Le Sénégal veut préserver « l’intégrité » du foncier de l’Université de Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la polémique autour de la concession d’une partie du foncier universitaire et la présentation de la Coupe du monde Qatar 2022 à Dakar.« L’Etat éteint l’incendie », indique EnQuête, titrant sur la « prédation foncière » sur les terrains de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Esea), un institut d’enseignement supérieur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Alors qu’une partie du foncier de l’Esea était sur le point d’être octroyée sous forme de bail à une entreprise privée, le chef de l’Etat demande « de prendre toutes les dispositions utiles pour préserver l’intégrité de l’espace de l’Esea et de lui rendre compte, dans les plus brefs délais », note le journal.

Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) s’est déjà insurgé en exigeant « l’annulation immédiate et sans conditions du bail octroyé frauduleusement ». Toutefois, le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hann, « assure que ledit patrimoine foncier demeure +inaliénable+ ».

L’Observateur dit « ce qui n’a jamais été révélé » sur la concession d’une partie de l’Esea. « A l’origine, il y avait un projet de classes préparatoires avec des partenaires américains piloté par un ancien Premier ministre » sur une parcelle de 8600 m2 de cette école avant qu’elle ne « tombe entre les mains de Sertem », une société immobilière sénégalaise, explique le journal.

Dans cette « reculade de l’Etat sur le scandale des 8000 m2 de l’UCAD », « le gouverneur de Dakar (est) jeté en pâture » puisqu’il a signé le document attribuant à Sertem cette assiette foncière, note Le Témoin. « Cette cynorexie ou boulimie foncière qui suscite déjà un tollé risque de créer d’énormes difficultés pour la prochaine rentrée scolaire, en atteste la réaction du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur », constate le journal.

Sur un autre sujet, Le Soleil reprend le président Macky Sall qui déclare que « l’Etat restera à vos côtés », s’adressant aux Lions qui doivent représenter le Sénégal à la prochaine Coupe du monde de football, prévue dans moins de deux mois au Qatar. En prélude à cet événement, le trophée effectue une tournée dans le monde et a été présenté hier au chef de l’Etat sénégalais, à Dakar.

« Le Sénégal te déclare sa flamme. De tous tes prétendants, nous sommes le seul pays de la Téranga (hospitalité). Nous nous battrons de toutes nos forces pour te conquérir », a-t-il lancé, dans Les Echos, au trophée de la Coupe du monde 2022, une compétition à laquelle le Sénégal prend part pour la troisième fois en réalisant sa meilleure performance en 2002 en atteignant les quarts de finale notamment.

Revigoré par le discours de Macky Sall et par les moyens qu’il promet d’allouer à la délégation sénégalaise pour Qatar 2022, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, a donné sa parole à son tour dans Le Soleil : « On s’engage à atteindre les demi-finales ».

Ali Bongo rend un hommage à la reine Elisabeth II

Le chef de l’Etat a adressé ses condoléances au peuple britannique et à sa majesté le roi Charles,  éprouvé par le décès de la reine Elisabeth II,  le 8 septembre 2022,  dans sa résidence de Balmoral en Écosse.

 

Après avoir appris le décès de la reine Elisabeth II, Ali Bongo a sur sa page Facebook adressé  un message en anglais et en français pour exprimer sa compassion au peuple Britannique. «Ce soir, la grande famille du Commonwealth, dont le #Gabon fait partie, est en deuil. La Reine Elizabeth II était une grande amie de l’Afrique qui l’aimait en retour. Mes sincères condoléances au peuple britannique, à mon ami Sa Majesté le Roi Charles III et à toute sa famille», écrit le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

En effet, le Gabon et le Togo sont les deux derniers pays à avoir adhéré du vivant de la reine au Commonwealth le 25 juin 2022,  lors du sommet qui a eu lieu au Rwanda. Notons  également que le Gabon et le Royaume Uni de Grande Bretagne, partagent d’excellentes relations de coopération.

Rappelons que,  la reine « d’Angleterre » est décédée le 8 septembre 2022, dans sa résidence de Balmoral en Écosse à l’âge de 96 ans. Elle sera succédée par son fils,  sa majesté le Roi Charles III.

Décès d’Élisabeth II : l’Afrique salue la mémoire de la reine d’Angleterre

Les dirigeants du continent noir, particulièrement ceux des pays membres du Commonwealth, partagent le deuil du peuple britannique.La couronne d’Angleterre a perdu celle qui lui a consacré toute sa vie. Une page d’histoire, et non des moindres, se referme. Ce jeudi 8 septembre 2022, la reine Élisabeth II a rendu son dernier souffle à l’âge de 96 ans.

