie qui ont été conduits à la ferme par la propre domestique de Ramaphosa qui y travaillait.

« J’ai dit et admis qu’il y avait eu un vol à la ferme. Je l’ai signalé à un général des services de police sud-africains. Et il m’a ensuite informé qu’il avait signalé l’affaire à un autre général des services de police sud-africains « , a déclaré le président Ramaphosa.

Côte d’Ivoire : Houaja Adom nommé ministre délégué aux Affaires étrangères

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé vendredi à la signature de deux décrets de nomination au titre du gouvernement.Ces nominations ont été faites sur proposition du Premier ministre, Patrick Achi. M. Kacou Houaja Léon Adom a été nommé ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Mme Kandia Camara.

Au niveau du secrétariat du gouvernement, M. Roger Charlemagne Dah a été nommé en remplacement de Mme Atté Eliane Bimanagbo, nommée conseiller spécial du Premier ministre, chargée de l’administration du territoire.

Afrique: la biotechnologie, clé de la sécurité alimentaire (experts)

L’Afrique a besoin d’un environnement politique approprié pour exploiter et optimiser les avantages découlant de la biotechnologie agricole, de l’innovation et des technologies émergentes pour la transformation économique rurale, ont déclaré vendredi des experts.Dans son allocution au 7e Forum du Calestous Juma Executive Dialogue (CJED) sur la nutrition et la sécurité alimentaire qui se tient à Nairobi, au Kenya, le Dr Kanangire, directeur exécutif de la Fondation africaine pour la technologie agricole (AATF), a déclaré que la biotechnologie agricole permet d’augmenter les rendements des cultures grâce au développement de cultures tolérantes à la sécheresse et résistantes aux parasites et aux maladies, qui sont plus performantes et plus productives.

« Les cultures biotechnologiques, a-t-il déclaré, ont le double avantage d’améliorer la sécurité alimentaire et d’atténuer les effets du changement climatique en Afrique ».

Il a toutefois soutenu que la biotechnologie ne constitue pas à elle seule une panacée pour relever les défis de la productivité agricole en Afrique.

« Les sécheresses fréquentes dues au changement climatique, l’émergence de nouveaux parasites et de nouvelles maladies comme la chenille légionnaire, l’utilisation de pesticides nocifs et la faible productivité due à la dégradation des nutriments du sol sont quelques-uns des défis persistants auxquels est confronté le secteur agricole en Afrique », a poursuivi Dr Kanangire.

Selon les experts qui participent à ce forum, les collaborations fructueuses avec les gouvernements et les institutions africaines au cours des dix dernières années ont permis d’obtenir des variétés de semences plus productives, résistantes aux parasites, aux maladies et à la sécheresse.

Reprenant la parole, le Dr Kanangire a souligné que la plupart des pays africains ont signé et ratifié le Protocole de Carthagène sur la biosécurité pour une manipulation et une utilisation appropriée des organismes génétiquement modifiés afin de réduire les risques pour les humains et l’environnement.

« L’investissement dans la recherche en biotechnologie produira une masse critique d’expertise qui permettra au continent d’exploiter les avantages de la technologie pour améliorer la productivité agricole des agriculteurs », a-t-il conclu.

Gabon : la première édition des journées de l’industriel se prépare

Le ministre de l’industrie va organiser du 10 au 12 novembre 2022, à Libreville la première édition des Journées de l’industriel.

 

C’est sous le thème « Ancrer le Gabon sur la voie du développement industriel durable et inclusif », que cette première édition va se dérouler.  En effet, le ministre gabonais de l’Industrie, Pacôme Moubelet Boubeya, lors de son échange avec les responsables du secteur industriel installés dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, a trouvé nécessaire qu’une telle activité soit organisée au Gabon.

Selon le membre du gouvernement, les Journées de l’industriel visent à présenter le niveau d’avancement du tissu industriel et les opportunités d’investissement, dans l’optique d’améliorer la compétitivité du secteur. « Nous voulons montrer également à la face du monde et de nos compatriotes qu’au Gabon nous produisons, transformons et avons une industrie dynamique même si elle est naissante », a déclaré Pacôme Moubelet Boubeya.

Ces journées de l’industriel interviennent après la tournée provinciale du ministre en charge de l’Industrie où il avait visité plusieurs entreprises et relevé plusieurs dysfonctionnements. « Nous avons vu qu’il y a des difficultés au niveau de la fiscalité, de la parafiscalité, des lenteurs dans les processus de dédouanement, un double paiement de la TVA qui est une concurrence déloyale sur les produits qui sont importés par rapport à ceux qui sont produits sur place », a-t-il rappelé.

Selon lui, ces questions sur  l’industrie seront abordées tout au long de ces journées qui vont durer pendant 3 jours au Gabon. Notamment l’agro-industrie, la chimie, le bois, le textile, l’énergie, les télécoms, les maintenances logistiques, ainsi que les mines, afin de mieux booster le secteur industriel au Gabon.

