La Gambie paralysée par une grève des transporteurs

Une grève nationale des transports publics gambiens a pratiquement paralysé le trafic pour des milliers d’usagers dans et autour des communes urbaines du pays, a constaté APA mercredi à Banjul.Depuis lundi 12 septembre 2022, les chauffeurs commerciaux ont répondu au mot d’ordre de grève lancé par le Syndicat des transports de Gambie (GTU) en raison d’un grand nombre de problèmes non résolus qui, aux yeux du syndicat, résultent de la passivité du gouvernement.

Selon le président du Syndicat des transports, Omar Ceesay, certains de leurs griefs sont la hausse du prix du carburant, l’augmentation des péages sur le pont de la Sénégambie dans la ville frontalière de Farafenni et la prolifération des postes de contrôle sur toutes les routes carrossables du pays.

Depuis juillet dernier, le prix du carburant à la pompe a augmenté de 69,52 dalasi à 78,76 dalasi pour l’essence et de 64,78 dalasi à 73. 78 pour le diesel, ce qui a poussé les transporteurs à doubler les tarifs pour les passagers qui se plaignent d’avoir à supporter une partie du poids de ces « augmentations insensées ».

De la capitale Banjul à la commune peu peuplée de Bakau, en passant par la métropole urbaine de Serrekunda et ses environs, les voyageurs désemparés ne savent plus où donner de la tête face à la pénurie de véhicules commerciaux pour les emmener au travail ou les aider dans leurs activités commerciales ou sociales.

Leur seule source d’espoir est constituée par quelques chauffeurs de taxis qui ne semblent pas rentrer dans le rang comme l’a ordonné le GTU pour amener le gouvernement à négocier et à réviser les tarifs des carburants qui ont « bâillonné » leur activité.

Ils profitent de la crise causée par la grève pour tripler les tarifs pour les passagers bloqués qui n’ont d’autre choix que de payer pour arriver à leur destination.

Pendant ce temps, le ministère des Transports, des Travaux publics et de la Communication campe sur ses positions, insistant sur le fait que le syndicat des transports devrait envisager de mettre au pas ses chauffeurs qui ont l’habitude de doubler les tarifs bien au-delà de ceux fixés par l’Etat.

En raison de la crise, la Gambia Transport Service Corporation, qui a mis en service une cinquantaine de nouveaux bus en juin 2022, est entrée dans la danse, élargissant sa rotation et fournissant davantage de minibus pour transporter les usagers sur des routes où elle ne s’était jamais aventurée.

Cependant, ces bus n’ont jusqu’à présent pas suffi pour mettre fin aux difficultés de déplacement des citoyens, dont beaucoup critiquent le syndicat des transports. Les détracteurs du syndicat des transports accusent Ceesay et ses acolytes de « sabotage économique criminel ».

Nombreux sont ceux qui, sans avoir de sympathie pour les grévistes, affirment que la seule réponse du gouvernement à leur action est de fournir davantage de flottes de transport pour résoudre l’éternelle crise à laquelle sont confrontés quotidiennement les Gambiens.

Maîtrise de l’inflation : la Bceao jouera sa partition (Gouverneur)

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) ne compte pas rester passive face à l’inflation qui frappe les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).Dans les pays de l’Uemoa, le rythme haussier de l’inflation s’est maintenu pour ressortir, en glissement annuel, à 7,5% en juin 2022, contre une réalisation de 6,8% le mois précédent. Cette accélération du rythme de progression du niveau général des prix est essentiellement imputable au renchérissement des céréales dans la plupart des pays de l’Union, induit par la baisse de la production céréalière au cours de la campagne 2021/2022, ainsi qu’à l’accentuation des difficultés d’approvisionnement des marchés. Elle est également en lien avec l’envolée des cours internationaux des denrées alimentaires importées par l’Union, exacerbées par le conflit russo-ukrainien.

Cette situation engendre « un effet négatif sur le pouvoir d’achat des populations, sur la compétitivité de nos économies, ainsi que sur la consommation et l’investissement », a déclaré le nouveau gouverneur de la Bceao, Jean-Claude Kassi Brou.

