Mali : Les ex-rebelles fusionnent

Des observateurs redoutent que ce nouveau développement ne complique davantage le processus de paix actuellement au point mort.Les différentes composantes de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) ont décidé de fonctionner sous une seule bannière, le mercredi 8 février. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans un stade plein à craquer à Kidal, une localité du nord malien qu’ils contrôlent depuis près d’une décennie.

Depuis 2019, au cours de différentes assises qu’ils ont tenues, les ex-rebelles de la CMA n’ont cessé d’exprimer la volonté de fusionner leurs mouvements armés en une seule entité politico-militaire. La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) – l’une des trois parties signataires de l’Accord de paix en 2015 – avait trois principales composantes en son sein. Il s’agit du Mouvement National pour la Salut de l’Azawad (MNLA), du Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) et du Mouvement Arabe de l’Azawade (MAA). La déclaration de fusion a été signée par les secrétaires généraux des trois mouvements armés respectifs, Bilal Ag Acherif, Alghabass Ag Intalla et Ibrahim Ould Handa.

En posant cet acte, ces responsables admettent la disparition de leurs mouvements armés au profit d’une seule entité politico-militaire. Pour le moment, aucun nom n’a été donné à celle-ci et les emblèmes de son nouveau drapeau n’ont pas encore été dévoilés. Il reste également à déterminer le nom de celui qui aura en charge de prendre la tête de l’aile politique et militaire de cette nouvelle structure ainsi que la durée de son mandat.

Avant cette fusion, les composantes de la CMA avaient leur propre autonomie de gestion et de prise de décision sur tous les plans. Elles étaient surtout organisées en un regroupement disposant d’un bureau exécutif dont le président est nommé pour un mandat de six mois non renouvelable ainsi qu’un chef d’état-major qui est censé faire un an.

Le président en exercice présidence de cette coordination était le secrétaire général du HCUA, Alghabass Ag Intalla. Ce dernier a récemment nommé un nouveau chef d’état-major en la personne du colonel Hamad Rhissa Ag Mohamed qui avait comme adjoint Alhousseini Ag Ahmedou. Ces personnes resteront en place jusqu’à la mise en place des organes de cette nouvelle entité politico-militaire prévue au cours d’un congrès dont l’organisation est annoncée pour bientôt.

Les initiateurs ont également adressé une invitation aux mouvements armés membres d’autres regroupements impliqués dans le processus tels que la Plateforme et l’Inclusivité afin qu’ils adhèrent à leur projet.

L’Accord d’Alger en sursis ?

Des observateurs redoutent que ce nouveau développement ne complique davantage le processus de paix actuellement au point mort à cause de la décision prise en décembre dernier par les ex-rebelles de suspendre leur participation aux différents mécanismes de mise en œuvre de l’Accord. Ils ont conditionné la levée de cette suspension à la tenue d’ « une réunion d’urgence » sur « un terrain neutre » avec la Médiation internationale dont le chef de file est l’Algérie pour faire une évaluation de l’Accord signé en 2015 dont l’application se fait en dent de scie.

La Médiation internationale a accepté cette initiative tout en voulant l’élargir aux autres parties signataires de l’Accord comme la Plateforme du 14 juin 2014 et les autorités maliennes. Ces dernières à travers le chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta a refusé de participer à une quelconque réunion autour de l’Accord de paix en dehors du Mali. Avec cette situation, nombreux sont ceux qui craignent une reprise imminente des hostilités entre parties signataires de l’Accord de paix dans la mesure où chaque camp ne fait que renforcer ses positions militaires sur le terrain.

Gabon : le trafic ferroviaire reprend ce 8 février

La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), a annoncé hier mercredi 07 février, la reprise du trafic ce jeudi 8 février 2023.

