Burkina : le président Damiba appelle au « calme » et à la « prudence »

Alors que la situation reste confuse à Ouagadougou où des tirs ont été entendus dans la nuit du jeudi à vendredi, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba tente de calmer le jeu par le biais de la page Facebook certifiée de la présidence de la République.«Le Président du Faso, Chef suprême des Forces armées nationales, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, au regard de la situation confuse créée suite à un mouvement d’humeur de certains éléments des Forces armées nationales ce vendredi 30 septembre 2022 à Ouagadougou, invite les populations à observer la plus grande prudence et de rester calme face à certaines informations qui circulent notamment sur les réseaux sociaux », lit-on dans un communiqué de la Direction de la communication du palais.

Selon le président de la transition burkinabe, « des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité ».

Arrivé au pouvoir en janvier dernier par un coup d’Etat contre Roch Marc Christian Kaboré, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba avait promis de relever le défi de la guerre contre les groupes jihadistes responsables de la déstabilisation du nord du pays.

Après neuf mois de transition, il ne semble pas en mesure de mettre fin à l’insurrection jihadiste qui continue de gagner du terrain.

Ces dernières semaines, plusieurs incidents liés à l’activité des insurgés islamistes affiliés à Al-Qaïda ou à l’Etat islamique ont été enregistrés dans la région du Sahel (nord), principal foyer jihadiste dans le pays.

Les deux dernières attaques meurtrières visant des convois d’approvisionnement sous escorte militaire à Djibo, à plus de 200 kilomètres au nord de Ouagadougou, illustrent la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Gabon-santé: des produits pharmaceutiques retirés du marché

L’Agence du médicament vient de retirer du marché les produits,  Broncalène adultes et enfants sirop.

 

L’annonce a été faite par le directeur de l’Agence de médicament, Dr Ange Mibindzou Mouelet dans une note d’information adressée aux professionnels de la santé le 26 septembre 2022.  Le docteur a annoncé que les spécialités pharmaceutiques Broncalène adultes sirop fl/150 ml et Broncalène enfants sirop Fl/125, ont obtenu une décision d’abrogation et le retrait de leurs autorisations de mise sur le marché gabonais (AMMG) sur le plan national à la demande du laboratoire Melisana Pharma (France).

Cela « suite aux résultats d’une étude de sécurité post-autorisation faite par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) un organisme français, en raison d’un rapport bénéfice/risque devenu défavorable », indique Dr Ange Mibindzou Mouelet.  Ces médicaments qui étaient destinés aux patients souffrant de toux sèches et les toux d’irritation.

Le directeur de l’Agence du médicament prie également, les professionnels de la santé de bien vouloir procéder à un rappel des stocks desdits produits présents dans leurs établissements et de tous les médicaments contenant de la pholcodine. Rappelons que ce médicament est préconisé pour calmer les toux sèches et les toux d’irritation.

Côte d’Ivoire : le Kg du cacao fixé à 900 Fcfa et celui du café à 750 Fcfa

Le prix bord champ du cacao pour la campagne principale 2022-2023 a été fixé à 900 Fcfa le Kg, en hausse de 75 Fcfa, tandis que le Kg du café revient à 750 Fcfa contre 700 Fcfa pour la campagne précédente.Ces prix ont été annoncés vendredi à Abidjan par le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Meyliet Koné, à l’ouverture de la 8e édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC) qui se déroule du 30 septembre au 2 octobre 2022.

Cette campagne, fera-t-il observer, s’ouvre dans un contexte marqué par beaucoup d’incertitudes avec la montée de l’inflation et des courants de chocs extérieurs, notamment le conflit russo-ukrainien. Toutefois, l’ambition du gouvernement demeure d’assurer aux producteurs un revenu croissant.

L’enjeu pour cette campagne est la question de la traçabilité. Le Conseil de l’Union européenne (UE) a pris une mesure visant à limiter la consommation de produits qui contribuent à la déforestation ou à la dégradation des forêts.

S’agissant du volet environnemental, en ce qui concerne la forte déforestation, le vice-président ivoirien a assuré que la Côte d’Ivoire, conformément à ses engagements pris lors de la COP15, œuvre à restaurer les terres dégradées d’ici 2030.