Pour y faire face, la Bceao, « conformément à son mandat et dans les limites fixées par son statut […], jouera sa partition dans la lutte contre la hausse des prix », a assuré M. Brou qui présidait, mercredi au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest à Dakar, la 3e session du Comité de politique monétaire de l’institution au titre de l’année 2022.

Cette rencontre a été l’occasion pour l’ancien président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (mars 2018-juin 2022) de rappeler que les Etats membres de l’Union, à l’instar des autres pays du continent, traversent des crises profondes consécutives à la pandémie de la Covid-19 et à la guerre russo-ukrainienne.

A ces différents chocs exogènes s’ajoutent la crise sécuritaire et celle liée aux changements climatiques. La première provoque, selon Jean-Claude Kassi Brou, un véritable désastre humanitaire avec des millions de déplacés et perturbe aussi les circuits d’approvisionnement des marchés mais également les budgets des Etats. La seconde, a expliqué le Gouverneur, perturbe le cycle des pluies dont le secteur rural est tributaire et provoque une alternance d’inondations et de vagues de sécheresse préjudiciable au secteur agricole.

« Chacune de ces crises a un fort impact négatif sur le plan humain, social et économique. Depuis 2020, ces crises accroissent les risques sur nos perspectives de croissance économique et créent des tensions inflationnistes dans notre zone et nous éloignent davantage de nos objectifs », a souligné M. Brou.

Cette première session du Comité de politique monétaire en présentiel depuis le début de la crise sanitaire en 2020 permettra de prendre connaissance des rapports soumis par la Bceao afin de parvenir, après délibération, à un consensus sur les mesures à prendre pour assurer une stabilité monétaire dans l’Union pour une croissance équilibrée.

Le comité de politique monétaire analysera également la demande d’admissibilité au refinancement de la banque centrale.

Deux notes sont inscrites en information. La première porte sur le rapatriement des recettes d’exportation à fin juin 2022 « qui reste un des piliers de notre système à savoir la centralisation des réserves de changes ». La seconde note relative à la situation bancaire de l’union à fin juin 2022 est « essentielle pour assurer le financement de nos économies ».

46 soldats ivoiriens détenus au Mali : Abidjan saisit la Cedeao

L’Etat de Côte d’Ivoire demande la tenue, dans les meilleurs délais, d’une réunion extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la Cedeao pour examiner la crise avec le Mali en vue de la libération de ses soldats.Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a déclaré mercredi à l’issue d’un Conseil des ministres que « la Côte d’Ivoire avait saisi la Cedeao en vue d’une réunion extraordinaire des chefs d’Etat (de l’organisation) sur la situation » des 46 soldats ivoiriens encore détenus au Mali.  

Lors d’une réunion du Conseil national de sécurité tenue ce jour au palais présidentiel, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a instruit officiellement la ministre des Affaires étrangères afin de « saisir la Commission de la Cedeao », une démarche visant à aboutir à la libération des 46 soldats « dans les plus brefs délais ».

La justice malienne a inculpé le 15 août 2022 les 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako pour tentatives d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Après des contacts avec les officiels maliens trois soldates ivoiriennes ont été libérées et ont regagné la Côte d’Ivoire le 3 septembre 2022.

« Le 9 septembre 2022, alors que l’on s’entendait à la libération prochaine des 46 autres soldats, dont l’arrestation était considérée par le Mali comme une affaire judiciaire, les autorités maliennes ont demandé qu’en contrepartie de la libération de ces 46 militaires, la Côte d’Ivoire extrade vers le Mali des personnalités qui selon (Bamako) bénéficient de la protection de la Côte d’Ivoire pour déstabiliser le Mali », indique la déclaration du Conseil national de sécurité.

Pour Abidjan, cette demande confirme une fois de plus le fait que ses soldats « ne sont en aucun cas des mercenaires mais plutôt des otages ». Le Conseil national de sécurité présidé par le président Alassane Ouattara considère ce « chantage inacceptable et exige la libération sans délai » des 46 soldats détenus.

 Le Conseil national de sécurité rappelle que les opposants politiques étrangers vivant en Côte d’Ivoire sont tenus, selon les dispositions légales ivoiriennes, d’« observer en toute circonstance un  devoir de réserve absolu concernant les affaires intérieures de leur pays d’origine ».

