Sénégal : le candidat de la majorité à la tête de l’Assemblée nationale

Amadou Mame Diop (55 ans), candidat de Benno Bokk Yaakaar (uni pour un même espoir), coalition présidentielle, succède à Moustapha Niass au perchoir.Après plusieurs heures de retards et des scènes de cacophonie, la 14e législature a été installée dans la douleur au Sénégal. 

Qualifié de « surprise du chef », Amadou Mame Diop a été préféré à l’ancienne Première ministre Aminata Touré, la tête de liste de la coalition présidentielle lors des dernières législatives.

Sur les 165 députés de l’hémicycle, les 84 ont pris part au vote. Après dépouillement, le député-maire de Richard Toll, commune située dans la région de Saint-Louis au nord du pays, est élu avec 83 voix, contre un bulletin nul.

L’opposition représentée par l’intercoalition Yewwi Askanwi (Libérez le peuple) et Wallu Sénégal (Sauvons le Sénégal) qui compte 80 députés, n’a pas pris part au vote, car exigeant que les ministres encore en fonction, élus sur la liste de la majorité présidentielle démissionnent. 

L’élection du président de l’Assemblée nationale s’est déroulée dans une ambiance chaotique marquée par la présence des gendarmes à l’intérieur de l’hémicycle.

La deuxième personnalité de l’Etat, est un pharmacien de formation. Amadou Mame Diop est membre fondateur de l’Alliance pour la République (APR), formation politique du chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall. Lors des élections législatives du 31 juillet, il était investi sur la liste départementale à Dagana, dans le nord du Sénégal. 

Les travaux se poursuivent avec l’élection des huit vice-présidents de l’Assemblée et les membres du bureau.

Maroc : hausse des cas de divorce

Le Maroc a affiché ces deux dernières années une hausse galopante des cas de divorce. Un constat que le ministre de la Justice explique par une prise de conscience dans le couple de la nécessité de gérer les divorces sur la base de l’entente et du dialogue et l’assouplissement de la procédure de divorce en cas d’accord entre les deux parties.S’exprimant lors de la séance orale de la chambre des représentants, le ministre cde la Justice, Abdellatif Ouahbi a rappelé que les cas de divorce avaient connu une baisse depuis l’entrée en vigueur de la Moudawana en 2004, avant de repartir à la hausse en 2021 pour atteindre 26.957 cas (+6.585 par rapport à 2020).

Toutefois, a-t-il relevé, la part du divorce par consentement mutuel dans le total des cas de divorce a sensiblement augmenté (76% contre 7% en 2004). Le ministre a attribué les raisons de cette situation à plusieurs facteurs, dont la prise de conscience croissante du couple de l’importance de mettre fin à la relation conjugale de manière amicale, de résoudre les conflits familiaux par le dialogue pour parvenir à un accord, la souplesse et la facilité qui caractérisent ce type de divorce.

Il a par ailleurs indiqué que le divorce révocable est sur une tendance baissière, soit 526 cas en 2021 contre 7.146 cas en 2004.

Le ministre a rappelé les évolutions apportées par le code de la famille en la matière et dont l’objectif est de protéger les droits de la femme et de préserver l’intérêt de l’enfant.

«Le code de la famille comprend de nombreuses garanties pour faire progresser l’institution de la famille avec toutes ses composantes pour lui permettre de continuer à remplir ses fonctions de première cellule de la société», note le ministre.

Il a rappelé les mesures restrictives pour réduire les abus dont le mari pouvait faire usage et éviter ainsi le préjudice qui résulte du divorce que ce soit pour la femme ou les enfants.

Côte d’Ivoire: « Mabri Toikeusse et l’Udpci ont décidé de revenir au Rhdp » (Ouattara)

Le Rhdp, le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, dirigé par Alassane Ouattara, a investi lundi à Abidjan 350 secrétaires départementaux et espère avec le ralliement de l’opposant Albert Mabri Toikeusse « gagner » les prochaines joutes électorales. « Nous avons entrepris de bâtir ensemble un grand parti qui sera un modèle de rassemblement au service de la collectivité; et je dois dire que ce travail continue et aboutit, car vous avez noté (…) mon jeune frère Abdallah Mabri Toikeusse et l’Udpci (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire) ont décidé de revenir au Rhdp  », a déclaré M. Alassane Ouattara, lors d’un Conseil politique. 