Il a salué les initiatives des acteurs de la chaîne du cacao qui ont décidé de réagir et d’intégrer dans leur chaîne d’approvisionnement le principe zéro déforestation. Cela, en marquant leur engagement à travers l’Initiative cacao et forêt.

M. Meyliet Koné les a encouragés à la mise en œuvre de la norme africaine de cacao durable et traçable ainsi que le système national de traçabilité du cacao. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de 2 millions de tonnes.

Nigeria : création d’une Chambre de commerce avec l’Arabie saoudite

L’objectif des deux pays, au-delà des liens diplomatiques, est d’approfondir leurs relations dans les domaines du commerce, de l’industrie, des mines et de l’agriculture.Le Nigeria et l’Arabie saoudite veulent redynamiser leur coopération. C’est dans ce sens que s’inscrit la création d’une Chambre de commerce, d’industrie, des mines et d’agriculture qui les lie.

Le Saoudien Ibrahim Usman, président de la nouvelle Chambre de commerce, s’est rendu, hier jeudi, à Abuja pour une visite de courtoisie. Il a été reçu par Lai Mohammed, le ministre nigérian de l’Information et de la Culture.

Ce dernier a déclaré que « l’objectif principal est de faire en sorte que les relations entre l’Arabie saoudite et le Nigeria ne soient pas vues uniquement sous l’angle du Hajj (grand pèlerinage) et de la Oumra (petit pèlerinage). Ce sont deux nations très importantes du monde qui créent un pont grâce à une meilleure coopération pour les deux pays et leurs citoyens ».

En outre, M. Mohamed a décrit la Chambre de commerce comme un espace de dialogue où les hommes d’affaires des deux pays pourront ouvrir de nouvelles perspectives économiques avec notamment l’augmentation du volume des échanges. « L’absence de ce cadre avait conduit à la faillite d’entreprises et avait également entamé la confiance entre les deux pays », a expliqué le ministre nigérian de l’Information et de la Culture.

Concluant son propos, il a tenu à féliciter Ibrahim Usman, « un homme de vision et de conviction profonde », pour son engagement de plus de 10 ans ayant permis à la Chambre de commerce de voir le jour.

De son côté, le président de la Chambre de Commerce Nigeria-Arabie saoudite a souligné que le volume des échanges entre les deux pays était d’environ cinq millions de dollars. Pourtant, « de nombreux investisseurs saoudiens sont à la recherche d’opportunités d’affaires rentables dans des pays amis comme le Nigeria. Nos entreprises n’ont pas été en mesure de tirer parti de ces opportunités en raison de l’absence d’une plateforme du secteur privé organisée, fiable et sûre comme une Chambre de commerce », a indiqué Ibrahim Usman.

Selon lui, l’Arabie saoudite va envoyer au Nigeria, la semaine prochaine, une délégation interministérielle de 60 membres pour assister à la 2e session de la Commission mixte.

Au Sénégal, les enjeux d’une amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent principalement de l’historique des lois d’amnistie dans le pays, leurs objectifs et les enjeux liés à une possible réhabilitation des opposants Karim Wade et Khalifa Sall.À en croire Le Quotidien, qui a fait un retour dans le passé, les lois d’amnistie au Sénégal sont des « lois d’amnésie ». Selon ce journal, les présidents Léopold Sédar Senghor (1960 – 1980), Abdoulaye Wade (2000 – 2012) et Macky Sall (de 2012 à maintenant) en ont fait « un moyen de résoudre des problèmes politiques ».

L’actuel chef de l’État a demandé mercredi à son gouvernement « d’examiner les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote » à l’image de Karim Wade, ancien puissant ministre du régime libéral, et Khalifa Sall, deux fois maire de Dakar. Ils ont tous les deux été condamnés pour malversations et perdu leurs droits civiques.

Toutefois, EnQuête souligne que l’éventuelle amnistie des deux opposants recouvre des enjeux de « rancœur et (de) realpolitik ». Alors que les libéraux sont divisés sur une possible loi d’amnistie, Khalifa Sall, lui, a toujours clamé son indifférence, estime le journal. « Karim n’est pas un coupable. Environ 14 décisions ont été rendues en sa faveur », rappelle Nafissatou Diallo, responsable au Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition).