Quarante-neuf (49) militaires ivoiriens avaient été arrêtés le 10 juillet 2022 à Bamako. Trois soldates ont été ensuite libérées pour raison « humanitaire ». La Côte d’Ivoire affirme qu’ils ont tous été déployés au Mali en qualité de 8e détachement de l’élément de soutien national au sein de la Minusma.  

Le Kenya retire sa reconnaissance de la Rasd

Fraichement élu président du Kenya, William Ruto a retiré sa reconnaissance de « RASD » et décidé d’entamer les étapes pour la fermeture de aa représentation à Nairobi.Un communiqué conjoint, dont des passages ont été rendus public par le site web du Palais d’Etat de la République du Kenya (State House), à la suite de la remise, ce mercredi, d’un message du Roi Mohammed au chef de l’Etat kényan, indique que « la République du Kenya a décidé de révoquer sa reconnaissance de la pseudo +RASD+ et d’entamer les étapes pour la fermeture de sa représentation dans le pays. »

« Par respect du principe d’intégrité territoriale et de non-ingérence, le Kenya apporte son soutien total au plan d’autonomie sérieux et crédible proposé par le Royaume du Maroc, en tant que solution unique basée sur l’intégrité territoriale du Maroc, » pour résoudre ce différend, souligne le communiqué conjoint.

Nasser Bourita a été reçu mercredi 14 septembre 2022 par le nouveau président kényan William Ruto

« Le Kenya soutient le cadre des Nations Unies en tant que mécanisme exclusif pour parvenir à une solution politique durable et permanente au différend sur la question du Sahara, » ajoute la même source.

Dans Son message, le Roi Mohammed VI félicite M. William Samoei Ruto pour son élection en tant que 5ème président de la République du Kenya et salue l’achèvement réussi des élections démocratiques dans le pays en août 2022, soulignant que ces échéances consolident la position du Kenya en tant que pays phare en matière de démocratie au niveau du continent.

Le Souverain salue en outre la promesse du président kényan de renforcer et d’approfondir les relations bilatérales actuelles entre son pays et divers États d’Afrique et d’ailleurs.

Pour sa part, M. William Ruto a exprimé sa volonté et son engagement à travailler avec le Souverain pour le renforcement des relations entre les deux pays.

 Les deux pays se sont engagés à hisser leurs relations diplomatiques bilatérales au niveau de partenariat stratégique dans les 6 prochains mois, souligne le communiqué, ajoutant que la République du Kenya s’est engagée à ouvrir son ambassade à Rabat.

 De même, il a été convenu d’accélérer immédiatement les relations économiques, commerciales et sociales entre les deux pays, notamment dans les domaines de la pêche et de l’agriculture et la sécurité alimentaire (importation d’engrais).

Il s’agit également des domaines de la santé, du tourisme, des énergies renouvelables, de la collaboration en matière de sécurité, ainsi que des échanges culturels, religieux et interpersonnels.

Le message Royal a été remis par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Cyril Ramaphosa s’entretiendra avec Joe Biden, vendredi

Le président sud-africain est attendu le 16 septembre 2022 aux Etats-Unis, où il doit s’entretenir avec son homologue, Joe Biden.La ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, qui a fait l’annonce, a également informé que Pretoria participera la semaine prochaine au segment de haut niveau de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies prévue du 20 au 27 septembre à New York.

« La visite du président sud-africain aux Etats-Unis offre au gouvernement l’occasion de renforcer les relations bilatérales par l’engagement et d’approfondir le multilatéralisme par le biais des Nations unies, principale organisation devant permettre à la communauté internationale d’affronter les défis auxquels le monde est confronté », a déclaré Pandor.

Selon la ministre, les deux dirigeants discuteront de questions bilatérales, régionales et mondiales d’intérêt commun, notamment le commerce et l’investissement, le changement climatique, la sécurité alimentaire, l’énergie, la paix et la sécurité.

« Le président Ramaphosa va réaffirmer l’importance des relations stratégiques et mutuellement bénéfiques entre l’Afrique du Sud et les Etats-Unis », a-t-elle indiqué.

Elle a ajouté que le président insistera sur la nécessité de renforcer le multilatéralisme et le dialogue qui peuvent aider l’humanité à relever les défis auxquels elle est confrontée.

A son avis, il s’agit notamment de la nécessité urgente de stimuler la reprise économique à la suite de la pandémie de Covid-19.