 

Suspendu depuis le 24 décembre 2022, le trafic ferroviaire va reprendre son cours normal ce jour. Le communiqué de la Setrag   informe que le trafic va démarrer dans un premier temps avec le transport du fret. «À compter de ce 8 février, les rotations des trains de marchandises diverses, de carburant, de grumes et de minerai reviennent progressivement à la normale dans des conditions de circulation et de sécurité éprouvées, conformément au programme établi», a indiqué la Setrag.

En ce qui concerne les trains de voyageurs, ces derniers reprendront du service dans les prochaines semaines. «La reprise en bonne coordination avec les autorités fera l’objet d’une annonce préalable à l’ensemble des usagers», précise la Setrag. En effet, ce sont près de 900 m de voies de chemin de fer qui ont été reconstruits et les travaux d’aménagement aux abords de la voie sont en cours de finalisation, à en croire la Setrag. «Un effort collectif colossal des salariés et des sous-traitants a été consenti pour déblayer près de 300000 m3 de terre et de roches. Pour remettre en état la voie entre les gares d’Offoué et Booué, il leur aura fallu moins de quatre semaines», soutient la filiale de Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué).

A noter que, c’est suite à éboulement de terrain entre les gares d’Offoué et de Booué, survenu le 24 décembre 2022, que ce trafic a été suspendu.

Accident meurtrier au Bénin : quatre personnes en attente de jugement

Les dirigeants de la compagnie de transport impliquée dans l’accident ont été arrêtés et placés en détention préventive.La justice béninoise veut voir clair dans l’accident qui a fait 22 morts le 29 janvier dernier. Quatre responsables de la compagnie de transport « Baobab Express » feront face à la justice le 27 février prochain. Ils sont poursuivis pour « homicides involontaires, blessures involontaires, faux certificats et faux et usages de faux certificats ».

Une collision entre un véhicule appartenant à cette société de transport et un camion avait fait 22 morts et une vingtaine de blessés dont certains, brulés au troisième degré, sont toujours entre la vie et la mort. L’accident s’est produit à Dassa-Zoumè dans le centre du Bénin à environ 200 kilomètres de Cotonou.

En plus du directeur général, Paguiel Houémavo, le superviseur de la compagnie de transport, le responsable logistique et le chef garage sont concernés par la procédure en question. Ils ont été placés en détention avant la tenue du procès.

Selon les premiers éléments livrés par le gouvernement suite à l’accident, le bus roulait à vive allure quand l’accident est survenu. Un pneu du véhicule a éclaté avant qu’il n’aille percuter un camion qui roulait en sens inverse. Le choc a provoqué un violent incident qui a entièrement consumé les deux véhicules.

Les autorités béninoises ont également révélé que quelques heures avant le choc, le conducteur, lui-même décédé dans l’accident, a été verbalisé pour excès de vitesse.

Pour lutter contre les accidents de circulation, le gouvernement a décidé en conseil des ministres, d’installer des caméras de surveillance sur les routes.

Sénégal : Macky Sall accueilli à Thiès par « une marée humaine »

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur l’accueil populaire du président Macky Sall dans la ville de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar, où il a entamé mercredi soir une tournée économique qualifiée par certains adversaires de « politique » à presqu’un an de la présidentielle de 2024.En tournée économique dans la région de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar, le président Macky Sall a été accueilli par « une marée humaine », selon le quotidien national Le Soleil. Ce fut « un accueil haut en couleurs », appuie Le Quotidien qui remarque en même temps « la bataille du leadership local » dans le cercle de Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), la coalition au pouvoir.

« Le président exulte après l’accueil populaire » à Thiès, rapporte L’Observateur, notant que « même les oiseaux sur les caïlcedrats étaient à l’accueil, c’est du jamais vu ». Accueilli à son entrée de Thiès par l’ancien maire de la ville, Idrissa Seck, Macky Sall a déclaré dans Bés Bi que son compagnonnage avec ce dernier « marche très bien » alors que l’approche de la présidentielle de 2024 exacerbe les tensions entre l’opposition et le pouvoir.