Mais avec le projet d’amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall, « Macky brouille le troisième mandat », s’exclame Sud Quotidien. Pour sa part, WalfQuotidien se demande alors si Macky Sall reste « le maître du jeu », notant que « l’isolement » d’Ousmane Sonko et de l’ex-Premier ministre Aminata Touré est « en marche » en direction de l’élection présidentielle de 2024.

A une semaine de la rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann, « fixe les priorités » pour « une école pour tous, viable, stable, pacifiée et de qualité », rapporte Vox Populi.

De son côté, L’Observateur indique que les parents d’élèves sont mis « à rude épreuve » pour la rentrée des classes 2022. En effet, le panier scolaire (stylos, cahiers, livres, …) « a augmenté de 50 % » et les frais de scolarisation vont « jusqu’à 400.000 FCFA ».

Burkina : que se passe-t-il à Ouagadougou ?

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des bruits d’armes ont été entendus un peu partout à Ouagadougou, la capitale.Les grandes artères de la ville ont été bouclées alors que le signal de la radiotélévision nationale (RTB) a été momentanément interrompu. 

 Des signes qui rappellent la  mutinerie survenue en janvier dernier et qui a débouché au coup d’Etat revendiqué par le Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) contre Roch Marc Christian Kaboré. 

Le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba qui avait alors pris la tête de ce groupe de militaires avait justifié le putsch par la nécessité de redresser la situation sécuritaire face à une montée en puissance des groupes jihadistes.

Pourtant, après neuf mois de transition, le chef de l’Etat burkinabè ne semble pas en mesure de mettre fin à l’insurrection jihadiste qui continue à gagner du terrain.

Ces dernières semaines, plusieurs incidents liés à l’activité des insurgés islamistes affiliés à Al Qaida ou à l’Etat islamique ont été enregistrés dans la région du Sahel, au nord du pays, principal foyer jihadiste dans le pays. 

Les deux dernières attaques meurtrières visant des convois d’approvisionnement sous escorte militaires à Djibo, à plus de 200 kilomètres au nord de Ouagadougou, illustrent la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays du Sahel.

Zlecaf : la Côte d’Ivoire mise sur un secteur privé fort

La Côte d’Ivoire, 9e pays à ratifier cet accord de libre-échange, initie toujours des réformes pour rendre les entreprises compétitives afin de capter davantage de devises sur ce marché continentalLors du Forum des Bâtisseurs de l’économie africaine, dont l’édition 2022, était consacrée à la Zone de libre-échange continental africaine (Zlecaf), M. Yéo Nahoua, directeur de Cabinet, représentant le ministre ivoirien du Plan et du développement, a assuré que l’Etat est engagé à accompagner le secteur privé sur ce marché. 

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, envisage de « contribuer à la mise en œuvre accélérée de cet instrument d’intégration régionale ». Pour ce faire, le pays entreprend des réformes depuis 2011 pour améliorer la compétitivité de l’économie et surtout des secteurs à forts potentiels de croissance.

Cela a permis de renforcer les avantages comparatifs du pays et la confiance des investisseurs. L’Etat ivoirien, a en outre consacré au niveau du Plan national de développement (PND, 2021-2025) une part de 74% au secteur privé sur un portefeuille global de 59.000 milliards de Fcfa.

Le Forum des bâtisseurs qui pour l’édition 2022 a mis le focus sur la Zlecaf, est devenu un espace de dialogue où les acteurs économiques, politiques et les décideurs se retrouvent pour discuter des potentiels économiques de l’Afrique, nouer des partenariats et envisager l’avenir ensemble.

Convié à cet espace, l’opposant ivoirien Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) a fait observer que l’ouverture effective des frontières commerciales pourra améliorer la croissance des entreprises, leur permettre de s’industrialiser plus rapidement, et créer ainsi des emplois et de la richesse.

La Zlecaf fera de l’Afrique l’un des plus grands marchés intégrés du monde avec plus d’une cinquantaine de pays. Cela comporte de nombreux avantages substantiels, mais « je crois qu’il y a davantage d’efforts à consentir (car) il ne suffit pas d’avoir cette vision », a estimé M. Affi.  

Ce leader d’opinion soutient qu’« il faut aussi avoir la volonté d’engager les réformes structurelles pour améliorer les environnements économiques dans nos pays respectifs pour faire émerger de grandes entreprises » et qui aient des process de compétitivité robustes.