Une fin de vie discrète au château de Balmoral, sa résidence d’été en Écosse. Pendant presque sept décennies, Élisabeth II a régné sur le Royaume-Uni et bien au-delà. Depuis l’annonce de la triste nouvelle, en fin de journée, le temps s’est comme arrêté.

Le monde entier, malgré la santé déclinante du monarque monté sur le trône à seulement 25 ans, ne s’est suffisamment pas préparé à sa disparition. Comme en témoigne les hommages attristés venant notamment de l’Afrique qu’Élisabeth II a découverte en 1947.

Président en exercice de l’Union Africaine (UA), le Sénégalais Macky Sall a présenté ses « condoléances émues au gouvernement et au peuple britanniques ». Son homologue Nana Akufo-Addo a assuré que le Ghana « garde un très bon souvenir des deux visites » que la Souveraine y a effectuées.

Cet État ouest-africain fait partie du Commonwealth. Une organisation, équivalent de la Francophonie, composée de 56 pays dont la plupart sont d’anciennes colonies britanniques. « En tant que chef du Commonwealth des nations, elle a supervisé la transformation spectaculaire de l’Union et l’a dirigée pour qu’elle accorde une plus grande attention à nos valeurs communes et à une meilleure gouvernance. Elle était le roc ayant maintenu l’organisation solide et fidèle à ses convictions positives », a souligné le chef de l’État ghanéen qui a ordonné la mise en berne des drapeaux sur son territoire pendant sept jours à compter du vendredi 9 septembre.

Nouvellement élu président du Kenya, William Ruto a affirmé que la reine Élisabeth II a guidé le Commonwealth « vers un engagement multilatéral efficace dont le potentiel de générer d’énormes progrès socio-économiques reste incontestable ». Dans ce sens, le Rwandais Paul Kagame a conclu que « le Commonwealth moderne » est l’héritage de la défunte.

De son côté, le chef de l’État sierra-léonais Julius Maada Bio a rappelé « le dévouement extraordinaire » de la tête couronnée envers son pays, les royaumes, le Commonwealth et le monde. C’est pourquoi, a soutenu le président sud-africain Cyril Ramaphosa, son legs restera « dans les mémoires de nombreuses personnes ».

Muhammadu Buhari, à la tête du Nigeria, pleure avec ses concitoyens la perte d’Élisabeth II. Il a également pris acte de l’accession au trône à 73 ans du prince Charles (sous le nom de Charles III) et prié pour que son règne soit le témoin de la poursuite des relations solides entre les deux nations. Les funérailles de la reine doivent avoir lieu dans dix jours dans la pure tradition de la monarchie britannique.

Côte d’Ivoire: soutien aux microfinances pour faciliter l’accès au financement

Le gouvernement ivoirien s’engage à soutenir les Institutions de microfinance (IMF) dans leur déploiement sur l’ensemble du territoire afin de faciliter l’accès au financement pour les particuliers et entreprises notamment pour les acteurs des chaînes de valeur agricoles: mangue, ananas, hévéa, palmier à huile, plastique et karité.Lors d’une rencontre de cadrage jeudi à la Primature, au Plateau, avec les institutions de microfinance, le coordonnateur du Projet chaînes de valeurs compétitives pour l’emploi et la transformation économique (Pccet), Arthur Coulibaly, a affiché les ambitions de l’Etat de Côte d’Ivoire.

M. Arthur Coulibaly a expliqué que le Projet des chaines de valeurs compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) s’inscrit dans le cadre du Plan Stratégique Côte d’Ivoire 2030 et du programme du gouvernement dénommé « Une Côte d’Ivoire solidaire », sur la période 2021-2025.  

La Côte d’Ivoire, dans cette dynamique, entend poursuivre son intégration dans les chaines de valeur agricoles mondiales à travers la commercialisation de produits à plus forte valeur ajoutée, générateurs d’emplois massifs, notamment pour les jeunes et pour les femmes. 

Dans cet esprit, le gouvernement ivoirien a mobilisé un financement auprès de la Banque mondiale pour la réalisation du Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET). Ce financement devrait permettre d’accompagner des projets porteurs de croissance. 

Ce projet soutiendra le thème spécial de l’IDA19 « Emploi et transformation économique », notamment en augmentant la productivité par la diversification, en attirant les investissements privés nationaux et internationaux, en facilitant le commerce, en favorisant la mise à niveau technologique ainsi qu’un meilleur accès des entreprises ivoiriennes au financement.  

