Tchad : au moins 20 morts dans un accident routier

Le président de la transition tchadienne, Mahamat Idriss Déby Itno promet des« mesures fortes pour mettre fin à ces tragédies répétitives ».Dans la nuit de jeudi à vendredi, un accident routier survenu entre Abéché et Oum-Hadjer; à l’est de N’Djamena, a fait une vingtaine de mort, selon un bilan provisoire. 

L’accident implique un bus appartenant à l’agence de voyage Abou Islam qui avait à son bord 31 passagers dont le chauffeur et l’apprenti-chauffeur et un gros porteur. 

D’après une source, tombé en panne et garé au bord de la route, le gros porteur n’aurait pas pris le soin d’installer un panneau de signalisation pour prévenir d’un danger, comme l’exige le code de la route. Le chauffeur du bus, roulant à vive allure, est tombé nez à nez avec le camion qu’il n’a pu éviter, raconte notre source. Le choc est tel que toute la toiture du bus est partie en lambeaux et le corps du chauffeur démembré.  

Des secours arrivés d’Abéché ont évacué les blessés parmi lesquels quatre graves. Sorti indemne de cet accident, l’apprenti-chauffeur a pris la fuite, confie notre interlocuteur. 

En février 2022, un accident similaire s’est produit dans le même département de Batha Ouest. Deux bus étaient en collision entre Mangalmé et Oum-Hadjer. Au moins 40 personnes ont été tuées dans cet accident. Ce qui avait amené les autorités en charge de la sécurité routière et de la sécurité publique à interdire les voyages de nuit entre 21heures à 5heures. Mais la mesure a été très vite levée. 

Sur Twitter, le chef de l’Etat tchadien, le Général Mahamat Idriss Deby Itno a réagi, présentant ses condoléances aux familles des victimes. Le président de la transition a également annoncé des « mesures fortes seront prises pour mettre fin à ces tragédies répétitives ».

Une pinasse chavire sur la lagune Ebrié à Abidjan

L’incident s’est produit ce vendredi 27 janvier 2023 entre 6h07 et 6h30 (GMT, heure locale) sous le pont Félix Houphouët-Boigny, à la suite d’une « panne de moteur » de la pinasse.La pinasse « Espérance 2 » s’est renversée avec à son bord plus d’une centaine de personnes. Les premiers résultats avancés indiquent « 110 passagers et trois membres d’équipage sauvés », avec probablement « aucune perte en vue humaine ». L’on enregistrait dans la foulée un blessé léger pris en charge. 

La panne de moteur est survenue au niveau l’Ecole des douanes ivoiriennes, alors que la pinasse quittait Abobo-Doumé, un quartier de Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, pour la cité de Treichville, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.

Grâce à un bateau-bus de la SOTRA, une société publique opérant sur le plan lagunaire abidjanais, les premiers secours ont été apportés aux passagers de la pinasse qui ont eu la vie sauve, ainsi qu’avec l’aide de plongeurs et des éléments de la police maritime.

Les services techniques d’enquête et les inspecteurs de la police maritime étaient sur les lieux pour déterminer les causes réelles des circonstances de l’accident en vue de situer les responsabilités.

Un bateau a coulé dans la lagune Ebrié, en mars 2022, au niveau de la Caréna au Plateau, lors d’une opération de retrait d’un navire sur un dock. Le bateau ayant subi un dommage avait coulé, mais aucune perte en vie humaine n’avait été déplorée.