« Pour cela, il y a un certain nombre d’handicaps que les économies africaines doivent relever », a-t-il dit, appelant à un accompagnement des PME en matière de financement, de renforcement des capacités des promoteurs, à l’amélioration du cadre juridique et l’environnement des affaires au niveau des Etats.

Cette zone de libre-échange ne peut apporter des avantages économiques et sociaux qu’en permettant d’augmenter les revenus, réduire la pauvreté et d’accélérer la croissance économique », a-t-il renchéri, insistant que « s’il n’y a pas de volonté politique qui accompagne cette vision », elle pourrait rester lettre morte.

« Dans un monde tumultueux, évoluant en bloc, l’Afrique doit plus que jamais réaliser sa pleine intégration économique dans ces perspectives, et il nous paraît impérieux d’accélérer la mise en œuvre de la Zlecaf, entrée en vigueur en 2021 », a soutenu le promoteur de l’évènement, Michel Russel Lohoré.

Le thème retenu pour cette édition est « Intégration économique à l’ère de la Zlecaf ». La mise en œuvre de cet espace prévoit la création d’un marché africain de 1,2 milliard de consommateurs, une classe moyenne croissante de 350 millions de personnes pour un PIB combiné de 2,1 à 4,3 millions de dollars US.  

Selon les estimations de la Banque mondiale, les revenus supplémentaires rapportés par la Zlecaf s’établissent à 45 milliards de dollars de revenus soit une hausse de 7%, ce qui montre le potentiel d’investissement et de croissance au profit du continent africain.

Dans un tel environnement, les gouvernements du continent africain sont appelés à consentir toutes les réformes et prévoir les institutions nécessaires au déploiement optimal du secteur privé dans le contexte de la Zlecaf. A ce prix, les pays pourront véritablement conquérir cet espace d’échange commercial. 

Pour accélérer la transformation structurelle de son économie, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis l’accent dans le PND 2021-2025 sur le développement des grappes industrielles, la transformation locale des matières premières agricoles, le développement du capital humain et le rôle moteur du secteur privé.

Economie et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, le dialogue social et la réputation du Maroc sont les principaux sujets traités par les les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, écrit qu’alors que le bras de fer entre le Maroc et l’Algérie autour du gazoduc qui devrait relier le Vieux continent au Nigeria, via l’un ou l’autre pays maghrébin, est à son comble, la Libye a mis sur la table cette semaine son propre projet de gazoduc en partance du Nigeria.

Mais, malgré ses défis logistiques qui résultent, entre autres, de son tracé sous-marin sur la côte atlantique, de la longueur de son trajet (6000 km) et de la multiplicité des parties qu’il implique (13 pays africains et au moins trois pays européens), le projet de gazoduc marocain a pour principal atout son caractère inclusif, structurant et multidimensionnel qui permet une meilleure répartition des richesses et un développement pluriel, constate le quotidien.

Car, en favorisant le développement des 13 pays africains de la côte atlantique, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc offre l’avantage d’être profitable à une population de 400 millions d’habitants, rapporte-t-il.

Un argument qui ne manquera pas de faire mouche auprès des bailleurs de fonds et des instances financières européennes qui y verront sans doute le meilleur remède contre la pauvreté, la famine, l’instabilité politique, le terrorisme et l’immigration clandestine, ainsi que tous les autres maux qui tourmentent cette partie du continent africain, avant de rejaillir sur leurs propres terres.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les concertations du deuxième round du dialogue social portent, certes, sur des questions complexes et épineuses à l’instar de la baisse de l’impôt sur le revenu, mais que visiblement, les partenaires, à savoir le gouvernement, les syndicats et le secteur privé, « s’inscrivent résolument dans un nouvel état d’esprit fait de calme, de sérénité et de franchise ».

Quoique l’impôt ait toujours constitué un périmètre sanctuarisé et une des limites contraignantes pour l’État étant donné ses implications financières et budgétaires directes, le gouvernement, au lieu de “botter en touche en invoquant la situation économique”, a accepté d’emblée le principe de baisser l’IR, entre autres, relève la publication.

Les syndicats de leur côté sont eux aussi visiblement dans une logique de responsabilité collective et non pas de surenchère revendicative, ajoute-t-il.