Il devrait en outre permettre de stimuler l’intégration internationale à travers des chaînes de valeur compétitives. Et ce, en vue d’améliorer la compétitivité des chaînes de valeur soutenues. Le projet financera aussi la mise en œuvre d’initiatives de renforcement de la compétitivité visant à identifier les défaillances du marché et à élaborer des plans d’actions pour chaque chaîne de valeur soutenue (notamment mangue, ananas, hévéa, plastique et palmier à huile). 

Le PCCET comprend cinq composantes dont l’amélioration de la compétitivité des chaînes de valeur soutenues pour financer la mise en œuvre d’initiatives de renforcement de la compétitivité, l’accès au financement dans les chaînes de valeur pour soutenir le secteur des microfinances en tant que fournisseur clef de services financiers dans les zones rurales ou éloignées par le biais du financement d’un Système d’Information et de Gestion (SIG).  

Un autre volet de ce projet vise des réformes et le renforcement institutionnel en vue d’améliorer l’environnement des affaires, faciliter le commerce et l’accès aux terrains industriels ainsi que le traitement des situations spécifiques identifiées dans les chaînes de valeur soutenues.  

Le secteur ivoirien de la microfinance était composé en 2020 de 48 institutions, notamment de trois coopératives de crédit, 25 coopératives financières et 20 sociétés commerciales privées opérant en tant qu’Institutions de microfinance (IMF) selon leurs catégories (taille moyenne et petite taille). 

Ce secteur de la microfinance représente environ 2% des actifs du secteur financier par rapport au taux de 81% pour les actifs du secteur bancaire, de 10 % pour les actifs des compagnies d’assurance et de 7 % pour les fonds de pension.

Les échanges avec les acteurs du secteur ont permis de définir les modalités du plan d’actions du Pccet en termes d’appui des microfinances. M. Arthur Coulibaly. a relevé qu’aujourd’hui, les institutions de microfinance représentent 437 milliards Fcfa, mais elles peuvent faire mieux, faisant observer que « ce qui est difficile, c’est le déploiement du réseau ». 

Le Pccet a pour objectifs majeurs l’accroissement de la compétitivité dans les chaînes de valeurs agricoles entre autres l’hévéa, l’ananas, le palmier huile, la mangue, à travers un mécanisme de financement. A terme, il est prévu à minima 2000 acteurs opérant dans ces chaînes de valeurs.

La 55e Journée internationale de l’alphabétisation célébrée à Abidjan

La Côte d’Ivoire a été le pays hôte de la 55e édition de cette journée sous les auspices de l’Unesco qui dénombre dans le monde 771 millions d’adultes non alphabétisés dont la majorité sont des femmes.Le thème retenu pour cette édition est « Transformer les espaces d’apprentissage de l’alphabétisation ». Il vise à libérer le potentiel des espaces d’apprentissage de l’alphabétisation afin de les rendre sûrs, inclusifs et résilients pour ne laisser personnes de côté.

Marraine de cette 55e édition de la Journée internationale de l’alphabétisation (JIA), la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, s’est félicité de l’engagement de la communauté éducative pour un apprentissage de qualité. 

Mme Dominique Ouattara a salué la présence de Mme Stefania Giannini, la directrice générale adjointe de l’Unesco chargée de l’éducation, et les participants venus nombreux de différents pays de la planète.  

Citant l’Unesco, Mme Dominique Ouattara a fait observer que malgré les efforts consentis, 87%  de la population mondiale au-dessus de 15 ans ne sait ni lire ni écrire. En Côte d’Ivoire, le taux est de 47% dont 2/3 sont des femmes et ces disparités s’accentuent davantage en zone rurale.

« En Côte d’Ivoire, notre objectif est de réduire à un minimum de 30% le taux d’analphabétisme national à courte échéance », a-t-elle indiqué, se réjouissant des échanges scientifiques et communautaires qui permettront d’identifier les défis en matière d’alphabétisation. 

Mme Stefania Giannini a fait remarquer que « c’est la première fois depuis des ans que la journée internationale de l’alphabétisation se tient en présidentiel ». Plusieurs  participants ont toutefois suivi l’évènement en ligne. 

La thématique de l’édition 2022 a pour objectif la transformation des espaces d’apprentissage et d’alphabétisation, a-t-elle noté, ajoutant qu’il s’agit d’un changement d’approche en vue de  transformer pour améliorer l’accès des populations marginalisées à l’éducation.

La directrice générale adjointe de l’Unesco a souligné que selon des informations publiées la semaine dernière, « l’Afrique est la région qui compte le plus d’enfants et de jeunes non scolarisés avec un total de 98 millions d’enfants ».