Guinée: « Toumba n’est coupable de rien » (famille)

Plus de quatre mois après l’ouverture du procès des massacres du 28 septembre 2009, le père de Aboubacar Sidiki Diakité, un des principaux accusés, a brisé le silence.Chez lui à Béhanzin, un quartier de la commune de Matoto, dans la périphérie de Conakry, Mamadi Diakité, reçoit ce jeudi 26 janvier un groupe de journalistes dans un cadre sobre. Le vieil homme, colonel de l’armée à la retraite et ancien garde du corps du premier président de la Guinée indépendante, Ahmed Sékou Touré, tue le temps dans un hamac, s’amusant avec ses petits-fils. Une façon pour lui d’oublier sommairement le « triste » sort de son fils.

gé de plus de 80 ans, Mamadi Diakité est le père d’Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba, l’un des principaux accusés du massacre du 28 septembre 2009 au stade du même nom. Le procès se tient devant le tribunal criminel de Dixinn, à Conakry et voit défiler une dizaine d’accusés, dont l’ancien président de la junte, Moussa Dadis Camara dont l’interrogatoire a pris fin mardi 25 janvier.

Ancien aide de camp de ce dernier, Toumba Diakité a comparu en octobre dernier et nié être le cerveau des événements tragiques du 28 septembre qui ont fait 157 morts et une dizaine de femmes violées, selon un décompte des Nations unies.

Son père qui suit le procès de loin devant son poste téléviseur n’en est pas moins convaincu. « Toumba est présenté comme l’ennemi du peuple, tout le monde rejette la faute sur lui pour dire qu’il a tiré, seul Dieu sait, mais il n’est pas coupable. Il ne ferait jamais ça », tente-t-il de convaincre. « Jamais au grand plus grand jamais, mon fils n’est pas coupable », insiste le vieil homme.

Pour disculper son fils, il s’appuie sur les traits de caractère de cet accusé qui est « quelqu’un de véridique » et « respectueux de la vie humaine ». En effet, plaide M. Diakité, l’ancien aide de camp de Dadis Camara a « démontré depuis le début de sa comparution » qu’il n’est en rien mêlé à ce qu’on lui reproche.

Indiquant qu’il fait confiance aux « juges de ce tribunal » qui sont des « personnes réfléchies », l’octogénaire croise toutefois les doigts en priant « Dieu » pour qu’il « sauve » son fils.

Sénégal : un ancien chef du parquet répond à Ousmane Sonko

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la sortie de l’ancien chef du parquet au tribunal de Dakar, Serigne Bassirou Guèye, pour répondre aux accusations de l’opposant Ousmane Sonko depuis l’éclatement de l’affaire de mœurs intitulée « Sweet Beauté ».Le Quotidien indique que l’ancien procureur de la République Serigne Bassirou Guèye est allé « à la barre » pour répondre aux accusations de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire de mœurs intitulée « Sweet Beauté » et dans laquelle le leader du parti Pastef, troisième avec plus de 15% des suffrages à la dernière présidentielle, est accusé de viols et menaces de mort par la jeune masseuse Adji Sarr.

Le maire de Ziguinchor (sud), renvoyé récemment devant la chambre criminelle, a toujours soutenu que cette affaire est « un complot politique », impliquant entre autres l’ancien chef du parquet de Dakar qui a dirigé l’enquête préliminaire, dans le but d’invalider sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024.

Cependant, le magistrat a affirmé hier, face à la presse, qu’« Ousmane Sonko ne connaît pas son dossier, c’est la politique qui l’intéresse. Je le défie de publier le vrai rapport de la gendarmerie ». Pour Le Soleil, « Serigne Bassirou Guèye clarifie et avertit ». « Si je dois revenir, ce sera avec d’autres éléments », a-t-il ajouté.

Après avoir assisté au point de presse de l’ancien procureur devenu président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), L’Observateur voit un « avis de tempête » et une « marée Bass dangereuse pour Sonko ». « Le devoir, ma formation et mon éducation m’ont imposé le silence tout ce temps. Mais j’ai de la famille, des amis, des collègues et des supérieurs qui me mettent la pression et attirent mon attention sur le fait que personne ne me défendra si je ne le fais pas moi-même », a argué M. Guèye.

L’ex-Premier ministre Aminata Touré, déchue de son poste de député, a également fait face à la presse hier et « engage la résistance » contre Macky Sall et son pouvoir, selon Sud Quotidien. « Dans ce combat, j’y laisserai mon dernier souffle, s’il le faut, car avec lui, je m’attends à tout », a-t-elle dit alors que « la majorité parlementaire nie toute violation de la loi » en l’excluant de l’Assemblée nationale. En revanche, « les organisations féminines de la société civile dénoncent un musèlement du leadership féminin ».