« En 2019, j’avais dit (aux candidats à la présidentielle) Ousmane Sonko, Madické Niang et Issa Sall qu’on doit éviter de mettre le feu dans ce pays », a rappelé Idrissa Seck, classé deuxième à la dernière élection présidentielle avec plus de 20% des suffrages.

Aujourd’hui, le risque d’invalidation de la candidature de M. Sonko, troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15% des voix, à cause de ses soucis avec la justice, fait craindre le réveil du spectre des événements de mars 2021. L’arrestation de l’actuel maire de Ziguinchor (sud) avait soulevé à l’époque une vague de manifestations violentes presque partout à travers le pays, occasionnant un bilan macabre de quatorze personnes et la destruction de plusieurs biens appartenant particulièrement à la France.

Face à cette situation, Walf Quotidien indique que « la mayonnaise ne prend pas » à BBY sur la question de la troisième candidature de Macky Sall en 2024. « Les meetings d’investiture de Macky Sall comme candidat à la présidentielle de 2024 n’emballent pas tous les leaders de BBY. Cette volonté du chef de l’Etat non encore officialisée se heurte déjà à la résistance de certains leaders et partis alliés » au sein de la mouvance présidentielle, note le journal.

Au même moment, Le Soleil souligne que l’emploi des jeunes, l’élevage, le tourisme et les infrastructures sont au menu des sujets qui seront abordés à Thiès par le chef de l’Etat, qui va présider ce jeudi un Conseil des ministres décentralisé.

Pour Sud Quotidien, la « réhabilitation et la relance du chemin de fer à Thiès » sont « l’autre grand défi de Macky » Sall, sachant que la région de Thiès est surnommée « la capitale du rail » pour avoir représenté pendant longtemps le symbole des activités ferroviaires, aujourd’hui presque à l’arrêt, entre le Sénégal, sa partie orientale et jusqu’au-delà de la frontière avec le Mali.

« Le train sifflera-t-il à nouveau à la gare de Thiès ? Le lancement des travaux de la ligne de chemin de fer Dakar-Tambacounda et la suite des travaux détermineront la reprise du trafic ferroviaire entre Dakar et Tambacounda, via la cité du rail. Un grand défi pour le chef de l’Etat qui s’est engagé maintes fois à la relance du train », explique le journal.

Elections 2023 : pas d’observateurs de l’union européenne au Gabon

Rosário Bento Pais l’Ambassadrice de l’Union européenne au Gabon,  a annoncé cette nouvelle au cours d’un déjeuner de presse mercredi 8 février 2023.

 

A l’approche des élections qui auront lieu cette année au Gabon, l’Union européenne ne sera pas compté parmi la mission d’observation électorale. En effet, au cours de son déjeuner de presse, l’ambassadrice a révélé aux journalistes à travers le site Gabon Actu qu’ : «Il n’y aura pas de mission électorale au Gabon pour les élections 2023. On n’a pas été saisi par les autorités. La procédure est qu’on doit être saisi officiellement par le gouvernement et lors de notre Dialogue politique intensifié, en 2019, on s’est mis d’accord pour des raisons que vous connaissez mieux que moi parce que je n’étais pas là en 2016, a-t-elle expliqué.

Et d’ajouter,  «pendant plus de 3 ans, il n’y avait pas de dialogue entre l’Union européenne et le Gabon». «Ça ne sert donc à rien de ne pas être ensemble pour discuter. On peut mieux aider si on est ensemble. On peut soulever tous les sujets sans tabou, comme je peux le faire aujourd’hui, que d’imposer. Et on ne peut même pas imposer une observation électorale qui allait complètement affaiblir la relation entre les partenaires que sont le Gabon et l’UE», a-t-elle expliqué.

Pour conclure, elle a expliqué : «les règles sont que,  pour avoir une mission d’observations électorale, il faut que le gouvernement demande à l’EU de venir. Si on n’est pas les bienvenus, on ne peut pas venir. On est dans un État souverain. On ne peut pas imposer. On ne va pas imposer une chose qui n’aboutirait à rien parce qu’elle n’est finalement pas bienvenue», a-t-elle conclu.