« Le monde compte encore 771 millions d’adultes non alphabétisés dont la majorité sont des femmes », a-t-elle poursuivi, mentionnant que « près de la moitié des jeunes analphabètes, presque 50 millions de jeunes de moins de 24 ans sont analphabètes ».

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a souligné qu’à ce jour, plus de 2500 centres d’alphabétisation sont enregistrés en Côte d’Ivoire, qui a finalisé récemment ses états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Elle a relevé qu’une thématique intitulée « Une société apprenante » était consacrée à l’alphabétisation et déclinée en trois sous-thèmes : une éducation inclusive ; l’alphabétisation des adultes, notamment des femmes et l’apprentissage tout au long de la vie. 

 Selon l’Unesco, on estime que dans les pays à revenus faibles et intermédiaires 53% des enfants de 10 ans ne sont pas capables de lire et de comprendre une histoire simple. Lors de la crise de Covid-19, au moins 31% des étudiants dans le monde n’ont pas eu d’accès aux programmes d’apprentissage à distance numérique et radiodiffusés.

La crise de Covid-19 a affecté des millions d’apprenants à travers le monde. Dans certains pays, des radios, des télés et les SMS ont été utilisés pour diffuser des programmes éducatifs, tandis que dans d’autres des solutions numériques ont été essentielles.

Mozambique : les Shebab se livrent à une folie meurtrière

Le groupe jihadiste somalien est accusé, par le président mozambicain Filipe Nyusi, de massacrer des civils innocents dans la province de Cabo Delgado.Une barbarie sans nom ! Les Shebab ne reculent devant rien dans leur projet d’expansion. Originaire de la Somalie, ce mouvement jihadiste a étendu ses tentacules au Mozambique via l’océan Indien.

À Nampula, troisième ville la plus peuplée du pays, sept civils ont été sommairement exécutés par des combattants shebab. Des troupes de la force d’intervention de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc, sigle anglais) étaient pourtant à leurs trousses.

Une nonne italienne, âgée de 83 ans, fait partie des victimes. Selon Mety Gondola, Secrétaire d’État de la province de Nampula, deux autres missionnaires ont dû fuir pour sauver leurs vies. Les autorités locales annoncent aussi que trois civils enlevés n’ont toujours pas été retrouvés.

Pour justifier leurs actes, y compris l’incendie d’une église, de maisons et la destruction de récoltes, les extrémistes ont soutenu que la religieuse tuée était « allée trop loin dans la propagation du christianisme ». Du côté des jihadistes, six personnes ont été arrêtées. Depuis 2017, les attaques des Shebab ont fait des milliers de morts à Cabo Delgado, une province mozambicaine riche en ressources gazières.

Climat: l’Afrique a besoin de nouveaux financements (rapport)

Les pays africains pourraient perdre 50 milliards de dollars par an d’ici à 2030 à cause du changement climatique, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM).L’Afrique ne représente que 2 à 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre mais a payé cher le fait que le continent se soit réchauffé plus vite que la moyenne mondiale. Des financements urgents sont nécessaires pour ralentir les effets du phénomène actuel du changement climatique, a averti jeudi un rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies.

Dans le document intitulé « état du climat en Afrique 2021 », l’agence onusienne écrit que l’année dernière, l’Afrique a été l’un des quatre endroits les plus chauds jamais enregistrés.

« C’est pourquoi, les pays africains demandent aux nations riches et polluantes de consacrer davantage d’argent aux projets d’adaptation sur le continent », ajoute le rapport, demandant également des compensations pour les pertes liées au changement climatique, des sujets qui devraient être au cœur de la 27e Conférence des parties (COP27), le sommet des Nations unies sur le climat qui se tiendra en Égypte en novembre 2022 et qui est surnommé « la COP africaine ».

L’OMM a déclaré qu’il est crucial d’investir davantage dans l’adaptation au changement climatique car ses effets pourraient coûter aux nations africaines 50 milliards de dollars par an d’ici à 2030, les sécheresses et les inondations constituant la principale préoccupation.

En Afrique, le niveau des mers a déjà augmenté d’un millimètre par an de plus que la moyenne mondiale, ce qui aggrave la menace de graves inondations côtières, selon le rapport.

Il fait référence à des régimes pluviaux de plus en plus perturbés qui ont entraîné la pire sécheresse qu’ait connue la Corne de l’Afrique depuis plus de 40 ans, « et à des inondations dévastatrices qui frappent souvent d’autres parties du continent ».

L’année dernière, le Soudan du Sud a enregistré ses pires inondations depuis 60 ans, avec plus de 800.000 personnes touchées, tandis que le Tchad a connu cette année les précipitations les plus importantes depuis plus de 30 ans. De nombreux pays d’Afrique centrale et occidentale sont aussi touchés par les inondations.