En football, Stades affirme que le Sénégal et la Mauritanie qui s’affrontent ce vendredi soir en Algérie vont jouer « une place pour les demi-finales » du Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats de leur pays. Pour gagner cette rencontre, le technicien Badara Sarr estime que le Sénégal doit « répondre au défi physique et être efficace devant ».

L’objectif des Lions est de « gagner et faire plaisir au peuple sénégalais », affirme le sélectionneur Pape Thiaw. Toutefois, « nous voulons continuer à rêver », a prévenu son homologue franco-comorien de la sélection des Mourabitounes, Amir Abdou.

One Planet Summit : le président Macky Sall attendu au Gabon

Le président du Sénégal et président de l’Union africaine  a reçu une invitation du chef de l’Etat Ali Bongo pour prendre part au sommet sur l’environnement en mars 2023.

Du 1er au 2 mars 2023, sera organisé au Gabon en collaboration avec la France le sommet One Planet Summit. Parmi les nombreux invités qui prendront part à ce sommet le président sénégalais Macky Sall y figure.

Il a reçu l’invitation des mains de la vice-présidente du Gabon Rose Christiane Raponda, au Sénégal au cours du deuxième sommet sur l’agriculture pour l’amélioration de la souveraineté alimentaire en Afrique.

Notons que, le One Planet Summit est un sommet centré sur les questions environnementales et des changements climatiques. Ce sommet va  contribuer à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, notamment en ce qui concerne les mécanismes financiers et les Marchés mais aussi le cadre mondial sur la biodiversité.

Sommet sur l’agriculture : Rose Christiane Raponda au Sénégal

La vice-présidente du Gabon, prend part au Sénégal dans la ville de Dakar, au deuxième sommet pour l’amélioration de la souveraineté alimentaire en Afrique.

 

Du 25 au 27 janvier 2023, les chefs d’Etats et représentants de plusieurs pays d’Afrique sont réunis au Sénégal où ils défendent la nécessité d’investir dans l’agriculture et l’agro-industrie pour que l’Afrique puisse se nourrir et nourrir le monde. Le thème central de cette rencontre est : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience », est le thème de ce deuxième sommet qui réunit plusieurs présidents africains à Dakar.

En effet, le deuxième sommet de  de Dakar est un appel à une coalition mondiale d’efforts en Afrique, pour libérer son immense potentiel agricole et devenir une destination mondiale qui fait face à la pénurie alimentaire croissante dans le monde. Il a été convoqué pour aligner et mobiliser les ressources gouvernementales, les partenaires de développement et le financement du secteur privé afin de,  libérer le potentiel de production alimentaire du continent.

Le président du Sénégal et de l’Union africaine Macky Sall a souligné lors de ce sommet que : «  l’urgence pour l’Afrique de mettre fin à sa dépendance alimentaire vis-à-vis des pays étrangers et d’apprendre à se nourrir et à contribuer à nourrir le reste du monde ». Notons que l’occasion sera également de faire progresser et renouveler l’ambition collective concernant la préservation et la gestion durable des forêts.

Côte d’Ivoire : des travaux routiers de plus de 44 milliards Fcfa lancés

Le vice-président de la République, Tiemoko Meyliet Koné a procédé ce jeudi 26 janvier 2023, à Dabakala (Nord), au lancement des travaux de bitumage de la voie Dabakala -Satama Sokoro.Le lancement de ces travaux d’infrastructures routières s’est fait, en présence d’un parterre de personnalités, dont le Premier ministre Patrick Achi et des populations sorties nombreuses pour assister à l’évènement.

Ces travaux s’inscrivent dans une politique inclusive de développement du chef de l’État, qui met un point d’honneur sur les infrastructures, en particulier, les routes afin de relier les différentes régions et départements du pays, faciliter le commerce et améliorer les conditions de vie des populations.