« J’ai lu sur les réseaux sociaux que ce n’était pas une mission facile pour lui non plus, mais je le félicite d’avoir pris cette décision parce que ce qui est important, c’est le rassemblement », a ajouté le président du Rhdp, souhaitant « bâtir le plus grand parti qui existe en Côte d’Ivoire depuis la dissolution du parti unique ». 

Il a appelé à ce que le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) soit « véritablement un parti unifié et un parti de rassemblement qui va du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, au Centre, et qui ne fait aucune discrimination, qui rassemble tous les Ivoiriens de toutes les confessions et qui se projette sur le futur pour l’avenir de notre beau pays ». 

Lors de la dernière réunion du Conseil politique, le 28 février 2022, le président du Rhdp a donné des instructions en vue de la restructuration du parti. M. Ouattara a invité le secrétaire exécutif et le président du directoire à consolider les fichiers des militants pour avoir « des militants réels et non des militants virtuels » comme il a eu l’occasion de le constater lors de certaines élections. 

« Nous devons également procéder au lancement de la carte d’adhésion, car un parti doit pouvoir avoir des membres identifiés », a-t-il soutenu, demandant la mise en place des organes spécialisés chez les femmes et les jeunes pour « renforcer le statut du Rhdp comme le premier parti de Côte d’Ivoire à l’issue des prochaines élections locales et je suis certain que nous allons les gagner ». 

« L’élection des secrétaires départementaux n’était pas une chose facile, mais je tenais à le faire, parce que quand on parle de démocratie, il faut aller à la base: démocratie veut dire le choix et le vote de chacun des militants et c’est ce que vous avez fait (…) et j’attends que les autres partis en fassent de même », a lancé le président du Rhdp. 

Le président du directoire du Rhdp, M. Kafana Koné, a fait observer que dans le cadre de la réorganisation du parti, après la réactivation du directoire du parti, un secrétariat exécutif, quatre secrétariats exécutifs adjoints et 17 secrétariats nationaux ont été créés. En outre, de mars à mai 2022, le parti s’est attelé à installer tous les organes et à veiller au démarrage effectif de leur fonctionnement.

Pour sa part, le nouveau secrétaire exécutif du Rhdp, Cissé Bacongo qui remplace Adama Bictogo, devenu président de l’Assemblée nationale, a assuré de son engagement, de sa fidélité et de sa loyauté à M. Ouattara. C’est la première réunion d’un Conseil politique auquel M. Bictogo prend part en qualité de chef du secrétariat exécutif du Rhdp, dont il est l’auteur des statuts,    

Le président de la République, Alassane Ouattara, a échangé jeudi à son domicile avec M. Mabri Toikeusse. A sa sortie d’audience, le chef de l’Updci a déclaré « nous avons connu dans notre parcours au Rhdp des moments d’incompréhension. Au niveau de l’Udpci, nous avons dû nous retirer en août 2020 de la maison à laquelle nous avons contribué à poser les piliers ». 

M. Mabri Toikeusse a dit être venu rassurer le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de la décision de tous les cadres et lui, en vue de reprendre leur place à ses côtés afin de le soutenir dans le grand chantier de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Cette posture de l’opposant ivoirien a surpris plusieurs personnes au sein de la population, suscitant des réactions diverses sur les réseaux sociaux. 

Invasion de la RDC par l’Ouganda : début des indemnisations

Le premier des trois paiements de l’amende est crédité de 65 millions de dollars.En février 2022, la Cour internationale de justice avait condamné l’Ouganda à payer des dommages à titre de réparations pour son invasion de la République démocratique du Congo voisine au début des années 2000.

Sur les 325 millions de dollars de l’amende, 225 millions seront versés à titre de dommages et intérêts aux personnes affectées par l’invasion, 40 millions de dollars pour les dommages matériels et 60 millions de dollars pour les ressources pillées.

Les paiements sont censés être effectués selon un calendrier fixé par la Cour internationale de justice, qui s’étend de 2022 à 2026.

Sénégal: des experts formés à la prévision des vagues de chaleur

Au sortir de cette formation, les bénéficiaires devraient pouvoir mieux anticiper les périodes de canicule.Pour prévenir les impacts sanitaires des vagues de chaleur, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) forme ses prévisionnistes, des agents de la Direction Générale de la Santé Publique (DGSP), du Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (Sneips), des médecins-chefs de région et de district des zones les plus touchées au Sénégal.