Les scientifiques ont déclaré que la chaleur extrême et les fortes précipitations ont été aggravées par le changement climatique causé par l’homme et que leur gravité et leur fréquence ne feront qu’augmenter avec le réchauffement de la planète.

Pour améliorer la résilience des pays africains, « il est impératif que le continent accélère ses efforts pour mettre en place de solides systèmes régionaux et nationaux d’alerte précoce et des services climatiques », a affirmé le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas.

Gambie : plusieurs décès d’enfants ayant consommé du paracétamol

Le système sanitaire en Gambie est réputé fragile.Une série de décès d’enfants gambiens a poussé les autorités sanitaires à commanditer une enquête sur le lien possible avec la prise d’un sirop de paracétamol.

Selon le Directeur des services de santé, Mustapha Bittaye, les autopsies pratiquées sur les enfants décédés « montrent la possibilité d’une prise de paracétamol ».

En août 2022, le ministère de la Santé avait tiré la sonnette d’alarme après le décès, dans des circonstances similaires, de 28 enfants en bas âge soupçonnés d’être atteints d’infections urinaires. Leur état de santé s’était détérioré : insuffisance rénale, vomissements, difficultés à uriner et fièvre.

Afrique du Sud : vers la destitution de la maire de Johannesburg

Mpho Phalatse est visée par un vote de défiance « pour ne pas avoir fourni divers services aux habitants de sa commune ».Le président régional du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), Dada Morero, veut démettre de ses fonctions la maire de Johannesburg, Mpho Phalatse, élue sous la bannière de l’Alliance démocratique (DA, opposition). « Les habitants de Soweto à Johannesburg vous diront qu’elle n’a pas fait du bon travail. Tout s’est effondré à Soweto », a déclaré M. Morero, initiateur du vote de défiance qui sera examinée la semaine prochaine.

Selon lui, « les nids-d- poule sont de plus en plus nombreux à Soweto. Mme Mpho ne s’occuper pas des townships, mais de tout le reste des banlieues (où vivent la plupart des Blancs) ».

Le Syndicat des travailleurs municipaux d’Afrique du Sud a également déclaré cette semaine qu’un vote de défiance à l’encontre de la maire Phalatse sera bientôt déposé lors d’une réunion de son bureau.

Il justifie sa décision par le fait que l’administration dirigée par la DA « continue de faire preuve d’arrogance et ne tient pas compte des besoins des travailleurs du métro ».

« L’avenir de leurs membres dépend du départ de la maire et de son remplacement par quelqu’un qui prendrait en considération les questions touchant au bien-être des travailleurs », a ajouté le syndicat.

La semaine dernière, le président du conseil municipal de Johannesburg, Vasco da Gama, membre de la DA, a été destitué.

Affaire Missambo-Gondjout:  les deux parties renvoyées auprès du ministre de l’intérieur

Le différend  qui oppose Paulette Missambo, actuelle présidente de l’Union Nationale à Paul Marie Gondjout, suite à la décision de son adversaire après l’élection du bureau du parti Union Nationale, Paul Marie Gondjout, de créer son propre parti dénommé Union nationale initiale (UNI), a été rejeté à la cour constitutionnelle.

 

La cour constitutionnelle a décidé de rejeter le recours introduit par le Secrétaire exécutif de l’Union nationale, Minault Maxime Zima Ebeyard. Selon elle, la décision de la Cour constitutionnelle, ni les statuts, ni le règlement intérieur de l’Union nationale n’avaient prévu le cas de règlement en cas de scission.

En effet, le site Gabon Review rapporte que, le 1er août dernier, le secrétaire exécutif de l’Union nationale (UN), Minault Maxime Zima Ebeyard, faisait constater par note aux représentants provinciaux de ce parti de l’opposition, la radiation des fichiers de l’UN, 21 conseillers municipaux et départementaux sur les 146 que compte ce parti. Ces derniers, se revendiquant membre de la nouvelle tendance baptisée « Union nationale initiale (Uni) ». Suite à ces radiations, Minault Maxime Zima Ebeyard saisissait la Cour constitutionnelle pour solliciter la constatation de la vacance des sièges des conseillers municipaux et départementaux concernés et leur remplacement sur la liste que l’UN avait présentée lors des élections locales du 6 octobre 2018.

Rappelons qu’après sa défaite, Paul Marie Gondjout a au cours de la fin du mois de  juillet 2022,  annoncé la création d’une tendance politique au sein de ce parti de l’opposition. Sa tendance a été baptisée : Union nationale initiale (UNI).