Les Etats-Unis sont le troisième partenaire commercial de l’Afrique du Sud, après la Chine et l’Union européenne, et plus de 600 entreprises américaines y sont implantées.

L’Afrique du Sud endeuillée par « l’assassinat » d’une magistrate

Romay van Rooyen a été retrouvée morte, le week-end dernier, à son domicile de Marina da Gama (banlieue sud du Cap).La juge aurait été tuée chez elle dans une tentative de vol ayant mal tourné. Une thèse confortée par la disparition de sa voiture, probablement emportée par les malfrats. Mais ses proches écartent cette hypothèse. Pour eux, c’est un assassinat.

Dans une déclaration, faite ce mercredi, le ministre sud-africain de la Justice, profondément attristé par la nouvelle, a adressé ses sincères condoléances à la famille, aux amis et collègues de la défunte, avant de s’engager à « enquêter » pour traquer les responsables de ce qui apparaît comme un meurtre.

« La sécurité de nos officiers de justice reste une priorité absolue. Le décès du magistrat Van Rooyen est une perte pour notre système judiciaire », a soutenu le ministre Ronald Lamola.

Romay van Rooyen, âgée de 50 ans, a commencé sa carrière judiciaire en 1997. Elle a notamment occupé les fonctions de Procureur et d’avocate d’État à la Haute Cour du Cap occidental.

En 2016, Romay van Rooyen est devenue juge par intérim pour présider des tribunaux de première instance. Cinq ans plus tard, elle est promue magistrat à titre permanent auprès du Tribunal de première instance de Vredenburg, une ville de la province du Cap occidental.

Afrique du Sud : lancement d’une usine de pièces automobiles

Située à KwaDukuza, dans la province du KwaZulu-Natal, l’usine moderne de 35.000 mètres carrés a coûté 30 millions de dollars.Le secteur de l’industrie constitue l’un des piliers du gouvernement sud-africain pour relancer son économie. Le président Cyril Ramaphosa a dû être animé par une joie immense au moment d’inaugurer, hier mardi, l’usine de pièces détachées automobiles de KwaDukuza dénommée Hesto Harnesses.

Cette société, en partenariat avec Yazaki Corporation (Japon), va fabriquer dans la municipalité de la province du KwaZulu-Natal des pièces automobiles destinées aux constructeurs Toyota, Isuzu, Nissan et Ford Motor.

A l’occasion du lancement des activités de la nouvelle usine de 30 millions de dollars, le chef de l’État sud-africain a souligné les politiques gouvernementales mises en  œuvre pour développer les industries prioritaires, comme l’automobile, porteuses de croissance et créatrices d’emplois.

Il s’agit également, a détaillé Cyril Ramaphosa, de l’habillement et du textile, des produits chimiques et plastiques, de l’acier et des métaux, des industries vertes, de l’économie numérique, de l’énergie, des transports, etc.

Hesto Harnesses est une filiale de Metair Investments. La société mère a signé plusieurs contrats avec Ford Afrique du Sud pour soutenir sa stratégie d’expansion dans le pays.

En Afrique du Sud, le secteur automobile était l’un des plus grands bénéficiaires des Investissements Directs Étrangers (IDE). « Nous devons travailler ensemble pour créer de nouvelles opportunités commerciales », a conclu le successeur de Jacob Zuma à la tête de la nation arc-en-ciel.

Lesotho : la Cour suprême invalide l’état d’urgence

L’état d’urgence devait permettre au roi du pays de faire passer deux lois.La Cour constitutionnelle du Lesotho estime que la déclaration de l’Etat d’urgence par le Premier ministre Moeketsi Majoro et la reconvocation du Parlement par le roi Letsie III en août dernier ont violé la constitution du pays.

Dans un jugement rendu mardi 13 septembre 2022, la Cour a indiqué que les deux lois adoptées par le Parlement après sa reconvocation par le roi Letsie n’avaient aucun effet, car elles avaient été adoptées par un Parlement « sans autorité constitutionnelle pour débattre et adopter » des projets de loi.

Les instruments juridiques en question sont le projet de loi 2022 sur le 11e amendement de la Constitution et la loi sur l’amendement électoral de l’Assemblée nationale, qui font partie des réformes électorales exigées par l’opposition et la communauté internationale.