Pour revenir aux faits, en 2016 lors du scrutin, la mission de l’UE avait dénoncé un «manque de transparence». Elle indiquait en cela qu’elle avait relevé des irrégularités durant la campagne et le jour du scrutin. Cette sortie n’avait pas été au bon goût du gouvernement et les relations entre le Gabon et l’Union européenne étaient tendus  bloquant ainsi le dialogue politique intensif. C’est depuis 2019 que l’UE et le Gabon avaient convenu de ne plus dépêcher des observateurs au Gabon.

La flambée des prix des produiits fait la manchette des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se concentrent sur la flambée des prix des produiits et à leur tête le carburant les fruits et légumes et les viandes.+L’Économiste+, qui dans un article intitulé « Carburant, fruits et légumes, viandes… ça bouillonne! », écrit que les prix des carburants à la pompe reprennent leur escalade dans les stations-service. Une hausse qui n’a pas laissé de marbre les parlementaires, qui ont demandé des explications à la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. 

«Les prix des carburants ne relèvent pas des prérogatives de mon département», réplique-t-elle, lors de la séance du lundi dernier à la Chambre des représentants. Une déclaration qui a suscité la colère des députés. A Casablanca, le prix de la tomate varie de 10 à 12 DH. Les viandes rouges ne dérogent pas à la règle. Le prix du kilo dans les boucheries dépasse largement les 100 DH. La situation est qualifiée de critique par la Fédération nationale des associations du consommateur qui ne dissimule pas son inquiétude d’une nouvelle envolée des prix à l’approche du mois de Ramadan.

Sur le même registre, +L’Opinion+ relève que depuis quelques semaines, le prix de la tomate a atteint des records dans les marchés. Et la tendance risque de se poursuivre à l’approche du mois du Ramadan. Si les agriculteurs assurent que la production de la tomate primeur sera suffisante cette année, les conditions climatiques ont retardé la récolte de quelques semaines, ce qui a créé un décalage entre l’offre et la demande. 

Mais cela n’explique pas à lui seul le dérèglement du marché. Les agriculteurs sont en grande difficulté financière, liée à l’explosion des coûts des intrants et aux dettes accumulées. Ils vendent souvent leur production à perte et espèrent que l’exportation va redresser la barre. La cause structurelle se trouve plutôt du côté des intermédiaires, qui profitent de la conjoncture pour amplifier leurs marges, jusqu’à l’indécence, commente la publication.

+Al Bayane+ rapporte que la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a fait savoir que 21.000 opérations de contrôle des prix ont été réalisées en 2022, concernant 300.000 points de vente, ayant permis de saisir 1.100 tonnes de produits avariés et de constater 12.000 infractions. En réponse à une question sur « le contrôle des prix et l’approvisionnement du marché national en produits alimentaires de base » la ministre a relevé que la commission en charge des prix a inspecté en janvier dernier 17.000 points de vente et constaté 900 infractions.

+Al Massae+ revient sur les déclaration du patron du Conseil de la Concurrence au sujet de la hausse des prix. En effet, le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, a indiqué, mardi à Rabat, que le Conseil de la concurrence n’a pas de « positions à prendre » à propos de la hausse ou la baisse des prix, mais intervient « en cas d’abus de position dominante ou d’entente ». 

« Le rôle du Conseil, en tant qu’arbitre à la disposition de ceux qui respectent la loi et contre les pratiques anti-concurrentielles, ne lui permet pas d’intervenir en cas de la hausse ou la baisse des prix sauf si cette évolution de prix est induite par un abus de position dominante ou d’entente », a-t-il souligné en réaction aux interventions de journalistes lors d’une rencontre d’échange organisée par le Conseil de la concurrence avec les médias.