Selon le vice-président ivoirien, les travaux de bitumage Dabakala -Satama Sokoro d’un coût de plus de 44 milliards F CFA constituent la concrétisation d’une promesse du chef de l’Etat faite lors des travaux de lancement de bitumage de Bouaké-Satama Sokoro- Santama Sokoura en novembre 2019.

Meyliet Koné a exhorté le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, a veiller à la qualité des travaux qui seront effectués afin d’offrir dans 24 mois, une route d’excellente qualité aux populations.

Le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, a expliqué ce jeudi 26 janvier 2023 à Dabakala, lors du lancement des travaux de bitumage de la voie Dabakala – Satama Sokoro, que cette section routière constitue une voie stratégique pour la Région.

Le projet, dira-t-il, sera réalisé grâce à un financement de l’Etat de Côte d’Ivoire pour un montant de 44, 434 milliards Fcfa et la durée des travaux est de 24 mois. Le tronçon permettra de relier les peuples Djamala et Djimini d’une part, et d’autre part assure la liaison vers les régions du Gbêkê (Centre) et du Tchologo (Nord).

La réalisation de cet itinéraire procurera à n’en point douter, des avantages socio-économiques indéniables pour les usagers grâce à la réduction du temps de parcours, du coût d’exploitation véhicules et du coût du transport.

Ces voies permettront, par ailleurs, aux populations de la Région d’écouler facilement leurs productions vers les centres de commercialisation et rentabiliser leurs investissements », a-t-il fait observer.

M. Amedé Koffi Kouakou a relevé que cet axe vertical Dabakala – Satama Sokoro d’une longueur de 56 Km est le chaînon manquant de la route Bouaké-Kong dont la section Kong-Dabakala est en cours de réalisation.

En outre, l’aménagement du projet prévoit une route bidirectionnelle c’est-à-dire une 2×1 voie. Chaque voie aura une largeur de 3,5 m à laquelle il faut ajouter des bandes d’arrêt d’urgence de 1,5 m en rase campagne et de 2 m en traversée d’agglomération, a-t-il précisé.

La durée de vie minimale de la chaussée sera de 15 ans, a fait savoir le ministre, annonçant qu’il est prévu des aménagements connexes dans les localités traversées, dont 8 Km de voiries, la construction de forages et de clôtures d’écoles et de centres de santé.

Pour la réalisation des travaux, le choix a été porté sur l’entreprise Score dirigée par un jeune entrepreneur Ivoirien. Le ministre Amedé a réitéré l’engagement de l’État à fournir des infrastructures routières de qualité aux populations.

Ce sont environ 1.000 Km de routes en renforcement actuellement et 1.922 Km de routes neuves en cours dans le pays, a indiqué le ministre Amedé Kouakou, tout en exhortant les populations à accompagner le gouvernement dans la réalisation de ces projets.

Côte d’Ivoire: Eranove et IFE en partenariat pour booster l’employabilité

En faveur de la mise en place de Eranove Academy, une cérémonie de signature de convention et de partenariat entre Eranove et Facilité d’investissements pour l’emploi (IFE) s’est tenue, ce jeudi 26 janvier 2023, à la Maison de l’Entreprise au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.Le groupe Eranove est actif dans la gestion des services publics et la production d’eau et d’électricité dans plusieurs pays en Afrique. En consortium avec trois entreprises basées en Côte d’Ivoire, l’entreprise a développé un programme visant à former des ingénieurs et des cadres industriels sur le continent.

Il s’agit pour le groupe de les qualifier en vue d’exercer des métiers très demandés et de leur donner une solide formation technique, mais aussi des connaissances en gestion, techniques commerciales et marketing.

Le directeur général du Groupe CIE-SODECI, Ahmadou Bakayoko, a fait savoir que dans un souci majeur d’avoir un personnel qualifié, sa structure a mis en place le centre de métiers de la CIE, qui a permis de former plus de 5.000 collaborateurs depuis sa création en 2014.  