Ces deux lois cruciales devaient être adoptées par la 10e législature du pays, mais elles n’ont pas été votées lors de sa séance ordinaire, qui s’est terminée le 14 juillet 2022.

Le Premier ministre Moeketsi Majoro a dû demander l’instauration de l’état d’urgence, qui donne au roi le pouvoir de convoquer à nouveau le Parlement pour une semaine au cours de laquelle les deux lois seront adoptées. Si l’appel du gouvernement est rejeté, le pays devrait se rendre aux urnes le 7 octobre sans ces deux lois.

L’affaire a été portée devant la Cour séparément par le blogueur, Kananelo Boloetse, qui a contesté la légalité de l’état d’urgence, et par le vice-président de la Law Society of Lesotho, Lintle Tuke, qui a fait valoir que le roi Letsie III n’avait aucun mandat légal pour convoquer le Parlement à nouveau.

Ethiopie : baisse de l’inflation pour le 3e mois consécutif

Le taux d’inflation en Ethiopie a continué à chuter pour le troisième mois consécutif, les prix des denrées alimentaires ayant augmenté à un rythme relativement lent en août.Dans son rapport mensuel publié mercredi 14 septembre 2022, l’Agence centrale des statistiques a déclaré que la situation de l’inflation dans le pays est « relativement meilleure » en août par rapport aux situations difficiles aux niveaux national et international.

Le taux d’inflation en glissement annuel est tombé à 32,5%, contre 33,5% en juillet, selon les données de l’Agence centrale des statistiques.

La raison pour laquelle l’inflation a diminué en août 2022 est due au taux d’inflation relativement plus élevé enregistré au cours du même mois l’année dernière.

Une relative stabilité des prix des denrées alimentaires a été observée le mois dernier, indique le rapport, ajoutant que la croissance des prix des denrées alimentaires a ralenti à 33,2% contre 35,5% en juillet.

L’Agence indique que certaines céréales comme le riz, le blé, le maïs et l’huile de cuisson importée ont connu une légère baisse, tandis que les légumes, l’ail et les oignons ont connu une hausse rapide des prix.

Les prix de l’huile alimentaire locale, du beurre, des grains de café et des boissons non alcoolisées ont également augmenté le mois dernier.

Selon le rapport de l’Agence, l’inflation non alimentaire a poursuivi sa récente tendance à la hausse pour atteindre 31,5% en août, contre 30,4% le mois précédent.

Cette hausse est principalement attribuée à l’augmentation des prix de l’alcool et du tabac, des vêtements et des chaussures, de la réparation et de l’entretien des logements, y compris les loyers, du ciment et des tôles ondulées.

L’énergie (bois de chauffage et charbon de bois), l’ameublement, le carburant, les soins médicaux et les bijoux (or) figurent également parmi les articles non alimentaires dont les prix ont augmenté.

Gabon : Ali Bongo reçoit le nouveau représentant de l’Unoca

Abdou Abarry le représentant spécial au Gabon et en Afrique Centrale, du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (Unoca), a rencontré le chef de l’Etat pour lui faire part de sa nomination.

 

Désigné par António Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies, en juillet 2022, Abdou Abarry est venue exprimer sa gratitude envers le chef de l’Etat pour son soutien, qui l’a conduit à cette nouvelle nomination de représentant spécial en Afrique centrale. Au cours de leur rencontre, Abdou Abarry a transmis au chef de l’Etat les salutations et félicitations du Secrétaire Général des Nations Unies qui, a-t-il dit, «  apprécie sa capacité à maintenir le Gabon dans un climat de paix, de stabilité et de prospérité, dans un environnement complexe ».

Le diplomate onusien a également  salué la présence du Gabon au Conseil de Sécurité des Nations Unies, en qualité de Membre non-Permanent, ainsi qu’au Conseil des Droits de l’Homme à Genève.

Rappelons qu’Abdou Abarry titulaire d’une maîtrise de relations internationales de l’École supérieure d’administration et des carrières juridiques de Lomé (Togo), et d’un diplôme de l’Institut des relations internationales du Cameroun, était précédemment Représentant permanent du Niger auprès des Nations Unies, à New York. Il remplace à ce poste, le guinéen François Louncény Fall.