Burkina-Mali-Guinée : un mini-sommet à Ouagadougou

Ces trois pays sont dirigés par des militaires, arrivés au pouvoir à l’issue de coups d’Etat.Les ministres des Affaires étrangères Malien Abdoulaye Diop et Guinéen Morissanda Kouyaté participent à un mini-sommet, ce jeudi 09 janvier 2023, à Ouagadougou, auprès de la cheffe de la diplomatie Burkinabè, Olivia Rouamba, a appris APA.

Les trois pays en transition en Afrique de l’ouest organise cette rencontre tripartite « dans le cadre des consultations politiques sur des sujets d’intérêt commun », rapporte une source diplomatique à APA.

« L’objectif est de fédérer les idées, les énergies et les moyens pour mieux se faire entendre par les organisations sous régionales, régionales et internationales. Il s’agit de parler d’une même voix, partager les expériences et discuter chacun en ce qui le concerne de sa transition », explique le ministère des Affaires étrangères Malien, dans un communiqué lu à la télévision nationale.

« Coalition » contre la Cédéao

Pour certains observateurs, il s’agit d’une « coalition » pour faire face aux injonctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) que ces pays accusent d’être à la « solde de la France ».

Le Burkina, le Mali et la Guinée sont dirigés par des militaires, arrivés au pouvoir à l’issue de coups d’Etat, condamnés par l’instance sous-régionale. La Cédéao avait imposé des sanctions contre les trois pays en avant de les lever, après avoir obtenu un « engagement clair » des autorités du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali sur la durée de la transition et l’organisation d’élections crédibles et transparentes.

Mondial des clubs au Maroc: une sécurité au point !

Le Maroc a déployé les gros moyens sécuritaires pour l’organisation du Mondial des clubs de football de la Fifa.A trois heures du coup d’envoi de la deuxième demi-finale du Mondial des clubs de foot entre le Real Madrid et le club égyptien d’Al Ahly, un dispositif de sécurité général est mis en place pour prévenir d’éventuels troubles.

Des checkpoints sont visibles aux alentours du stade et le dispositif de contrôle est renforcé par la police. L’importance du rendez-vous justifie les moyens déployés.

Le Directeur Général de la Sûreté Nationale et du Contrôle du Territoire National Abdellatif Hammouchi, s’est déplacé personnellement pour observer de près les mesures et dispositions de sécurité prises par les éléments de la Sûreté de Rabat durant cette rencontre.

Cette coupe du monde des clubs connue sous le nom de « Mundialito » en est à sa 19e édition sous ce nouveau format, la 63e depuis sa création. Elle constitue une répétition générale pour le Maroc qui a déjà abrité par le passé plusieurs compétitions sportives. « C’est un événement majeur pour le football mondial, toutes les dispositions sécuritaires doivent être prises pour que la compétition se déroule dans les meilleures conditions en terre marocaine », confie, l’air pressé, un membre de l’organisation.

Si la police assure la sécurité à l’extérieur du stade de Rabat, plusieurs centaines de stadiers sont mobilisés pour gérer la foule à l’intérieur. Ils sont méthodiquement répartis autour de l’enceinte et dans les gradins pour anticiper tout débordement.

La Préfecture de Sûreté de Rabat a mobilisé d’importants moyens humains pour sécuriser cette rencontre entre le champion d’Europe et le finaliste de la dernière Ligue africaine des champions.

Pas moins de 5 500 membres des forces publiques ainsi que d’importants moyens logistiques sont mobilisés dans la capitale administrative pour assurer le bon déroulement de cet évènement mondial.

Au final, le match s’est déroulé dans une bonne ambiance ponctuée par la large victoire du Real Madrid (4-1) devant Ahly. Le champion d’Europe retrouvera samedi en finale le club saoudien d’Al Hilal en finale.

Sur le plan sécuritaire, les 45.000 spectateurs qui ont assisté à la rencontré sont rentrés dans le calme. Si le Wydad de Casablanca qui représentait le Maroc est tombé au tour précédent devant Al Hilal (1-1, tab 4-3), les férus de foot n’ont pas boudé leur plaisir pour voir champions d’Europe à l’œuvre.