La formation, qui se tient du 12 au 13 septembre à Dakar, est conduite par des experts de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA, sigle anglais).

« L’objectif visé est le renforcement du système expérimental d’alertes précoces pour les vagues de chaleur et impacts sanitaires mis en place depuis 2020 par l’Anacim et la DGSP avec l’appui de la NOAA », a expliqué Dr Ousmane Ndiaye, Directeur de l’exploitation de l’Anacim.

Selon Dr Ndiaye, la formation permettra de renforcer les capacités de l’Anacim et de la NOAA en prévision des vagues de chaleur ; outiller les professionnels de santé publique à mieux comprendre les prévisions de vagues de chaleur de façon à pouvoir les interpréter correctement. « Au sortir de cette session, nous allons améliorer la co-production du bulletin d’alertes précoces pour les vagues de chaleur et impacts sanitaires », a dit Dr Ousmane Ndiaye.

Pour Dr Mamadou Wassila Thiaw du Service météorologique national de la NOAA et directeur des bureaux internationaux du Centre de prévision du climat (CPC) des Etats-Unis, depuis plusieurs décennies, la NOAA fournit des informations météorologiques et climatiques pour soutenir les missions humanitaires du gouvernement américain dans les pays en voie de développement. 

« Cette mission, a-t-il indiqué, a pour but d’atténuer l’impact des évènements extrêmes sur la sécurité alimentaire afin de réduire les risques de catastrophes naturelles. Le CPC fournit également, aux Services Météorologiques et Hydrologiques Nationaux (SMHN) africains, l’accès à l’information climatique, en temps réel, pour appuyer les opérations de prévisions quotidiennes, y compris la prévision de phénomènes dangereux ».

Cabef 2022 : vers la construction d’un pipeline sous régional

Le Forum des entreprises de l’énergie en Afrique centrale (Cabef), qui s’est tenu du 8 au 9 septembre 2022 au Cameroun à Douala s’est achevé par la signature d’un  avec la signature d’un protocole d’accord visant la construction d’un pipeline sous régional dans le but de lutter contre la «pauvreté énergétique» en Afrique centrale. 

 

Après la 1ère  édition en novembre 2021 à Brazzaville au Congo,  la  deuxième édition qui vient de s’achever à Douala a été centrée sur des études, de faisabilité notamment sur la construction d’un pipeline sous régional. Ce projet auquel le Gabon représentée par le ministre du pétrole, du gaz et des mines Vincent de Paul Massassa souhaite sa matérialisation.

Le ministre a expliqué que : « C’est un projet qui a beaucoup d’intérêt pour le Gabon parce que à travers la sous-région il y a donc le marché qui s’ouvre, c’est un marché encore probant, prospérant pour la commercialisation des hydrocarbures qui seront produits à partir du Gabon et même pour ceux-là qui nous font défaut dans le cadre des produits  hydrocarburés notamment du carburant diesel, essence que nous n’arrivons pas à manufacturer et que nous importons », a indiqué M. Massassa

En effet, pour permettre une meilleure circulation du Pétrole, du Gaz et des produits pétroliers, un projet de construction d’un pipeline reliant les pays de la sous-région a été acté.  Un accord a ainsi été signé entre le Cabef et l’APPO (l’Organisation des producteurs de pétrole africains) durant ce  Forum. Les deux organisations et les bailleurs de fonds,  ont pour ambition de construire, trois systèmes multinationaux d’oléoducs et de gazoducs d’environ 6 500 kilomètres, des dépôts de stockage, des terminaux de gaz naturel liquéfié, des raffineries et des centrales électriques au gaz reliant 11 pays qui devra voir le jour d’ici 2030,

Rappelons qu’un accord a été signé entre le Cabef et l’APPO durant ce  Forum. La prochaine édition de cette rencontre aura lieu en Ndjamena au Tchad en 2023.

Af’Sud: l’effondrement d’un barrage minier fait quatre morts

Le gouvernement a promis la publication d’un rapport détaillé sur le drame après la compilation des données.Un barrage minier s’est effondré dans la ville diamantifère de Jagersfontein dans la province de Free State, tuant quatre personnes et blessant 40 autres, a annoncé lundi le ministre des Ressources minérales et de l’Energie, Gwede Mantashe.