+L’Économiste+, qui s’attarde sur la réputation du Maroc dont un rapport vient d’être publié par l’Institut royal des études stratégiques, écrit que la perception est “globalement satisfaisante”, mais qu’il y a également des aspects qui fâchent, notamment, la qualité du système éducatif, la technologie, les droits de l’homme et le déficit de marque, entre autres.

Aucune politique, aucun modèle ne fonctionnera si les hommes ne sont pas formés, impliqués et insérés dans la dynamique, estime le journal, soulignant que le gros défi sera celui de “changer de mindset”, cet état d’esprit qui, explique le journal, va “reprogrammer notre façon de faire et de travailler”.

Certes, la transformation entamée ces vingt dernières années a permis l’émergence de boosters de l’attractivité, a dévoilé une capacité à négocier avec la nouvelle donne internationale, mais il faut “accélérer le mouvement”, et “corriger ce qui ne va pas” afin de “trouver les trucs qui font mouche”, soutient-il.

Le Maroc et la Côte d’Ivoire veulent développer davantage leur coopération dans le domaine culturel

Le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et son homologue ivoirienne, Françoise Remarck, ont souligné l’importance de la poursuite du renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays.Lors d’un entretien tenu mercredi en marge de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable (MONDIACULT 2022), les deux ministres ont examiné les moyens de développer davantage la coopération bilatérale dans le domaine culturel, à travers notamment la co-organisation de rencontres et d’événements culturels. 

Les deux parties ont exprimé à cette occasion leur engagement à assurer une mise en œuvre effective de l’accord de partenariat culturel liant les deux pays et de le développer en vue de promouvoir l’action, la production et l’échange culturels. 

La Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable constitue l’occasion pour engager une réflexion sur les politiques culturelles afin de relever les défis mondiaux et définir les priorités d’un secteur culturel plus solide et plus résilient, ancré dans les perspectives de développement durable et la promotion de la solidarité, la paix et la sécurité.

Côte d’Ivoire : la FAO sensibilise contre le gaspillage alimentaire

Le pays a célébré jeudi pour la première fois, la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture, sous les auspices de la FAO et d’une entreprise sociale.Instaurée en 2020, la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture a été fixée par l’Organisation des Nations unies (ONU) au 29 septembre. Elle est à sa troisième édition.

A l’occasion de la 3e la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture, la FAO a sensibilisé plusieurs personnes au sein du Lycée Maurice Delafosse à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Dans un exposé, Mme Anne-Marie N’Da Kouassi, chargée des programmes à la FAO Côte d’Ivoire, a expliqué que le gaspillage alimentaire désigne la diminution de la quantité ou de la qualité des aliments résultant des décisions et des mesures prises par les commerçants, les fournisseurs de services de restauration et les consommateurs.

Elle a fait savoir que chaque jour des tonnes d’aliments comestibles sont perdus ou gaspillés évoquant un ratio d’un tiers (1/3) d’aliments. Par conséquent, il est essentiel de réduire les pertes et le gaspillage de nourriture en faveur de la sécurité alimentaire et de la nutrition.

Selon Mme Anne-Marie N’Da, 14% des aliments consommés dans le monde est perdu après récolte, tandis qu’un taux de 17% de nourritures est gaspillé au stade de la vente au détail et par les consommateurs représentent 8 à 10% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

Des données statistiques indiquent depuis 2014 un nombre croissant de personnes souffrant de la faim dans le monde représentant 828 millions d’individus en 2021, soit une hausse d’environ 46 millions par rapport à 2020.

Aujourd’hui, la guerre russo-ukrainienne avec pour corollaire l’inflation et la crise des prix des denrées alimentaires dans le monde, pourrait accroître le nombre de personnes souffrant de la faim à travers la planète.  

La Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture est également l’occasion de lancer un appel à l’action à tous les acteurs, notamment les pouvoirs publics, le secteur privé et les consommateurs.

Cela, afin de réduire les pertes et le gaspillage de nourriture, dans l’optique de remettre en état et de reconstruire en mieux des systèmes alimentaires résilients. C’est le moment aussi de faire savoir aux consommateurs qu’ils doivent agir de toute urgence pour réduire le gaspillage alimentaire.