L’organisation de la Can 2025 en vue

Pour la police marocaine, c’est une journée chargée qui se termine avec le sentiment du devoir accompli. L’expertise marocaine a été d’ailleurs sollicitée par le Qatar lors de la dernière coupe du monde de football.

Le Maroc était l’un des rares pays africains à participer à la sécurité de la dernière coupe du monde de foot en compagnie des Etats Unis, de la France, de la Grande Bretagne et de la Turquie.

Près de 6.000 agents étaient ainsi envoyés dans les différentes villes du Qatar pour les renseignements, la sécurité des matchs et la surveillance des biens publics, indiquait le quotidien marocain arabophone Assabah, basé à Casablanca.

Ces derniers mois, le royaume chérifien a accueilli plusieurs compétitions majeures comme la coupe d’Afrique des Nations de football féminin, la Ligue africaine des champions chez les dames, la Supercoupe d’Afrique, la Can U23, la coupe d’Afrique des Nations de futsal.

Des événements sportifs qui ont connu un franc succès en matière d’organisation et de sécurité. Cette coupe du monde des clubs vient encore confirmer une nouvelle fois la capacité du Royaume à abriter les plus grandes manifestations sportives.

A cela s’ajoutent des infrastructures sportives de qualité qui permettent au Maroc de se positionner comme le grand favori pour organiser la Can 2025. En plus des stades de Tanger et de Rabat qui abritent le Mondial des clubs de foot, le Maroc dispose des enceintes sportives entièrement réhabilitées ou nouvellement construites d’une capacité minimale de 45.000 places à Agir, Marrakech, Fès et Casablanca.

Le dernier mot revient au comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) qui devrait annoncer dans les prochains jours le nom du pays qui abritera la Can 2025. Cinq dossiers sont retenus par la Caf : le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Algérie, la Zambie et le binôme Nigeria-Bénin.

Angela Merkel baptisée du nom de la sœur aînée d’Houphouët-Boigny

Mamie Adjoua Kan Houphouët-Boigny, c’est le nom local décerné à l’ancienne chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, en mémoire à la sœur aînée de Félix Houphouët-Boigny.Ce nom, qui lui a été attribué, est le reflet des vertus de sagesse, de dialogue, et de discrétion, qui caractérisait son détenteur. Pour marquer cette nouvelle dénomination, elle a reçu des attributs traditionnels dont un pagne, symbole de la force fédératrice de la lauréate du Prix Félix Houphouët-Boigny, édition 2022. 

Mme Angela Merkel a également reçu une coiffe symbole d’autorité, un chasse-mouche symbole de l’harmonie, de justice, d’arbitrage et d’équité, des bijoux, symbole de noblesse, de distinction et de la royauté ainsi que des sandalettes pour la vision, la clairvoyance. 

Elle a reçu ces objets de valeur en hommage à ses actions en faveur de la paix notamment à travers l’offre de l’asile à plus d’1,2 million d’étrangers sur le sol allemand. Ces personnes fuyaient notamment les zones de conflit. Un acte qu’elle dit ne pas regretter puisqu’elle en mesure la portée. 

« Nous avons fait énormément de choses. (…) Quand on voit que des jeunes gens arrivés à l’époque qui ont aujourd’hui leur BAC et entreprennent des études, c’est un signe de réussite incontestable », a-t-elle partagé son sentiment de joie.

L’ancienne chancelière Angela Merkel a été honorée ce mercredi 08 février à la Fondation Félix Houphouët-Boigny en présence de nombreuses personnalités du monde culturel, politique, administratif et associatif.

Bédié égaye la salle avec des pas de danse

L’ancien président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié a esquissé des pas de danse sur l’un des titres du groupe Magic System. C’est un Bédié fort de ses 88 ans de vie qui ne s’est pas empêché d’égayer le beau public de la cérémonie de remise du Prix Houphouët-Boigny UNESCO pour la recherche de la paix, à la Fondation éponyme, à Yamoussoukro.