Burkina : le président de transition appelle au « calme » et à la « prudence »

Le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba prône l’apaisement alors que la situation sécuritaire reste confuse à Ouagadougou où des tirs nourris sont entendus depuis la nuit de jeudi.Les vieux démons se réveillent encore au Burkina Faso. Le pays des hommes intègres, dirigé par une junte après le renversement du président Roch Marc Christian Kaboré, est actuellement secoué par « un mouvement d’humeur de certains éléments des Forces armées nationales » de l’aveu des autorités de transition.

Au regard de la situation, pour le moins confuse, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le président du Faso, a invité « les populations à observer la plus grande prudence et à rester calme face à certaines informations qui circulent notamment sur les réseaux sociaux » dans un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence de la République.

Poursuivant, l’actuel homme fort de Ouagadougou indique que « des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité ». Jusque-là, « aucun membre du gouvernement n’a été arrêté. C’est une crise interne à l’armée et les échanges se poursuivent au sein de la grande muette pour un dénouement sans écueils », a précisé le porte-parole du gouvernement, Wendkouni Lionel Bilgo, à la télévision privée BF1.  

Arrivé au pouvoir en janvier dernier, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba avait promis de relever le défi de la guerre contre les groupes jihadistes responsables de la déstabilisation du Nord du pays. Pourtant, après neuf mois de transition, le chef de l’État burkinabè ne semble pas en mesure de mettre fin à l’insurrection jihadiste qui continue même à gagner du terrain.

Ces dernières semaines, plusieurs incidents liés à l’activité des insurgés islamistes affiliés à Al Qaïda ou à l’État islamique ont été enregistrés dans la région du Sahel, au Nord du pays. C’est le principal foyer jihadiste au Burkina.

Les deux dernières attaques meurtrières visant des convois d’approvisionnement sous escorte militaires à Djibo, à plus de 200 kilomètres au Nord de Ouagadougou, illustrent la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays du Sahel.

Broyage fèves de cacao : la Côte d’Ivoire vise 1,72 million tonnes en 2023

Le pays, premier broyeur mondial de fèves de cacao avec 724.000 tonnes, envisage d’atteindre 1,72 million de tonnes d’ici à octobre 2023, soit dans un an, avec de nouvelles unités de transformation.Pour développer la transformation nationale de cacao, le gouvernement ivoirien a signé avec des groupes industriels une convention. Selon le directeur général du Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, Yves Brahima Koné, cette mesure porte ses fruits.

« D’ici octobre 2023, avec l’ouverture prochaine de nouvelles unités de transformation, la capacité de broyage de notre pays sera de 1,72 million de tonnes, soit 49% de notre production », a dit M. Yves Brahima Koné, à l’ouverture des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC 2022).

Le gouvernement ivoirien envisage d’atteindre une transformation de fèves de cacao à hauteur de 50% d’ici à 2030, a rappelé le directeur général du Conseil café-cacao, déclarant « je me rends compte que nous allons atteindre les objectifs bien avant ».

Il a fait observer qu’au niveau de la chaîne de la valeur du cacao à l’échelle mondiale, « sur 100 milliards de dollars, 4 à 5% reviennent aux producteurs, 24% aux transformateurs ; 72% à la fabrication du chocolat, aux marques et à la distribution ».

Pour conforter cette trajectoire ascendante de la transformation de cet or brun, le gouvernement a engagé le Conseil du café et du cacao aux fins de créer un centre de formation des artisans chocolatiers à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, a-t-il fait savoir.   

La Côte d’Ivoire, aujourd’hui, est non seulement premier producteur mondial de cacao mais également le premier pays broyeur de fèves de cacao au monde. Le pays veut développer la chaîne de valeur avec un accent sur la transformation pour créer davantage de richesses.  

Coopération Gabon-Cameroun : Moussa Adamo reçu par le président  camerounais

Le président Paul Biya a reçu en audience, le 29 septembre au Palais de l’Unité, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Michael Moussa Adamo, porteur d’un message du président Ali Bongo.

 

Reçu en audience au palais de l’unité le 29 septembre 2022, le ministre des affaires étrangères Michael Moussa est venu transmettre un message du président Ali Bongo au président camerounais. En effet, les deux personnalités ont au cours de leur rencontre passé en revue la coopération entre les deux Etats.

Au terme de l’entretien, l’émissaire gabonais a indiqué qu’il était porteur d’«un message de fraternité, d’amitié, de complicité, je dirais, du président Ali Bongo Ondimba à son homologue camerounais, le président Paul Biya». «Vous savez, c’est un message adressé à un chef de l’État, donc la teneur est exclusivement réservée au chef de l’État. Je suis heureux et content d’être là. La relation unique et particulière qui unit nos deux pays a été à l’ordre du jour», a fait savoir Michael Moussa Adamo.

Le ministre des Affaires étrangères était accompagné lors de cette visite par l’ambassadeur du Gabon au Cameroun, Paul Patrick Biffot. Le Gabon et le Cameroun, en plus de la frontière commune qu’ils partagent, ont plusieurs choses et points en commun.