Il a annoncé que les secouristes ont évacué des dizaines de résidents vers des fermes voisines, tandis que les blessés ont été acheminés vers des hôpitaux pour y être soignés.

« Neuf maisons ont été emportées par les eaux du barrage, tandis que 20 ont été complètement endommagées par l’inondation du barrage », a précisé M. Gwede Mantashe, soulignant que les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent à la mine de diamants qui appartenait autrefois à De Beers.

Gabon : une femme tue sa rivale de 32 ans à Libreville

La nommée Glenne Bikie âgée de 25 ans a,  à l’aide d’un couteau poignardé  à mort, sa rivale de 35 ans au niveau du cou.

 

Agée de 32 ans, Bertina Abobe vient de perdre sa vie au cours d’une dispute avec sa rivale Glenne Bikie. Les sources rapportent que, ces deux dames avaient pour habitude de se disputer constamment, jusqu’à ce que ce drame arrive le 1er septembre dernier.

Les faits rapportés par le site du quotidien l’Union expliquent que : «  les deux femmes partageaient vraisemblablement la vie d’un autre compatriote, D.M., âgé de 38 ans. Une idylle à trois qui n’était pas du goût de la victime qui aurait sans cesse provoqué et fini par humilier sa «rivale» jusqu’à leur ultime altercation, le 1er septembre dernier, non loin du domicile de Glenne qui, lassée des humiliations infligées aurait décidé d’en finir ».

Nouvellement maman, l’accusée Glenne Bikie a été arretée pour homicide et placée en détention préventive à la maison d’arrêt des femmes de la prison centrale de Libreville, en attendant répondre de son acte devant la justice gabonaise.

Côte d’Ivoire: 7,5 millions d’élèves attendus cette année scolaire

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a procédé lundi au lancement officiel de la rentrée scolaire 2022-2023 et à une campagne de distribution gratuite de kits scolaires.La cérémonie s’est déroulée au Lycée moderne Djedji Amondji Pierre d’Adjamé, une commune dans le Nord d’Abidjan, en présence de la communauté éducative. Ancien élève de cet établissement, précédemment appelé Collège moderne d’Adjamé, M. Patrick Achi a révélé avoir fait la classe de 3e dans cette école, où il a obtenu le BEPC avant d’être orienté au Lycée classique d’Abidjan.  

« L’année dernière, nous avions 6.923.926 d’élèves. Pour cette année scolaire 2022-2023, le nombre d’élèves attendus est d’environ 7.250.000 élèves dont 270.000 au niveau du préscolaire, 4.371.000 au niveau du primaire et 2.600.000 au niveau du secondaire », a indiqué le ministre ivoirien de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné.

« Aujourd’hui, il s’agit de remettre des kits scolaires à 4.650.000 élèves sur l’ensemble du territoire », a indiqué le ministre de l’Education, insistant que la distribution des kits scolaires est « gratuite » pour tous les élèves du primaire public. Cette opération représente l’un des volets du Programme social du gouvernement et s’inscrit au nombre des mesures de lutte contre la vie chère.

La question des kits scolaires, rappellera-t-elle, a fait l’objet d’une sous-thématique développée lors des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Loin d’être un privilège pour les enfants, il s’agit de les aider dans leur désir d’acquérir la connaissance. De 2011 à 2022, ce sont 34.349.626 de kits scolaires qui ont été distribués pour un montant de 100,33 milliards Fcfa. 

« Pour cette rentrée 2022-2023, ce sont 5.319.679 kits scolaires qui seront distribués à tous les élèves sur l’ensemble du territoire national pour un montant global de 10,49 milliards Fcfa », a précisé Mme Mariatou Koné, annonçant « le paiement intégral depuis le 1er septembre 2022 de la somme de 16,73 milliards Fcfa au profit des COGES (Comité de gestion des établissements scolaires publics) qui va être distribué pour faciliter le fonctionnement des établissements ». 

L’Etat de Côte d’Ivoire a décrété en 2015 « la politique de scolarisation obligatoire ». Il est soutenu par des partenaires dont l’Unicef. M. Mariatou Koné a assuré les parents que « les kits scolaires seront effectivement mis à la disposition des élèves à tant pour favoriser l’apprentissage des enfants ». 

Le Premier ministre ivoirien a, citant le chef de l’Etat ivoirien déclaré que « l’investissement dans l’éducation est l’investissement le plus rentable d’un gouvernement pour un pays, car tout commence avec la qualité des hommes ». Il a dit que le rapport final des états généraux de l’éducation nationale sera remis « dans les jours qui viennent » au président de la République pour validation.  