Il le dit lui-même que c’est une joie immense d’accueillir ce prix sur la terre natale de feu Félix Houphouët-Boigny, en tant que protecteur ; et c’est pour lui un immense privilège de prendre la parole à cette cérémonie de remise du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.

« L’émotion qui m’étreint est d’autant plus intense que notre rendez-vous cette année se déroule pour la seconde fois ici à Yamoussoukro. Cette belle cité, la ville du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne », Félix Houphouët-Boigny, le premier chef de l’Etat ivoirien, a-t-il poursuivi. 

Il faut dire que le président du Pdci-Rda aura surpris plus d’une personne par ses pas de danse suscitée par le lead vocal du groupe Magic System, Traoré Salif dit A’Salfo. C’est donc de façon gratifiante qu’est prêté à ce jeu.

Au titre de l’année 2022, le jury du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la paix a décerné le Prix à Madame Angela Merkel, ancienne Chancelière Fédérale d’Allemagne, en reconnaissance de son action pour l’accueil des réfugiés.

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Pour le jury, « c’???????????? ???????????? ????????????̧???????? ????????’???????????????? ???????????????????????? ????̀ ????’ℎ???????????????????????????? », a déclaré le Prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, le président du jury. Le jury a, par ailleurs, décerné une « mention d’honneur » à Mme Julienne Lusenge pour son engagement en faveur des femmes victimes de violences sexuelles, dans le Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

L’ancien président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, et son épouse, Mme Nadiani Bamba, ont pris part ce mercredi 08 février 2023 à la cérémonie de remise du Prix Félix-Houphouët-Boigny UNESCO pour la recherche de la paix.

M. Gbagbo était accompagné, à cette cérémonie, de ses collaborateurs, membres de la direction du PPA-CI : Justin Katinan Koné, Coulibaly Issa Malick, Pierre Kipré, Agnès Monnet, Georges-Armand Ouégnin, Koné Boubacar et Amani N’Guessan.

La cérémonie a été présidée par Alassane Ouattara et a vu la participation du Nana Akuffo-Addo, le président du Ghana, Macky Sall, président du Sénégal, Umaro Sissoco Embalò, président de la République de la Guinée Bissau et Georges Weah, président de la République du Libéria.

Burkina : Des employés de Médecins sans frontières tués dans le nord-ouest

L’organisation suspend ses activités médicales dans la région.Un véhicule MSF (Médecins sans frontières) « clairement identifié transportant une équipe médicale de quatre personnes sur la route entre Dédougou et Tougan, a été pris pour cible, ce mercredi 08 février 2023, par des hommes armés qui ont fait feu sur l’équipage », affirme l’Organisation humanitaire, cet après-midi. 

« Deux employés ont été tués, tandis que deux autres ont réussi à prendre la fuite », déplore MSF qui précise que les deux victimes, âgées de 39 et 34 ans, sont tous de nationalité burkinabè. 

MSF a condamné le meurtre de ses employés et suspendu ses activités médicales dans la Boucle du Mouhoun, dans le nord-ouest pays. 

« Nous sommes bouleversés et indignés par cet assassinat. Il s’agit d’une attaque délibérée et intentionnelle sur une équipe humanitaire clairement identifiée, dans le cadre de sa mission médicale » , explique le Dr Isabelle Defourny, présidente de MSF.

À lire aussi : Sahel : pourquoi les humanitaires sont ciblés ? 

Elle ajoute que la priorité de son organisation est d’apporter son soutien aux collègues qui ont survécu à l’attaque, et de soutenir les familles et proches des disparus. 

Le Burkina fait face à une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent, entraînant le déplacement de près de deux millions de personnes suite aux violences et combats opposant groupes jihadistes et forces  étatiques et leurs supplétifs.  

MSF indique que ses équipes présentes dans quatre régions du pays ont ont fourni entre juillet et décembre 2022, près de 400 000 consultations de santé primaire et aidé à l’accouchement de près de 4 300 femmes.