Au niveau de la SODECI, il a relevé qu’un centre des métiers d’eau construit sur plus de 6 hectares, a à son actif plus de 2.000 jeunes formés cette année au profit du secteur et de l’entreprise. Ce qui, au cumul, nous renvoie à plus 10.000 collaborateurs formés en 15 années de formation continue.

« C’est pour dire que nous avons un historique de formation aux métiers assez important au sein du Groupe CIE-SODECI. Donc grâce à ce partenariat nous allons pouvoir développer les potentiels de nos centres de métiers », s’est-il prononcé.

M. Marc Alberola, le directeur général de Eranove a souligné que ce partenariat vise à offrir une  formation en vue d’un personnel qualifié pour l’industrie africaine. Et ce, du fait que la pénurie de main-d’œuvre qui contribuerait à freiner le développement des infrastructures continentales.

Poursuivant son propos, il a précisé que dans de nombreux pays africains, le développement des infrastructures peine à suivre la croissance de la population et de l’industrialisation croissante. C’est pourquoi, des investissements massifs sont nécessaires dans l’approvisionnement en électricité, le traitement et l’élimination de l’eau, la digitalisation et de nombreux autres secteurs.

Le développement des infrastructures n’est pas seulement une question de financement puisqu’il s’agit avant tout de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée permettant de planifier, construire et d’exploiter les installations, a-t-il poursuivi.  

Cela vaut également pour les énergies renouvelables. « Notamment, les entreprises industrielles d’Afrique de l’Ouest déplorent régulièrement le manque de ressources humaines hautement qualifiés dans les métiers techniques », a -t-il conclu en ces termes.

Quant à Anké Afflerbach, directeur général de l’IFE, il a confié que sa structure assure le cofinancement de projets d’investissements à forts impacts sur la création d’emplois en recherchant une allocation optimale des financements disponibles aux projets présentant un potentiel élevé de succès.

La Facilité d’investissements pour l’emploi (IFE) est un mécanisme d’investissement créé par la KFW, le Banque de développement allemande, dans le cadre de l’initiative spéciale Emploi décent pour transition juste du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et de développement (BMZ), a-t-elle expliqué.

C’est pourquoi Mme Anké Afflerbach mentionnera que la sélection des projets repose sur un processus de candidature compétitive qui donne la priorité aux propositions de haute qualité, mûres et prêtes à être exécutées. La facilité ne finance que les projets qui ont des chances réalistes d’être mis en œuvre.

Côte d’Ivoire : octroi de 40 minibus à des transporteurs

Ces engins, sortis tout droit de l’usine d’assemblage de Sotra Industries, participent du projet de renouvellement du parc auto ivoirien.Ces minibus ont été remis ce jeudi 26 janvier 2023 à des transporteurs d’Abobo et de Yopougon, dans le District d’Abidjan, en présence du ministre des Transports, Amadou Koné et de son homologue de la Solidarité et la lutte contre la pauvreté, Mme Belmonde Dogo.

En remettant cette dotation, le ministre des Transports a décliné les objectifs poursuivis, entre autres l’amélioration de l’offre de transport, la lutte contre la pollution de l’environnement et l’insécurité routière, ainsi que la création d’emplois et de richesses.

« En effet, elle marque, dans le cadre du Projet de Renouvellement du Parc Automobile, un important acte additionnel d’amélioration des conditions de mobilité des populations », a-t-il ajouté.

Le ministre Amadou Koné s’est dit heureux de remettre à ces acquéreurs ces 40 véhicules au nom du gouvernement, tout en incitant les autres acteurs du transport à saisir les opportunités offertes par l’Etat pour professionnaliser le secteur.

Il n’a pas manqué de rappeler l’ambitieux programme de modernisation du système des transports en Côte d’Ivoire, axé sur la construction d’infrastructures routières, le rajeunissement du parc automobile, l’offre de transport de masse de qualité et la sécurité routière.