L’avenir que l’enfant construit « il n’en a pas une idée très claire et ne discerne pas toujours l’importance et l’enjeu; alors c’est dans ces moments là qu’on a besoin de ses parents. Qu’ils aient le niveau scolaire qui convient ou pas, les parents (…) ont pour objectif de donner de l’éducation à leurs enfants », a conseillé M. Achi pour qui la mission essentielle de l’école est l’acquisition des connaissances.  

Le représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, M. Marc Vincent, a salué le ministre ivoirien de l’Education qui grâce à son engagement et aux états généraux de l’éducation, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui au centre de l’actualité éducative internationale. Une démarche  qui a permis de définir des axes prioritaires pour la transformation d’une école ivoirienne inclusive et efficace. 

M. Marc Vincent a appelé toute la communauté éducative à se faire vacciner contre la Covid-19 et à faire vacciner les enfants de plus de 12 ans lors de la prochaine campagne de vaccination qui ira jusqu’à dans les écoles. Il a par ailleurs invité le corps enseignant à faire des enfants « des citoyens engagés et responsables pour une Côte d’Ivoire dynamique et apaisée ». 

Af’Sud : des partisans de Ramaphosa agitent un second mandat

Les partisans à la candidature du président sud-africain Cyril Ramaphosa pour un second mandat affirment que son leadership assurera l’unité au sein du Congrès national africain (ANC) et dans la gouvernance du pays.Le responsable des élections de l’ANC, Fikile Mbalula, a promis de soutenir Ramaphosa en tant que président de l’ANC et de l’État pour un second mandat  à la présidence lors du 55e conférence nationale élective à Johannesburg en décembre.

S’adressant aux membres de l’ANC au stade Nkowankowa dans la province de Limpopo ce week-end, Mbalula a déclaré que les précédents dirigeants du parti, tels que les anciens présidents Jacob Zuma et Thabo Mbeki, ont traversé leurs propres périodes de turbulence, assurés du soutien indéfectible de l’ANC contre vents et marées.

Mbalula a déclaré que cette grâce devrait également être accordée à M. Ramaphosa, 69 ans, qui est sous pression en raison du manque de leadership de son gouvernement pour remettre la plus grande économie d’Afrique sur pied après une chute brutale due à la pandémie de coronavirus et au conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine.

« Nous ne laisserons jamais notre président aux requins. Nous devons le défendre. D’autres ont effectué leurs deux mandats, pourquoi ne pourrait-on pas lui offrir la même opportunité ? », a demandé Mbalula.

« Si vous ne voulez pas de lui, vous pouvez attendre jusqu’à la conférence de décembre », a-t-il dit, au milieu des acclamations et des applaudissements nourris des partisans de M. Ramaphosa.

Le président provincial de l’ANC et premier ministre du Limpopo, Stanley Mathabatha, a mis en garde les autres hauts responsables de l’ANC contre toute contestation de l’accession de M. Ramaphosa à la présidence, affirmant que cela sèmerait les graines d’une plus grande division dans les rangs du parti et, par extension, dans le pays.

« Nous avons un président : que voulez-vous de plus ? Le 8 janvier, lorsque nous avons dit que nous soutiendrions le président Ramaphosa pour un second mandat, certaines personnes ont dit que nous allions trop vite en besogne. Ce que nous disions, en tant que peuple de la province de Limpopo, c’est que nous soutiendrons l’unité », a déclaré Mathabatha.

S’exprimant plus tard, M. Ramaphosa a déclaré que seule une ANC unie peut faire avancer le pays et résoudre ses problèmes, ajoutant que la réunion visait à renouveler l’un des plus anciens partis politiques d’Afrique et à renforcer ses branches avant les élections nationales de 2024, auxquelles participeront près de 4 000 délégués.

« Nous devons revitaliser l’ANC. Nous devons faire en sorte que l’ANC soit à nouveau aimé par le peuple. Nous nous unissons », a déclaré le président.

Il a indiqué que le travail qui a été fait dans le Limpopo pour raviver l’unité dans la province était phénoménal, et « nous voulons que nos branches soient vivantes tout le temps et s’impliquent dans la vie de nos concitoyens », a déclaré Ramaphosa.