Cela, soulignera-t-il, a conduit le 10 janvier 2022, à la réception par le Premier ministre Patrick Achi, de l’unité de montage des véhicules Iveco par Sotra Industries, un pas qui marque le début de l’ère de l’industrialisation de la construction automobile en Côte d’Ivoire.

Ce programme de rajeunissement du parc auto ivoirien a permis d’enregistrer un accroissement des ventes de véhicules neufs de 20% l’an pour atteindre 26% en 2020 et 56 % de croissance de mise en circulation de véhicules neufs en 2022, selon la direction générale des douanes.

« Ici et maintenant, je voudrais lancer un appel à l’endroit des entreprises bénéficiaires de véhicules minibus de type Gbaka ; dans le cadre du Projet de Renouvellement du Parc Automobile ivoirien afin qu’elles intègrent, absolument et nécessairement, les méthodes de gestion rigoureuses et modernes, de suivi, de contrôle et de supervision de ces véhicules », a-t-il dit.

Il a insisté sur le fait pour les transporteurs de « garantir le niveau de qualité exigé par les services du ministère des Transports, en termes d’aspect général des véhicules, d’accueil des clients, de respect du code de la route, et de la réglementation en vigueur ».

Le ministre a, en outre, invité ces acteurs à faire de cette phase pilote une réussite afin que d’autres personnes ou entités puissent en bénéficier après eux. Retenons que c’est sur un appel à candidatures que cette liste de bénéficiaires a été arrêtée. Il a annoncé la tenue d’États généraux dans le mois de février.

Charles Blé Goudé reçu en audience par Bédié à Daoukro

L’ex-leader des « Jeunes patriotes », à la tête d’une délégation, a décliné les raisons de sa visite au chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), dans sa ville natale, à Daoukro (Est), à l’issue de leurs échanges.« Depuis que je suis venu, le 26 novembre 2022, nous sommes dans une démarche de reconnaissance », a déclaré ce jeudi 26 janvier 2023 le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition), Charles Blé Goudé.

Pour Charles Blé Goudé, le président Bédié ayant perdu son neveu, lui et son équipe sont venus d’abord pour « pleurer » avec lui. Ensuite. Ensuite, c’est le nouvel an et c’est l’occasion de lui présenter les vœux pour la nouvelle année.

Il a rappelé que quand il était dans le quartier pénitentiaire de Scheveningen à La Haye, le chef du Pdci a dépêché son directeur de Cabinet pour lui apporter son « soutien moral ». De même que le secrétaire exécutif du Pdci, Kakou Guikahué, qui a été aussi dépêché auprès de lui.

« Je suis venu lui dire merci, merci d’avoir été à mes côtés en ces temps difficiles où je ne savais même pas à quoi m’accrocher, mais il a été là », a-t-il dit, ajoutant être aussi venu « prendre conseil auprès du président Bédié », l’ancien chef d’Etat ivoirien.

De retour au pays, Blé Goudé s’est inscrit dans « une démarche de reconnaissance ». Dans cet élan, il a eu un entretien avec le leader du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, pour le remercier pour son soutien dans l’épreuve judiciaire, lors d’une visite au siège du FPI à Abidjan.

Il a rencontré plusieurs personnalités politiques, mais ne s’est pas encore entretenu, à Abidjan, avec son mentor l’ancien président Laurent Gbagbo, son co-accusé dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011.

Le président du Cojep a sollicité une audience aux fins de rencontrer l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo, le président du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), mais il attendre toujours le retour de son courrier. Selon le porte-parole du PPA-CI, Katinan Koné, pour voir son « père », Blé Goudé peut joindre M. Gbagbo sans passer par le moyen d’un courrier. 

Taxé de trahir la lutte par des partisans de Laurent Gbagbo, pour n’avoir pas rejoint le PPA-CI, Charles Blé Goudé affiche ainsi sa volonté de tracer son propre chemin politique afin d’éviter les batailles et querelles autour de la succession de M. Gbagbo.